Entre cerisier et chemin de Roquemaure (2023)
-
Autant aller marcher et profiter des jolis paysages
Il y a 12 heures
Bienvenue chez moi
Quand on est un citoyen engagé, la primaire du PS peut laisser pantoise. Le «Tout Sauf Valls» entraîne les candidats les plus à même de les remporter à faire assaut de relativisme sur deux points essentiels de notre contrat social: l'égalité entre les femmes et les hommes d'une part, la laïcité d'autre part. C'est vendredi, sur BFM-TV, Vincent Peillon qui explique à Ruth Elkrief que la laïcité est utilisée pour attaquer «un certain nombre d'identités historiques et culturelles» et notamment les musulmans. Et dimanche, sur France 3, Benoît Hamon qui relativise le scandale que représente l'exclusion des femmes des cafés et de l'espace public à quelques kilomètres de Paris (même si le député de Trappes a cherché à relativiser son relativisme sur BFM-TV le lendemain...).
Marwan Muhamad, leader islamiste et président du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France) doit exulter. Les deux hiérarques socialistes font son travail de propagande et relaient ainsi les principales thématiques des frères musulmans. La première vise à présenter comme une agression et une oppression le fait de demander à l'Islam d'accepter le régime qui s'applique à toutes les religions dans notre pays et qui fait de la loi que se donnent librement les hommes la règle d'organisation de notre sphère publique et non la soumission à un dogme soi-disant décrété par un dieu. La deuxième présente des revendications intégristes et obscurantistes, utilisées par les islamistes pour faire reculer les principes et idéaux de nos sociétés, comme des revendications liées aux musulmans. La troisième a pour but de faire de la laïcité une forme d'intolérance religieuse quand elle défend en fait l'exercice des libertés. La quatrième fait du recul des droits des femmes et du refus de les défendre, une des marques de la propagation de l'influence des islamistes chez les Français de confession musulmane et au-delà.
Quand de surcroît, l'un des deux anciens ministres de l'Éducation nationale fait également porter la charge symbolique de la violence sur les défenseurs de la laïcité sans adjectif, on s'interroge. Et tandis que l'on cherche en vain les massacres commis par les laïques, on peut égrener la sordide liste de ceux commis en France par les islamistes, de Toulouse à Saint Etienne-du-Rouvray, en passant par Charlie, l'hypercasher, Saint Quentin Fallaviers, Paris, Magnanville, et Nice.La suite est à lire sur le Figaro.fr, qui met en avant une bien pertinente tribune...
A l’UMP pendant 10 ans, ils ont été de mauvais gouvernants. Depuis un an ils sont de piètres opposants.
Et au PS, c’est le contraire. Pendant 10 ans, ils ont été de mauvais opposants. Depuis un an ils sont de piètres gouvernants.
Vincent Peillon ne se déplace pas pour rien. L'anecdote est rappelée ce 5 décembre dans les confidentiels du Figaro. Invité par l'Ecole supérieure de commerce de Paris le 30 novembre à l'occasion d'un débat ayant pour thème "Sortir de l'école de la défiance", le ministre de l'Education nationale a préféré tourner les talons ... voyant que seule une cinquantaine de personnes étaient présentes pour l'écouter. Au lieu des 400 prévus.
Blasé, le ministre aurait lancé à ceux qui semblaient l'oublier :
"Je suis quand même numéro trois du gouvernement !"