Il a raison Corto. Dur de se positionner par rapport au PS. Drole ou pitoyable. Ou les deux. Il n'empêche, cette campagne électorale pour les régionales pue d'un peu de partout.
A gauche, on se lâche. Les dérapages du donneur de leçon Noël Mamère ou d'un maire PS de Poitou Charente sont peu repris par les médias. Mais ce n'est pas grave.
Mes amis de gauche les disent vendus à Sarkozy, mes amis de droite les qualifient de gauchistes... Disons que les médias ont leurs propres priorités...
A droite, ça ne sent vraiment pas bon non plus. Des dissidents UMP balancent des tracts nauséabonds en Languedoc, chez moi. Ils emboucanent ma boite aux lettres, j'aime moyen...
Et ça continue. En Ile de France, je ne suis pas fan de Jean-Paul Huchon. Je crois que les méthodes de campagne de l'UMP m'écœurent encore plus. On me dira qu'en Bretagne, le PS ne fait pas mieux. C'est vrai, mais ça pue. D'où que ça vienne, ça pue, et c'est insupportable.
Alain Peyreffite, dans les indispensables "C'était de Gaulle", avait raconté cette discussion avec le Général à propos de la campagne présidentielle de 1965. Le jeune porte parole du gouvernement demandait pour le Général refusait d'employer contre son challenger principal, le jeune François Mitterrand, ces boules puantes qui pourraient le mettre à mal. Entre son passé vichyste et le récent Observatoire, les supporters de de Gaulle pensait avoir pas mal de balles dans leur flingue.
Et le Général avait répondu une phrase qui ressemblait à ça : "n'employons pas les boules puantes... salir la personne sur laquelle on les lance risquerait de salir plus tard le siège sur lequel il pourrait s'assoir... et au final cela serait la France qui serait salie".
La phrase était plus belle que celle que j'écris, provenant de mes souvenirs. Mais l'idée est là.
Faire une campagne propre, c'est aussi une preuve de respect pour ceux qui votent. Et qui méritent autre chose que ces concours du meilleur lancé d'estrong...
A gauche, on se lâche. Les dérapages du donneur de leçon Noël Mamère ou d'un maire PS de Poitou Charente sont peu repris par les médias. Mais ce n'est pas grave.
Mes amis de gauche les disent vendus à Sarkozy, mes amis de droite les qualifient de gauchistes... Disons que les médias ont leurs propres priorités...
A droite, ça ne sent vraiment pas bon non plus. Des dissidents UMP balancent des tracts nauséabonds en Languedoc, chez moi. Ils emboucanent ma boite aux lettres, j'aime moyen...
Et ça continue. En Ile de France, je ne suis pas fan de Jean-Paul Huchon. Je crois que les méthodes de campagne de l'UMP m'écœurent encore plus. On me dira qu'en Bretagne, le PS ne fait pas mieux. C'est vrai, mais ça pue. D'où que ça vienne, ça pue, et c'est insupportable.
Alain Peyreffite, dans les indispensables "C'était de Gaulle", avait raconté cette discussion avec le Général à propos de la campagne présidentielle de 1965. Le jeune porte parole du gouvernement demandait pour le Général refusait d'employer contre son challenger principal, le jeune François Mitterrand, ces boules puantes qui pourraient le mettre à mal. Entre son passé vichyste et le récent Observatoire, les supporters de de Gaulle pensait avoir pas mal de balles dans leur flingue.
Et le Général avait répondu une phrase qui ressemblait à ça : "n'employons pas les boules puantes... salir la personne sur laquelle on les lance risquerait de salir plus tard le siège sur lequel il pourrait s'assoir... et au final cela serait la France qui serait salie".
La phrase était plus belle que celle que j'écris, provenant de mes souvenirs. Mais l'idée est là.
Faire une campagne propre, c'est aussi une preuve de respect pour ceux qui votent. Et qui méritent autre chose que ces concours du meilleur lancé d'estrong...
Cela dit, je serais fort étonné que de Gaulle ait employé cette expression barbare et absurde : "au final". Mais pour la tonalité générale, en effet, c'est bien ça. Quelque chose comme : "n'insultons pas la fonction".
RépondreSupprimerDidier, l'idée générale est là oui. Le Général avait un phrasé que personnellement j'envie beaucoup :)
RépondreSupprimer(je vais essayer de retrouver la vraie phrase ce soir)
Bonne journée
Tiens ! Tu parles de de Gaulle et Didier Goux arrive. J'aurais tout vu, moi.
RépondreSupprimerBien dit.
RépondreSupprimerFlorent, merci
RépondreSupprimernicolas, comme quoi :-) j'aime bcp cette phrase... Elle résume bien ma, et notre je crois, conception de la politique...
Constat réaliste de la politique. Une "puanteur" qui permet de faire oublier l'absence de réels programmes. Mais méfions nous tout de même du "tous pourris" qui pourrait pousser vers les extrêmes.
RépondreSupprimerLittle, c'est vrai. Mais si les extrêmes reprennent du poil de la bête, ce sera moins de la faute de ce qui sont tristes des dérapages de l'un ou l'autre des camps républicains, mais bien de ces partis eux même incapables de réhausser le niveau de la politique.
RépondreSupprimerpourtant au soir du 21 Avril, ils nous avaient promis avoir compris la leçon...
bonjour faucon,
RépondreSupprimercette campagne est navrante mais à l'image des partis politiques qui se partagent le pouvoir depuis bien, bien longtemps... Ils sont tous dans une impasse. Comme ils le savent, ils font parler d'eux par un spectacle de marionnettes... La France n'est plus gouvernée.... que par des incompétents. Le problème, c'est qu'ils font la une des journaux, nous occupent l'esprit, si bien qu'on va encore voter pour le moins pire et non pas pour le meilleur....
Tu as raison Plume. Je me demande simplement si dans le camp d'en face, il y a plus de compétences... Je n'en suis pas sur.
RépondreSupprimerUne nouvelle fois nous voterons pour celui qu'on suppose être le moins pire, tu as raison. C'est dommage...
Faudrait arrêter de croire que la politique es une activité noble et désintéressée. Le milieu politique est hors de la civilisation. Tous les coups y sont permis, y compris les plus dégueulasses. La politique, c'est le caniveau + 1.
RépondreSupprimerSi la politique pue tant que ça, pourquoi continuez-vous à participer à cette mascarade ? Ne me dites pas que vous croyez encore au père Noël. Il n'y a absolument rien à attendre des baltringues qui viennent solliciter nos suffrages. Le mieux à faire est de ne pas aller voter. Quand les cocus en auront marre de payer la chambre ou les films de boules que les députés regardent à l'assemblée... En attendant le peuple a les élus qu'il mérite.
Theo2Toulouse, on ne se connait pas je crois ?
RépondreSupprimerOui, le peuple a les élus qu'il mérite. Il les choisis en plus.
Sinon, faudrait aussi arrêter de croire (puisque vous me donnez des leçons, donnons nous en mutuellement) que la politique, c'est forcément et fatalement à celui qui se balancera le plus de merde à la figure. Entre le bisounours bête et le super cynique pas malin, il y a peut être un juste milieux.
Après, chacun est libre de voir la politique comme il l'entend. Moi, je la souhaite noble. On peut ne pas être d'accord sur cet objectif sans pour autant demander à l'autre d'arrêter de penser ce qu'il pense.
Enfin, sur les gentils conseils que vous me donnez, permettez moi de ne pas vous suivre. ne pas aller voter, surement pas.
Non, je crois que nous sommes en désaccord sur beaucoup de choses...
on peut encore voter UMP après le cas Soumaré?
RépondreSupprimerNelson, quand on habite en languedoc et qu'on a freche et la gauche qu'on a, oui. Sans problème.
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