J’ai beaucoup rigolé. Je pense que mon député aussi (il va poster une photo où il sourit sur son Facebook on m’a dit).
Mais c’est vrai que Sarkozy DSK Hollande et l’ancien monde nous manque beaucoup quand même.
Bienvenue chez moi
Grosse fève de ma part ce soir. Le Canal Football Club était en pub, et j'ai zappé. Je suis tombé sur TF1, alors que j'avais dit que non, 100 fois non, je ne regarderai pas. Et j'ai regardé DSK.
Sur le jeu de mot, une nouvelle fois le Canard Enchainé est à louanger. La une de ce mercredi est magnifique : « DSK passe de la prison au cas Banon », et c’est magnifique. Il n’empêche. Même si une procédure judiciaire est lancée, cela n’interdit pas d’avoir quelques sentiments sur cette nouvelle nouveauté, la plainte de Tristane Banon lancée cette semaine contre DSK (qui allait mieux, merci pour lui).Il fallait bien trouver un coupable et comme de coutume c’est une corporation, celle des journalistes, que l’on accuse aujourd’hui d’avoir entraîné l’opinion française dans une hystérie anti-DSK. Ce sont les médias les premiers responsables d’un emballement et de la descente aux enfers de l’ancien directeur du FMI que l’on cible avec délectation.J'aime bien également ce passage, où il reprend un de mes sentiments assez forts...
Présomption d’innocence ? La belle blague. Mignard et consors l’ont-ils invoqué pour Eric Woerth, écarté d’un gouvernement et blacklisté par ses pairs, pour une affaire non encore jugée? Il est aisé aujourd’hui, après-coup, de réécrire l’histoire et de voler au secours de celui dont personne, peu ou prou, ne doutait de la culpabilité il n’y a pas si longtemps.
Que la classe politique balaye d’abord devant ses portes avant de fusiller une profession qui aura fait preuve dans cette affaire DSK de bien plus de mesure que nombre de responsables politiques : l’atomisation politique de DSK était une bénédiction pour la droite et pour certains à gauche. Et son retour à Paris, un coup de massue.
Décidément, le film DSK continue, avec toutes les heures son rebondissement… J’ai passé le weekend loin du net, mais chaque fois que je passais le nez, on voyait tomber de nouvelles « révélations ».
Dans quelques instants, le film DSK va reprendre. Encore une fois, je me retrouve un peu groggy par ces nouvelles...
La semaine dernière, je parlais de l’opération des Grandes Gueules d’RMC, qui proposait d’élire la personne la plus impopulaire de l’année, via son délicieux « baromètre de l’impopularité ». Les résultats sont tombés.
'adore Ricoune. C'est un chanteur local, qui parcourt le Gard et l'Hérault (la Lozère sans doute aussi, mais l'Alsace non...) en chantant des chansons de fête. Il était vendredi soir dans mon village d'enfance, et nous offrait, avec une pena locale, son "petit Ricard dans un verre à ballon", sa "féria de Nîmes", son "couscoussier".
Je suis vraiment à la bourre… je vais parler d’un article que j’ai trouvé pertinent dans le Point d’il y a à peu près un mois. Avec Dominique Strauss-Kahn à sa une. Le titre pourrait donner lieux à un roman : « les 7 cauchemars de Dominique Strauss-Kahn ». Comme un nouveau sondage sort qui le met en pôle position, ça me donnera l’occasion de reparler un peu de DSK…
Nous relirons ce billet où Benoit Hamon s'émouvait des propos de Christian Jacob (« ce n'est pas l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires») sur Dominique Strauss-Kahn. Et nous rappellerons son interpellation indignée, avec ses petits poings serrés : « Je dis là dessus Stop! Tout de suite, tout de suite! Nous avons très bien compris les relents moisis derrière cette déclaration ». Stop hein qu'il disait ! Et tout de suite !
J'ai acheté le Point ce matin. C'est bien de changer de magazine... La une était accrocheuse. A coté d'une photo de Nicolas Sarkozy, le titre "a t'il déjà perdu ?". L'article de Sylvie Pierre-Brossolette est bon. Et un petit encart au milieu de l'article : le Baromètre Ipsos-Le Point des politiques, avec cette question "Quel jugement portez vous sur l'action de ces hommes politiques".