Après changer de nom ne fait pas tout. Mais on en reparlera un autre jour. Là, j'ai du rosé sur la table.
(Chat m'a trouvé une image que je trouve marrante...)
Bienvenue chez moi
J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.
Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme
l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec
des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas
changer ce je pense, mais comment je le pense.
Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte
que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette
caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur
des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la
région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même
gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à
Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux »,
mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi
les côtés laids de la politique.
Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est
qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac,
et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs
pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en
veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire
le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant
pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et
pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.
J’ai commencé par de la politique. Je continue à me
demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une
production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en
Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais
fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service
médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…
Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon
médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je
vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? »
(oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause
politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle
était quand même épuisante, m’aura fait du bien.
Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire »
(plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est
le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire
gaffe).
Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année
aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des
épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année
(qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La
descente sera peut-être plus douce ?
ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la
pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire
peut lui succéder"
Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en
effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au
premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…
Je n'ai jamais caché mon aversion pour la bande à Macron. Casa del papel est une blague, quand on voit combien cet homme et ce clan ont volé l'élection de 2017 et kidnappé le pouvoir. Merci les frondeurs et le Canard Enchainé.
Au final pourquoi ? Pour avoir un ministre "socialiste", Le Drian, qui dit que les Talibans bon... Peut être pas des méchants. On a un électorat local à ne pas trop froisser. Et que bon...
Pour avoir un ministre de l'intérieur qui vient de la droite et qui est excellent en communication. En actes c'est zéro plus zéro, pas la tête à Toto car Toto mérite du respect. Le traitre Darmanin, qui a échoué dans tout, non....
Alors si. Il tweete. Il porte plainte contre une association. Il s'insurge. Souvent. Il ne fait rien.
Si. Quand un prêtre se fait assassiner par une personne qui est judiciairement pas nickel, il fit pouce. Je suis en vacances en Berck sur Mer. Et nous n'avons honte de rien à LREM. Envoyons le garde des Sots. Faute d'orthographe assumée. Et vraiment faisons un doigt, à défaut de montrer notre cul, à ceux qui ont été choqué par notre système judiciaire...
Abject. Jusqu'au bout.
Et sur le Covid, lançons le petit Attal, qui se "félicite" d'un peu tout. Lui, le melon est arrivé et il faudra lui rappeler un jour qu'il n'est ministre de rien, sinon l'interprète de ces éléments de langages dont on ne peut plus.
Ils sont heureux. Ils ont pris le pouvoir par une effraction. Non, ceux ne sont pas des Talibans, n'exagérons pas. Mais j'aurais aimé une élection saine.
Aujourd'hui, nous avons des satisfaits. Nous souffrons. Marre. Nous nous faisons insulter par ces personnes au pouvoir.
Macron s'énerve quand on n'est pas d'accord. Que 2022 soit un moment normal. Un Roi Soleil et sa cours, décidément je ne peux pas.
Tout le monde perd son calme... Au boulot, dans la vie de tous les jours... Je ne sais plus quel est le "mois des fous", mais je me demande si ce n'est pas Novembre.
Laetitia Avia est l'une des femmes en pointe du macronisme. Porte-parole et présidente du bureau exécutif de La République en marche, députée de Paris, très proche du président, elle entend ne rien laisser passer, ni le racisme, ni la haine, ni les campagnes de harcèlement. Vaste programme, avait dit de Gaulle en découvrant l'inscription figurant sur une Jeep de la 2e division blindée de Leclerc : « Mort aux cons ».
Raisonnable et compétente sur la plupart des sujets, Mme Avia, régulièrement prise pour cible par la merdaille raciste, semble sortir, avec ses tropismes religieux, de l'avant-dernier roman de Michel Houellebecq, « Soumission ». On ne peut certes que l'approuver de partir en guerre, avec un projet de loi discuté ces jours-ci, contre la cyberhaine que déverse une certaine populace sur les réseaux sociaux. « Il n'y a aucune raison, déclare-t-elle, que nous tolérions sur Internet des propos que jamais nous n'accepterions dans un bus ou dans un café. » Louables intentions.
Mais quels propos haineux faut-il, au juste, sanctionner ? Toute la question est là.Dans une première version, la proposition de loi intégrait, parmi les délits, l'islamophobie, mise sur le même plan - quelle incongruité ! - que le racisme, l'antisémitisme ou l'homophobie. Pourquoi ne pas criminaliser aussi, pendant qu'on y était, la christianophobie, la judéophobie, la bouddhistophobie, l'hindouistophobie, qui ne figuraient pas sur la liste noire de Mme Avia ? Pourquoi deux poids, deux mesures en faveur d'une seule religion ?
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ? L'interdiction de le critiquer est une revendication obsessionnelle des Frères musulmans et du Collectif contre l'islamophobie en France. Sans parler de la mouvance islamo-gauchiste, surreprésentée dans les médias.
Cédant à leurs injonctions, LREM s'est donc exécutée bassement. Face au tollé provoqué, Mme Avia a finalement consenti, pour définir les propos délictueux, à troquer le mot d'islamophobie pour celui d'antimusulman. Le problème n'est pas réglé pour autant.
Les Français, qui adorent bouffer du curé, n'auront désormais plus le droit de bouffer de l'imam. Aux yeux de Mme Avia, l'islam doit bénéficier d'un statut particulier, comme si la France était devenue, excusez du peu, une République islamique. Quand sa loi scélérate sera votée, les antimusulmans ayant fauté sur Internet seront poursuivis par la maréchaussée, mais pas les antichrétiens, ni les antijudaïques, ni tous les autres qui, eux, pourront continuer à s'en donner à cœur joie en critiquant les religions non musulmanes sur les réseaux sociaux. Toujours deux poids, deux mesures. Tout ça dans une indifférence quasi générale.
Mais qu'arrive-t-il donc au pouvoir ? La macronie a-t-elle perdu la tête, la raison, le sens commun ? Ne se rend-elle pas compte qu'elle dessert l'islam en lui donnant des droits qu'elle n'accorde pas aux autres religions ? Si l'on veut faire baisser le niveau des haines de toutes sortes qui montent dans ce pays, ce n'est pas avec ce genre de discriminations stupides et démagogiques que l'on y parviendra. Pour complaire aux autorités musulmanes, le chef de l'Etat a souvent laissé entendre, dans le passé, qu'il était prêt à réformer la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui établit la laïcité à la française. C'eût été une insanité d'ouvrir cette boîte de Pandore. C'en serait une autre de favoriser, dans un texte bâclé, l'islam par rapport aux autres religions.
On n'ira pas jusqu'à dire que les pseudo-modernes de LREM rêvent de réinventer une nouvelle « dhimma », laquelle, dans le droit musulman traditionnel, place l'islam au-dessus des autres religions, abaissant les juifs et les chrétiens au rang de sous-citoyens ultrataxés, humiliés, offensés, vêtus de signes distinctifs. Ne galéjons pas. Mais convenons quand même qu'entrent en jeu, dans la genèse de cette loi anticyberhaine, beaucoup d'amateurisme, d'angélisme, de calculs électoralistes, de confusionnisme dangereux. Puissent nos législateurs se raviser et la réviser avant de voter la proposition de loi.
Ce n'est pas avec un texte comme celui-là que le pouvoir réconciliera les Français avec lui, avec les autres. Au contraire, il risque d'attiser les braises dans le feu qui couve
La dramatisation de Macron qui passe de président à chef de clan m’est insupportable. Il dit « l’histoire jugera ceux qui ont cède au populisme (et au RN) ». Je pense aussi que l’histoire sera très sévère vis à vis de ceux qui ont instrumentalisé les populistes et les extrémistes pour pouvoir s’élever comme seul rempart.
Et au passage garder un pouvoir qui a été conquis en 2017 suite à quelques heureux concours de circonstance (Merci le canard enchaîné).
Aujourd’hui, entre le RN et ce clan En Marche qui attise les flammes, je me demande qui est le plus dangereux pour notre république. Le président aujourd’hui est en Marche, mais pour marcher sur notre République et ces principes. Et c’est gênant.
J’ai hâte du retour d’une vraie droite républicaine (qui pourrait se montrer indulgente même vis à vis de ceux qui ont fait la faute de soutenir En Marche... car au final je pense que c’est une faute. J’en écrirai un billet)
Et quand j’aurais cinq minutes j’écrirai un billet pour dire si je vais voter ou pas le week-end prochain. Pour l’instant c’est non.
LaREM n’a honte de rien. LREM est bien le pire de notre république.
La nomination comme ministre et porte parole de Sylbeth N’Diaye (« la meuf is dead » en parlant de la mort de l’immense Simone Veil), c’est une insulte.
Et la preuve que Macron s’en fout. Ils ont le pouvoir, ils font ce qu’ils veulent. Et s’en foutent de tout ce qui est moral.
D’ailleurs tiens ? Il paraît que la bande a Macron qui lutte contre les fake news crée des fake news quand ça leur chante, par exemple sur l’affaire Benalla. Macron Poutine Trump ou milice d’extrême droite, même combat ?
Jamais la politique n’est tombée aussi bas. Ce mandat Macron ne pourra pas finir. Sinon peut être Hollande aura eu raison et les prochains au pouvoir seront le FN.