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dimanche 5 novembre 2023

Lire Franz-Olivier Giesbert : les juifs face à la bête immonde

Je suis comme Nicolas, las de la bêtise. Affligé de voir que l'on écrit "interdit aux juifs" devant une boutique à Paris. Et fatigué. Alors je lis, et je relaie.

Y a 3 semaines, FOG avait écrit un édito remarquable dans le Point post 7 Octobre. 

Les Juifs souffrent du même mal que les Arméniens. Leurs ennemis leur refusent le droit d’exister… ou d’avoir existé.

Ne tournons plus autour du pot : l'antisémitisme est un et indivisible. Qu'il soit européen ou arabe, il a le même objectif, symbolisé par la rencontre entre Hitler et le grand mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, en 1941 : la destruction des Juifs.

Furieusement antisémite est le Hamas, bras armé de l'Iran, né dans le creuset des Frères musulmans, qui a lancé en plein shabbat une nouvelle offensive contre Israël. Dans sa charte originelle, parue en 1988 et amendée depuis, sans en changer l'esprit, il dénonce, comme les nazis hier, le complot juif mondial relayé par la franc-maçonnerie ou… le Rotary et le Lions Clubs. Pour justifier son combat contre les Juifs, il se réfère même à leur « plan » de conquête de la planète, figurant dans les Protocoles des sages de Sion, faux avéré sur lequel s'appuyait aussi Hitler dans son bréviaire Mein Kampf.

« La Palestine est une terre islamique […] pour toutes les générations de musulmans jusqu'à la Résurrection », assure la charte du Hamas, qui entend en finir avec « l'invasion sioniste » pour installer un État théocratique islamique. Y sera ensuite planté « l'étendard de Dieu sur chaque parcelle de la Palestine ». On est prévenu : c'est en un nouveau « chariastan » que ses ennemis veulent transformer Israël, qui, rappelons-le, est la seule démocratie de la région depuis que le merveilleux Liban a été mis en coupe réglée par le Hezbollah, créature de l'Iran.

Le Hamas ne risque-t-il pas de finir par gagner la guerre idéologique, malgré ses défaites, ses délires et ses pogroms abjects ? En France, Macron a été impeccable : comme toute la classe politique, LFI exceptée, il a condamné sans réserve l'attaque qui, avec son déluge de roquettes en provenance de Gaza, a surpris, de toute évidence, les services de renseignement israéliens. Mais cette fausse unanimité ne saurait masquer la réceptivité des cervelles les moins informées, ce qui fait beaucoup de monde, à la propagande des antisémito-sionistes.

L'Histoire est faite pour être falsifiée. Depuis des décennies, les antisémito-sionistes prétendent que, pour créer leur État, les Juifs ont envahi puis occupé les terres ancestrales des Arabes. Il y a, hélas, de plus en plus d'incultes pour croire à ces fadaises, à l'instar des députés de la Nupes qui, il y a peu, signaient une motion ignoble contre le « régime d'apartheid » d'Israël alors que les Arabes (plus de 20 % de la population) y ont les mêmes droits que les Juifs. Qu'importe si ces derniers sont là depuis plus de trois millénaires. À force d'être répété, le mensonge devient vérité révélée et les voilà devenus oppresseurs, illégitimes sur leurs terres de toujours.


La Palestine aux Palestiniens ! s'époumonent les antisionistes de Panurge, à LFI ou ailleurs. Sauf que les vrais Palestiniens, historiquement, ce sont… les Juifs ! Leur pays s'est appelé un jour la Palestine parce que, au IIe siècle de notre ère, après l'une de leurs révoltes, l'empereur romain Hadrien avait décidé, pour mieux les effacer, qu'ils seraient appelés du nom de leurs ennemis de toujours, les Philistins, mot qui se transforma en Palestiniens. L'État juif portait le nom de Palestine quand, après un plan de partage avec les Arabes qui le refusèrent, il fut proclamé en 1948, sous l'égide de l'ONU. Ses fondateurs le rebaptisèrent Israël. La même année, lorsque ses voisins tentèrent en vain de le tuer dans l'œuf, le quotidien Paris-Presse titra, comme tant d'autres : « Les forces arabes coalisées envahissent la Palestine ».

Autochtone, le peuple juif est apparu étranger sur ses propres terres aux yeux des ignares et des jobards quand, au début des années 1960, à la faveur d'un incroyable tour de passe-passe, les Arabes adoptèrent à leur tour l'appellation de Palestiniens. « Ce peuple n'a rien à faire là », proclame, depuis, l'internationale des antisémites et des antisionistes. La boucle était bouclée. À la fin, les Juifs souffrent du même mal que les Arméniens, observait naguère l'ami Elie Wiesel : leurs ennemis leur dénient tout, y compris le droit d'exister et même… d'avoir existé. Effacés, le royaume d'Israël, la Judée de la Bible, le temple de Jérusalem ou le roi Salomon. Avant l'extermination finale ?

Les grandes consciences intiment à Israël de faire la paix. Mais comment négocier avec une organisation, le Hamas, qui ne vous reconnaît pas, ne veut pas parler avec vous et prône votre propre destruction ? En attendant, les manifestations de joie et d'hystérie éradicatrice, un peu partout en Occident, en disent long sur le nouvel antisémitisme qui se propage dangereusement aujourd'hui via l'islamisme, l'extrême gauche et une certaine bien-pensance médiatique. Comme le dit si bien en une fameuse formule le traducteur américain de la pièce de Bertolt Brecht La Résistible Ascension d'Arturo Ui, satire de la montée du nazisme : « Le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde »…

jeudi 31 août 2023

Macron président, une funeste connerie...

Article du Point. Macron regrette la limitation des mandats présidentiels... Une "funeste connerie". 

L'article explique : "Emmanuel Macron aurait déclaré que cette limitation du nombre de mandats présidentiels est une « funeste connerie ». Le président répondait à Jordan Bardella qui proposait l'idée d'un septennat unique."

Ce qui est une funeste connerie, c'est que cet homme, qui s'éclate comme un fou dans ce grand show de Saint Denis où il emmerde les gens jusqu'à trois heures du matin, soit président. Qu'il succède à Chirac, Pompidou, de Gaulle... 

Ce qui restera une funeste connerie, c'est l'élection de 2017. Hollande qui n'a pas pu se représenter à cause de ses frondeurs, qui ont envoyé le pitoyable Hamon représenter le PS. 
Les électeurs de droite qui ont été trompés par Fillon, et par le Canard Enchainé qui aurait pu sortir l'info en Octobre 2021. Sarkozy ou Juppé aurait été président, cela aurait été mieux, avec une majorité qui existe. Et peut être en 2022 l'opposition de gauche républicaine aurait été élue.

Mais nous n'aurions pas eu un RN à 25% et la création de la créature NUPES.

Ce qui est une funeste connerie est cette imposture qu'a été l'élection de 2017, et le résultat de la classe politique que nous avons maintenant.

A part ça demain dernier jour de vacances. Radio. Problème au pied, une épine j'ai pas trop compris, mais qui me fait souffrir...

dimanche 16 janvier 2022

La grande dépression ou grande démission ?

Je n'ai pas encore lu le Point de cette semaine. Mais cette Une me donne envie de le lire... Bizarrement, j'ai préféré lire plus léger. Par exemple profiter de mon abonnement numérique à l'Equipe pour lire les deux numéros du weekend. Un polar, pas si léger que ça (le Cri).
Et profiter de dehors. Il fait froid mais beau. J'ai coupé du bois. J'ai marché. Je n'arrive pas encore à courir. Le Covid et justement mon coup de froid au boulot à la fin de l'année font que je suis encore épuisé.

La grande démission... Est ce la faute du Covid ? Sans doute, mais pas que.




Je prends mon cas. L'entreprise où je suis est en grève. Les salaires n'ont plus augmenté depuis 2010, et les augmentation individuelle, rare, ne compensent rien. Le management est en dessous de tout : la terreur qui encadre les trois gorgones Humiliation - Culpabilisation - Infantilisation. 
J'ai repris le travail mercredi : je me suis déjà senti harcelé. Vendredi soir à 16 heures tombaient de ma hiérarchie des mails urgents à traiter : à 17 heures, j'ai coupé. Ce n'est pas urgent. Demain matin j'aurais le bonheur d'ouvrir ma boite mail et de lire les mails culpabilisant de ma chef de département.

La médecine du travail est au courant. Mais elle ne peut rien faire. Le CHSCT n'existe plus. Le CSE n'a aucun pouvoir. 
Je sais que ça se passe dans beaucoup d'entreprises. 

Pourtant, je suis des formations managers. Qui nous enseignent une bienveillance, que je pense dispenser. Sinon mon équipe ne me soutiendrait pas. Mais dans ce cas, pourquoi les directions sont elles arrogantes, violentes ?

J'ai eu l'impression que l'élection de Macron et cette nouvelle manière de voir et de considérer le travail, avec des opportunistes qui se sont cru les maitres du monde, y a fait beaucoup. La « Stuart up nation »… Aujourd'hui des gens comme moi (je me considère être dans le bon et le bien) sont obligés de "démissionné". Pour tenir.
Peut être n'avons nous pas la même ténacité que des gens aux valeurs moins affirmées. Sinon leur ambition.

J'avais dit un jour à mon ancien haut hiérarchique, qui en voulait toujours plus et mettait une pression horrible et malsaine, et avait envoyé des gens en arrêt maladie, qu'il y avait une différence entre lui et moi. En 1940, je n'aurais mis personne dans des trains pour une médaille ou une petite prime exceptionnelle. Et toi ?
Bon, on est en froid. Je l'ai fait entre temps que délégué syndical.

Si on était en 1940...

Allez, il a fait un beau ciel bleu. Demain sera un autre jour. 





jeudi 6 janvier 2022

Réponse : rien

De rien pour la réponse à cette question.

(Qu’est ce qu’il y connaît aux femmes Rick Hunter ?)


mercredi 11 décembre 2019

"Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bien"

Je suis abonné au Point, j'adore ce journal. Un dossier sur ces intégristes qui veulent nous empêcher de bien vivre par leur positions hygiénistes extrêmes était très intéressant. Je pense que le mari d'une fille de boucher charcutier vivra en meilleure santé que la vegan pâle, triste et intolérante qui viendra me donner des leçons.

J'ai aimé l'interview de Pierre Arditi sur son amour du vin. Personne n'imagine Pierre Arditi bourré dans le caniveau. Et il a eu cette phrase que j'aime, qui est quelque part ce que je m'applique aussi.
Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bien
La phrase est belle. Je ne sais pas si elle me rassure, mais je me rend compte que je bois plus quand je vais bien que quand je suis dans le fond du ravin.
D'ailleurs c'est simple, quand je ne vais pas bien (ça m'arrive), je ne bois pas, je ne mange pas. C'est peut être les moments où je perd le plus de poids.



Si je l'écris c'est que j'en suis conscient.

Par contre oui, j'aime boire. Mon poids devrait être idéalement à 80 kg, il est plutôt entre 84 et 85. Y a trois ans il dépassait les 90. Et quelque part je m'en branle : je n'ai plus personne à draguer, et si je meurs en bonne santé mais malheureux, quel intérêt à ma vie ?

Par contre quand je vais mal, c'est pas le vin de mon ami Brice, une photo plus haut, que je bois. Ce n'est pas le whisky que m'a offert une amie précieuse (même si pour certains...) que je bois.
Non, je prends autre chose. D'autres choses.

La pharmacie est une chose. La cave est un autre endroit tellement plus beau.

mardi 3 décembre 2019

"Bienveillance", tu parles... (par Gaspard Proust)

Je viens de lire sur le Point de cette semaine une interview d'une rare intelligence de Gaspard Proust. Je connais assez peu l'artiste, mais j'ai envie de le connaitre mieux. En tous cas, je partage tellement son avis.
L'interview est disponible sur l'édition payante du Point, avec le titre particulier "qu'est ce qu'être français ? Franchement moi je ne sais plus". Gaspard Proust rappelle qu'il est né dans un pays ex-communiste...

J'ai adoré ce passage que je retranscris. 

On habite une société qui parle de « bienveillance » du matin au soir et qui est incapable de l'appliquer à ce qui ne lui ressemble pas ; alors que c'est précisément son principe. Si on n'est bienveillant qu'avec ce qui nous est proche, alors, on n'est bienveillant avec rien ni personne.
Du matin au soir, on parle de la présomption d'innocence, du matin au soir, on la piétine et on s'engouffre en troupeau hystérique derrière la première accusation sans preuve en postillonnant, sur les dépotoirs à verbe que sont réseaux sociaux et médias, des « On ressent comme un malaise », « On se désolidarise », « On s'émeut » (...) C'est à se demander parfois à quoi sert le système judiciaire dans votre pays. Si vous voulez réformer la justice pour pas cher, vous n'avez qu'à la supprimer et la délocaliser sur Twitter. Ça marche déjà très fort, ça ne coûte pas un rond, les condamnations sont instantanées ; que du bonheur ! Certes, dans la foulée, on va détruire quelques innocents, mais bon, comme au-dessus des Français flottent de grands principes républicains… Comme dirait l'autre, « tuez-les tous, le principe reconnaîtra les siens ».
La facilité qu'a cette époque de détruire des gens sans preuve, en se fichant complètement du temps judiciaire, est proprement sidérante.
Certains sont désormais incapables de sortir d'eux-mêmes et d'avoir un peu de recul ou d'humour sur eux. Non, tout n'est pas malveillant, tout n'est pas arrière-pensée. La légèreté, la provoc pour la provoc, ça existe. Et puis, quel message politique j'aurais, moi, étranger, à apporter à votre pays ? Je vous regarde faire, mais, au risque de vous décevoir, je me fiche complètement des choix politiques des Français. Ils vous regardent. Je ne supporte pas cette société où il faut sans cesse se justifier. Le droit d'être débile fait partie de la liberté. Mais j'ai également le droit de m'appuyer sur ceux qui veulent être intelligents...

Je ne résiste pas au plaisir de remettre la vidéo de Gaspard Proust devant Clémentine Autain, aujourd'hui élu de cette gauche brune qui collabore avec ceux qui veulent définitivement tuer l'esprit de Gainsbourg et Voltaire. 

Un Voltaire qui aurait du mal à reconnaitre la France des lumières comme le rappelle Gaspard Proust...

dimanche 17 novembre 2019

Qui imagine Jaurès défiler avec des islamistes ?

Excellent éditorial du très bon Franz-Olivier Giesbert dans le Point de cette semaine. "Marche funèbre de la gauche bigote" est un très bon texte à lire sur la version papier, ou sur la partie abonné. Quelques paragraphes pris ci et là, de ce très bon éditorialiste dont j'aime la plume et les positions profondément républicaines.

Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d'horreur, c'est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d'entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.
Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l'adoption de la loi de 1905, séparant l'Église et l'État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd'hui avec l'islam le plus obscurantiste, c'est bien la preuve que cette gauche a la tête à l'envers.

Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l'appel, entre autres, du très louche Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu'ils sont totalitaires par-dessous, ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l'école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !
(...).
Que la gauche ait décidé de manifester contre l'islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d'actes violents que celle qui vise les musulmans. Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter(...)
Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu'aucun islamiste n'a été tué, que l'on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd. S'ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c'est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd'hui en pâmoison devant l'islamisme politique.
(...)
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n'y a pas de mots pour ça. Quand on n'est même plus soi-même, on finit, un jour, par n'être plus personne. Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n'a cessé de l'observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.
Religions idéologiques et mortifères, l'islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s'entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?

Puisqu'on parle de la gauche, j'en profite pour rappeler mon profond respect pour la gauche des Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Hier Chevènement. Ce n'est pas mon camp politique, mais nous nous retrouverons toujours pour défendre la République contre ceux qui veulent la tuer. Nous nous retrouverons dans le refus de ce clientélisme politique qui fait que l'on vend son âme pour quelques voix. 
Ces gens là étaient au pouvoir lors de moments qui sont les plus noirs de notre histoire. On peut faire de la politique politicienne : ils ont été dignes et à la hauteur. 

Voir la gauche de Mélenchon, Benbassa, Duflot, Hamon et Besancenot qui se précipitent derrière les voix des musulmans extrémistes me donne envie de rendre hommage à cette vrai gauche républicaine. 
Et rend obligatoire la refondation d'une allicance centre - droite républicaine forte, claire, assumée. Cette gauche rouge brune, qui s'allie avec ceux qui ont du sang sur les mains, est un danger mortel pour notre république.

Sans plaisanter, c'est extrêmement inquiétant politiquement et moralement de voir cette gauche de la gauche avoir déserté le champ républicain. Et avoir remplacé un dimanche de Janvier mais ce très laid dimanche de Novembre qui pèsera symboliquement très lourd, et dont l'histoire se souviendra. 

dimanche 7 juillet 2019

Soumissions en Marche ?

Je suis un lecteur attentif et intéressé du très bon Franz-Olivier Giesbert. L'intelligence et l'appel à l'intelligence et à la réflexion, d'où qu'ils viennent, est toujours positif. Et FOG ne déçoit jamais. Sans céder à la volonté du clash ou du buzz.
Son dernier édito du Point pose des questions inquiétantes sur le pouvoir qui a été mis en place en 2017. Et sa volonté.

Je retiens sa statistique et sa question : "Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ?".
Oui, au nom de quoi ? Surtout que sauf si j'ai loupé des trucs, ces dernières années personnes n'a tué au nom de Jésus Christ ou de la croyance juive...

Un très bon édito. Qui fait peur. Parce que la soumission ne vient pas que de la France Insoumise qui est soumise à un électorat et une pensée très islamophile. Mais aussi par le pouvoir en place, Emmanuel Macron et son armée de clones qui ont déferlé à l'Assemblée Nationale. Nous faisant regretter le PS et l'UMP, qui mettaient des barrières contre ces ennemis de notre République. 

Laetitia Avia est l'une des femmes en pointe du macronisme. Porte-parole et présidente du bureau exécutif de La République en marche, députée de Paris, très proche du président, elle entend ne rien laisser passer, ni le racisme, ni la haine, ni les campagnes de harcèlement. Vaste programme, avait dit de Gaulle en découvrant l'inscription figurant sur une Jeep de la 2e division blindée de Leclerc : « Mort aux cons ».
Raisonnable et compétente sur la plupart des sujets, Mme Avia, régulièrement prise pour cible par la merdaille raciste, semble sortir, avec ses tropismes religieux, de l'avant-dernier roman de Michel Houellebecq, « Soumission ». On ne peut certes que l'approuver de partir en guerre, avec un projet de loi discuté ces jours-ci, contre la cyberhaine que déverse une certaine populace sur les réseaux sociaux. « Il n'y a aucune raison, déclare-t-elle, que nous tolérions sur Internet des propos que jamais nous n'accepterions dans un bus ou dans un café. » Louables intentions.
Mais quels propos haineux faut-il, au juste, sanctionner ? Toute la question est là.Dans une première version, la proposition de loi intégrait, parmi les délits, l'islamophobie, mise sur le même plan - quelle incongruité ! - que le racisme, l'antisémitisme ou l'homophobie. Pourquoi ne pas criminaliser aussi, pendant qu'on y était, la christianophobie, la judéophobie, la bouddhistophobie, l'hindouistophobie, qui ne figuraient pas sur la liste noire de Mme Avia ? Pourquoi deux poids, deux mesures en faveur d'une seule religion ?
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ? L'interdiction de le critiquer est une revendication obsessionnelle des Frères musulmans et du Collectif contre l'islamophobie en France. Sans parler de la mouvance islamo-gauchiste, surreprésentée dans les médias.
Cédant à leurs injonctions, LREM s'est donc exécutée bassement. Face au tollé provoqué, Mme Avia a finalement consenti, pour définir les propos délictueux, à troquer le mot d'islamophobie pour celui d'antimusulman. Le problème n'est pas réglé pour autant.
Les Français, qui adorent bouffer du curé, n'auront désormais plus le droit de bouffer de l'imam. Aux yeux de Mme Avia, l'islam doit bénéficier d'un statut particulier, comme si la France était devenue, excusez du peu, une République islamique. Quand sa loi scélérate sera votée, les antimusulmans ayant fauté sur Internet seront poursuivis par la maréchaussée, mais pas les antichrétiens, ni les antijudaïques, ni tous les autres qui, eux, pourront continuer à s'en donner à cœur joie en critiquant les religions non musulmanes sur les réseaux sociaux. Toujours deux poids, deux mesures. Tout ça dans une indifférence quasi générale. 
Mais qu'arrive-t-il donc au pouvoir ? La macronie a-t-elle perdu la tête, la raison, le sens commun ? Ne se rend-elle pas compte qu'elle dessert l'islam en lui donnant des droits qu'elle n'accorde pas aux autres religions ? Si l'on veut faire baisser le niveau des haines de toutes sortes qui montent dans ce pays, ce n'est pas avec ce genre de discriminations stupides et démagogiques que l'on y parviendra. Pour complaire aux autorités musulmanes, le chef de l'Etat a souvent laissé entendre, dans le passé, qu'il était prêt à réformer la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui établit la laïcité à la française. C'eût été une insanité d'ouvrir cette boîte de Pandore. C'en serait une autre de favoriser, dans un texte bâclé, l'islam par rapport aux autres religions.
On n'ira pas jusqu'à dire que les pseudo-modernes de LREM rêvent de réinventer une nouvelle « dhimma », laquelle, dans le droit musulman traditionnel, place l'islam au-dessus des autres religions, abaissant les juifs et les chrétiens au rang de sous-citoyens ultrataxés, humiliés, offensés, vêtus de signes distinctifs. Ne galéjons pas. Mais convenons quand même qu'entrent en jeu, dans la genèse de cette loi anticyberhaine, beaucoup d'amateurisme, d'angélisme, de calculs électoralistes, de confusionnisme dangereux. Puissent nos législateurs se raviser et la réviser avant de voter la proposition de loi.
Ce n'est pas avec un texte comme celui-là que le pouvoir réconciliera les Français avec lui, avec les autres. Au contraire, il risque d'attiser les braises dans le feu qui couve

lundi 28 mai 2018

Histoire turque qui se passe en France

Avignon est ma ville de naissance. Citée des Papes, cette capitale de Provence est un haut lieu des valeurs chrétiennes et provençale.
Et donc y a peu, suite à la Une de Point sur Erdogan (accompagné d'un excellent dossier et du très bon édito de Giesbert), nous avons eu ça. Des connards (là je peux ?) de militants pro-Erdogan qui ont détruit un kiosque de presse qui mettait en avant la une du Point. La vidéo est effrayante.



Ce tweet est effrayant aussi, qui explique de JC Decaux cède au fascisme de ces turcs pro Erdogan qui ne supportent pas la discussion, le débat. La violence...



Je mélange tout, mais on lit en ce moment des tweets hallucinant à propos de la une de Charlie qui moque le voile de la porte parole de l'UNEF. Hallucinant quand on se souvient de Charlie justement, et des "ils l'ont bien mérité" quand des musulmans crétinisés sont allés tués parce que la une qui se moquait de Mahomet ne leur a pas plus. 

Donc en France, pays des lumières, de l'Art, fille aînée de l'église, parente de la laïcité et de la République, est en train de se foutre à poil devant ces fanatisés. Turcs ou musulmans qui veulent jauger le pouvoir de résilience de la République, pour voir où sont ses failles. En allant jusqu'à menacer de mort 

Avec maintenant des alliés objectifs. La gauche à fond les ballons. Avant c'était le "pas d'amalgame". Maintenant ça va au delà. 
Dernièrement nous avons LREM qui l'annonce haut et fort que le voile fait parti de la France. Ou son porte-parole qui pour justifier le voile explique qu'avant nos grands-mères portaient aussi un voile, ou évoque des prêtres qui feraient des messes en latin. On croit réver : tous les ans dans mon village, mon curé fait une messe en Provençal dans les arènes, jamais il ne professe des messages de haine et appelle à massacrer les hérétiques ou les impurs !
Et bien sur nous avons la gauche de la gauche. Mais cette dernière a fait de l'électorat musulman, tant pis s'il est extrème, une cible électorale. De Mélenchon à Besancenot en passant par Hamon ou Obono, le voile n'est pas un problème, le radicalisme on ne le voit pas trop, et de toutes manières le problème c'est les patrons, c'est l'argent, c'est Israel, et c'est le mâle blanc qui concentre tous les pouvoirs.
J'avoue que voir LREM aller dans cette drague et cette tendance islamogauchiste ça m'a surprit. Mais de leur part je pense qu'on peut s'attendre à tout...



A part ça, pour une du Point, on massacre des vitrines à Avignon. C'est dramatique.

Avignon est pourtant une jolie ville... 



vendredi 4 mai 2018

Insoumis mais violents et pyromanes


Tristement bon papier de l’éditorialiste Sophie Coignard, intitulé « Coignard - Violences : Mélenchon, Ruffin et autres pompierspyromanes »
Ils condamnent les destructions du 1er Mai à Paris après avoir soufflé sur les braises. Mais ne se sentent ni responsables ni coupables !
 
"La conquête de l'hégémonie politique a un préalable : il faut tout conflictualiser", expliquait Jean-Luc Mélenchon à quelques camarades en octobre 2012. Il tente désormais de souffler sur les braises, à la SNCF comme dans les universités. Mais il s'afflige des exactions du 1er Mai. « On va nous casser les pieds pendant une semaine avec cette histoire de ce groupe de violents qui nous confisquent et qui récupèrent ce que nous faisons », regrette-t-il mercredi 2 mai au micro de Jean-Jacques Bourdin. Cette interview lui permet quand même de reconnaître que les destructions n'étaient pas le fait de « bandes d'extrême droite » comme il l'avait affirmé dans un premier temps. Et de donner une leçon de maintien à un public révolté qu'il chauffe d'ordinaire à blanc. « Je dis aux plus jeunes de ne pas se laisser embarquer là-dedans. Ce type de violence ne mène nulle part. »
 
François Ruffin veut faire, samedi 5 mai, la « fête à Macron » lors d'une manifestation « pot-au-feu » dont l'affiche peut prêter à confusion : un jeune lance des projectiles. Certes, en y regardant de plus près, ce ne sont que des légumes, mais un geste peut en appeler un autre… Lors de ce défilé, plusieurs chars feront la caricature du président de la République. L'un d'eux le comparera à Napoléon, et les figurants seront armés de matraques et de fusils factices…
 
Début avril à Nantes, des jeunes gens masqués avaient pendu un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron. « Nous sommes solidaires des jeunes qui ont pris l'initiative de faire brûler cette effigie. Il est plus que jamais nécessaire non seulement de le faire vaciller sur son piédestal et y compris de lui faire rendre gorge », avait commenté un représentant du syndicat Solidaires.
 
Tous ceux qui établissent un parallèle entre les dégradations du 1er Mai et la politique du gouvernement en employant dans les deux cas le mot « violence » (physique dans le premier cas, sociale dans le second), comme la députée La France insoumise Clémentine Autain ou l'ancien candidat à la présidentielle Philippe Poutou, ne peuvent ignorer qu'ils jouent avec le feu.
 
Édouard Philippe a beau jeu, ensuite, de mettre en garde contre « l'irresponsabilité des discours radicaux » : « Tous ceux qui disposent d'un mandat doivent faire attention à ce qu'ils disent. J'appelle chacun à bien mesurer ses propos », a-t-il déclaré à Ruth Elkrief sur BFM TV, renvoyant dos à dos l'extrême droite et l'extrême gauche, ces « gens qui attisent la peur ».
 
Une opposition composée d'extrémistes, n'est-ce pas finalement ce dont Emmanuel Macron n'aurait osé rêver il y a un an ?

jeudi 11 janvier 2018

Il déçoit déjà Edouard Philippe

Intéressant article du Point intitulé "Notre-Dame-des-Landes : Édouard Philippe prépare à décevoir". Mais malheureusement bien gentil car Edouard Philippe déçoit déjà, et grandement.
Peut être surprendra t'il avec Notre-Dame-des-Landes, mais visiblement il se prépare une déroute républicaine avec l'abandon de ce symbole. D'ailleurs, dans ses indiscrets du jour, le Point révèle l'attitude d'Edouard Philippe et sa peur de ces zadistes qui sont des délinquants de la gauche de la gauche, et qui doivent se régaler de voir combien le pouvoir d'aujourd'hui est peureux.

Lors de la rencontre avec les élus de Loire-Atlantique, le 5 janvier, Édouard Philippe a répondu à ceux qui lui réclamaient une évacuation de la ZAD manu militari : « Imaginez qu'il y ait un mort et que ce soit un étudiant de Rennes ou de Nantes. Imaginez que ce soit un gosse. On fait quoi ? » Un silence a alors envahi la réunion. Nicolas Hulot le rompt : « Et si c'était un agriculteur ? » Puis François de Rugy intervient à son tour, visant les « absents » qui réclament une intervention de l'État – chacun reconnaît Bruno Retailleau (LR) ou la maire (PS) de Nantes, Johanna Rolland : « S'il y a un mort, vous serez seuls, car les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. » Commentaire d'un député LREM à la sortie de Matignon : « Le Premier ministre est effrayé à l'idée d'avoir du sang sur les mains. »
Tellement facile d'effrayer à ce point le pouvoir politique... 

Alors finalement autant s'en prendre aux automobilistes. Et aux ruraux : ils sont plus serviles que des militants de gauche qui annexent NDDL ou Sievens, et horrifient les honnêtes gens.
Sous couvert de "sécurité routière", le gouvernement prépare des pièges aux gens qui vont bosser en baissant la vitesse à 80 km/h. Je parle de boulot, car rien que pour moi je sais où et à quelle heure vont se mettre les forces de l'ordre pour faire du chiffre. Juste du chiffre. Ce même chiffre qui est fait en ce début d'année avec les hausse délirantes sur le diesel et l'essence, au nom d'une prétendue écologie.

Autant s'en prendre aux salariés et aux retraités qui vont morfler avec la CSG. Autant s'en prendre à ceux qui bossent avec une politique fiscale qui n'a rien à envier aux années Hollande.

Par contre l'écolo à chien qui vit d'on ne sait quel revenu et effraie à Notre-Dame-des-Landes, on ne le décevra pas. Il sera mort de rire de voir que ceux qui bossent pour lui payer son RSA continueront de se faire rentrer dedans, et il ira sur un autre "champ de bataille".

Edouard Philippe déçoit. Et pourtant ce gouvernement et cette présidence est populaire. Sans doute est ce ça qui m'effraie le plus...

mardi 21 novembre 2017

Rien en soi n'est grave finalement

Lu sur les pages politiques au début du Point de cette semaine. Affligeant.



Cette personne, je ne la connais pas. Elle fais partie du clan Plenel, de cette gauche très Dieudonné et quenelle. Qui répond à une demande forte dans une partie de la société, et qui est une cible électorale. 
Cette gauche qui considère, comme le CCIF en 2015 après l'assassinat d'un patron par un islamiste que "le véritable danger n'est pas le djihadisme mais l'islamophobie".

Je suis à nouveau sur des billets de 2015. Je relis une partie d'un éditorial de Franz-Olivier Giesbert de février 2015. Qui est totalement d'actualité. Il s'intitulait « Islamo-nazisme et islamophobie ». 

Le terrorisme intellectuel ne peut plus rien, désormais, contre la vague de barbarie qui nous submerge et que rien ne semble pouvoir arrêter. A en croire les sophistes contemporains, elle favoriserait même l'islamophobie, qu'ils ont érigée en hideuse variante du racisme. Pensez, ils rêvent même de la criminaliser ! En attendant, ils comptabilisent avec plus de soin les actes islamophobes que les actes antisémites, qui, hélas, deviennent banal sen France.
Un formidable tour de passe-passe sémantique que cette Invention de l’islamophobie : s'appuyant sur l'inculture générale qui ne cesse de faire des progrès, elle permet d'interdire toute critique contre l'islam, religion qu'on n'a pas le droit de mettre en question sous peine d'être suspecté de tout, surtout du pire.
La christianophobie est un mot qui lui n'a pas droit de cité dans le langage usuel. Elle correspond pourtant bien à une réalité et on ne se lassera jamais de répéter qu'entre 150 et 200 millions de chrétiens sont persécutés à travers le monde, notamment dans les pays arabes. Quand ils ne sont pas purement et simplement assassinés par des sectes islamiques comme Boko Haram au Nigeria.
Pourquoi personne n'entend-il le cri des chrétiens martyrisés ? Apparemment, leur tragédie n'est pas politiquement correcte. Dans un excellent livre au titre évocateur, «Les hommes en trop» (1), Jean-François Colosimo a tout dit sur le chemin de croix des chrétiens d'Orient : ils sont bien plus maltraités en terre d'islam que les musulmans le sont chez nous.
(...)
Le déni est notre grande maladie nationale. Paralysés par un impensé raciste, une culpabilité diffuse et une méconnaissance du fait religieux, nous n'avons pas pris la mesure de ce qui est en jeu(...).
En tout état de cause, si la France veut rester la France, ce sera à l'islam de s'adapter à la République, non à la République de s'adapter à l'islam.

C'est grave ce que nous sommes en train de vivre. Je préfère être dans mon camp, celui des républicains, que dans celui des collaborateurs et révisionnistes du XXIeme siècle. 
Finalement des gens peu différents de ceux qui considéraient que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire, et auraient pu écrire que "le nazisme n'est pas en soi une chose grave", ou que "le racisme n'est pas en soi une chose grave".

Tout ça est grave. 

jeudi 31 août 2017

Le Point en fait un peu beaucoup

Réception de mon abonnement aujourd'hui. 20 pages d'interview de Macron. Je trouve que ça fait beaucoup.

J'avais trouvé énormément de Une sur ce candidat pendant les élections. Je n'aime pas trop quand des médias soutiennent autant et ostensiblement un candidat.

J'avais cessé mon abonnement à Marianne quand l'anti-Sarkozysme devenait l'alpha et l'oméga du journal.

Enfin, demander à un média d'être objectif, quand soit même on ne l'est pas... (et on ne l'est jamais objectif). Est ce bien raisonnable... ?

Mais ils en font un peu beaucoup le Point. Mon abonnement arrive à terme en Octobre, je verrai si je le renouvelle ou pas...

dimanche 27 décembre 2015

Noël dans 30 ans ? Fiction cauchemar

Au moment où le pouvoir a snobé Noël et les chrétiens pour préférer « affirmer son respect aux quelques musulmans qui ont gardé une église dans le Nord » (Cazeneuve) ou « s’insurger devant les évènements de Corses » (Valls, pas pour les pompiers ou les gendarmes agressés mais pour la salle de sport- mosquée vandalisé), la lecture d’un article fiction du Point est très intéressant. Ou effrayant, c’est selon.

L’article s’appelle « Joyeuses fêtes – dans 20ans , un Noël cauchemardesque », écrit par Marc Fourny.  Je le recopie intégralement, tant je le trouve, comme le dit le titre, cauchemardesque. Mais je me dis que…

À force de gommer les différences, de multiplier les règlements et d'aplanir les cultures, voilà à quoi pourrait ressembler Noël dans trente ans...  
La famille attablée autour d'un foie gras prometteur, le sapin qui clignote, un feu ronflant dans la cheminée, les santons de Provence au garde-à-vous dans du papier rocher en attendant la naissance du petit Jésus... L'image d'Épinal d'un Noël bientôt révolu ? En exagérant un peu, et avec une pointe d'ironie, on pourrait supposer qu'on n'en est plus très loin, surtout si l'État, qui se mêle de tout sauf de l'essentiel, continue à nous casser les pieds. 
À quoi pourrait bien ressembler Noël dans trente ans en France ? Disparue la crèche, cette manifestation gothique, dangereuse et tendancieuse, au nom de la laïcité et du "vivre ensemble". Même les églises n'oseront plus la dresser sur les parvis pour éviter toute polémique. Seuls les plus fervents catholiques, comme jadis sous la Révolution, oseront perpétuer encore la tradition au fond de leur salon. 
Le sapin ? Il est en plastique, interdiction de couper de vrais arbres, et tout juste toléré : pas d'étoile au sommet, qui pourrait rappeler celle de Bethléem, plus d'anges, ces créatures fantasques issues de textes sacrés, encore moins de guirlandes clignotantes, car les écologistes ont si bien oeuvré qu'il est désormais interdit, pour cause d'économies de bout de chandelle - c'est le cas de le dire -, d'utiliser ces serpentins électriques. Sans compter le sacro-saint principe de précaution qui a été brandi pour éviter tout risque d'incendie.

Et la messe de minuit ? Cela fait belle lurette qu'on la déserte : il n'y a plus un curé à trente kilomètres à la ronde, on ne va pas brûler de l'essence pour aller se geler dans des édifices mal entretenus, faute de moyens et de fidèles. On pourra toujours regarder la cérémonie du Vatican retransmise en direct sur la Toile, car voilà bien longtemps qu'aucune chaîne de France n'a plus l'audace de la programmer sur son antenne. Et pour ceux qui sont adeptes des carillons qui bourdonnent, tant pis : les clochers sont sommés de rester silencieux pour ne pas choquer les autres confessions.

Heureusement, il reste les agapes, ce réveillon qui réveille les papilles et resserre, pour un temps, la famille dispersée. Mais, là encore, tout a changé : le foie gras est désormais interdit, le Sud-Ouest s'est définitivement reconverti dans le chocolat bio, l'État a finalement cédé face au combat mené par les défenseurs de la cause animale. Personne n'ose peler des clémentines et des oranges sur la majeure partie du territoire français depuis qu'on est tenu de manger local sous peine d'amende. Quant à la bûche de Noël, elle n'est plus à la mode : elle avait un côté chrétien dérangeant et rappelait avec trop de perversité l'agonie de nos forêts décimées...
  
Au petit matin, les enfants se précipitent autour d'une cheminée décorative qui ne crépite plus depuis maintenant vingt ans : on n'a plus le droit de faire des feux de bois, trop polluants. Les chorales de circonstance entonnent encore timidement quelques chants, mais surtout pas "Il est né, le divin enfant" ou "Douce Nuit", bien trop clivant, on se reporte à la rigueur sur "Vive le vent" ou "Mon beau sapin". 
La Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois, rebaptisée à la hâte, a revu tout son répertoire et laissé les aubes au vestiaire. Saint Nicolas n'a plus le droit de cité à Strasbourg - un évêque qui distribue des bonbons, ça va pas la tête ? - et le père Noël se fait rarissime : ce vieillard autoritaire finissait par traumatiser les enfants, les psychologues ont fini par avoir sa peau. Sans compter que ses amples vêtements pouvaient cacher une bombe : bien trop dangereux pour un rassemblement, le costume est désormais proscrit dans les lieux publics.

Bref, Noël pourrait ressembler demain à une grande fête collective où seuls subsistent les cadeaux que l'on s'offre avec excitation autour d'une date symbolique, avec le vague souvenir qu'il s'agit d'un anniversaire. De qui déjà ? Chut, dire son prénom, c'est politiquement incorrect. 
Allez, joyeux Noël - pardon, joyeux décembre ! - quand même...

jeudi 10 décembre 2015

Ces recettes qui font gagner le Front National

Article très intéressant sur le Point.fr sous la plume de Pierre Beylau, qui cite 5 recettes infaillibles pour faire monter le Front National. Un éclairage intéressant, sur ce « feuilleton FN qui dure depuis plus de 30 ans ».

Les 5 recettes sont donc, pour l’auteur de l’article, les suivantes.
  • La diabolisation. Les leçons de morale d’une classe politique qui en manque, de morale, aura été désastreuse ;
  • Le mépris de l’électorat FN. En accord total avec mon billet de lundi, où j’exprime mon écœurement devant ce mépris insultant de l’électeur. Je constate d’ailleurs, avec tristesse, que l’insulte est malheureusement une constante maintenant. Il est devenu impossible de parler politique sans se faire insulter…
  • La négation des problèmes que soulève le FN. J’aime bien la définition de l’auteur : « Si un responsable du FN déclare avoir vu passer dans la rue un chat noir, toute personne lui donnant raison est immédiatement accusée de connivence, de populisme exacerbé, de cryptofascisme inavoué. Le chat doit absolument être vert, rouge ou bleu, pas noir. »
  • La négation du malaise identitaire. Je pense que ce point là nous pète aujourd’hui à la gueule. Mais là encore, il est tellement plus simple de traiter l’autre de raciste et de facho…
  • Bricoler le système électoral. Cette volonté de jouer avec les institutions pour affaiblir l’autre parti se paie.
Un billet rapide, avant de retourner me coucher (vive la grippe). Mais j’ai bien trouvé ce billet intéressant…

(il serait amusant, soit dit en passant, de voir que ceux sont à peu près aussi sans doute les mêmes recettes, prises dans un autre sens, qui font que l'extrême gauche est aussi basse... Mais il faut aussi des bonnes nouvelles dans un scrutin, et voir la gauche de la gauche à moins de 5 % est la bonne nouvelle...)