J'ai aimé l'interview de Pierre Arditi sur son amour du vin. Personne n'imagine Pierre Arditi bourré dans le caniveau. Et il a eu cette phrase que j'aime, qui est quelque part ce que je m'applique aussi.
Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bienLa phrase est belle. Je ne sais pas si elle me rassure, mais je me rend compte que je bois plus quand je vais bien que quand je suis dans le fond du ravin.
D'ailleurs c'est simple, quand je ne vais pas bien (ça m'arrive), je ne bois pas, je ne mange pas. C'est peut être les moments où je perd le plus de poids.
Si je l'écris c'est que j'en suis conscient.
Par contre oui, j'aime boire. Mon poids devrait être idéalement à 80 kg, il est plutôt entre 84 et 85. Y a trois ans il dépassait les 90. Et quelque part je m'en branle : je n'ai plus personne à draguer, et si je meurs en bonne santé mais malheureux, quel intérêt à ma vie ?
Par contre quand je vais mal, c'est pas le vin de mon ami Brice, une photo plus haut, que je bois. Ce n'est pas le whisky que m'a offert une amie précieuse (même si pour certains...) que je bois.
Non, je prends autre chose. D'autres choses.
La pharmacie est une chose. La cave est un autre endroit tellement plus beau.
Le problème c'est de ne pas pouvoir s'en passer.
RépondreSupprimerCela c'est de l'addiction pas de l'amour.
Oui, quand tu ne peux pas t'en passer tu es accro. Mais quand tu ne veux pas t'en passer ?
SupprimerMoi ce soir je vais bien. La cheminé est allumé, je viens de rentrer. Je n'ai pas envie de me passer d'un bon whisky. Je pourrais m'en passer, mais je n'en ai pas envie.
Alors peut être est ce de l'addiction, et que je joue avec les mots. Mais pas avec les maux, car de maux il n'y en a pas.