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mardi 18 août 2020

Allocations de rentrée : revoir le système...

Tous les étés après le 15 Août, un marronnier : les allocations de rentrée scolaire. Je les écoute sans trop écouter car je suis exclu de toutes ces aides. 

Je suis de cette partie de la population qui paie tout plein pot : impôts sur le revenu, taxe d'habitation et taxe foncière (je vais bientôt être un rare crétin car en plus pas assez riche pour défiscaliser). Pour mes enfants, je n'ai aucune aide, je paie tout à fond (cantine, sport, trucs de rentrée, etc...).
En plus, lors du dernier mandat présidentiel, la politique familiale a été à mon désavantage. Baisse du quotient familial (donc logiquement forte hausse d'impôts), baisse des allocations familiales...


Bref, ce matin je regardais combien j'offrais, dans cette politique de redistribution qui fait que l'on ne bosse plus pour soit et les siens mais pour d'autres qui en plus sont les premiers à gueuler, à certaines familles. 
Pour une famille comme moi (deux enfants), c'est entre 900 et 1000 €... Ca va faire un très joli cartable... 


Je trouve qu'il y a quelque chose d'assez scandaleux dans cette politique familiale. 

Je proposerai donc qu'il y ait une véritable universalité dans la politique de l'enfance : mes enfants méritent aussi que la Nation les aide. Ils ont des parents qui travaillent pour eux, mais pourquoi d'autres qui ont fait le choix de ne pas travailler (cela existe) serait aidés davantage qu'eux ? Facile de toujours s'appuyer sur l'état...

Je suis prêt à payer plus d'impôts. Mais je veux avoir les mêmes droits, et avoir aussi une redistribution.

Ou alors on supprime l'allocation de rentrée scolaire et on simplifie les aides : allocations familiales identiques quelque soit l'enfant. Celui d'un ingénieur ou celui d'un inactif. Quotient familial identique. 
Quitte à ce que l'impôt sur le revenu soit revu et que celui qui gagne plus contribue plus. 

Politique non sociale ? Oui, mais comme la solidarité repose sur mes épaules et sur la petite partie de ceux qui travaillent, je n'ai aucune honte à l'assumer.
Et je trouve scandaleux que ceux qui ne paient pas d'impôt alors moi j'en paie reçoive aujourd'hui de l'état un chèque de 900 €. Alors que mes enfants ne reçoivent rien. 

La solidarité n'est rien sans l'équité

mardi 15 janvier 2019

Le ras-le-bol fiscal des cadres

Je recopie un excellent édito publié par Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des échos, qui appelle à faire très attention au ras-le-bol fiscal des cadres. Qui ont été dans la ligne de mire des pouvoir depuis bien longtemps (sous le mandat Hollande c'était terrifiant)


Les classes moyennes supérieures aisées mais non fortunées ont supporté depuis dix ans l'essentiel de l'alourdissement des prélèvements obligatoires. Le renoncement à l'allégement de la taxe d'habitation encore en vigueur serait un mauvais signal.

C'est la première annonce fiscale du gouvernement en 2019 et ce n'est pas franchement une bonne idée. On parle là de la taxe d'habitation : en deux jours, Bruno Le Maire, le ministre des Finances puis Benjamin Griveaux, le porte-parole de l'exécutif, ont quasiment enterré la promesse de sa disparition pour les 20 % des Français les plus aisés. Une promesse qui ne figurait pas dans le programme officiel d'Emmanuel Macron, mais que ce dernier a énoncée à de nombreuses reprises après son élection.

Cartouche pour rien
Le calendrier de cette annonce est à lui seul étrange. Politiquement, envoyer ce type de signal à la partie de l'opinion qui, dans les sondages en tout cas, soutient encore le président n'est pas d'une extraordinaire habileté. Par ailleurs, cette annonce intervient avant même le début du grand débat national promis y compris sur la fiscalité. Dans quelques semaines, le gouvernement aurait pu dire : « voilà ma réponse à la demande d'égalité ». Aujourd'hui, c'est une cartouche lâchée pour rien !

Forte redistribution
Sur le fond, les Français, qui n'ont en tête que les (rares) revenus extrêmement élevés, ont une image fausse de la charge supportée par les classes moyennes supérieures. Ont-ils conscience qu'avant redistribution, les 20 % les plus aisés perçoivent des revenus huit fois plus élevés que leurs équivalents du bas de l'échelle ? Mais qu'après redistribution, cet écart passe à quatre. Pour la tranche des 10 %, l'écart passe de vingt-deux à un peu plus de cinq... Ces dix pour cent les plus aisés contribuent par exemple à hauteur de 50 milliards d'euros à l'impôt sur le revenu.

1.900 euros en moins
Ces dernières années, et notamment depuis le début du quinquennat de François Hollande, de nombreuses mesures ont pesé dans un sens unique. Hausse des contributions sociales, baisse du plafond du quotient familial, mise sous conditions de ressources des allocations familiales etc. Selon l'OFCE, le revenu du tiers des Français les plus aisés a diminué de 1.900 euros en moyenne par an du fait des mesures prises entre 2008 et 2016. Pour les 5 % les plus aisés, la perte a été de 5.640 euros.

La déception sans gilet ?
Tous ces contribuables-là, dira-t-on, ne sont pas à plaindre. D'autres le sont vraiment. Certes. Ils ne porteront jamais de gilets. Sans doute. Mais, cadres, professions libérales, dirigeants de PME et d'entreprises moyennes à l'aise mais pas fortunés (la demi-suppression de l'ISF ne les a pas nécessairement concernés), ils ne comprennent pas toujours pourquoi ils sont sans cesse montrés du doigt. Ils aimeraient que l'Etat fasse davantage rimer son action avec l'amélioration des services rendus qu'avec le seul mot de redistribution.

Dominique Seux

lundi 17 juillet 2017

Taxe injuste et ruralité ?

Simples réflexions sur les'déclarations depuis président Macron aux collectivités.

- réduire le nombre d'élus locaux, est ce un progrès
A Paris peut être. Mais le provincial rural que je suis rappelle la difficulté de trouver des bénévoles pour occuper les fonctions d'élu local de village. Et des dames aussi puisque la république peut être connement discriminante...
Je le dis d'autant plus qu'après 13 ans de sacerdoce local, j'ai envie de laisser la place à d'autres...

- qu'est ce qui est injuste ? La,taxe d'habitation elle même ? Ou un impot supporté juste par 20% d'une population ? 
Ce qui me scandalise, c'est l'absence de débat sur les 20% qui devraient continuer à raquer pour faire profiter 80% de la population. Et ce qui est aujourd'hui scandaleux, c'est que l'impôt sur le revenu ne soit supporté que par moins de 45% de la population.

Il faudrait remplacer "égalité" par "équité" dans notre république. Le scandale APB sur les posts bacs montre le scandale de ce système qui pénalise les méritants et ceux qui travaillent et font l'effort, au détriment de moins vertueux. C'est scandaleux.

Je ne suis pas convaincu par le président Macron sur cette journée. Et je pense que l'équité serait une juste valeur à mettre en avant.

Sinon la ruralité est magnifique, et nos villages sont merveilleux. Les foyers qui bossent et supportent l'effort de la solidarité nationale méritent quant à eux davantage de considération.