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lundi 11 avril 2011

Radicalement pas grand chose à dire sur Borloo...

De retour au travail… Le matin, les radios nationales dissertent sur les déclarations politiques du weekend, sur le paysage qui se met en place en vue de présidentielle 2012 qui vont être disputées… Et donc il y a cette offre, à droite, qui semble se diversifier. Avec en plus de Villepin, Dupont-Aignan et Bayrou (que je continue à considérer de droite), l’arrivée d’un Jean-Louis Borloo tout bien coiffé…

Je ne sais pas quoi penser de cette nouvelle offre, en fin de quinquennat. Certains trouvent qu’on ne change pas de parti politique au milieu du gué. Je remarque qu’à un an de la fin d’une législature, on arrive plus à la fin qu’au milieu, même si cinq ans, c’est court finalement.
Et aujourd'hui, je ne vois pas trop ce que cela va apporter de plus. Borloo a été pendant presque 4 ans le numéro 2 d’un gouvernement Sarkozy, et je ne le vois pas incarner une « rupture ». Surtout étant accompagné de, par exemple, Rama Yadé, qui malgré ses qualités reste une des incarnations du sarkozysme.

Pour autant, je suis content de voir la création d’un autre pôle à droite. Certains moquent le retour de l’UDF. Mais je suis de ceux qui ont toujours pensé, dès la création de l’UMP, que la droite ne pouvait et ne devait pas être organisée au sein d’un même parti. Crée un Parti Socialiste de droite, avec des courants et un premier secrétaire, ce n’est pas dans la culture des partis de droite et du centre. Et le seul dénominateur commun qui est de mettre son chef à l’Elysée n’est pas suffisant pour que l’attelage me soit séduisant.
Donc voir à coté un Bayrou entre 2002 et 2007, et aujourd’hui un Borloo, une Boutin, un Villepin ou un Dupont-Aignan, tenter de proposer une autre offre, cela pourrait être séduisant...

Aujourd'hui, la candidature Borloo me laisse franchement de glace.
Parce que le printemps dehors peut être, et que j’ai du mal à me sentir passionné par l’actualité politique. Mais aussi et surtout parce que je ne vois pas ce que peut apporter Borloo de neuf. Peut être aussi car je me sens finalement assez peu « centriste », et que j’ai du mal à vibrer pour le personnage et sa tentative d’émancipation.
Dont j’ai aussi du mal à être convaincu par la sincérité : je me souviens de ce billet que j’avais écrit : « une candidature Borloo, si le Président le veut bien... », qui témoignait de toute la force de caractère du personnage… C'était en Avril 2010...

Bref, aujourd’hui, je n’ai rien à dire sur Borloo. Je regarde, sans passion, sans enthousiasme. Sans comprendre aussi, sinon que la faiblesse importante du président actuel fait éclore des ambitions personnelles et légitimes. A droite comme à gauche, et même au centre…

Cette semaine, il parait qu’Hulot va se déclarer. Bientôt DSK sans doute. Villepin veut proposer son projet aussi. Les choses vont bouger. Attendons la suite…

vendredi 8 avril 2011

Un printemps dehors, plutôt que sur mon blog...

Une remarque de Nicolas, assez juste... La blogosphère, notre blogosphère, connait un coup de mou. Il a raison. Coup de mou dont je subis personnellement quelques effets également...

Dans les explications que j'aurais tendance à donner pour mon coup de mou à moi, je mettrai volontiers en avant cette délicieuse douceur qui s'étale sur notre jolie France Lyon aussi je vois)... Le printemps est vraiment arrivé, ça fait plaisir...Quelques photos prises de mes vignes, dans mon délicieux Gard, lors d'une balade en vélo cette après-midi. Il faisait beau, chaud. Agréable de rouler en TShirt, agréable ce sympathique vent qui vient frapper les bras et les jambes... Agréables ces odeurs d'une nature qui revient nous dire qu'elle est de retour, après un toujours long hiver...
Alors vous m'excuserez de ne pas évoquer les dernières aventures du parti présidentiel... Ainsi, Jean-Louis Borloo s'en va de l'UMP, entrainant avec lui des Rama Yadé et autres grandes personnalités... Ben non, je n'ai pas d'avis. J'ai entendu ça ce matin en me levant, et après je suis sorti dans le jardin, faire autre chose... Est ce que je pourrais être intéressé par cette offre politique d'un truc entre la gauche et l'UMP ? Le Centre quoi ? Ben je ne sais pas...

Et franchement aujourd'hui, quand j'entraperçois le Ventoux au loin, derrière ces vignes de Lirac, ben j'avoue que je m'en fous... 2012 c'est demain il parait ? Ben on verra demain...

Là, on va aller prendre l'apéritif en terrasse. Demain sera un autre jour...

lundi 25 octobre 2010

Ni pute ni soumise, mais un peu lèche-cul quand même

Le parisien de samedi 23 octobre, interview de Fadéla Amara...
Qui est votre favori pour Matignon alors ?
Nicolas Sarkozy décidera.Mais moi je suis cash : pour mes sujets, le meilleur, c’est Borloo. Il est fédérateur, intelligent et très besogneux, contrairement à la réputation qu’on lui donne. Et surtout, il a une humanité plantée dans le cœur.
Slurp, slurp. Attentions aux aphtes...

vendredi 15 octobre 2010

Qui sera le prochain premier ministre ? (faites vos jeux...)

C’est la grande question du moment : qui sera le prochain premier ministre ? On sait que cela ne changera guère la face du monde (et du notre en particulier), on sait que l'on continuera à payer pléthores de taxes et d'impôts pour sauver la France, on sait que ça met une ambiance déplorable au plus haut sommet de l’Etat et qu’en matière de communication c’est de la part du président une bourde monumentale d’avoir lancé le sprint pour Matignon de si loin. Mais putain qu’est ce qu’on se marre…

Alors j’ai voulu, moi aussi, faire un petit benchmarking des « primoministériables » potentiel. Pour m’amuser. Pas faire un pari, non, mais dire ce que j’en pense, tout bêtement… Sans oublier qu’être premier ministre du Président Sarkozy, ce n’est pas forcément non plus très glorieux


Le favori : Jean-Louis Borloo. La légende urbaine dit que sa nomination aura lieu dans un bar de Bicètre, un jour de Beaujolais nouveau. Ca donne une idée du niveau de crédibilité, aujourd’hui, qui est celui de ce candidat.
Je n’oublie pas que Borloo a été « déclassé » de son grand ministère des finances et de l’industrie suite à la « bourde de la TVA sociale » pendant les législatives (on ne dira pas que certains, au PS, font leur aujourd’hui ce projet…). Et d’une manière générale, aujourd’hui encore, je ne vois quelle plus value politique apporte Jean-Louis Borloo en tant que Premier Ministre…
Bref, aujourd’hui, je ne « vois pas » Borloo premier ministre, et pourtant c’est le favori.

Les femmes Michelle Alliot-Marie et Christine Lagarde. Je suis obligé de les qualifier de « femmes » car c’est comme ça qu’elles se qualifient, et qu’elles font campagne sur Matignon.
Je suis comme Polluxe, j’ai un à priori favorable à Lagarde. Oui, elle est libérale : cela ne me dérange pas (c'est comme être socialiste, ce n'est pas une maladie). Je n’oublie pas son mépris de début de mandat (« l’essence augmente ? prenez le vélo… »), et je ne suis pas sur de partager sa vision sur le coté libidineux des hommes de pouvoir, et plus pure immaculée chez les femmes. Mais Lagarde donnerait, je pense, une bonne image de la fonction.
Je suis davantage réservé sur Michelle Alliot-Marie. Elle n’a cessé de renier ce qu’elle était, ses convictions, sa « famille d’idée politique ». Elle se considère dernière rescapé d’un gaullisme qui n’est décidément pas le mien. Elle se considère suivi par beaucoup de députés, soit… Elle a été une excellente ministre de la défense, mais une piètre ministre de Sarkozy : elle ne sera pas ma favorite.


Jean-François Copé le sera encore moins. Je reprends les termes de Géraldine à son propos, dans le Parisien de ce dimanche : «Il a un gros handicap, c’est son image très politicienne, à la limite arriviste : il a l’air de penser plus à sa carrière qu’aux Français ». Et comme le dit Serge Hefez : «Son ambition paraît démesurée. Il donne l’impression que sa propre gloire l’emporte sur tout. C’est quelque chose qui irrite le peuple, qui n’a pas envie d’un Sarkozy bis ».

Les « quadras » François Baroin et Bruno Le Maire. Ce dernier a eu droit à un billet de ma part (c’est bien). Il ferait parti des personnes à qui Sarkozy a demandé de préparer « un gouvernent ». François Baroin, je l’aime bien, malgré ses reniements à lui aussi. Mais j’avoue que j’ai pas trop envie que ma sensibilité politique se mouille trop à exercer le pouvoir auprès d’un Président que je n’apprécie pas…

Il y a les sarkozystes historiques, la droite UMP officielle, berluscobushiste. Hortefeux, Besson, Bertrand, Estrosi premier ministre, c’est possible ? Non, j’ai pas dit Lefebvre, Paillé ou Morano, mais ils pourraient faire parti d’un gouvernement de ce type, avec une jolie place. Je crois que si Nicolas Sarkozy veut perdre 2012 dès le premier tour, cela sera le gouvernement à mettre en place. Cela excitera autant la blogosphère de gauche que cela lui fera plaisir, ce genre de gouvernement. Personnellement, cela m’effraierait…
De l’autre coté, il y a la droite que j’apprécie. Les Alain Juppé, Dominique de Villepin, Dupont-Aignan, voire même Jean-Pierre Raffarin. Qu’elle reste en dehors de ce jeu là… J’espère que Juppé ne succombera pas à la tentation d’un beau fauteuil ministériel…

L'inconnu, le technicien, qui devient premier Ministre. Le Barre Pompidou version Sarkozy. Un Claude Guéant, un Raymond Soubie, voire, soyons fou, un Henri Guaino. Ou encore une personne totalement inconnu du grand public : si en plus elle est jeune, et femme, ça serait le coup révé pour Sarkozy. Un coup de com’ ? Oui bien sur, mais comment fonctionne le pouvoir sarkozyste depuis le départ ?

Je n’ai pas parlé d’Hervé Morin, François Bayrou, ou d’une personne d’ouverture. Et plus j’avance dans ce billet, plus je me dis que le remaniement ne servira à rien. Il y a un style présidentiel à changé, une manière de gouverner à modifier. Des gens, je pense, à virer. Du gouvernement et des responsabilités à l’UMP. Les Morano, Bertrand, Lefebvre, Paillé, Estrosi, et tous ceux qui donnent cette image caricaturale, voire même incompétente et sans structure politique.
Alors changer de premier ministre ? François Fillon me parait être un bon premier ministre. Et je crois que ce n’est pas lui le problème…

Mais comme l’UMP ne changera pas, et Sarkozy non plus, et bien on s’amuse à parier sur le prochain ministre… Il nous reste au moins ça.

jeudi 15 avril 2010

Une candidature Borloo "si le Président le veut bien"...

Des fois des journées commencent mal. Par exemple ce matin, arrivé tôt au bureau pour me renverser une tasse de thé sur mon joli pantalon... Ca va que j'avais un jean de rechange...

Et puis en se baladant sur le web, les blogs et les journaux, on tombe parfois sur des perles. Ce matin, l'article du Figaro sur la possible candidature Borloo aux présidentielles de 2012. C'est, comment dire...

D'abord, j'ai apprécié le coté humain de l'homme Borloo dans cet interview. "«Je suis fait pour le bonheur et je compte les étés qu'il me reste à vivre», confie Borloo en soulignant la dureté d'une campagne". C'est quelque chose que je trouve assez noble. L'ambition c'est bien. Savoir ce que l'on est capable d'accepter pour assouvir son ambition, c'est bien aussi...
Je me retrouve dans cette phrase. La dureté d'une campagne, en comparaison avec "les étés qu'il nous reste à vitre". Aujourd'hui plus que dans d'autres périodes, cette phrase me touche particulièrement...

Et puis on en revient à la politique politichienne. Passons le fait que Jean Louis Borloo trouverait "traumatisant pour l'électorat de la majorité une candidature parallèle à celle du chef de l'État sortant". Peuchère, je suis sur qu'il s'en remettra, le pauvre...

Il y a ensuite le ponpon de la ponponette. Un "proche" (qui ? l'anonymat des sources vous savez...) confie «Jean-Louis m'a dit : “Je ne peux faire ça sans l'aval du président. Si on pense que ma candidature est utile, je le ferai.”». Et là les bras m'en tombe, sans thé j'ai fini de le boire...
En gros, il faudrait que les socialistes en prennent aussi de la graine quand même. Martine Aubry veut être candidate en 2012 : a t'elle demandé "l'aval du Président de la République", la vilaine ?

Je serais candidat si mon adversaire principal le veut bien. C'est beau, c'est noble, c'est Borloo. C'est surtout affligeant pour l'électeur lambda qui n'a peu à faire de ces salamalecs politiques.

Je suis convaincu que le Centre est une réalité politique. Ce n'est pas ma famille mais je ne suis pas forcément éloigné. Par contre, je suis convaincu que toute candidature du Centre faite "avec l'aval du Président de la République" est vouée à faire un score inférieur à 5%.
Et de fait, même s'il est très mal en ce moment, j'ai l'impression que François Bayrou demeure le seul candidat centriste légitime, à défaut d'être crédible aujourd'hui. Et qu'il a le potentiel (si pas d'autres candidatures à droite) de faire un gros score, en récupérant notamment ceux de droite qui en ont marre de Nicolas Sarkozy.

Et quelque chose (ou quelqu'un) me dit que François Bayrou n'attendra pas l'autorisation de l'Elysée pour être candidat...