Affichage des articles dont le libellé est pensée du jour. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est pensée du jour. Afficher tous les articles

vendredi 7 juillet 2023

Que nous réserve demain ?

Les samedis sont particuliers en ce moment. Y a 15 jours, je me suis réveillé avec Wagner qui menaçait de fondre sur Moscou. Le Tour de France une semaine plus tôt, avec départ à Rostov. A midi, les troupes étaient à 800 km de Moscou. A 16 heures à 400 km. Des tractopelles cassaient les routes pour ralentir.

A 18 heures, moment de l’apéritif, Jean-Baptiste Boursier, dont le départ de BFM TV est dommage pour la chaine, annonçait que les Wagneriens étaient à 200 km. Nous allions avoir une arrivée au sprint.

 

Puis à 18h30, patatra. Télégram reprit par l’AFP. Professeur Moustache, le dictateur éclairé de la Bielorussie, a annoncé que finalement Prigojine, le monsieur qui a une tête de méchant dans James Bond, a dit à ses troupes de faire machine arrière.

Merde ! C’est comme si cette aprésmidi dans les Pyrénées, Pogacar & co décide, à 2 km de l’arrivée, d’arrêter la course. Ceux qui se sont tapés les 4 heures de commentaires de France télévison auront le loisir de s’énerver.

 

C’était la journée de samedi : les résultats de l’agacement de la « jeunesse » de certains quartiers. Des pauvres enfants en soif de culture (quoiqu’ils ne semblaient pas dévaliser les FNAC pour la partie « roman »). Une France Insoumise qui n’a cessé de rajouter de l’huile sur le feu, à la défense de son électorat. Eric Ciotti a parlé de factieux concernant ce parti politique. Les mots ont un sens, et il est bien choisi.

Les sondages d’opinion montrent que dans la stratégie abjectes de LFI a été rejeté. A défaut, la « bête immonde », qui par comparaison l’est beaucoup moins, le RN, a gagné en crédibilité. Champions les artistes vulgaires et bruyants. Et les alliés de la gauche républicaine, le PS en tête, semblent commencer à se rendre compte qu’ils ont fait une alliance avec le diable. Et ça se paie, ce type d’alliance.

 

Je regrette l’absence de porosité entre la droite républicaine et le macronisme, un « en même temps » faible avec les forts bruyants et assez détestables avec les petits et ceux qui bossent. L’attrait des places. Par contre, je suis fier que l’héritage Chirac est resté dans les gènes d’une classe politique qui aura toujours refusé ce que certains militants rêvent : une alliance des droites. Qui n’a aucun sens : parce que l’histoire. Un parti qui se veut gaulliste ne peut pas s’allier avec des mouvements qui ont voulu l’assassiner. Et puis parce que nous n’avons pas le même logiciel et les mêmes valeurs.

A la différence d’une partie de la gauche républicaine qui s’est vendue, la droite garde ce qu’on appelait une barrière sanitaire. Et c’est très bien.

 

Pour autant, je reconnais que le RN est bien loin des outrances de LFI. Ils sont dignes depuis ce début du mandat, malgré les pièges qu'on leur tend. Oh, y aura toujours un député à balancer une connerie à l'assemblée : il est sanctionné. Mais par rapport à la bordélisation et aux outrances des LFIstes (pas toujours clean), y a pas photo. 

Des députés LFI peuvent hurler contre un gouvernement qui met la police pour protéger les honnêtes citoyens de ses hordes de délinquants (qu’ils s’appellent Kevin, Mattéo ou Jean-Abdel on s’en fout) plutôt que contre des milices d’extrême droite qui ont été assez silencieux ce weekend.  

 

Que vas t’il se passer demain ? Wait and see…

dimanche 8 janvier 2023

Lever de soleil forézien et pensées dominicales

Quelques photos prises la semaine dernière, un matin vers 8 heure dans le Forez.  J'adore partir marcher tôt. Les couleurs sont superbes, c'est calme. Et même s'il fait froid, c'est bien. Nous n'aurons pas eu de neige cette année dans le Forez (mais l'hiver n'est pas fini). Nous avons quand même eu ces blanches couleurs. 


Je parle dans mon titre de pensées dominicales, car j'ai envie de commencer la journée par un billet qui part je ne sais pas forcément où. Nous allons partir à Arles dans quelques instants pour journée "visite" avec les enfants. Mais mon esprit a envie de partir un peu dans tout.

Dans le football par exemple. Hier j'ai bullé devant un Hyère Marseille pas mal du tout. Oui, après le France Argentine, il faut se mouiller la nuque, mais c'est bien. Très bien que Bein ait récupéré la Coupe de France : l'exposition sera meilleure que sur Eurosport.
Pour autant, la prolongation de Deschamps par l'horrible Le Graet ne m'enchante pas. J'aime bien Didier Deschamps, mais je ne supporte plus la manière dont cette fédération est gérée. Et Deschamps à la tête de l'équipe de France, ça nous mettra des costauds à la Fofana au milieu de terrain. Je trouve Rongier tellement élégant...

J'aurais bien aimé, dans la ligné du livre dont on tourne les pages, que l'ou passe à un autre chapitre.


Politiquement, je suis en face de mes contradictions. J'ai écouté vendredi les "voeux" d'Emmanuel Macron à la santé. Je les ai trouvé honteux, mais bon Rennaissance et toute cette bande n'ont honte de rien, et leur chef en est la preuve. Satisfait de lui même alors que la situation est grave.

Par contre, j'ai un soucis. J'ai renouvelé mon adhésion aux Républicains, même si j'avais vôté pour Bruno Retailleau hier et Xavier Bertrand avant hier. Mais quelque chose me dérange. Je n'ai pas envie de voir passer une réforme des retraites grace aux voix de mon parti.
Je sais que LR est beaucoup plus "retraité" qu'actif, et la dernière fois que je suis allé à une réunion j'en ai été surpris. Oui, les retraités s'en foutent que les jeunes cons travaillent plus qu'eux. 

Sauf que j'ai une relation au travail qui n'est probablement pas celle de mes parents. "Soit fort", "travaille dur", combien de fois je ne l'ai entendu ? Je vois le niveau de vie confortable qui est le mien, sans excès mais les fins de mois arrivent tranquillement.
Par contre, l'année dernière le boulot m'a rendu malade. Je vois autour de moi des gens malades à cause de leur boulot. 

Alors oui, j'aurais toujours plus de sympathie vis à vis du salarié ou de l'artisan qui se lève le cul pour faire vivre sa famille que pour les bobos assités de Dernière Rénovation qui vont bloquer des routes par des sittings ridicule ou vont maculer des ministères de peintures. Là où je me rapproche de mon camp c'est que si le travail n'est pas forcément un plaisir, c'est une nécessité. Et que faire porter la double peine à celui qui bosse de bosser et de payer des impôts pour financer une solidarité qui donne un peu mal au ventre, ça ne tiendra pas longtemps.
Je suis opposé à l'allongement du travail. On peut financer les retraites. La gauche de la gauche diront qu'il faut taxer le "grand capital". Je dirais qu'il faut être moins généreux avec ceux qui profitent du système sans rien rendre. Etre équitable. 


Nous sommes des contradictions. Etre aligné avec soi même pourquoi pas c'est aussi avoir des contradictions. 
Mais si j'étais membre le LR, j'écouterai l'électorat "France moyenne" (et pas uniquement retraité du Var) qui bosse, et qui comme la classe moyenne PS qui en avait marre que son parti ne parle qu'on bobo parisiens, sont allés grossir les gens du RN. J'amais bien le "P"opulaire de UMP et ma droite ne parle plus à cet électorat, qui n'en est allé chez Zemour ou Le Pen (dont les positions sur les retraites est différentes mais...). 

Allez, si j'arrive à émerger partons à Arles


mercredi 4 janvier 2023

Penser à soi (les 4 accords Toltèques)

Mon dernier billet de 2022 s’intitulait joliment « fermer le livre ». D’une année où j’ai pondu 102 billets. Ma pire année, après celle, tiens, de 2021, 107 billets. Si je compte le nombre de commentaires, je m’ouvrirai les veines. Mais comme j’ai fermé le livre, et comme j’ai compris que Blogger c’était le bordel pour commenter, je vois les choses avec davantage de philosophie.



J’avais écrit un billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.

Les accords sont simples :

- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de ne te dévalorise pas,

- Ne prends pas les choses personnellement,

- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de poser la question,

- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...

 

Ces règles de vie sont d’une simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que je pouvais partir…

 

J’ai écrit un texte que je vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement » par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions. Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même, transgressant le quatrième accord.

Alors oui, c’est dur d’arriver à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.

 

Des clefs, j’en ai eu d’autres. J’ai suivi un coaching sur mon profil PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.

 

Tout ça pour en arriver sur une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent » est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le mystère du demain, je ne profite pas du présent.

 J’ai envie que ce blog reste un lieu de partage. Aujourd’hui, mes centres d’intérêts sont divers. Ils ont changé. Nicolas reste sur la politique et écrit de toujours aussi jolis billets.


Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être humain. Vaste programme, mais passionnant programme.

 

Et j’ai 5 kilos à perdre. Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.

Et relire ce que j’ai écrit en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses motivations. Et les assouvir.


Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or. Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne », elle vient du Forez.



mercredi 9 janvier 2013