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vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

lundi 27 mars 2023

Au secours, tout va très bien...

L'humain est particulier. Parfois bas. Et parfois soit même les valeurs que l'on prétend défendre explosent en plein vol. 

Ce weekend, dans ce monde sympathique que sont les blogs et les rézosocios, j'ai vu des choses pas belles. Une personne a utilisé mon pseudo pour tromper mon copain Jegoun, qui ne veut plus de lui dans ses commentaires. C'est malaisant pour moi, pour lui. 

Hier soir, sur mon blog, j'ai traité quelqu'un de "pauvre con". Cela ne se fait pas. 
Mais des fois c'est con, c'est simplement humain, mais ça fait du bien quand on se sent attaqué sur des choses qui font mal. Me dire à moi, de manière simple et limite insultante "j'espère que tu seras content quand Marine Le Pen arrivera au pouvoir...". Il aurait pu terminer sa phrase par "sombre connard" car c'est ce qu'il avait en tête...
Je ne vais pas justifier que son attaque basse est d'une connerie crasse. Que les procès d'intention sont le niveau zéro du débat. Quand on a plus rien à dire, on va juger la personne selon sa perception. Et bien sur, se parant de vertue que l'on n'a pas, on dira à l'autre "je suis sur que tu aurais dénoncer des juifs en 40, tu aurais eu une belle médaille".
Pauvre con, oui. Pauvre con. 

Dans la vraie vie aujourd'hui, j'ai aussi eu ces moments fabuleux où, pour te décrédibiliser, le contradicteur utilise le procès d'intention. Je devrais reprendre mes accords Toltèques : ne pas médire (donc le "pauvre con" était idiot). Ne pas prendre les choses pour moi (c'est son problème s'il imagine que je serais content si Le Pen gagne). Ne pas faire de supposition. Quoique là c'était plutôt clair. Et continuer à faire de mon mieux. 
A la personne qui m'attaquait tout à l'heure, je lui ai dit que si nous n'étions pas dans un milieu professionnel, je l'insulterai copieusement et qu'il mériterait un tirage d'oreille. Et que je n'avais aucun temps à perdre à me justifier pour contrer sa bassesse. Je connais la technique bête : traite la personne qui te contredit de fasciste. Le temps qu'il passera à se défendre est autant de temps en moins pour exposer ses idées

Par contre force est de constater que la période actuelle pousse les gens à la faute. Les nerfs sont à vif. Les miens comme ceux des autres. 

Je m'en moque d'être viré de la blogroll de la personne que j'ai insulté suite à sa bassesse. L'école primaire était mieux car nous étions plus légers. 
Je regrette de m'être emporté, pas d'avoir proféré un '"pauvre con" qui m'a fait du bien. Je regrette par contre la violence et la bêtise actuelle. Mais voir les émeutes à Sainte Soline, une manifestation non autorisée qui devient un Verdun XXIeme siècle... 
Oui, la France va mal. Je ne sais pas si j'y suis pour grand chose mais je prend ma part dans cette chute de l'Empire romain...

mercredi 15 mars 2023

Etre malveillant selon Symantec...


Les lundis matins sont difficiles en ce moment, surtout quand Marseille me sort des matchs comme lundi. Frustrant. Et tellement difficile que je poste mon billet un mercredi.
 
J’ai voulu me connecter sur mon blog. Pas pour répondre à un commentaire, non, mais pour voir un truc. Depuis mon boulot, j’ai la surprise de tomber sur cette page.
 

« Site malveillant bloqué.
Symantec Endpoint Protection bloqué pour ce site Web:
http://falconhill.blogspot.com/ »

 Je sais que je n’étais pas essentiel. J’apprends que je suis malveillant… L’estime en moi en prend encore un coup mais elle n’est plus à ça. J’ignore pourquoi (et si des copains veulent bien m’aider à comprendre le pourquoi du comment ?)

 
Est-ce ma blogroll que je n’arrive pas à remettre à jour ? Qui va pointer des liens sur des anciens blogs pas top ? C’est une possibilité. Est-ce autre chose ? Le fond de mes message n’est pas non plus subversif, et je ne pense pas que mes soupirs vont mettre la France en grand péril.
Mais voilà, je suis « malveillant » et bloqué par l’antivirus de mon entreprise. J’imagine que je ne dois pas être le seul endroit où je suis bloqué.
 
Alors je lance comme une bouteille à la mer. Help.
 
(Sur Twitter Symantec a demandé que je les contacte via le chat, ce que je ferai, sans conviction…)

mardi 18 octobre 2022

Les blogs ont changé, la société aussi


Je lisais ce matin le très bon billet de Nicolas sur l’évolution des blogs. Le titre : « les changements de Facebook feront ils revivre les blogs ? ».

 

Nicolas évoque la lassitude de certains blogueurs, qui trouvent que « bloguer est peu gratifiant. Les visites stagnent ou baissent, on est en retard par rapport aux réseaux sociaux traditionnels pour traiter des informations, on ne reçoit plus beaucoup de commentaires et les blogueurs politiques finissent par se rendre compte qu’ils n’avaient aucune influence alors que, à une époque, « on » s’imaginait qu’on aller damner le pion à une presse insipide ».

Le reste est à lire chez Nicolas, et c’est intéressant. Au-delà de ceux qui n’ont pas connu l’époque dorée des blogs.

 

Déjà un premier point. Je ne me suis jamais considéré comme blogueur politique, même si je bloguais des opinions et des prises de positions politiques. Mais pour autant, je n’ai jamais été naïf, et ait toujours eu un amusement vis-à-vis de ceux se pensant des « zinfluents » comme dirait l’autre. Influence niveau zéro. Le Wikio était classement amusant, mais qui ne représentait rien. Ceux ne sont pas les blogs qui ont fait gagner puis perdre Nicolas Sarkozy.

Par contre, il y avait un foisonnement d’idée sympathique. Mais aussi, comme sur Twitter, un côté pouvant être assez vulgaire. Le militantisme bas du front m’a fait lire des billets qui faisaient mal à la tête. L’anti Sarkozysme primaire n’était guère plus intelligent que l’anti gauchisme primaire, ou qu’aujourd’hui l’antifascisme_citoyen.n.e_solidaire_contrelesrichesetlasociétémasculineépatriarcale (amen). 

Non, de l’influence j’en avais quand j’étais élu local, j’en ai dans mon syndicat et sur le terrain. Jamais avec mon blog, mon tweet, ni rien du tout. Certains, lorsqu’ils s’en sont rendus compte, ont été triste et sans doute ont-ils commencé à lâcher.

 

Je me souviens de la fin de Google Reader, je ne sais plus en quelle année. Puis de la page de démarrage Google. Les deux ont été remplacé, le net est rempli d’outils. Il y a les bugs nombreux de Blogger : impossible de commenter d’un téléphone ou d’une tablette, et impossible pour moi de modifier ma blogroll. Je constate des blogs morts depuis belle lurette…

Et pourtant j’écris toujours. Moins, mais j’écris toujours. Même s’il y a eu des moments de rien. Mais ce n’était pas à cause des blogs, mais bien de moi. Le blog n’étant qu’une suite de moi-même.

 

J’ai un souvenir que je pense ne jamais avoir mis mon blog et qui m’avait fait commencer à me détourner des blogs. Avant l’explosion de Twitter. J’avais une grippe violente pendant la tuerie de Mohamed Merah, qui avait endeuillé la campagne de 2012, et la République toute entière. Je me souviens du malaise que j’avais eu en lisant des blogs de gauche (la vraie, sans doute celle qui a tué le mandat de celui qu’ils pensaient avoir contribuer à faire élire) écrire des choses aussi abjectes que « Merah c’est la faute à Sarkozy » et, pire, « c’est à cause de Sarkozy que Merah a été assassiné ». J’avais une très mauvaise grippe. Et je me suis dit que l’actualité était déjà dure, il valait mieux que je fasse une diète numérique.

 

Depuis on a explosé les compteurs. Si avant hier nous étions tous Charly (mais pas de FN dans les cortèges s’il vous plait), hier nous l’étions déjà moins avec certains qui pensaient « qu’ils l’avaient peut-être un peu chercher » et qu’il est plus important de lutter contre une prétendue haine du musulman que contre l’islam radical qui tue. D’ailleurs, combattre le terrorisme = combattre les musulmans. Je fais dans les raccourcis en moins de 140 caractères, mais certains le font, surtout dans certains quartiers où pour se faire élire il faut tenir ce discours. Ils étaient avant-hier dans les cortèges Charly (pas avec le FN hein) et avant-hier on bloguait ensemble. Dimanche ils voulaient lutter contre la vie chère dans les rues…

 

Je ne savais pas où m’apporterait ce billet. Mais au final oui les blogs ont changé, leur influence aussi. A cause de pleins de choses, les outils numériques, les smartphones, Twitter, les bugs, mais aussi le temps qui passent. Des postures qui se sont radicalisés, à droite comme à gauche. L’irruption d’un sixième continent dans notre paysage politique, pas fait de plastiques mais d’opportunistes ou de playmobils, En Marche hier renaissance aujourd’hui et demain ? Une droite qui se cherche. Une gauche avec des Sandrine Rousseau ou des Mélenchon, aux postures particulières sur les questions touchant à des sujets fondamentaux (la place des femmes, du religieux dans la politique, etc…) alors qu’hier c’étaient Hollande, Valls et Cazeneuve face au terrorisme islamique.

 

La passé est le passé. Mais on ne peut pas dire que rien ne s’est passé

 

Je ne sais pas comment conclure ce billet. Je me rends compte n’avoir aucune mélancolie. J’ai aimé cette période 2005 – 2012. Mais je ne sais pas si j’aimerais les blogs dans le climat d’aujourd’hui.


dimanche 24 juillet 2022

Mes billets de blog

6 billets en Juillet, c'est presque beaucoup. Je n'arriverai pas à égaler le simplement 9 billets de Juin, preuve que décidément j'ai du mal à remonter sur le vélo de l'écriture. Pourtant, avec la parole, c'est un médicament sans effet secondaire, sans besoin d'une ordonnance sécurisée... 

Ecrire, ça fait du bien. 

Alors y a plusieurs manières d'écrire. L'an passé je m'étais tenté à la fiction mais je continuerai l'exercice, il m'a plu et j'ai des idées, des scripts, mais j'ai besoin d'aide, de temps et de méthode. Je ne suis pas encore mur pour ça.



Il y a mes écrits de blogs. Ceux là par exemple, des billets personnels. Parfois, je pousse sur l'analyse que je fais de ma propre analyse, des rencontres avec des médecins, des psys, des coachs (je ne dis pas "mes" car y a pas que ça), mais aussi de l'aide que j'apporte. Et des relations que j'ai avec autrui. Tout ça en mettant en perspective avec des discussions et des lectures. 

Il y a les billets d'idées et d'opinions. Rares. Nicolas a émis beaucoup d'idées et d'opinions, sur lesquels on peut rebondir, discuter. J'en ai fait peu. Sans doute aussi car j'ai immodestement réservé ma "prose" au service de celles (c'étaient deux filles) pour qui je me suis engagé. Et avant pour un ami.

Il y a billets "soupirs du Faucon". Ceux là, je vous en abreuve. Je vais vous faire une confidence. La personne qui m'a dit que les psys c'était "pour les pédés et qu'ils étaient là que pour prendre de l'argent". Je n'ai pas le répondant, mais mon blog m'aura aidé dans la gestion de "ma" souffrance. Les billets des dimanches soirs qui commencent après le déjeuner de midi. Je vais un peu mieux depuis que j'ai "changé de poste", mais j'ai été rétrogradé, et c'est difficile à vivre.
Pour autant, je parlerai de cette notion que je me suis inventé sur les priorités : "famille - santé - boulot" et l'inverse : le boulot qui impacte la santé et bouleverse l'équilibre familial, jusqu'à le rompre. Mais ça sera l'objet d'autres billets. 

Les billets "carte postales". Mes préférés, je les écrits quand je vais bien, pour partager des bons et beaux moments. Je partage, l'idée même du blog. Partager, un plaisir, une opinion, un ras le bol... Des fois, je profite de photos pour mettre un peu de fond, et il y a un peu d'opinion, de ras le bol, de réflexion sur les blogs.

Les billets "vie professionnelle" au sens large. Pas dans le sens "ras le bol", mais des billets sur la vie en entreprise ou ailleurs, et les changements depuis le Covid. Le management, les relations, et postures. La comédie inhumaine de l'entreprise. J'adore réfléchir dessus. Je me suis parfois mon propre laboratoire, mais pas que. Le délégué syndical, qui était manager au 30 Juin, a beaucoup réfléchi. Et continue encore. Une société. Est ce qu'un groupe professionnel se gère comme une classe d'école ou une famille ?

Les billet "#Betise". Une connerie. Envie de partager une connerie. Une rareté. 

Les billets de rien. Concept inventé par Nicolas. Un morceau de vie à partager. Rien de plus. Une rareté, aussi. Souvent écrit avec l'iPad ou l'iPhone.

Il faudra m'y remettre à l'écriture. Il faut pas le laisser seul ce blog. Il sera triste sinon. 

mercredi 30 décembre 2020

Ma blogosphère et ceux que j'aime

 J'ai toujours sur mon bureau le livre que j'ai eu l'année dernière des chansons de Serge Lama. En écrivant ce billet, je pense aux Muses, aux poètes (il ne faut les vivre, il faut le rencontrer au coin d'un livre. Aucune brume épaisse à jamais te protège de leurs serres  d'oiseaux...)

Je suis devant LCI. Je me dis qu'une nouvelle fois, j'ai mis mon foie à rude épreuve. Deux bières de Noel (ça fait une pinte) et une bouteille de rouge à deux. Aujourd'hui j'ai fait 30 km à pied, qui se terminait sous se soleil couchant. Mais...


Mais voilà. Je lis le dernier Patrick Bauwen, et j'ai l'impression de ressembler à son héros Christian Novak. Sauf que je ne prends pas d'opium. Le reste oui. Je n'ai pas peur du monde. Mais je reste loin. 

Je n'ai pas le sentiment que la fin de 2020 sera le coucher de soleil de ce billet. Je pense à ce blog assez formidable que j'aime lire. Personne h umaine, qui ne cherche pas à changer le monde. 

Je pense évidemment à mon ami Nicolas qui fête l'anniversaire de son blog. Le mien est plus vieux, Mais Nicolas est de ces vieux blogueurs époque Guy Birenbaum. Qui comprendra tout ce que je vis : il en a écrit un livre. Extraordinaire ce livre. J'aime vraiment Guy Birenbaum, qui est une sorte de modèle, et pour la génération de gens qui se sont lancés sans arrières pensées dans les blogs, un modèle. Une personne humaine. Vraiment humaine. 

Le net m'a permis des rencontres fabuleuses. Arion Mumuse Eurydice Pallas. Puis après Jegoun et la bande. Le net est formidable. Je ferai gaffe avec mes enfants, mais pour moi c'est une ouverture. J'arrive à mettre loin ceux que je n'aime pas. 
Je reviens aux fondamentaux. Guy Birenbaum et Nicolas m'ont aidé. D'autres aussi. 

D'habitude j'écris un billet en fin d'année sur les billets qui ont marché. Ce soir je n'ai pas envie de me contempler la truite. Juste d'écrire. Et de dire merci à des gens que j'aime. 

samedi 9 mai 2020

J'ai peur que le monde redevienne comme avant

Zappant en buvant mon verre de Ballantines (pendant que mon ami Jegoun animait un KDB toujours sympa, j'ai loupé... Certains connards ne savent pas que le net est un endroit de partage, d'amitié, d'affection, pas le repaire d'une quelconque Gestapo...), je suis tombé sur cette phrase du psycholoque Serge Hefez.

J'ai peur que le monde redevienne comme avant.

Je suis pareil. J'ai eu la chance d'un confinement heureux. Socialement et familialement riche, rien à voir avec l'an passé. Professionnellement dur. Politiquement heureux.
Des rencontres sur le net qui m'ont fait frémir : c'est la première fois que l'on tente d'outer mon identité (depuis 20 ans... Comme quoi les jeunes trous du cul sont jeunes et méritent des baffes).


J'ai peur que le monde redevienne comme avant. Cette phrase m'a été dite par pleins de collègues. Et pourtant, aurons nous le courage de dire "non" ?
Je vois des petits jeunes qui menacent de te hacker tes comptes et tes blogs et de te outer, en te menaçant. Je vois, dans la vraie vie, un exécutif, le monde d'aprés, qui est obscurantiste au possible. Et qui aura une une gestion de crise que l'on aura le droit de critiquer.

Mais la prise de pouvoir par "hasard" en 2017 aura offert des belles choses... Une porte parole du gouvernement indigne, un président pire que les deux précédents, je ne parle pas de l'intérieur et de l'éducation. La santé était partie en disant "je mens, autant que j'aille couvrir la piche de mon ancien candidat".
Rendez nous Chirac et Jospin, merci.

Le 11 Mai ne m'attire pas. Pas dans ces conditions où l'école et l'entreprise seront des prisons.

J'espère que Jegoun et les copains copines se seront bien amusés. Je les aime à eux. Même si je penche à droite. J'ai envie d'avoir cette gauche là.

dimanche 3 novembre 2019

Entre Halloween Toussaint et Blogger

Un billet d'une fin de long weekend de Toussaint. Une fête d'Halloween où mes bébés étaient magnifiques. Malheureusement, la pluie a été froide (quand elle ne fut pas violente hier). Et lorsque nous sommes sortis nos voisins n'étaient pas encore rentrés : la chasse aux bonbons fut faible. 


Enfin ils étaient contents mes enfants. Moi aussi. 



Je vais vite passer sur l'actualité politique. Je pense que d'ici dimanche prochain et la manifestation assez indigne qui se prépare, nous aurons l'occasion de reparler...

Pour revenir sur des questionnements bassement de blog. Si je me les pose, c'est peut être que j'ai envie de reprendre l'activité de bloguer. Ecrire c'est bien, partager aussi. Encore faut il que notre outil soit toujours adapté.

Ce weekend, je me suis replongé dans les arcanes de blogs. Avec cette question de "visibilité". Comment faire que mes billets soient automatiquement publiés sur Twitter ? Question évidente, mais la réponse l'est moins.
Nicolas m'a rappelé dlvr.com, qui marche tant bien que mal. Et je me suis replongé dans un truc que j'avais oublié, c'est la "qualité de mon flux RSS". Et ce fameux Feedburner qui normalement doit "soigner" mes flux. 

Il se trouve que je rencontre deux problèmes.
- Je n'ai plus de notification par mail lorsque j'émet un billet. Ca m'est problématique. Aussi car parfois je "programme" la publication d'un billet. 
- J'ai l'impression que Feedburner marche moins bien. Voire plus du tout. Peut être cela expliquerait que je n'ai plus le "retweet automatique". 

Je veux avec plaisir discuter interface Blogger avec des copains, spécialistes ou pas. Je vois qu'il y a un problème. 
En tous cas le seul fait de passer une partie de mon dimanche à retriturer les organes intérieurs de mes blogs montrent que j'ai envie de m'y remettre. 

Cela passera aussi par un toilettage de la blogroll. Voir qui existe toujours, qui n'existe plus. 
Bref, envie de revenir. Pas avec n'importe qui, ceux que je n'aimais et dont je refuse de croiser la route et de discuter resteront toujours loin de vue et de parole. Mais envie de retrouver peut être plus l'ambiance de la Comète d'Aout 2009, mais quelque chose qui y ressemble... 

Ca peut exister ?

mercredi 2 janvier 2019

2018 en 16 billets ma rétrospective de blog


Finalement j’aurais commis mon billet « rétrospective » de l’année passée. 2018 en 16 billets, les plus lus dixit le relevé de Blogger, qui vaut ce qui vaut. Et qui permet de revenir sur certains billets.

Comme j’ai écrit hier, j’ai très peu écrit cette année. C’est clair : depuis que je blogue de manière « active » et dans un réseau, c’est l’année où j’ai le moins écrit. Avant c’était 2006, mais c’était sous Jacques Chirac. Depuis, toujours au dessus de 250 billets, avec des années de fou.
Je reprends la conclusion de mon billet précédent : « Bilan de blog : 207 billets en 2018. Ca baisse encore. 254 en 2017, 234 en 2016, et les nombres sur-réalistes de 380 en 2015 et 479 en 2014. 2009 et 2010 on dépassait les 550, c'était l'esprit de la Comète. »

Pourtant, les billets que j’ai écrit, mis à part les photos rapidement postées, j’ai l’impression que je les ai plus travaillé. D’ailleurs, les billets les plus lus sont dans cette veine. Et c’est amusant, je les redécouvre.
Même si, avec tristesse, ils sont moins repris, moins commentés. Avant, un billet générait des réactions, des commentaires, parfois pas des très agréables. Là, c’est vrai que le sentiment d’écrire dans le vide est fort.
Mais écrire reste encore plus fort. Donc…

Commençons la liste de billets.


Un billet qui rappelle qu’avant les gilets jaunes et tous les maux qu’on veut leur faire porter, il y avait la France Insoumise. Il y a avait les manifestations de Mai, des casseurs (beaucoup, rappelons nous le 1er Mai, Tolbiac…). Et une philosophie de cette France Insoumise qui est loin de cette des lumières pour plus revenir vers un obscurantisme qui rappelle, comme qui diraient, les heures les plus sombres de notre histoire.


Mélenchon parlait de « gazage » et employait des termes qui font froid dans le dos et montrent que cette gauche a perdu le sens des réalités. Et plus il y avait l’UNEF et sa porte-parole voilée, qui défendait une vision racialisée de la société française, avec une islamophilie mâtinée d’un antisémitisme et d’un racisme de type nouveau.

A relire la tribune sur le nouvel antisémitisme qui avait été écrite fin Avril dans le Parisien. Qui rappelle que ce nouvel antisémitisme est d’origine de la vraie gauche, alliée objective d’un islam radical et de personnes qui défendent la notion de « race », niant le caractère universel de l’humanité.


Edouard Philippe restera une grande déception. Je n’avais aucune confiance en LREM, qui est une bande d’opportunistes qui se sont crus tout permis en gagnant une élection où leur grand guide a eu une chance terrifiante. Une gauche laminée par ses propres frondeurs, qui maintenant n’existe plus. Une droite descendue par une série de révélation qui, manque de bol, est tombée après les primaires de la droite.
Et donc on a un LREM avec des députés type Son-Forget ou celui de chez moi, qui viennent de nulle part, pour ne rien faire sinon des selfies et penser qu’ils ont les pleins pouvoirs.

Edouard Philippe préparait à fuir en rase campagne à Notre-Dame-des-Landes, offrant une victoire inespérée à une bande de délinquants qui ont tordu la République. Marianne a été lâchée par ceux qui sont censés la défendre.
Fort avec les faibles (les automobilistes des zones rurales, les retraités…), mais couard avec les zadistes de NDDL, de Tolbiac, ou ceux qui cassent.

Le gouvernement a fini l’année avec les débordements de certains qui ont profité des gilets jaunes ? Ils ont ouvert les vannes en montrant que l’état Macron était faible, Notre-Dame-des-Landes en a été le symbole.

Sur l’affaire Benala comme sur bien d’autre, le mode « racaille » du président et de sa bande LREM (les opportunistes qui se croient tout permis comme on disait plus haut) a été au plus haut. Le « venez me chercher bande de cons » de notre bon président était formidable.


On a aussi eu, dans le genre délire, la partie techno-gay dans l’Elysée, ou le passage dans les iles avec les deux délinquants qui faisaient un gros doigts à la caméra devant un président en sur méga-kiff.
Oui, Sarkozy, Hollande, Juppé, Chirac, Valls, Royal, ils nous manquent…



Parce que chez les chrétiens, quand on rigole, on ne brule pas des drapeaux et des ambassades. On aime rire. Dans d’autres religions « d’amour », c’est plus difficile…
Et j’adore cette image.
Qui me rappelle que cette année aura été très Dragon Ball avec mes enfants.



LREM nous aura pris pour des cons. Mon député aussi mais il est bien dans les rangs du parti. Leur politique fiscale aura amené des villages a augmenté de manière considérable la taxe d’habitation, celle qui doit être supprimée pour certains. Mais qui reste réglée par ceux qui, déjà, paient l’impôt sur le revenu, et tout.

Il se trouve qu’en plus mon village de Roquemaure aura été bel exemple du n’importe quoi fiscal. Une mairie pourtant bien de droite (on a été battue sur leur discours « nous sommes la vraie droite tout ça »). Qui aura ruiné le village en même pas 4 ans, mis une pression fiscale de dingue (que l’adjoint au finance juge « indolore »).
En plus en cassant les choses qui marchaient bien avant. Le ramassage des ordures ménagères par exemple. Ça coute 11% plus cher et le village est sale de chez sale.




Hommage appuyé au triste ministre socialiste Thomas Thévenoud qui a déposé à l’INPI la marque « phobie administrative ». Bravo l’artiste.

Ils sont forts à gauche, y a pas à dire…



Jean-Luc Mélenchon, qui avait soutenu et remercié les délinquants de Notre-Dame-des-Landes quelques jours avant, avec piqué un coup de colère je ne sais plus pour quoi.

Ce qui me choquait, c’est que cette vraie gauche rouge brune soit à l’Assemblée Nationale. Depuis, Mélenchon insultait les policiers qui faisaient leur boulot (« la république c’est moi, ma personne est sacrée » qu’il bleuglait). Il a montré qu’il était abject, indigne et dangereux, lui et sa bande.


Suite à la mort de Serge Dassault, la gauche qui n’est pas humaniste pour un sou a montré qu’elle ne respectait même pas la mort. Des gens abjects et à vomir.



Ces gens-là sont les vrais dangers de la république. Malheureusement…


… Malheureusement les socialistes ont choisi pour les représenter une personne qui représente bien cette gauche abjecte qui fait peur, et qui n’a plus aucun tabou ou complexe pour se montrer telle qu’elle est.


Dans le drame qui se passe en Palestine, l’ancien candidat du parti socialiste trouvait que hélas, il y a pas beaucoup de mort coté Israel. C’est bien dommage ma petite dame. Et ça passe.
Nous avons une partie de la gauche raciste, antisémite, qui reprend à son compte les thèmes de « races » pour soit disant lutter contre un racisme alors qu’eux même le sont, racistes. Mais ça passe.

Et ça a été candidat pour la gauche normalement républicaine aux présidentielles. Hélas…



50000 € de dépensé pour faire les nouveaux logos de France Télévision. Des logos moches en plus. Pendant ce temps, la CSG augmentait, les prix du gaz et de l’essence augmentait, mon salaire baissait en même temps que ma charge de travail explosait.

La France d’après. Celle d’en Marche…


Moment des déclarations d’impôts. Où je vois que je fais partie des moins de 45% de foyers fiscaux qui paient pour les autres. Cette année, j’ai eu 35% d’augmentation (car plus de crèches pour les enfants), plus les impots locaux, plus le reste.
Et on apprenait que NDDL ça allait nous couter une blinde. Et à la fin de l’année, on aura eu droit à pleins de mesures qui seront financés par cette classe moyenne haute dont je fais partie.

Et j’en ai marre de payer des impôts pour cette France là.



Cette année a été particulière. Des masques sont tombés. En tous cas la décomplexion a été totale. Quand je pense que sous Sarkozy on parlait de « droite décomplexée »… Des puceaux, oui.

Donc nous avons des antiracistes qui sont les pires des racistes, et qui offrent à Le Pen le plus beau des cadeaux en remettant au gout du jour la notion de « race ». Et nous avons des féministes qui tiennent des propos abjects et insupportables.
Exemple la toujours très distinguées Caroline de Haas « Deux hommes sur trois sont des violeurs ». Classe internationale.

Je me demande si quelqu’un disait « un magrébin sur deux est un délinquant » ou « une femme sur deux est une salope », quelles seraient les réactions.

J'avais lu sur Twitter la réaction de Muriel Cousin, qui avait dit de mémoire "j'ai deux fils : puis je savoir lequel des deux sera un violeur". Moi c'est pareil j'en ai deux. Je me demande lequel je vais sacrifier.


Jean-Luc Mélenchon a montré qu’il n’aimait pas trop la police républicaine. Il remerciait les zadistes de NDDL d’avoir fait plier la république. Mais la France Insoumise n’est pas un parti républicain : c’est un groupuscule qui rêve d’un grand soir où tomberont des têtes, ainsi que la république.

Jean-Luc Mélenchon a juste montré une fois de plus que son électorat rêvé et dragué ne sont pas ceux qui contribuent à l’amélioration de l’humanité et à la création d’une société honnête et travailleuse…


J’ai écrit beaucoup sur Notre-Dame-des-Landes. La présidence Macron et le gouvernement Philippe ont accepté que Marianne se fasse violer en méga tournante, et ont humilié la république. Aujourd’hui ca s’émeut de débordements à Paris par les gilets jaunes… Mais ils sont tellement responsables…


Encore un billet sur Mélenchon. Après avoir uriné sur les représentants de la république en s’autoproclamant « la république c’est moi » et « je suis sacré », il a montré qu’il était un petit personnage. Un homme méprisable.
Se moquant de l’accent d’une journaliste toulousaine.

Je me suis senti humilié. J’ai raconté une histoire personnelle vieille, qui m’avait marqué profondément et douloureusement.
Il y a quelques années il disait ne pas se sentir bien quand il y avait trop de blonds aux yeux bleus. Une autre de ses caractéristiques racistes et pas très humanistes.

Le parachuté Mélenchon est une honte de la politique.  




Je n’ai pas parlé que politique. Mes billets préférés étaient ceux là, des billets de rien, de famille, de carte postale, de partage. Ceux sont ceux qui font le moins « d’audience ». Tant pis, j’aime les écrire. Je continuerai.


Sans doute ces billets seront ceux que j'écrirai le plus souvent...

jeudi 1 novembre 2018

Et pourtant j'ai écrit...

Je me rends compte que le mois d'Octobre a été silencieux sur mon blog. J'aurais pu défoncer Mélenchon, Macron et sa politique fiscale abjecte. Oh, j'ai bien commis un ou deux billets politiques. Mais pas plus. 

Pas envie, plus envie. Plus rien dans la plume, rien dans le stylo. 

J'ai trop écrit en Octobre. Pas sur mon blog, mais ailleurs. Au boulot, j'ai écrit pleins de "notes blanches" et de mémo. Pas bandant, mais ça occupe les doigts et pendant qu'on cherche des mots techniques ou un argumentaire financier, on n'en cherche pas d'autres. 
J'ai écrit des déclarations syndicales, lues par moi ou par d'autres personnes. J'ai écrit des positionnements politiques, mais pour d'autres. Etre un nègre est un métier, mais finalement et sans aucune modestie, être le Henri Guaino d'autres et entendre ses idées exprimées et reprises par d'autres qui vont les défendre, ça a un coté agréable.

J'ai écrit au commissaire enquêteur sur le PLU de mon village. Un long courrier de 12 pages. Peut être de mes plus beaux papiers.

J'ai écrit beaucoup à d'autres. A des amis. Si j'étais de gauche progressiste, j'écrirais "ami.e.s" mais le masculin l'emporte sur le féminin dans la langue française, et c'est très bien comme ça.
Des mails très personnels, où je suis allé très loin, peut être trop. Cela m'a rappelé, par moment, les longs mails avec Eurydice quand y a presque 20 ans. Pourtant les plongées en enfer, même pour aller voir quelqu'un qu'on aime, même le soir d'Halloween, ça faisait bien longtemps que je ne l'avais plus fait. 
J'ai beaucoup écrit à quelqu'un. Trop, sans discussion possible...

J'ai écrit. Peut être trop. Mon clavier et l'écran tactile de ma tablette sont usés. 

J'ai écrit, et ici je n'ai laissé que du silence. C'est peut être mieux aussi. 

lundi 9 juillet 2018

Retrouver ses notifications par mail sur Blogger

Résurrection ! Sur ce billet du blog de Donna B. McNicol, j'ai trouvé peut être une solution pour avoir à nouveau les notifications par mail des commentaires et des billets.

Je suis allé dans "Blogger", puis "paramètre", "email", et j'ai supprimé les adresses que j'avais enregistré. J'ai sauvegardé puis je suis allé manger (frugal).
En revenant, j'ai entré à nouveau mon adresse mail. Et j'ai reçu une série de demande de confirmation dans ma boite mail.

Il me semble que cela remarche. Je me suis fait un test, et j'ai reçu une notification de commentaire. Ca faisait tellement longtemps...

Je me programme ce billet pour qu'il paraisse à 19h45, au moment où je rentrerai à Avignon dans une salle pour voir un one man show (première fois en 40 ans que je verrai un truc au festival d'Avignon, dingue...).
Je verrai si ça marche ou non.

Mais si ça marche je serai content de retrouver mon blog...

dimanche 31 décembre 2017

2017 en plusieurs billets : ma rétrospectives

Petit plaisir annuel entre les fêtes. Celui de revenir sur les billets marquants de mon année de blog. Une sorte de rétrospective, personnelle, où je retrouve des moments de l’année qui vient de passer.

Parfois, c’est sérieux. Le « blogage utile » dont les anciens du Wikio se souviennent. Un prétention sans borne qui nous pousse à penser que nous sommes « influents », et que nous pouvons peser dans l’opinion, et la marche du monde… Bande d’andouilles que nous sommes, juste voir les « statistiques » (pour moi celles de blogueurs) nous rappellent que nous ne sommes rien. Et que l’humilité est une vertu dont nous devrions constamment avoir sur les épaules, à défaut d’être nu et ridicule.
Parfois ça ne l’est pas. Nicolas appelle ça les « billets de rien », des moments de vie que l’on a simplement envie de partager. J’appelle ça parfois les « bêtises », les conneries qui me font rire et qui occupent quelques instants à la machine à café. J’appelle aussi ça les « cartes postales », car finalement je me rends compte que j’aime à faire partager mes jolis moments. De l’impudeur et de l’exhibitionnisme ? Peut-être, quand j’aurais un psy je lui en parlerai.
A mes proches non, car personnes (ou très peu de monde) ne connaissent ma « deuxième identité », même si mes amis me trouvent bien actifs sur Instagram ou Facebook. S’ils savaient…

Retour sur les billets les plus lus et les plus commentés de l’année chez moi. Ma rétrospective 2017 à moi.

Il est fantastique ce billet ! Il n’a eu que deux commentaires, mais c’est le plus lu chez moi.

Sortie d’une foire à Whisky chez Carrefour, où j’avais de la Russie, Ecosse, Japon et Irlande.

J’aime l’alcool. J’aime les bons alcools, les bons vins, les bonnes bières. Où les alcools qu’on boit entre amis, avec des gens qu’on aime.

Oui je sais qu’il faut dire « avec modération » tout ça, et que des Schiappa ou autres censeurs à deux balles viendront nous demander de faire preuve d’un total hygiénisme qui sied à la société, le tout en écriture inclusive et en ne froissant pas les minorités religieuses ou autres de mon pays.
Quand j’aurais du courage, je leur dirais qu’ils aillent pourrir une autre société ailleurs, loin de chez moi, loin de mon pays où Cabu, Wolinsky et Charb se sont fait fusillés par des musulmans extrémistes parce que leurs blagues et bêtises ne leur ont pas plu.

On oublie rapidement que 2017 était année d’élection présidentielle et législative. Et qu’après le plantage total d’Hollande et de la gauche, cette élection était imperdable pour la droite. C’était sans compter moins sur un Macron étourdissant que sur une droite minable qui n’a eu cesse de se diviser. En particulier la « vraie droite » qui voulait tuer une droite plus centriste, représentée par Juppé et anciennement Chirac, et qui penser ne pas avoir besoin de voix pour être au pouvoir.
Ca plus un candidat qui avait menti, qui a menti, et qui n’a pas été aidé par une presse qui nous a bien baisé en sortant le Pénélope Gate en Janvier 2017, et pas pendant les primaires… Bref l’élection imperdable c’est comme la carotte on se l’ai prise dans le cul.

Chacun fera son analyse. Pendant la campagne, j’ai trouvé Juppé très grand et brillant. Son refus d’être le plan B nous a peut être tué, et fait mal à mon pouvoir d’achat, quand je prends ma voiture ou quand je fais mes impôts. Mais il a été grand.
Les militants de Fillon et de la vraie droite qui ont demandé aux pas « vraiment et purement de droite » d’aller voir ailleurs ont eu leur résultat : ces gens-là sont allés voir ailleurs. Et Macron est au pouvoir. Ils avaient fait pareil en 2012, en faisant fuir les centristes.

Il y a des petits comportements politiques. Qui font que Hamon est à 6% et le PS inexistant. Qui font que la droite n’existe plus. Et qui font, plus personnellement, que je me fais massacrer fiscalement et professionnellement. Tout en me voyant imposer une écriture inclusive par des censeurs « haut placé.e.s ».
Merci la vraie droite, merci pour tout !

Je suis surpris que ce billet soit aussi haut. Roquemaure est mon village d’adoption. Il est gouverné d’une manière qui, bon… Non, j’ai toujours refusé de parler ici de politique locale.
Roquemaure a quelques traditions, dont la Saint Valentin. Une jolie fête. Une relique de Saint Valentin est dans l’église du village, celle qui a rendu hommage à mon ami Guy, mon maire mort en 2010 et qui me manque terriblement.

Roquemaure et Montfaucon restent mes villages. Ils connaissant des instants difficiles. Avec des municipalités qui font que ces deux astres frères se séparent, parce que les égos, parce que la connerie personnelle. C’est lamentable, ça me rend malade.
Mais bon, je ne suis plus élu, je ne suis plus rien. Je vois les résultats, et la tristesse…


Normalement, si j’étais un homme blanc de plus de 50 ans, je serai viré de France Télévision avec cette blague qui aurait ému la ministre Schiappa. Un peu une sorte d’inquisitrice à la Torquemada des temps moderne. Qui peut faire peur quand même…

Enfin la blague m’a fait rire et a fait rire. C’est très bien.

Comme je suis un punk je la remets.


Claude Bartolone, ancien président socialiste d’une assemblée nationale majoritairement socialiste, avait fait une campagne régionale abjecte contre Valérie Pecresse. Dont le point culminant était cette diatribe raciste d’une Pécresse « candidate de la race blanche ». Cette déclaration est passée, chez les pseudos anti-racistes, comme une lettre à la poste. Sans doute ces mêmes personnes seraient aussi silencieuses si quelqu’un traitait un candidat d’un parti très gauche de « candidat de la race noire » ou de « candidat des musulmans ».

Dans le même mutisme, une soutien du candidat socialiste Hamon. Insulte auprès du maire de Montpellier, soutien de Macron, qui a le défaut d’être un « male blanc de plus de 50 ans ». Et ça passe sans aucun problème…
Après derrière on va sanctionner Tex d’une blague sur les femmes. On va insulter Griezmann de s’être déguisé en noir. Mais les amis d’Hamon, les présidents socialistes d’assemblée nationale ou les présidentes de France Télévision peuvent tenir des raisonnements machistes et racistes sur « les vieux males blancs de plus de 50 ans ».

Je ne me souvenais d’avoir écrit ce billet, mais j’écris souvent des billets pour rappeler cette évidence. Que j’ai esquissé en début de billet. Derrière mon pseudo il y a quelqu’un, qui prend souvent violemment la saloperie et la méchanceté de certains. Qui se drapent dans un anonymat lâche et pleutre pour insulter, de manière parfois abjecte (certains tiennent des « fiches » sur les blogueurs, c’est fascinant de se voir ressortir une chose qu’on a dite il y a 7 ans…). En face on les imaginerait moins virulent ces personnes là…

J’avais écrit ce billet en hommage à un copain de blog qui a disparu cette année. Un copain que j’avais rencontré à la Comète, cet endroit qui évoque un esprit particulier, chaleureux, fraternel. Un copain qui est mort parce que le cancer est une merde qui en aura emporté des gens que j’aimais bien.
C’était Lolobobo qui m’avait donné l’envie d’écrire ce billet. Ce blogueur, qui fait beaucoup de bien à notre communauté de blogueur, propose tous les étés sa radios d’été des blogueurs. Là, il avait rendu un hommage magnifique à Disparitus.

Rien à voir avec le bel hommage de Lolobobo, mais Juin était une époque où j’avais un con (ou une conne je ne sais pas) qui me trollait avec des prénoms de merde. Il (ou elle) s’est lassé.e. C’est bien.

Je donnais un cours à St Etienne, le jour où le candidat, mon candidat, François Fillon, annonçait qu’il était mis en examen. Il avait dit quelques semaines avant que dans ce cas précis il se retirerait. Il ne l’a pas fait. Un mensonge, un de plus.

Il avait fait sa campagne aux primaires sur la question de savoir si nous aurions pu imaginer le Général de Gaulle mis en examen…

Cette campagne aura été un cauchemar.


Bébé crocodile (2017-02)
L’exemple type du billet « de rien » que j’adore écrire.


L’avant-centre du Racaille Football Club aura été un triste sujet intarissable sur mon blog. Lui et toute cette bande des adorateurs de Booba et qui représentent un football qui m’effraie.

En Mars, Benzema exigeait des explications de Le Graet et de Deschamps. De quel droit ? Par la suite, nous avons eu une campagne de communication hallucinante de la team Benzema (ou son clan), dont l’apogée a été ce Canal Football Club abject où le tout Canal s’est mis à genou devant sa majesté Karim. Moments gênants de lèches et de flatterie, de la part de Matthoux, Ménès et sa bande.
Avec encore un point culminant : le documentaire « le K Benzema » diffusé un dimanche soir sur Canal Plus, à la gloire de ce joueur médiocre. J’attends que Canal Plus diffuse un « M comme Valbuena », qui est quand même la victime de cette histoire. On un « Génial comme Giroud », qui se fait descendre par les fanatiques du gourou Benzema.

Abject…
  
Je parlais du racisme sélectif. C’est difficile de ne pas se sentir martyrisé lorsqu’on dans mon pays, on est blanc, mâle, hétérosexuel, travailleur, et en plus chrétien.

Dans une indifférence générale, une crèche avait été incendiée à Saint Etienne. Acte criminel, à caractère religieux et raciste. Mais qui n’a pas déclenché des débats enflammés et des déplacements ministériels immédiats. Deux ans avant en Corse, quand un lieu de culte musulman avait été saccagé, les réactions étaient un peu plus fortes. Là, le grand silence…

Le président de la république de l’époque l’avait affirmé à juste titre : « aucun acte anti religieux ne doit être toléré ». Il est simplement dommage que les actes anti-chrétiens ne fassent pas l’objet d’indignation aussi forte que des actes contre d’autres religions. Et que la communauté chrétienne n’ait pas des voix aussi fortes que par exemple des collectifs contre l’islamophobie qui considèrent que critiquer l’islam est plus grave que de faire le djihad ou d’égorger un patron… Ou d’autres, plus Médiapart que Charlie, qui trouvent que l’islamisme ce n’est pas bien grave… (on a des députés France Insoumise qui pensent pareil)


Ribery candidat pour les présidentielles 2017. J’ai adoré cette connerie. Je la repropose…


Gros moment de ces éliminatoires de coupe du Monde, avec l’élimination de l’Italie. J’ai écrit notamment ce que je pensais de Verrati, que je place dans un chapeau au même niveau que Benzema, Aurier ou Ribery.

C’était un moment de campagne chez moi, où la candidat En Marche parlait simplement « d’abattre » (politiquement certes mais le mot est fort) son opposant Gilbert Collard. Bon, Collard est FN et quand on parle du FN, on peut tout employer comme terme. Même des mots aussi violents que ceux qui évoquent un assassinat.

J’étais surpris de ce « renouveau » politique incarnée par En Marche, qui investissait des personnes capables de tel vocabulaire. Marie Sara a fort heureusement perdu cette législative, et tel un triste Bartolone les électeurs ont jugé les mots employés et la manière de concevoir le débat politique.

Par contre pour le « renouveau politique », les nouveaux députés En Marche (dont le mien) sont assez fascinants. Et pas dans le bon sens du terme. Je ne sais pas si la République y gagne beaucoup avec ce « nouveau monde »…


Pour finir, une petite pensée pour l’extraordinaire et très dispensable Jean-Vincent Placé. L’Opportunisme avec un grand O. Dommage qu’En Marche infante le même type de personnage que lui. Mais le savoir hors du coup est un grand plaisir. Je me demande s’il y en a qui le regrettent (à part pour en rire).

J’avais adoré cette bêtise « Se Placé pour le second tour », qui terminera ce billet de rétrospective.

  

On continuera en 2018 (ou pas, on verra bien…)

jeudi 19 octobre 2017

Testons Blogo sur iPhone

Tojours dans ma recherche d'outils de blog. Apres Blogpad qui ne marche que sur ipad, j'ai trouvé Blogo, sur iphone.

J'ai quelques soucis sur la position des images dans le billet. Et je n'ai pas compris comment faire fonctionner les labels. Mais je continue de tester.

Blogger était une application simple, mais pour l'instant je n'en vois pas qui la remplace...



mercredi 18 octobre 2017

Testons Blogpadpro

Bon je teste un nouveau logiciel de blog sur iPad. blogPadpro,ca s'appelle.   C'est lourd. On verra ce que ca donne. Mais je me sens un peu serré en exrivant le billet.
On verra bien : il a air iOS11 friendly.  A part ca il est compliqué...

dimanche 11 juin 2017

Des humains derrière les pseudos

Quoi qu’on veuille en penser, le monde des blogs, et celui des réseaux sociaux n’est qu’une extension du monde réel, on y rencontre des personnes, on échange avec elles on crée des liens on bati des projet communs, parfois même sans jamais se rencontrer.
Par contre, quand on vient à rencontrer quelqu’un qu’on fréquente sur le web, il se passe un truc étrange, comme on se connaît déjà ont peut reprendre un échange qu’on avait commencé quelques jours, mois ou année plus tôt sans ressentir la gène qu’on pourrait avoir avec un inconnu.
L'excellent billet du copain Lolobobo commence par cette jolie introduction. Le billet est long, mais il est magnifique. J'aurais aimé l'écrire.

Ce billet fait suite à une nouvelle triste et difficile apprise hier, transmise une nouvelle fois par l'ami Nicolas. Cette maladie de merde qui a emporté il y a un mois un camarade de promotion de mon age a emporté hier un copain de notre blogosphère.

Lolobobo rappelle les rencontres que l'on peut faire sur le net, les projets que l'on peut faire avec des gens que peut être nous ne verrons jamais en vrai. Il évoque aussi une réalité élémentaire, oublié par beaucoup trop : derrière les pseudos, il y a des gens vrais derrière. Avec des qualités, des défauts, parfois des connards, souvent des personnes magnifiques.

Je passe sur les parasites et ceux qui font mal au web, les anonymes trolls ou les extrémistes dont le seul but est de blesser et de pourrir les débats, les discussions, nos blogs. Ces gens font du bruit et se voient énormément. Mais ils sont minoritaires finalement, tellement peu nombreux.

J'évoque souvent l'esprit de la Comète. Cette soirée de fin Aout, initiée par Nicolas, où j'ai rencontré pleins de gens "en vrai". Y avait mon copain Guy Birenbaum, qui a été le précurseur avec son Domaine d'Extension de la Lutte, et peut être le premier blogueur "influent".

Ensuite, Nicolas et sa bande, le Wikio et les réseaux, ont fait le reste. Il y avait une émulation saine et respectueuse, même si chacun avait sa sensibilité politique. Y avait des militants. Moi même j'étais élus. Mais on aimait bloguer, on aimait partager. On aimait citer et être cité, le Wikio était un truc sympa.

J'avais rencontré Disparitus une seule fois, avec Nicolas et un autre copain commun à la Comète. Je me souviens qu'il était venu avec un cadeau à chacun, bien trouvé : cet homme s'intéressait à celui avec qui il parlait. Il m'avait bien cerné, comme il avait bien cerné les deux autres zozos avant moi... La soirée était chouette. C'était un beau moment.

Des moments avec des gens "vrais" de derrière l'écran, j'en ai rencontré plein. Je parle parfois de mes débuts sur le net. Début des années 2000, les newsgroups Saint Seiya.
Evidemment que ma première pensée sera pour l'ancienne Eurydice (plus tard Elaurys), et ça sera une pensée positive, amicale. Elle est l'exemple type de la personne vraie derrière le pseudo. Et le temps passant, il ne reste que les bons souvenirs et les bons moments. Je pense aussi à Mumuse, Acheron qui était le premier à nous quitter, Pallas, Frankoiz, Skat, etc... C'est grâce à eux que j'ai écrit mon premier billet en 2004.

Le net, ce n'est pas uniquement des pseudos. C'est les humains qu'il y a derrière. Lolobobo termine son billet par un "et puisqu’on en est là vous tous les autres, les blogueurs les twitos et autre facebookiens de tout poil et de toute plume, prenez bien soin de vous, étonnamment je vous aime, et rien n’est virtuel".
A titre personnel je ne suis pas capable de tant d'affection, même si je transmets ce message aux pseudos et gens que j'ai cité dans ce billet, et aux autres avec qui les échanges ont toujours été agréables. 

Il y a des humains derrière les pseudos. C'est peut être pour ça que le net, les blogs, c'est bien. Même si des fois...

(le dessin du chevalier du Phénix est de Pallas, une amie que j'ai cité dans ce billet... Elle animait la commanauté Saint Seiya avec son esprit, sa gentillesse, et des dessins d'une qualité incroyable. Disparitus m'avait offert un livre pour savoir dessiner un manga, c'est amusant...)