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dimanche 22 décembre 2013

Quenelles (ou pâté chaud)

Dans le Forez, il y a une délicieuse recette à base de quenelles. Falconette et ses parents (boucher charcutier traiteur à la retraite) l'appelaient "pâté chaud".

Ce soir, Falconette a eu la délicieuse idée de nous en préparer. Pour préparer Noël. 

Après sauces, champignons et passage au four, nous avons ce plat délicieux et odorant qui nous est servi...
J'ai choisi un vin simple pour l'accompagner. Un côte du Rhône primeur d'une cave particulière à cinq minute de chez moi...

Ça donne un truc exceptionnel. Ces bons plats du dimanche soir en hiver...
C'est merveilleux les quenelles. 

Sauf que des connards ont décidé d'utiliser ce joli terme de "quenelles" pour désigner un geste abruti. Qui prétend, ce geste, être "anti-système". Un jour, il faudra que ces révolutionnaires à deux balles se mettent d'accord et viennent rédiger un joli texte pour expliquer ce que c'est, le "système". Et ce que c'est, d'être "anti-système". Parce que aujourd'hui, à part être con, je n'ai pas encore compris.

Enfin bon, ils ont décidé, ces prix Nobel "anti-système", de donner le joli nom de "quenelle" à un salut nazi à l'envers, utilisé par des gens dont la tolérance et la grande ouverture d'esprit ne feront pas forcément avancer l'humanité... (mais je ne crois pas que ça sera leur but).

Mon copain l'Hérétique a écrit un joli billet à ce sujet. Spammé par quelques intelligents qui viennent hurler des "queneeeelles" toutes les trois minutes, tel le bon adolescent boutonneux qui vient de décider de dire "fuck" à ses parents, pour lutter contre le "système", qu'il encule forcément (c'est un rebelle après tout...).

J'ai le triste souvenir de mes 20 ans. Mes belles années d'études dans une école au dessus du Vieux Lyon, ce coin de France délicieux où la quenelle est à la sauce Nantua, au brochet parfois. 
 Ils auraient du utiliser un autre vocable, ces abrutis qui rendent mon pays difficile à vivre...

Mais sinon, mes beaux parents ont décidé de nous gâter ce soir. Le pâtissier de leur petit village forézien propose de jolies petites buches, que nous irons manger avec grand plaisir en buvant un peu de vin doux, et en regardant un joli Paris Saint Germain - Lille...

J'en profite pour rappeler l'existence de mon modeste blog de bonne bouffe. La Table du Faucon. Que j'alimenterai de ces jolies quenelles.

Les vraies.


mardi 30 octobre 2012

vendredi 22 janvier 2010

Augustin Legrand (ou "c'est celui qui dit qui est" ?)

Une petite phrase glanée sur le Post.fr, en rentrant de l'hopital. De la part du vindictatif Augustin Legrand. J'aurais pu aussi écrire "l'insupportable", je n'ai jamais été fan d'Augustin Legrand. je ne supporte pas ceux qui crient et insultent pour crier et insulter, même si la cause le mérite...

La phrase, à la question de savoir ce que l'engagement d'Augustin Legrand auprès d'Europe Ecologie : "On va réussir à casser l'ignorance, communiquer, expliquer aux gens qu'on se fait enculer cent fois plus qu'on peut l'imaginer. C'est ça qui va pousser les gens à l'insurrection, je vois pas comment ça va pas venir. Avec un un mec comme Sarko, tout est possible. Il est tellement con, tu te souviens des banlieues au Kärcher, il est capable de faire une énorme connerie qui mette le feu aux poudres"

Je n'ai pas une immense affection pour Nicolas Sarkozy. Et j'en ai autant peu vis à vis de ceux qui prétendent faire de la politique par ce genre de phrase insultante, qui n'apporte rien... La haine et l'intolérance pour combattre la haine et l'intolérance, ça ne me plait pas...
Dans une cour de récréation, j'aurais envie de répondre par un "c'est celui qui dit qui est" du plus bel effet. Toujours efficace... Pas souvent faux.
Et si j'étais électeur en Ile de France, je ne voterai surement pas pour Europe Ecologie, avec un colistier pareil...

Vive la politique quand elle portée par de telles personnes... (rendez nous Jospin et Juppé... qu'on puisse être un peu fier d'elle, merde...)

(allez lire Hermes aussi, très bon texte. Lui n'aime pas Sarkozy, mais il invite ceux qui s'opposent à Sarkozy à s’opposer "ne pas se sentir obligés d’utiliser sa tonalité et sa vulgarité". Il a raison...)

mardi 19 janvier 2010

L'art du crachat dans la soupe...

La petite phrase de l'indispensable Soan, dernier gagnant de la Nouvelle Star
"Autant l'émission que la tournée, c'est de la merde ce qu'on fait sur scène. Au lieu de payer des décors pourris, ils auraient mieux fait de payer trois intermittents, ils auraient au moins fait bouffer des gens et en plus on aurait fait un vrai spectacle quoi. C'était de la merde".

J'aime quand les gens parlent de ce qu'ils connaissent... Et avec cette mentalité extraordinaire, cet "artiste" sait de quoi il parle quand il parle de merde...
Vive l'humilité et la gratitude...

samedi 10 octobre 2009

Réforme des collectivités : mieux de rien faire que de faire des conneries...

L'interview de Brice Hortefeux a ce titre plein de morgue et de prétention : "le pire serait de ne rien faire". Tout ça à propos de la merveilleuse réforme territoriale...
Quel manque de bon sens... Non, le pire c'est de faire des conneries aux conséquences graves. Changer pour changer, quand ça n'apporte pas quelque chose de positif, c'est idiot. Dans ce cas, autant ne rien faire...

C'est dans ce genre de cas que je soupire terriblement, et que je me dis que décidément, avoir été Maire de Neuilly, c'est pas comme être Maire de Saint Laurent des Arbres ou de Aurec Sur Loire. Et que peut être connaitre un peu plus la "France profonde" avant d'atterrir à l'Elysée, ça n'aurait pas forcément été un mal.
Et oui, la France des ploucs qui vivent loin de Paris est un peu importante aussi. C'est celle notamment qui va se prendre de plein fouet 10 % d'augmentation d'essence pour sauver la planète, mais qui ne peut pas bénéficier d'un métro, d'un tramway, ou pour qui les 30 km de colline qui permette d'aller au boulot sont trop importants pour les faire à vélo. C'est pas Neuilly, c'est pas Paris...
Je partage totalement l'opinion d'Alain Juppé sur la réforme territoriale (ainsi que les positions de mes copains Arnaud et Alicia). Des cotés positifs.Que des élus du canton siège à la région la rendra pour le tout un chacun moins lointaine et moins "apparatchik". Plus concrète.
Par contre, la suppression de la Taxe Professionnelle, impôt peut être injuste, est une catastrophe. En plus d'être ce foutage de gueule que dénonce l'ancien Premier Ministre bordelais...

D'abord, la suppression se traduira forcément par une ponction plus importante des ménages. C'est encore la classe moyenne qui va faire les frais de la décision qui vient de tout en haut. Pour que la communauté de communes Rhône Cèze Languedoc, c'est pas Neuilly là encore. Et parce que ceux qui y sont élus, ceux ne sont pas ces énarques qui pullulent dans les cabinets élyséens sans rien connaitre à la France des provinces et des villages...

Et puis un exemple concret, du vice président d'une communauté de communes que je suis. Actuellement, nous sommes dans des investissements lourds pour l'aménagement d'une grande zone d'activité. J'en suis ravi. Des entreprises sont prêtes à venir, mais forcément les investissements dans les infrastructures seront prises globalement par la collectivité. Là, nous ne savons pas quelles seront nos ressources prochainement. Et lors de la dernière réunion, parmi les vice présidents, il y a eu franche réticence à continuer à dépenser et investir sans connaitre le retour sur investissements. Réticence de la part de libéraux et de personnes de droite.
Pour ma part, il faudrait aller de l'avant, mais je comprends bien la logique qui prévaut. On investi aussi car on sait que la TP généré va permettre de nous refaire une santé. Là, on sait qu'on créera de l'emploi. Qu'on générera aussi des nuisances. Mais le retour ? Pour la communautés de communes, il est inexistant...J'ai eu une discussion avec quelques élus du Gard et du Vaucluse : ils se posent les mêmes questions. Avec à la clef l'arrêt de tous les programmes d'investissement économique ? Bravo les intelligents de l'Elysée... La suppression de la TP risque donc d'avoir deux conséquences extraordinaires : augmentation des impôts locaux sur les classes moyennes, et arrêt de l'aménagement du territoire économique. Bravo encore, les intelligents de l'Elysée...

Venez en Province un peu, venez dans les villages. Vous verrez, les ploucs que nous sommes ne sont pas méchants. Mais ils sont comme la classe moyenne, ils en ont juste un peu marre de se faire prendre pour des cons...

(2 photos sur mon billet... Deux villages. La Roque Sur Ceze dans le Gard, et un village dans la Chartreuse... Parce que la France, c'est pas uniquement Neuilly et la Défense... )

dimanche 30 août 2009

Louis Nicollin et les supporters de Montpellier

Hier soir, des pseudos supporters montpellierains, malins avec leurs torses nus et leurs majeurs levés en guise de salut amical, se sont fait plaisir en lançant des pétards sur la pelouse du Stade de Ray de Nice. Leur équipe, Montpellier, gagnait 2 à 0 à l'extérieur.
Des supporters ? Non, pour moi ceux sont des abrutis. Pour ne pas dire plus : je n'aime pas utiliser l'insulte... J'aurais pu utiliser le terme délinquant. En tous cas jamais le terme "supporter".

Finalement, celui qui parle le mieux de ces détestables montpelliérains minoritaires est le président Louis Nicollin (pas son fils : ses insultes vis à vis des nimois ne rend pas honneur à ce beau club qu'est le Montpellier Hérault). Copie de ses paroles sur RMC Info :
"Ça m’a gâché mon plaisir. (...) Attention ! Les miens (de supporters) je ne leur donne pas le quitus. Il va y avoir du bruit. Je ne vais pas me laisser faire. Les journaux de la région vont s’en emparer et gribouiller ces supporters. Ce ne sont pas des supporters mais des grosses merdes. Il y a des braves gars parmi ceux-là, qui agitent les drapeaux et tour mais il y a quatre ou cinq cons. Ça me fait chier. Ce n’est pas l’image du club. Ça ne sera pas difficile de les choper car je soupçonne certaines personnes qui les accompagnent dans le car de ne rien dire. Et ces gens sont payés dans le bus. Alors ceux-là on va les virer"
Virons ces crétins des stades de foot. Un supporter n'envahit pas le terrain de son équipe, ne menace pas les joueurs ou l'encadrement, ne fait pas régner une ambiance de terreur autour de
son club.

Un supporter supporte son équipe. Comme le feront ce soir les supporters de Marseille. Je croise les doigts, mais ça sera dur, très dur... Et grand hommage à Robert Louis Dreyfus ce soir...

(en off : merci Nicolas)