dimanche 31 décembre 2023

Clore 2023 sur un coucher de soleil

2023 est bientôt terminé. Pas le weekend qui se prolongera demain par un jour férié, et mardi mon boulot qui offre une journée à ses salariés. 

Il y a toujours un côté rituel. Clore un chapitre pour en ouvrir un autre. Faire bruler des voitures, sauter des bouchons de champagnes, danser jusqu'au bout de la nuit. Pour fêter le passage à l'autre année. 

Les photos de coucher de soleil ces derniers jours m'évoquent ce sentiment. Ce soir sera la fin d'une année, mais aussi la fin d'une semaine, la fin d'une journée. Demain, y a 2024 écrit mais les choses recommenceront. Le travail, l'école, le printemps, les bourgeons, la chaleur, la rentrée, Noel. Entre temps il se passera pleins de choses, mais je n'ai pas suffisament d'imagination pour savoir quoi.

Je me souviens qu'en fin 2019, nous étions à Frontignan, en bord de plage, en famille avec mon meilleur ami. Tielles, super repas, supers vins. 
Le 1er Janvier 2020 tout le monde était malade, gastro et grippe. Un courrier qui m'a fait du mal m'attendait au retour le 2 Janvier. Le 1er Février j'étais nommé chef dans un collectif toxique, avec une N+2. Et en Mars arrêt buffet général avec le confinement. J'aimerais savoir ce que j'écrivais à cette époque...

Ce soir, je pense que pendant que notre Roi Soleil parlera, je mettrai Yuyu Hakusho sur Netflix. C'est excellent, mais y a que 5 épisodes. Ensuite je ne sais pas ce que nous regarderons, soirée juste tous les 4. On boira du Champagne et du bon vin et on mangera bien.

Après, je ne sais pas si je tiendrai jusqu'à minuit. Depuis hier, la toux est revenu, et un syndrome grippal similaire à celui que j'ai début Novembre. Je pensais avoir fait le plein de globules blancs, mais cela n'est pas si évident...

Bonne fin d'année à mes collègues de blogs, de Twitter, et à ceux qui passent par là. Et à demain. 
 

samedi 30 décembre 2023

Une année complète dans le Gard (Era, Voxifera)

J'ai un an de retard. Je mets aujourd'hui en ligne (ma chaine Youtube suivez moi) une année dans mon village et mes environs. En 2022, un an de retard.
Mais on voit le monument aux morts à son ancienne place (il a changé cet été de place, et la rue principale de Roquemaure a changé magnifiquement). Un cerisier en fleur. Et le temps qui passe. 
J'avais découvert Era comme beaucoup avec les Visiteurs. Thème principal. J'ai pris une chanson du troisième album d'Era que j'écoutais en boucle quand j'habitais sur Marseille. Voxifera sur la Corniche, c'était bien.
A part ça mes flux RSS sont redevenus normaux. Merci Nicolas de m'avoir fait remarquer. 

Fin d'année avec un temps de fin d'hiver. Taille d'arbre, qui commence presque à bourgeonner. 

Le reste ça sera la fin de l'année 2023. Pas ma pire. Pas la meilleure non plus. 

vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

jeudi 28 décembre 2023

Mon souvenir d'enfance avec Jacques Delors

Tout a été dit pour rendre hommage à l'homme et au responsable politique Jacques Delors. Il n'était pas de ma famille politique, mais comme beaucoup je garde pour lui un immense respect. Les gens qui meurent sont toujours fantastiques, donc je ne parlerai pas de suite de mes désaccords sur l'Europe. Il a contribué à ce que je sois plus Seguin que Giscard, mais il donnait de la hauteur au débat politique, et il faisait du bien.
Tellement loin du brouhaha nupsien à l'Assemblée Nationale aujourd'hui...

Je suis né à la politique à l'époque des législatives de 1993. Mes convictions se sont cristalisés dans les années 14 - 18 ans. A l'époque où des copains partaient défilés contre des lois Balladur et portaient Ché Guévara en banière, je regardais qui soutiendrai Chirac et je lisais de Gaulle ou Peyrefitte (le 18/20 en histoire/géo et en philo, je sais d'où il vient)
Les trois droites, la social démocratie, l'Europe fédérale ou des nations, la gauche Mitterrand vs la gauche Rocard, Fabius vs Jospin, Chirac contre la fronde des jeunes loups d'abord, puisque Pasqua Seguin ensuite, et l'affrontement final contre Balladur, c'est mes contes d'adolescents.

Et il y a Jacques Delors. A l'époque, nous n'avions pas les chaines infos, pas Twitter. Pas d'indiscrétion. Il fallait attendre 20 heures pour avoir les résultats. Oh, il y avait bien les Guignols de l'info qui pour l'élection de Chirac avait été marrant en laissant attendre les résultats avant l'heure, mais nous étions tombés de notre chaise en écoutant Jacques Delors, favori devant Balladur (Chirac n'existait plus), dire que non il n'irait pas.

Il y a des élections imperdables. J'en ai perdu une (par suffisance aux municipales), et une autre grace au coup de main du Canard Enchainé. Et il y a des élection qu'on refuse de mener. Ce n'est pas de la lacheté, c'est juste que ce n'est pas nous.

Ce n'est pas une confession, mais je me suis rendu compte que je déteste les campagnes électorales. J'aime l'exercice du pouvoir. Chirac, c'était l'inverse. 
Personne n'a rien à craindre de moi, je suis bien en numéro deux ou, encore mieux, dans l'ombre. Je ne prétend à rien. Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un ami qui est conseil général, il n'a rien à craindre de moi, sinon un sms pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Et mon vote la prochaine fois. 

Jacques Delors a aimé le pouvoir. Chacun jugera de la manière dont il a exercé (et je pense qu'on peut lui décerner une mention). Mais pas la quête du pouvoir. Avec une dose de souverainisme en plus, et du talent en moins, je pourrais être un petit Jacques Delors. 

Et il a commencé avec Chaban-Delmas. On ne peut pas le détester, Jacques Delors.

Le temps passe. Il avait presque 100 ans. Et une belle vie. Pensée à Jacques Delors, un moment de mon enfance...

mardi 26 décembre 2023

Un jour une vie...

La vie d'un homme, qu'est-ce que ça vaut?
Ça ne peut pas aller bien loin
Un peu de sang et beaucoup d'eau
À propos d'eau, je boirais bien

Je me suis aventuré sur Twitter ce soir. La mort de Patrick Buisson. Que j'ai pris comme une info. Je n'appréciais pas l'homme, bien que j'ai trouvé une pensée intéressante. Un député LFI en culotte courte viendra hurler "raciste" en postillonant, avec l'argent de papa maman et une circonscriptiion sur mesure. Son grand combat, insulter la mémoire des morts. 
J'en entendu des critiques respectueuses, mais critique. Je pense qu'il a instillé dans la droite républicaine un venin dont elle n'arrive à se détacher, et pense que l'union des droites est un fantasme. Mais respectez l'homme me parait une nécessité, pour pouvoir apprécier ou critiquer sa pensée. 

J'ai lu un tweet d'une personne que j'apprécie, qui rigolait de "ne pas se réjouir de la mort de quelqu'un". Quand Le Pen père ou Mélenchon ou Rousseau passeront d'ici bas, j'aurais une lecture de ce qu'ils ont apporté de bien ou de mal sur la politique publique. Mais les humains, ils ont femme, mari, enfants, familles. Qui sommes nous pour nous réjouir de la mort de quelqu'un ? 

Et qui sommes nous pour dire "oui mais c'est un connard". Et toi, tu es quoi ? 

Je n'aimais Patrick Buisson, je n'aime pas Nicolas Sarkozy, je n'aime pas ce qu'ils ont fait, de leur mandat, de ce qu'est la droite en France. Dans un XXIeme siècle complexe. 
Mais quelque part ils ont contribué que des gens, ce soir, soient heureux de la mort d'un intellectuel français. Quand ça sera le tour d'un Nupes, je lirais les mêmes merdes sur le net. 

Réentendre la chanson de Michel Sardou (pour les artistes de gôches, évitez ! ça va vous rendre moins cons et plus humains, et ça serait dommage...). Le prix d'un homme, une vieille et belle chanson. 

dimanche 24 décembre 2023

Qui ? à Comps (mélancolie gardoise avec Aznavour)

J'adore Charles Aznavour. J'ai adoré fait ce clip entre Comps et Jonquières Saint Vincent, sur les routes romaines. En plus de voir le Gardon se jeter dans le Rhône, ce clip offre une vue qu'aujourd'hui nous ne verrons plus. Les photos ont été prises au printemps 2018. Et un soir de décembre de cette année, ce dernier s'est écroulé sur lui même...
A côté y a des maison. Ca devrait être spécial. En tous cas c'est triste de savoir que la zone est interdite, et que même les plus forts mettent genoux à terre.

La chanson est "qui ?" de Charles Aznavour. Oui, elle est un triste, mélancolique. Elle évoque pour moi le temps qui passe, et qui chasse les souvenirs. Une personne qu'on a aimé et qui ne se souvient plus de nous.

 
Je termine l'année fatigué.
Cette année la veillée de Noel se fera à midi. Pourquoi, ben parce que... Demain Noel sera à la maison.

J'ai appris y a deux jours par un ami de promotion que notre délégué de promition était bien malade. Un cancer qui touche à un mauvais endroit. Quand je parle du temps qui passe...
En 2022, nous devions fêter les 20 ans (+2) de notre promotion. C'était après les présidentielles. Je n'y suis pas allé, parce que je ne me sentais pas encore de voir du monde. Pour beaucoup, j'avais "laissé tomber" des amis, alors que simplement moi qui sortait d'un long tunnel, avec 10 kg de plus et un besoin de rester dans ma grotte.

Je ne mérite pas d'être plaint ou pardonné. C'est comme ça. Aujourd'hui, une partie de mes amis m'a tourné le dos, ou du moins a retiré la main qu'ils ont trop longtemps laissé tendu. C'est comme ça. 

Le billet de Nicolas sur ses dernières années est très beau mais aussi très dur. Par rapport à lui, j'ai été dans un bain de lait. Mais comparaison ne sera jamais raison.
Il est nécessaire de s'écouter, pas trop mais un peu. Nous avons des beoins, celui de solitude est important. Autant que celui d'aide ou d'écoute.

Que ceux qui passent par ma Maison et mes billets passent de superbes fêtes de Noel. 

jeudi 21 décembre 2023

Préférer Nicolas Karabatic à Emmanuel Macron

Hier soir j'aurais pu passer deux heures avec Emmanuel Macron. Mais le peu que j'ai vu m'a confonté. J'étais mleux à Nîmes, avec l'USAM et Nicolas Karabatic au Parnasse. Je suis un suiveur du Nîmes Olympique et de l'USAM, le club de hand. Mon fils est gardien du club de jeune de hand de mon village. Il a vu hier encore un super Joze Basnik dans les buts de Nîmes. Mais le PSG c'est quand même une miriade de star, et la bande de Vincent et Rebichon n'ont pas pesé bien lourd.

Mais quelle ambiance ! Quelle chaleur dans ce Parnasse où j'ai vu, y a quelques années, le club de fille du HBCN remporté la première manche d'une finale de Coupe d'Europe. J'ai vu aussi le président Sarkozy en tant qu'élu. 

Peux confirmer une chose. Sans parler de fond, mais sur la forme, je n'aimais pas Sarkozy. J'aime encore moins Emmamuen Macron. 

Je ne peux pas prétendre que j'ai tout écouté. Mais le peu que j'ai vu de l'interview hier soir de Macron était dramatique. Sur la forme, sa suffisance ne peut qu'âtiser la colère et le ressentiment. Admettons qu'il ait raison sur le fond (si j'avais été député, j'aurais voté la motion de rejet et ce texte qui ne casse pas trop pattes à un canard gardons raison). Sur la forme, sa morgue est insupportable.
Je me souviens de son treize heures pendant les retraites. J'étais en vacances et j'avais regardé. Il m'a donné envie d'aller marcher dans la rue le lendemain. 

Cet homme est un apeau à colère. Il est élu par défaut. La première fois grace au Canard Enchainé et aux frondeurs. La deuxième fois il n'y a pas eu d'élection, merci Poutine. Il a été élu en réussissant à faire que le RN est passé à plus de 80 députés, et bien parti pour faire plus de 30% aux prochaines élections (un électeur sur trois !) remporter la prochaine élection. Il a mis en place une opposition grossière et ordurière, celle de l'extrême gauche et de la NUPES. Bordélisation à l'Assemblée et dans les débats. Mitterrand avait son Le Pen, Macron a son Mélenchon, avec une secte dévouée à ses pieds, au racisme et à l'anti-sémitisme bien pesé et d'opportunisme. 
La même chose. Des idiots utiles qui permettent de garder le pouvoir. 

Sur le fond de la loi, je n'ai pas grand chose à dire. Pour moi cette loi immigration ne casse pas trop pattes à un canard. Ce qui fait "le jeu du Rassemblement National" (expression conne qui ne veut rien dire...) n'est pas cette loi. Mais l'attitude de la gauche extrême, pourtant parlementaire, qui donne envie de lui faire barrage. L'attitude de certains exécutifs locaux qui, opportunémement, assument qu'ils "n'appliquerons pas la loi". Mon département en fait parti. 

J'ai lu en début de semaine l'édito de Franz-Olivier Giesbert (dont j'espère avoir la trilogie sous le sapin de Noel). Nous ne pouvons pas l'accuser de racisme ou de complaisance avec des extrêmes. Toujours revenir vers des boussoles intelligente. Qu'écrivait il dans son édito joliment intitulé : "Le crépuscule de Macron et la fin du « chèvrechoutisme »" ?

"Que la France soit, depuis des siècles, une terre d'immigration,c'est une évidence. Mais pas comme ça, sur le mode « Entrez, c'est gratuit ». Aujourd'hui, il n'est plus question d'assimilation, ni même d'intégration. On réceptionne, on entasse et, après ça, advienne que pourra. Notre sens de l'hospitalité n'a plus de limite : qu'importe s'il n'y a plus de place dans nos villes, nos campagnes sont là pour accueillir toute la misère du monde. Près de 500 000 immigrés supplémentaires chaque année – chiffres officiels, donc minimaux –, c'est au moins une agglomération comme celle de Strasbourg qui s'invite en France. Sans compter les clandestins. Il est temps d'arrêter ce délire, de se poser pour s'employer à intégrer les nouveaux arrivants par l'éducation, pendant qu'il est encore temps. Pour ce faire, il suffirait d'avoir le courage de réduire les flux migratoires en retrouvant un peu de notre souveraineté perdue."

Ne parlons même pas "d'assimilation", même si nous devrions tendre vers ce modèle. L'intégration n'est même plus là. FOG termine par un constat limpide qui fait, par contre, le lit des extrêmes. 

"Troublants sinon effrayants sont les résultats d'un sondage de l'Ifop, publiés le 9 décembre, où il apparaît que 78 % des musulmans français sont convaincus du caractère discriminatoire de la laïcité « telle qu'elle est pratiquée par les pouvoirs publics », tandis que le financement public des cultes et du clergé est plébiscité par 75 % d'entre eux. À force d'entendre les fadaises « victimisantes » des Frères musulmans, de LFI, des « escrologistes » et de tant de médias, à commencer par Le Monde, sur la prétendue islamophobie française, ils ont fini par les croire. Ils réclament donc in fine la suppression de la loi de 1905 séparant les Églises et l'État. La morale de tout cela : ce n'est plus aux immigrés de s'adapter à la France, mais à cette dernière de s'adapter à eux !"
Macron doit parler le 31 décembre. Il devrait avoir la décence et l'intelligence de se taire. Merci au Président Chirac d'avoir mis le quinquennat renouvelable qu'une seule fois : ce triste et dangereux personnage laissera la place en 2027. Mais trois ans et demi comme ça c'est long. 
La France va ressortir comme moi ce matin de ma séance chez l'ostéopathe. Mal de partout. Sauf que moi j'irai mieux demain. Je ne suis pas sur que cela s'applique pour le pays.

En tous cas Karabatic est un grand bonhomme (lui)... Et Nîmes lui a rendu un bel hommage. 

Pour terminer, lire les deux derniers billets de Nicolas. "Immigration - Intégration - Mélenchon - Démission" et hier "Immigration : encore une faute de la gauche !". Des billets pleins de bon sens. 

dimanche 17 décembre 2023

Carte postale de Gréoux les Bains (avec Time, de #SaintSeiya)

 
Carte postale musicale de ce dimanche. Comme le weekend dernier je reste avec Saint Seiya. Une chanson, Time. Et un lieu, la Provence de Gréoux les Bains. La Provence du Verdon. La Provence des lavandes. Des photos prises début Avril, quand la chaleur revient. 

J'adore Gréoux Les Bains. Et j'adore Saint Seiya et ses musiques. 


Après pas grand chose à dire. Je suis en vacances dans trois jours. Des échéances entre temps. Syndicale notamment. Et ce soir Marseille Clermont Ferrand et la finale des filles en hand (même si je n'ai plus de copines ou connaissances dans l'équipe, je les soutiendrai à fond).

Dimanche d'avant Noel...

mardi 12 décembre 2023

Rejet anecdotique et fait divers sordide

La motion de rejet sur la loi immigration hier soir n’est qu’une anecdote.
Si j’avais été député LR, j’aurais joué mon rôle d’opposant. Je n’ai pas à faire de cadeaux au gouvernement, surtout à des ministres qui hier ont trahi leur famille politique pour un bon steack, ou qui montrent tous les jours leur incompétence.

Je ne pensais pas qu’une personne comme Darmanin aurait apporté sa démission. Après le fiasco du Stade de France l’année dernière, et son « c’est la faute aux supporters de Liverpool », je le pensais hermétique. Son auto-satisfaction sur des échecs réels, mais qui passent comme passe l’actualité, m’aurait poussé à parier qu’il n’en avait cure. Enfin, le Roi Soleil Macron en a aussi peu à foutre, il a refusé sa démission. J’imagine qu’ils ont du se marrer après tous les deux « on prend vraiment les français pour des cons, mais ça passe ! ». Continuons.
Amusé également sur le « les oppositions refusent le débat ». Le nombre de 49.3 sur des sujets important est éloquent.
 
Enfin, sur la suite, je n’ai aucun avis. Dissolution, changement de gouvernement ? Il se passera ce qu’il se passera. Aucun pronostic, aucun avis.

 

Par contre le bilan de Darmanin, outre des gamins qui refusent de s’arrêter à un contrôle de police ou en tuent d’autres à coups de couteau, c’est aussi ce fait divers. « Essonne : deux morts et un blessé grave dans un choc frontal, un jeune de 15 ans était au volant ».
C’est horrible de perdre la vie. Je ne sais pas si cela va provoquer des émeutes urbaines. En tous cas, merci à Abdoulaye Kanté, policier remarquable, d’avoir relayé l’information sur Twitter.
L’article me terrifie : « Selon les premières constatations réalisées sur place, le garçon de 15 ans, engagé sur cette longue ligne droite à travers champs, aurait dévié de sa trajectoire pour percuter de plein fouet la voiture du couple. Utilisation du téléphone ? Malaise ? La raison de cette inattention reste incertaine. »

 

Déjà reprenons. Remplaçons « le garçon de 15 ans » par « une girafe ». Nous aurions « 2 morts et un blessé grave, une girafe était au volant ». Nous nous poserions la question : que fait une girafe au volant d’une voiture ? Je me pose aussi la question, que fait un garçon de 15 ans au volant ?
Nous sommes dans un pays où on trouve normal qu’un Nahel, 17 ans, soit au volant d’un bolide.
 
 
J’attends un tweet d’un élu LFI pour s’émouvoir de la mort de ces deux sexagénaire du Loiret… (quoique c’est peut être pas trop l’électorat recherché).

 

Mais en tous cas un fait évident. Nous sommes dans un pays où on roule dans des voitures à moins de 18 ans. Où on refuse de s’arrêter quand un policier nous le demande. Ce n’est pas la police qui tue, mais bien la délinquance.

Donc la démission du pire ministre de l’intérieur de la Veme république, qui laisse que la France soit dans cet état… La motion de rejet n’est qu’une anecdote. 

dimanche 10 décembre 2023

Montpellier en Aout (Blue Dream, Saint Seiya)

Carte postale estivale alors que nous entrons réellement dans l'hiver. Avec pluie sur une grande partie du territoire. Je suis un peu hors saison, envie de soleil alors que je me remets difficilement de cette infection pulmonaire. Mais l'hiver est à nos portes, la chaleur viendra de la cheminée.  


J'avais aimé faire ce clip (ma chaine Youtube, allez y elle est bien), avec une musique que j'adore de Saint Seiya. Blue Dream, version instrumentale du deuxième générique de fin. 
Montpellier est une belle ville, la capitale de ma région (Languedoc Roussillon, et pas l'Occitanie créée artificiellement sur un bout de table par Hollande et Valls pour limiter la casse aux élections régionales...). Pourtant, je ne la connais que peu. 

Ce jour d'Aout est un des rares fois où j'ai passé un peu de temps dans le chef lieu de l'Hérault. 

A part ça pas grand chose. Je vais regarder la fin de Lyon Toulouse...

dimanche 3 décembre 2023

Promenade dans le Forez avec Fairy Tail

Ma vidéo du dimanche est un montage rapide, sans prétention, d'un été dans le Forez avant le passage du Tour de France. 2019 je crois, le Covid n'existait pas. Fairy Tail va bien avec les images, le thème principal. 


J'écrivais hier mon manque d'envie d'écrire. Le taré musulman extrémiste qui a assassiné un touriste hier soir, encore un bon moment... Que dire ? Que penser ? "récupération politique" vont hurler certains, donc on ne dit rien. 

Je n'ai pas vu si LFI a condamné cet attentat. Je parle de LFI parce que leur ADN est quand même très peu charly friendly, et y a un électorat à garder. 


Sinon je reprends la route du travail demain. Je dors 9 heures par nuit plus la sieste. Je suis bien fatigué. Mais ça va. 

samedi 2 décembre 2023

Etat des lieux sanitaire

Etat des lieux en cette fin de semaine. Mon infection pulmonaire m'aura mis KO trois semaines. Une première semaine de fortes fièvres. J'ai dégusté. La deuxième grosse toux et taux d'oxygène bas. Et celle qui vient de se terminer, épuisé et plus de tension.

Ma première action lundi matin sera de voir mon médecin du travail, et de poser des télétravails. 

A part ça, Falceonette et les enfants ont pris la suite. Quoique le grand est le plus résistant de la bande. 


La reste ? J'aurais eu plein d'occasion pour écrire, pour blogguer. Mais j'avoue que l'actualité est vraiment trop lourde, je n'arrive plus. 

Je vais voir le tirage de l'Euro 2024.

dimanche 26 novembre 2023

Lyon en hiver, Michel Sardou et Gerard Collomb

Le clip que j'ai mis en ligne hier était prémonitoire. Une promenade dans Lyon un weekend d'hiver 2016. Une chanson de Michel Sardou que j'ai découvert "Comme avant", une autre pépite. 

 

J'ai appris au réveil la mort de Gérard Collomb. Emblématique maire de Lyon, une ville qu'il a gagné au prix d'une moustache, et qu'il a perdu aux dernières élections. Mais un maire emblématique, un socialiste qui n'en était pas vraiment un, mais le socialisme à la lyonnaise, c'est pas vraiment du socialisme. Cette ville qui s'est offert à Raymond Barre (qui était le maire lors de mes années lyonnaise), et avant au prometteur Michel Noir (dont la rencontre avec lui était sympa) était une endormie qu'il était difficile d'appréhender.

Pourtant, j'y ai vite été adopté. Même si je me suis marié à une stéphanoise, et que je préférais le club de foot à Gerland qu'au stade des lumières. 

La politique lyonnaise est différente de toutes celles que j'ai connu. Elle se joue oui dans les urnes, mais dans certaines il y a des boules colorées. J'ai connu Marseille, Nîmes, Lyon c'est différent. 

Au même moment l'ultra droite et l'ultra gauche s'affrontait en Drôme. La droite a fait sienne de dénoncer la mort du pauvre jeune drômois, pendant que la vraie gauche, sans un mot pour cet enfant, préférait hurler contre un acte raciste. Chacun, finalement, parle à son électorat. Si le jeune tué n'est pas dans la cible électorale, LFI et la NUPES ne va aller s'émouvoir. 
Le RN joue son jeu. A LR (dont j'ai appris tout à l'heure que c'était les élections internes, c'est dire...) de parler également à cet électorat rural, qui regarde davantage l'heure sur le clocher de l'église qu'à travers des tours. 

La phrase de Gérard Collomb était prophétique. Aujourd'hui nous avons deux France face à face. Irréconciliable. 

Il faudrait revenir "Comme avant", pour reprendre la chanson de Michel Sardou. Je crains que ça ne soit difficile.  

Sinon mon poumon m'épuise. Il faut le temps...

vendredi 24 novembre 2023

C'était pas le Covid mais c'est pas fini...

Grosse infection pulmonaire. Encore une semaine d'arrêt. Le nouvel indicateur : ma pharmacienne m'a prété le truc qu'on met au bout du doigt pour mesurer la saturation en oxygène : je suis tombé à moins de 90%. 

Mon docteur m'a dit qu'elle devrait m'hospitaliser, alors que je n'ai plus de fièvre, que la fréquence cardiaque au repos revient normalement. 

Le scanner hier a bien montré une infection pas anodine. Je devais donner des cours la semaine dernière : je n'ai plus de de voix et je suis essouflé. Donc c'est reparti pour renouvellement d'arrêt. 

Le moral en prend un coup. Mais bon, c'est comme ça. Morceau de vie. On a regardé le doc de Bettancourt sur Netflix (fascinant) et commencé le nouveau the Crown. Je bouffe des livres. Je prépare Noel. Mais j'avoue, je suis fatigué.

Heureusement la Ligue 1 revient. Avec ce soir un alléchant PSG - Monaco. 

dimanche 19 novembre 2023

"J'espère" (Serge Lama) - Promenade à Manosque

Le clip de ce dimanche tombe bien. Une chanson à la fois triste, à la fois optismitique (quoique... non, elle es triste) de Serge Lama. Qui représente bien mon état d'esprit. "J'espère", un album formidable de Lama sorti vers 2010 où y a pour moi que des pépites, dont celle ci.

Et Manosque, une ville de Provence proche de Cadarache, mais surtout du lieu de vacances de Gréoux les Bains que j'aime tellement.

J'espère que ça ira mieux. J'espère surtout avoir un rendez vous médical. Je suis sur l'application du cabinet médical depuis ce matin, mais c'est pire que pour une place à un concert de Muse, de Colplay ou de U2. C'est du délire. 

Je sais que je verrais un médecin. Je sais que je ne suis pas gaillard pour repartir plein badin au boulot. Sans doute deux trois jours. Retrouver une fréquence cardiaque normale sera un minimum. Après... Nous verrons bien.

Mais j'aurais dégusté. Et les nombreuses quintes de toux qui ont ponctué ce message l'ont démontré.

Elle m'a manqué ma ligue 1 ce weekend...

samedi 18 novembre 2023

C'était pas le Covid mais putain...

Ca parait pompeux, mais 5 jours entre 40 et 41°C, à passer ton temps à tousser, à ne plus avoir la force de regarder son iPhone, et voir sa fréquence cardiaque au repos s'envoler (ça m'amuse), j'aurais passé une semaine comme rarement. Horrible.

Tests négatifs, mais sans doute j'ai eu la version béta du Covid 23 ou 24 qui sortira quand le grand complot mondial le décidera ?


Je ne crains pas trop la fièvre. Mais là, je suis à 39°, je tousse moins, mon arrêt de travail s'arrête lundi. Mais j'ai la force d'écrire un billet, d'aller écouter sur Youtube le dernier Johnny (et bof, autant j'écoute en boucle le "Georgia" de Sardou découvert y a peu), autant là je suis pas emballé. 

Mais je suis crevé. Je vais essayer d'avoir un rendez vous au cabinet médical de mon village ce lundi matin, sans doute me prolonger l'arrêt. A ce titre, je suis ultra favorable à des fortes sanctions sur les connards qui n'honorent pas leurs rendez vous médical. J'ai perdu un jour de traitement (et le médecin m'a dit que la veille trois lui ont mis un lapin, bien les boules). 

Points positifs, quand j'allais pas trop mal, je lisais. J'ai dévoré un vieux bouquin que j'avais dans ma bibliothèque, "la Surprise du Chef" du très sympathique Joseph Macé-Scaron. Là, j'attaque Lucia de Bernard Minier (autre ambiance).


Par contre, ce soir pas de visite annuelle dans une cave que j'aime bien pour le primeur. D'ailleurs, je n'aurais pas bu cette semaine (que cette semaine soit sainte ou maudite). 

Et être malade un weekend sans championnats de foot européens, avec juste un France Gibraltar à se mettre sous la dent, c'est vraiment dur. 



dimanche 12 novembre 2023

Promenade en Camargue et en bord de mer (Loli, Gazon maudit)

Je laisse loin les polémiques abjectes politiciennes. Je pense que les pires sont les membres du gouvernement. Qu'ils se taisent. 

Ma carte postale vidéo de ce weekend était postée cet été. Promenade en Camargue et en bord de mer, sur la musique originale du film "Gazon Maudit", Loli. Un film que j'avais vu au cinéma quand j'étais jeune, un très beau film. Drôle (Alain Chabat est magnifique), qui parle de l'homosexualité chez les femmes. 

Drôle et particulier, à l'époque ce n'était pas le genre de sujet qui était mis en avant facilement. Pourtant, ça a donné un chic film, porté par des acteurs fantastiques (dont le regretté Holgado).



Ca me fait d'écrire ces billets et de faire ces petites créations. Je trouvais que l'application "Souvenirs" sur iPhone et iPad étaient mieux à l'époque où nous pouvions choisir nos musiques. Mais finalement, Capcut permet des choses pas mal. 

Et c'est mieux que de parler de l'actualité. Du gouvernement qui continue à être en dessous de tout. 

Promenade avec les souvenirs de l'été. Quoique dans le Gard il aura fait un beau weekend. 

samedi 11 novembre 2023

Ces digues qui lachent, et cette extreme gauche décomplexée

La une du Point de la semaine dernière était parfaite. 

Les digues ont laché. La "vraie gauche" a montré son vrai visage. Celui de l'intolérance. "Antisémite" est un des adjectifs, mais dans les professions de foi de l'ancien Parti de Gauche, nous trouvions déjà des traces d'antisémitismes. Flemme de chercher les articles. 
Je me souviens de Mélenchon qui se disait se sentir mal quand il n'y a que des blonds aux yeux bleus, cette danse du ventre vers les communautaristes.


Depuis, il y a eu la barbarie du 7 Octobre, et les phrases abjectes de Mélenchon et d'une partie de sa secte. Certains s'en sont émus ? Ils sont suspendu, au revoir Mme Garrido, que je ne porte en haute estime mais dont j'ai apprécié le courage et la ligne de conduite.

Flatter l'islam. Flatter une partie de la jeunesse qui ne cherche pas grand chose pour s'embraser. Ne pas supporter le débat. Jusqu'à l'abjection de tweet et de propos scandaleux, qui font que Jean-Marie Le Pen passerait presque pour un modéré.

Les présidents des deux Assemblées, dont on ne peut remettre en question le sens de la république, ont été remarquable. J'ai une grande estime pour ce grand monsieur qu'est Gérard Larcher, et j'ai trouvé Yael Braun-Pivet à la hauteur, avec une force de résistance car les saloperies qu'elle a reçu sont abjectes.

Par contre, ils ont été rattrapés par la petitesse de la classe politique. Bien sur que LFI n'irait pas manifester contre l'antisémitisme, qui aujourd'hui est à gauche et chez les musulmans pas très modérés. LFI a son socle électoral, qui lui permet d'envoyer des Louis Boyard ou des Daniele Obono à l'Assemblée. Le vote musulman lui est acquis, ils ne vont pas se fourvoyer.

Alors on sort l'argument "je ne manifeste pas avec le RN". Le gouvernement est tombé, palamars comme ils sont, dans ce jeu déguelasse. Déjà, après Charlie, il y avait cette polémique indécente. A une époque où Mélenchon avait prononcé un discours magnifique à l'enterrement de Charb : il a bien changé...

L'estimable chasseurs de nazi et ancien résistant M. Klarsfeld se réjouit qu'un parti qui vient d'une extrême droite qui avait en son sein des racistes et des antisémites se soit républicanisé. Entre Mr Klarfeld et le pathétique Olivier Verran, y a pas vraiment photo.  
Pas suffisant, pour ma part, pour voter le RN (quoique qu'un candidat RN face à un LFI aura ma voix sans aucune hésitation). Mais sur des sujets aussi grave qui touchent la république et nos frères juifs, je préfère largement manifester au côté de Larcher, Braun-Pivet, Ciotti, mais aussi Bardella, qu'avec LFI. 

Les digues lachent. Aujourd'hui chacun voit où est le vrai danger. Mais nous ne le découvrons pas aujourd'hui que cette gauche brune qui préfère le vert du croissant ensanglanté aux trois couleurs de la république est LE danger. 
Sauf que cela se voit. Et quelque part c'est bien que les masques tombent. 

dimanche 5 novembre 2023

Lire Franz-Olivier Giesbert : les juifs face à la bête immonde

Je suis comme Nicolas, las de la bêtise. Affligé de voir que l'on écrit "interdit aux juifs" devant une boutique à Paris. Et fatigué. Alors je lis, et je relaie.

Y a 3 semaines, FOG avait écrit un édito remarquable dans le Point post 7 Octobre. 

Les Juifs souffrent du même mal que les Arméniens. Leurs ennemis leur refusent le droit d’exister… ou d’avoir existé.

Ne tournons plus autour du pot : l'antisémitisme est un et indivisible. Qu'il soit européen ou arabe, il a le même objectif, symbolisé par la rencontre entre Hitler et le grand mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, en 1941 : la destruction des Juifs.

Furieusement antisémite est le Hamas, bras armé de l'Iran, né dans le creuset des Frères musulmans, qui a lancé en plein shabbat une nouvelle offensive contre Israël. Dans sa charte originelle, parue en 1988 et amendée depuis, sans en changer l'esprit, il dénonce, comme les nazis hier, le complot juif mondial relayé par la franc-maçonnerie ou… le Rotary et le Lions Clubs. Pour justifier son combat contre les Juifs, il se réfère même à leur « plan » de conquête de la planète, figurant dans les Protocoles des sages de Sion, faux avéré sur lequel s'appuyait aussi Hitler dans son bréviaire Mein Kampf.

« La Palestine est une terre islamique […] pour toutes les générations de musulmans jusqu'à la Résurrection », assure la charte du Hamas, qui entend en finir avec « l'invasion sioniste » pour installer un État théocratique islamique. Y sera ensuite planté « l'étendard de Dieu sur chaque parcelle de la Palestine ». On est prévenu : c'est en un nouveau « chariastan » que ses ennemis veulent transformer Israël, qui, rappelons-le, est la seule démocratie de la région depuis que le merveilleux Liban a été mis en coupe réglée par le Hezbollah, créature de l'Iran.

Le Hamas ne risque-t-il pas de finir par gagner la guerre idéologique, malgré ses défaites, ses délires et ses pogroms abjects ? En France, Macron a été impeccable : comme toute la classe politique, LFI exceptée, il a condamné sans réserve l'attaque qui, avec son déluge de roquettes en provenance de Gaza, a surpris, de toute évidence, les services de renseignement israéliens. Mais cette fausse unanimité ne saurait masquer la réceptivité des cervelles les moins informées, ce qui fait beaucoup de monde, à la propagande des antisémito-sionistes.

L'Histoire est faite pour être falsifiée. Depuis des décennies, les antisémito-sionistes prétendent que, pour créer leur État, les Juifs ont envahi puis occupé les terres ancestrales des Arabes. Il y a, hélas, de plus en plus d'incultes pour croire à ces fadaises, à l'instar des députés de la Nupes qui, il y a peu, signaient une motion ignoble contre le « régime d'apartheid » d'Israël alors que les Arabes (plus de 20 % de la population) y ont les mêmes droits que les Juifs. Qu'importe si ces derniers sont là depuis plus de trois millénaires. À force d'être répété, le mensonge devient vérité révélée et les voilà devenus oppresseurs, illégitimes sur leurs terres de toujours.


La Palestine aux Palestiniens ! s'époumonent les antisionistes de Panurge, à LFI ou ailleurs. Sauf que les vrais Palestiniens, historiquement, ce sont… les Juifs ! Leur pays s'est appelé un jour la Palestine parce que, au IIe siècle de notre ère, après l'une de leurs révoltes, l'empereur romain Hadrien avait décidé, pour mieux les effacer, qu'ils seraient appelés du nom de leurs ennemis de toujours, les Philistins, mot qui se transforma en Palestiniens. L'État juif portait le nom de Palestine quand, après un plan de partage avec les Arabes qui le refusèrent, il fut proclamé en 1948, sous l'égide de l'ONU. Ses fondateurs le rebaptisèrent Israël. La même année, lorsque ses voisins tentèrent en vain de le tuer dans l'œuf, le quotidien Paris-Presse titra, comme tant d'autres : « Les forces arabes coalisées envahissent la Palestine ».

Autochtone, le peuple juif est apparu étranger sur ses propres terres aux yeux des ignares et des jobards quand, au début des années 1960, à la faveur d'un incroyable tour de passe-passe, les Arabes adoptèrent à leur tour l'appellation de Palestiniens. « Ce peuple n'a rien à faire là », proclame, depuis, l'internationale des antisémites et des antisionistes. La boucle était bouclée. À la fin, les Juifs souffrent du même mal que les Arméniens, observait naguère l'ami Elie Wiesel : leurs ennemis leur dénient tout, y compris le droit d'exister et même… d'avoir existé. Effacés, le royaume d'Israël, la Judée de la Bible, le temple de Jérusalem ou le roi Salomon. Avant l'extermination finale ?

Les grandes consciences intiment à Israël de faire la paix. Mais comment négocier avec une organisation, le Hamas, qui ne vous reconnaît pas, ne veut pas parler avec vous et prône votre propre destruction ? En attendant, les manifestations de joie et d'hystérie éradicatrice, un peu partout en Occident, en disent long sur le nouvel antisémitisme qui se propage dangereusement aujourd'hui via l'islamisme, l'extrême gauche et une certaine bien-pensance médiatique. Comme le dit si bien en une fameuse formule le traducteur américain de la pièce de Bertolt Brecht La Résistible Ascension d'Arturo Ui, satire de la montée du nazisme : « Le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde »…

samedi 4 novembre 2023

Souvenir d'été, plage de Sainte Croix

Nous avons allumé la cheminé hier soir, dernier jour d'une semaine de vacances reposantes, mais pluvieuses. Le début de l'automne, le vrai début. L'été indien est loin. 
Le Gard n'a pas été touché par les tempêtes du Nord. Mais l'été est loin.

Le samedi j'aime poster mes "créations" Capcut. Là, je suis tombé sur un moment d'été. La plage de Sainte Croix à Martigue est un endroit que j'adore, un endroit connu là bas. Mais dans le Gard, on a plus tendance à aller Grau du Roi ou Grande Motte. Mais j'aime ce petit coin de côte bleue.

La musique est Yuki Kajiura, que j'adore. Un animé, Hack Sign, tiré d'un jeu vidéo. Début des années 2000 


Sur le reste, je viens de terminer une semaine de vacances. Rien de transcendant. J'ai coupé du bois pour l'hiver, j'ai fait un peu de sport (je grossis), j'ai lu. Et surtout j'ai dormi. 
Et quand je dis "lire", j'ai un Point de retard. Je lis des romans, le dernier Roland Portiche qui est un auteur super. 

Pour faire un peu comme dans le bistro de Nicolas et parler série, je suis en train de regarder Tapie sur Netflix. Oui, j'ai pris Netflix. En plus de Canal, Bein, Amazon... Ben je suis géné.
Ma femme voulait le voir, mais pour moi il est encore vivant Bernard Tapie. Et l'image qui est donné de lui est... Je ne sais pas s'il était vraiment comme ça, mais bon, je suis géné. Dominique, son épouse, est formidablement jouée. 

Après-midi à la maison. Un programme canapé : St Etienne - Paris FC, City - Bornemouth, et en ce moment un zapping entre Dortmund Bayern, Newcastle Arsenal, Atalanta Inter et (me demandez pas pourquoi) Lorient Lens. 

Demain c'est dimanche...

lundi 30 octobre 2023

Marseille Lyon ou l'écoeurement devant une délinquance ordinaire

J'avais écrit un billet "dur d'être aimé par des cons", où je disais tous le mal que je pensais des pseudos supporters Marseillais, qui se voulaient porte voix d'un peuple, mais se comportaient en fait en petite racaille. Plus soucieux de leurs business que du club dont ils se servent plus qu'ils ne le servent.

J'ai été horrifié de voir le visage en sang de Fabio Grosso, notre bourreau en Coupe du Monde mais l'estimable entraineur de l'Olympiqye Lyonnais. Qui a vu son bus caillassé. Le raccourci dirait "par des supporters marseillais". Non, il a été caillassé par des voyoux. Les mêmes qui hier prétendaient défendre la mémoire de Nael en allant piller l'Apple Store du coin.
Ceux sont des voyoux, des violents, qu'il faut mettre hors d'état de nuire. L'état est défaillant, fort avec ceux qui vont travailler en mettant les radars bien où il faut, faible quand il faut éradiquer une ZAD (NDDL on s'en souvient). 

L'Olympique de Marseille est la première victime. Marseille aussi, mais Marseille est malade de sa gangrène qui n'a rien de marseillaise. 

Par contre ne faisons pas le lien avec les incidents Nice OM et Lyon OM, où Payet avait été visé (et touché la deuxième fois). Nous étions dans un stade, et là c'est le club qui est responsable. D'ailleurs, Lyon devra rendre des comptes sur ses supporters nazis et racistes qui ont chanté de belles ritournelles dans le Stade Vélodrome...

Le foot m'écoeure. La société m'écoeure. Je ne parle du ministre auto-satisfait Darmanin. Avec le fiasco du Stade de France Liverpool Madrid, et l'insécurrité en France, il se prétend candidat à la présidentielle ? Vas te peindre en bleu...

Ecoeuré... 

samedi 28 octobre 2023

Encore un peu d'été : la farniente del sol à Montfrin (Gard)

Clip du samedi un peu ensolleillé. Pourtant, l'automne arrive. Ce soir, on dort une heure de plus. "La farniente del sol" est une chanson de fête de Ricoune, groupe languedocien qui sent bon le pastis et les soirées de fêtes l'été dans les villages.

Montfrin est un joli village en bord de Gard. Au loin, nous voyions, à l'époque, la cheminée de la centrale d'Aramon. Sa démolition n'est pas été une franche réussite, mais dans ce clip nous devrions l'appercevoir au loin. 

Excusez ma relative flemme. Je n'ai pas d'idée pour écrire, ou plutôt je n'ai pas d'accroche. J'ai l'impression que tout est dit ailleurs, et mieux que part moi. Alors je retourne faire la sieste (enfin là je vais préparer l'apéritif : dernière prise de sang bien meilleure). 

mercredi 25 octobre 2023

Tour de France 2004 - un tracé top :) tdf2024

 J'ai pas trop forcé. L'IKF en rêvait, ben en fait on l'a notre Tour de rêve.

A noter qu'il passe par le col de la Couillole (20eme étape). Il est parfait ce tour


dimanche 22 octobre 2023

Tu m'avais dit (Pascal Obispo) - Nevers

Pourquoi avoir fait un clip en utilisant une chanson (que je trouve très belle) de Pascal Obispo, avec des images de Nevers un mois d'Aout ? Il y a des raisons personnelles, qui font qu'un coeur n'est pas un truc simple à maitriser.

Oui, en ce jour d'Aout 2018, mon corps était à Nevers, nous la chaleur de Nièvre, mais mon esprit était ailleurs. 


Nevers en Aout, c'est particulier. J'espérais quand même manger des plats locaux arrosé d'un bon Sancerre. Nous nous sommes rabattus sur le seul pub ouvert dans la ville, à boire des bières. Partir à Aout à Nevers alors que les nivernais venait chez moi en Provence, un dimanche en plus...

J'ai pensé à Bérégovoy en me promenant le long de la Nièvre. J'entendais presque Magny-Cours au loin. Je pensais à la France des "territoires", ce mot laid Macronien, qui se dépeuple. 
Je voyais une affiche Renaissance, qui vient faire son autosatisfaction. 2035 plus de voiture émettrice de CO2... Parlons en de cet objectif aux foréziens, aux alpins, aux gens des petites villes. Trucs de bobo parisien, la Province c'est loin d'être aussi idylique. 

Carte postale de ce dimanche. Avant une semaine comme toujours qui m'inquiète...

dimanche 15 octobre 2023

Deucalion's Big Flood (Saint Seiya Abel)

Une des plus belles musiques de Saint Seiya est sans doute cette mélodie tiré du très bon film Abel. Je me souviens, un dimanche matin sur la Cinq, être tombé sur cet inédit. Magnifiquement dessiné par Shingo Araki, ce film est très bien. Bien évidemment, Shun se fait toujours sauver par son frère Ikki, mais c'est plaisant, même si la mort rapide de Camus et Shura au début est frustrante. 
J'ai mis, dans ce clip, beaucoup de photos de Provence, de Gardon, de mer. C'est un peu le thème de la chanson après tout...

Sur le reste, j'écris peu. J'avoue ne pas avoir ni l'inspiration, encore moins le moral. C'est la fatigue qui me gonfle le plus. Je dors énormément...

Je reste triste de ce qui se passe en Israel, en Ukraine, en Arménie, en France aussi. Le monde tourne pas bien rond. 

mardi 10 octobre 2023

Soutien total à Israël et à ses enfants

De souvenirs je n’ai jamais vraiment du conflit israélo palestinien en ces lignes. Peut-être pour critiquer cette extrême gauche qui allait accompagner les fondamentalistes musulmans dans des manifestations prétendument pro-Palestiene, mais qui étaient simple anti Israël, antisémites, racistes, dégueulasses.

J’ai été effrayé samedi matin par les premières images de ce massacre terroriste contre la population d’Israël. Le Hamas n’est en rien une forme de résistance : cette inhumanité bestiale est abjecte. Du terrorisme qui ne mérite ni excuses, ni explications, une simple condamnation est tellement peu, mais c’est le moindre que l’on puisse faire. C’est abject ce qui s’est passé en Israël.

 

Après je suis désolé, je n’ai probablement pas de cœur (normal je suis de droite), mais j’ai du mal à m’émouvoir devant ce peuple « d’opprimés » qui a voulu faire un exemple en mélangeant 11 Septembre, Bataclan, en allant taper un peu de partout, non sans prendre des otages.

Quand la plus légitime des victimes devient le pire des bourreaux, c’est le bourreaux que l’on juge. Et l’histoire expliquera peut être comment l’un est devenu l’autre. Sauf que les explications n’intéressent guère les familles qui ont des leurs en otages, pris par des fous.

 

Je trouve fantastique la saine colère de la très sympathique Flora Ghebali devant la faute morale de la France Insoumise. « OK, on ne va pas employer terroriste car ça va déplaire à notre électorat fascisant ». Et oui, les Louis Boyard et Daniele Obono sont élus dans des circonscriptions avec un électorat fascisant.
Et non, l'Etat légitime d'Israël et les groupuscules terroristes du Hamas ou assimilés ne sont pas à mettre au même niveau. Ne mettons pas l'humain au même niveau que la bête immonde. Respectons nous en tant qu'humain. 

Oui, le CRIF a raison, la France Insoumise est Infréquentable.

 Mais ça, c’est de la politique politicienne. Le reste, ceux sont des morts, des populations qui vivent dans la peur.

Soutien total à Israël. Soyons clair des fois, ça fait du bien.


samedi 7 octobre 2023

Qu'avons nous fait de nos 20 ans ? (Lyon)

Je viens de poster sur ma chaine Youtube un clip qui me touche, en cette semaine de mon anniversaire. "Qu'avons nous fait de nos 20 ans", de Charles Aznavour, dans les ruelles de Lyon, cette ville qui m'a vu passer de l'enfance à l'age adulte.
Mes 20 ans se sont passés dans une école entre Fourvière et le Vieux Lyon. Place Bellecour le soir de France Bresil. Avec des amis, que pour la plupart je ne vois plus.  

Aujourd'hui, j'en ai largement plus du double.
De mes 20 ans, déjà des amis de promotion nous ont quitté. 

Je n'aime pas la période de mon anniversaire. Des périodes où je me sens seul. Cette année, je ne l'ai pas fété, étant en séminaire en région parisienne. Depuis que je suis papa, je suis heureux de voir mes enfants heureux de me le fêter, et ça me touche un peu plus.
Le reste, je vois bien le temps qui passe. Des fois je m'en fous, des fois un peu moins.

Je m'en veux d'avoir coupé des ponts entre Saone et Rhone. Mais j'aurais fait de mon mieux. Simplement. 

J'ai fait de belles choses de mes 20 ans. Je ne sais pas si la suite est du même accabit...

samedi 30 septembre 2023

Promenade à Orange (Provence) avec SaintSeiya

Cela fait déjà un mois que j'ai repris le travail. Et déjà une réorganisation en cours. Réorganiser sur un corps malade, c'est pas évident, mais encore moins de laisser les gens s'enfoncer dans l'erreur et d'épuisement professionnel. 
Enfin, je suis sur mon blog, par sur Linkedin. 

Et le clip que je voulais présenter, j'en suis fier. Sur une musique de Saint Seiya (Seven Senses, le fameux septième sens),  je vous propose une promemande à Orange, petit bijou du Vaucluse, sur toute une année glissante. 
Je suis assez fier de cette courte vidéo. Etant en tain de revoir avec mes enfants Saint Seiya. Ils sont dans la maison de la Balance, la mienne. J'ai bientôt passé la moitié de la quarantaine, mais ça ça sera un autre sujet. 

dimanche 24 septembre 2023

Promenade autour de Najac, en Aveyron (avec Naruto)

Petit clip d'un premier dimanche d'automne autour de Najac, dans l'Aveyron. J'ai pris comme fond musical une musique de Naruto. La semaine dernière c'était Dalida, deux salles deux ambiances. Une promenade dans un endroit de nature vraiment sympathique.


Peu de choses à dire. Semaine épuisante côté boulot, avec en plus à supporter les déboires de mon Olympique de Marseille. Nous avons eu le pape dans notre cathédrale du Vélodrome, il faut bien ça. Je ne crois pas à un miracle à Paris ce soir.

Hier, belle journée à Nîmes aux rencontres de la souveraineté, organisée par mon ami Julien Aubert, avec Georges Kuzmanovic. Des chouettes rencontres, dans un endroit que j'affectionne à Nîmes. 

Aujourd'hui, ça sera Ligue 1 sur Amazon, lecture... Bref, un dimanche de presque hiver. 

mercredi 20 septembre 2023

C'est dur de supporter l'Olympique de Marseille...

« C’est dur d’être aimé par des cons » titrait une jour Charlie Hebdo après une démonstration d’humanité des fondamentalistes musulmans. J’imagine que l’OM pourrait dire la même chose.
De la même manière que c’est dur d’être un supporter de l’OM.

 La journée d’hier était délirante. Pablo Longoria, qui a sauvé le club et l’a mis plusieurs fois sur le podium, en apportant intelligence et une vraie vision football, a été menacé par des soit disants « représentants » de supporters, qui ne représentent qu’eux et leurs intérêts personnel. Il se met en retrait. L’entraineur veut partir.

 

Oui, à titre personnel j’ai perdu mon temps en regardant Marseille Toulouse dimanche et Nantes Marseille. Oui, l’élimination contre le Panathinaikos m’a fait mal. Pour autant, Marseille c’est aucune défaite en ce début de saison, une équipe qui se met en place. Et avant le retour en coupe d’Europe et le match à Paris, des « représentants » mettent une pression insupportable et mette le club en péril.

Qu’ils se mettent en retrait eux, s’ils aiment vraiment le club.

 

C’est dur d’aimer l’OM. Le Phocéen a écrit un article qui part d’un bon fond, mais angélique. Nous avons les mêmes couleurs, mais non nous ne sommes pas tous unis. Hier sur RMC, un supporter de l’OM disait que 30 personnes violentes ne peuvent pas représenter les presque 30000 inscrits dans des groupes de supporters. Et au-delà de ça, les millions qui aiment l’OM à travers la France et le monde.

 C’est difficile.

dimanche 17 septembre 2023

Pour en arriver là, à Lirac (et ailleurs)

J'adore Dalida. Je l'ai découvert sur le tard, elle était déjà morte depuis bien longtemps. Le biopic est terrible d'ailleurs... Le nombre d'amants qui se sont donnés la mort, une histoire tragique, qui se termine non pas en mourrant sur scène...

J'adore Lirac, le village, ses vins, les gens qui y vivent. Mon meilleur ami, qui a eu le courage d'arrêter de produire son vin. Dans ce clip, on voit des vignes. Je ne pense pas qu'il me l'avait dit cette décision lorsque j'ai crée ce clip. Mais je trouve que c'est courageux. Il vit bien, il est salarié, il voit grandir ses filles. Et il va mieux. 

 

Je parle souvent de la souffrance au travail. J'ai une prise de sang de contrôle dans trois semaines. Je sais que j'ai failli perdre beaucoup. Pourtant, je ne suis que salarié. La chef de département qui m'a fait beaucoup de mal quitte ma société. Comme me l'a dit mon docteur, elle ira faire souffrir des gens ailleurs.

Pourtant, je pense à mon ami vigneron. Lui souffrait, mais il ne pouvait pas arrêter. La grêle, les sangliers, la sécheresse, le tracteur qui pète au mauvais moment, l'orage cévenol la veille de la récolte... Du vin qui se vend pas. Des nuits à ne pas dormir. 
Comparaison n'est jamais raison. Ma souffrance n'est pas plus ou moins douloureuse que la sienne ou celle d'un autre. Elle est différente. 

J'écris peu en ce moment. Le début d'année est difficile. Je suis soucieux, et je joue la petite chanson de la déprime de rentrée... Elle est pénible. 
Demain la semaine reprend. 

A noter que je suis fatigué de parler politique. Je trouve la classe politique pathétique, et pas à la hauteur. Une polémique en chasse une autre, je n'arrive pas à suivre. 

Abonnez vous à ma chaine Youtube, ça me poussera à continuer (mais j'aime bien). 

samedi 16 septembre 2023

Le faux frère, le faux ami.

Ce soir ça esra pas une "création" de ma chaine Youttube. Mais une chanson puissante. Laura Pausini est merveilleuse.

En postant ce billlet, je pense à tous cux qui m'ont soi trahis soit laissé tomnbé. Mais ilss m'en veulent, ils imaginent que je les ai laissé tomber, alors que mon objectif était de sauver ma famille.


je n'ai pas envie ce soir d'alle sur des clips que j'ai fait, pour nous.

Je sors d'une longue et grosse grotte, je ne suis pas le seul. Ceux qui, en abaissant Excalibur, décrètent que je les ai les ai laissé tombé... Je ne suis ni Sangoku ni Captain Amérca. Un simple humain qui a glissé. Mais qui l'accepte. 

Je suis un mari, un père, un ami, un oncle. Je ne serai jamais un parrain. J'ai été témoin. Mais quelque part j'ai Falconette et les bébés Faucon . 

Je suis dans doute un faux frère, un mavais ami. Accord Toltèque, je fais de mon mieux.