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lundi 16 février 2009

Questionnaire de lecture...

J’ai pleins de tags en retard, et ce week-end j’en reçois deux. Je traiterai le deuxième dans la semaine (ainsi que les tags de Rubin et de Lomig que j’ai à la bourre…).
Non un tag simple et agréable, pour débuter une froide semaine d’hiver. Mon amie Alaiya me propose un questionnaire sur la lecture. Merci du joli cadeau, essayons d’y répondre au mieux.

* Plutôt corne ou marque-page ? Marque page. Et j’en ai un qui date de 2005 : un bulletin d’abonnement qu’on trouvait au milieu d’un vieux Windows News que j’avais acheté à l’époque. Ca marche pour les grands livres…
Corner les pages, non, jamais.

* As-tu déjà reçu un livre en cadeau ? Oui, souvent. Et ça me fait toujours plaisir.
Petit, c’était la chose que je demandais, un livre. Maintenant, quand on me demande, c’est d’abord « du vin », et puis après « des livres ».

* Lis-tu dans ton bain ? Oui. Et j’adore. J’adore aussi lire sur ma piscine, dans un matelas gonflable qui est extra pour la lecture. Et lire sur la plage aussi.

* As-tu déjà pensé à écrire un livre ? Un rêve, comme beaucoup. Ecrire un ersatz de fiction Saint Seiya m’a apporté du plaisir. Et même un peu plus que ça... Mais ça s’arrêtera là je crois, soyons réaliste…

* Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ? J’aime bien m’attacher aux gens. Harry Potter bien sur. Mais aussi Wallander chez Mankell, Malone chez Berry, Bolitar chez Coben. Non, j’aime bien suivre un personnage.

* As-tu un livre culte ? Non… Certains m’ont marqué. « Le Monde de Sophie », parce qu’une époque particulière Mai 2002. Les « c’était de Gaulle ». Mais culte, non.

* Aimes-tu relire ? Les mangas oui. Les romans non. Les autobiographies, ça peu.

* Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu'on a aimé ? Que leur dire si on les voit ? Ou alors les voir pour ce qu’ils font en dehors. Rencontrer Guy Birenbaum, ce n’est pas rencontrer uniquement l’auteur de « Nos délits d’initiés » ou « le cabinet noir ». Si je rencontre Maxime Chattam, que je ne connais que par ses écrits, que lui dirais je ?
Et puis bon… On est toujours autre chose que son travail ou que son œuvre. Des souvenirs qui me laissent encore des frissons m’assurent qu’en effet, on est autre chose que ce qu’on écrit.

* Aimes-tu parler de tes lectures ? Oui, j’aime beaucoup. Mais d’une manière générale, j’aime partager ce que j’ai aimé. Un bon match de foot, un chic dessin animé, un vin divin. C’est rare les gens qui comme moi adorent les dessins animés japonais. Les livres, c’est plus facile.

* Comment choisis-tu tes livres ? Rien d'original… Le titre, le thème, le quatrième de couverture, quand je ne connais pas. Comme tout le monde je suppose. Ensuite, le bouche à oreille. Le net et les blogs sont une mine sympa.
Après, quand j’ai ferré un auteur que j’aime, ben on fait la totale. Rien de bien sorcier…

* Une lecture inavouable ? Non. Aucune lecture n’est inavouable.

* Des endroits préférés pour lire ? Mon lit, mon bain, mon matelas sur la piscine.

* Un livre idéal pour toi serait : Aucune idée…

* Lire par-dessus l'épaule ? C’est insupportable.

* Télé, jeux vidéos ou livre ? Je prends tout. Et je rajoute Internet.

* Lire et manger ? Je fais souvent. Quand j’étais seul, à midi, je mangeais avec le journal du jour ouvert devant mon assiette. Et au restaurant le soir quand j’étais en déplacement. Impoli ? Oui, mais m’en fout…

* Lecture en musique, en silence, peu importe ? Dans le train ou l’avion, c’est fatalement musique. Sinon, silence.

* Lire un livre électronique ? Déjà que lire un pdf c’est chiant…

* Le livre vous tombe des mains : aller jusqu'au bout ou pas ? J’ai toujours fini les livres. Pas toujours les séries de dessin animé. Mais des fois, c’est dur. Deux souvenirs récents : Next de Michael Crichton (j’ai toujours rien compris) et l’infame Labyrinthe de Kate Moss.

Voilà, un sujet amusant, un tag simple pour un lundi matin. Le tag des copains Grobill sur le libéralisme promet d’être plus délicat.
Je passe le sujet à des filles. Parce que c’est comme ça. Je choisi les locales Mrs Clooney et Bridgetoun. Avec elles Fleche, Hypos, Cybermamie, Nelly, Cecile et Plume. Amusez vous bien.

jeudi 27 novembre 2008

Des livres, des tags, et moi, et moi, et moi...

Difficile tag pour l’inculte que je suis. Mais CyberMamie Rosa m’a taggué, donc je dois faire. Quels sont les six livres qui me représentent le mieux ?
Outre le fait que pour répondre à ce tag, il faut savoir lire, ce n’est pas facile de savoir ce qui nous représente vraiment… Il faut se connaître. Et qui peut prétendre se connaître réellement ? Pas moi en tous cas… Je laisse à mes proches, plus qu’à mon « Docteur des Pieds » (copyright Sublimette), le soin de savoir ce qui me représente vraiment…

Essayer l’exercice, tout de même… Six livres qui me représentent vraiment. J’aurais plutôt du faire le tag « six personnages d’animés » qui me représentent vraiment… Parce que dans le coté torturé de certains anti-héros que l’on peut voir ici et là, y en a un wagon…

Mais tentons. D’abord par un héros de roman, qui est celui dont je suis les aventures en ce moment. Le Commissaire Kurt Wallander de la série des polars du brillant suédois Henning Mankell.
Pourquoi Kurt Wallander ? Parce que ce type est dramatiquement humain. Avec tout ce que cela a de pathétique par moment. Des faiblesses, pleins. Des doutes, pleins. Des relations avec les gens difficiles, parfois dramatiques. Avec son ex femme, avec sa fille, avec ses collègues de boulot.
Parfois, il pète les plombs. On le retrouvera complètement ivre après une soirée avec son pote Svinden, ou après une discussion avec son ex femme. A la fin d’un bouquin, il partira un an en maladie le long d’une plage, mais c’est vrai que quand on a tué quelqu’un qui a menacé sa fille, on est pas bien…
Et il a souvent l’esprit qui part loin, très loin. Sa douce amie (sortent ils ensemble ?) qui vit à Riga. Son pote et mentor Ridberg, mort dans le premier bouquin, qui reste un guide même au-delà de la mort.
Et des choses qui lui collent aux souvenirs, qu’il n’arrive pas à oublier, à se dépêtrer. Qui l’obsède. Des gens, souvent. Comme moi, oublierais je ou accepterais je un jour mes faiblesses de l’été 2002 ? Peut on arriver à oublier ses erreurs ? Et même, le doit on ? N'est ce pas nos fautes qui nous rappellent à notre condition de simple humain mortel ?

Aussi, ses rêves qu’il n’atteindra jamais. Une vie à attendre, mais pas à agir pour atteindre ses rêves. Dans l’opéra. Ou ses illusions d’une police telle qu’il aimerait, ou d’une vie dans un pavillon en banlieue d’Ystad avec une femme et un labrador. Et la réalité, qui revient, implacable.

Enfin, un modèle ce Wallander. Pas brillant, pas du tout. Charismatique ? Quand il travaille, parce que c’est un bosseur. Un besogneux. Qui arrive au final. Ce n’est pas le James Bond qui fait craquer toutes les filles, et visiblement lui aussi n’est pas bien beau, ou pas bien populaire. Mais il bosse. Honnêtement. Et il y arrive…
Un modèle finalement, ce Wallander. Ou quelqu’un auquel j’arrive à m’identifier. De part tous ses défauts…

Alors six livres ? Je pourrais arrêter le jeu ici, en citant « Meurtrier sans visages », « les chiens de Riga », « la lionne blanche », « l’homme qui souriait », etc… Mais disons que de ce jeu, ici,


Quelque part, mon univers littéraire étant ce qu’il est, j’aurais du mal à dire beaucoup lus que ce livre là. Le reste ne serait finalement que des biographies, parce que je confesse lire des romans et/ou thriller dont les « héros » sont vraiment des héros. Et dont l’identification est difficile.

Je me souviens quand même, pendant que j’écris, de cette trilogie que j’avais lu étant très jeune. Quel age ? 12, 13 ans peut être… Oh, le gaulliste que je suis devenu souris à l’évocation de Jules Vallès, et sa trilogie « l’enfant », « le bachelier », « l’insurgé ». Et je souris, maintenant que je suis devenu un peu Forézien par alliance, de voir que cet homme qui a quand même marqué mon collège de part la lecture de cette trilogie qui aurait pu faire de moi un enfant de gauche, est une figure de cette région.
Jeune, j’avais comme rêve d’être un « Grand Journaliste ». C’était mon rêve, peut être la lecture de Vallès y eu contribué. Est-ce que ma fascination envers les personnes « littéraires », qui ont cette culture et cette sensibilité (parfois de gauche) que je n’aurais jamais, vient de là ? Je me revois lire « le monde de Sophie », et être cet enfant… L’été 2002 évoqué plus haut, où je voulais ne pas être celui que j’étais, du moins dans les yeux des autres. Peut être en partie que Jules Vallès en est en partie responsable… ?
Maintenant que j’y repense, je relirais bien cette trilogie, qui a marqué mon enfance. J’ai encore dans le nez l’odeur de ce vieux livre, que j’avais piqué dans la cave, dans le tas de bouquins que devait lire ma maman quand elle était au lycée… Vous savez, les livres aux pages jaunies par le temps. Est-ce que je les ai toujours ?

Je pense que lire un Jules Vallès acheté sur Amazon, ça doit être moins bien quand même…

Je passe sur les écrits du Général de Gaulle, ou ses biographies écrites par Max Gallo ou Alain Peyreffite. Parce que l’humilité empêche de devenir trop con, et parce qu’on ne peut pas d’identifier à ce qui est un modèle. Laissons les icônes à leurs places, gardons la notre.
Et parler De Gaulle après Vallès peut faire sourire. Sauf à penser que le gaullisme, est profondément apolitique… Ce que je pense davantage jour après jour, mais ce n’est pas l’objet de ce tag.

Dernier livre, unique cette fois, auquel je me suis identifié. « L’emploi du temps », de Marc Butor.
Il était au programme de MathSup ce livre. Le thème de cette année était « la ville ». J’ai découvert Emile Verhaeren cette année là, et sa peinture des villes du Nord dans ces recueils de poème…

Revenons à « L’emploi du temps », de Marc Butor. J’avais lu ce livre été 1995’. J’étais en Angleterre. Pas à Bleston, comme le héros du livre, mais à Bury Saint Edmonds. Et je ne restais pas un an, non, mais j’étais aussi dans une terre que je ne connaissais que peu. Et je lisais finalement les aventures d’un autre, qui vivait la même histoire que moi. Ou plutôt était ce moi qui vivait pareillement à lui… ?
Et je me souviens de ce bouquin où le héros et la ville ne faisait qu’un… C’était vraiment un bouquin sur une ville, anglaise pourquoi pas, mais cela aurait pu être de partout…

J’avais transmis ce livre à une amie qui partait durant un an aux Etats-Unis. Je ne sais pas si elle l’a lu. Et je ne sais pas si elle a ressenti les mêmes choses que moi. Aujourd’hui encore, ce livre me fait ressortir des émotions, et pourtant je ne sais plus lesquelles. Bizarre, je revois la couverture bleue foncée du roman. Et c’est tout.

Je cesse là l’exercice. Passionnant il est, mais je me dis que je pourrais aussi citer Philippe Labro, dont le livre « tomber 7 fois… » m’avait marqué. Là encore par ce coté profondément humain de ses hommes qu’on imagine différent de nous, mais qui ne sont que des êtres humains bourrés de faiblesses. Et capable de sombrer dans une dépression, y compris la tête de la première radio de France. L’humilité, de se savoir humain, pas plus…
Ce bouquin est en plus écrit avec une pudeur et une humble retenue qui rend le personnage remarquable, et touchant. Un beau livre.

Allez, je cesse vraiment maintenant.


Non sans transmettre le mistigri. Parce que cet exercice est amusant finalement. Passons le ballon à six personnes.
J’aimerais lire ce que pense le Magicien d’Ox à ce sujet. J’aimerais aussi lire la copine Sublimette. Est-ce que l’adorable chien Dalton se sent proche de Shiguré ? Qu’en pensent les pertinents observateurs du monde politique que sont mes copains de ouèbe Toréador ou Rubin ? Et Alayia, se sent elle plus proche de DeathMask ou d’Aiolos ? Pour finir, les filles Marion et Claire donneront sans doute de jolis billets.
Enfin, j’aimerais transmettre le bébé à ma copine des bons enfants de Marseille, parce que j’imagine que ça doit être génial ce qu’elle a écrire. Mais elle n’aime pas les tags, donc je ne la taggues pas… (Simple invitation amicale ^^)

Après ça, je m'occupe des tags de Dominique, de Rubin et d'Internecivus, promis... ;-)

PS : la chanson qui accompagne ce billet est tirée de l'avant dernier album de Serge Lama, et s'appelle "Les poètes". J'aime beaucoup cette chanson, qui évoque je trouve assez bien les relations particulières que j'ai pu avoir eu, par le passé, avec la "littérature" (je mets des guillemets pour accentuer le coté pédant de ma phrase), et les certaines littéraires que j'ai vraiment beaucoup apprécié...
"Les poètes il ne faut pas les vivre, il faut les rencontrer un soir auprès d'un livre", c'est vrai... Comme c'est vrai "qu'ils déchirent des cœurs pour s'offrir des orages"... Et quelque part, je peux m'identifier avec cette chanson. Je ne suis pas un poète, mais peut être est il préférable de me rencontrer au coin d'un blog, je ne sais pas... ^__~
Après, les aimer morts mais les fuir vivants... ? Non, ne me fuyez pas de suite s'il vous plait... ^__^

dimanche 10 août 2008

Il faut lire ami public, tu vas t'évader... (tag)

(toujours nul sur les titres...)
Triplement taggué le faucon... la vallée rhodanienne m'aura été fatale : du nord au sud, Lyon avec Romain Blachier, Valence avec Sublimette, pour finir en Arles avec l'ami Rimbus. Tout trois m'ont morpionné, avec plaisir remarquez.

Recopions le jeu du tag : "1- citer la personne qui vous a "tagué" 2- indiquer le règlement 3- choisir un livre, l'ouvrir à la page numéro 123 4- recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes 5- indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition 6- taguer 4 personnes et les prévenir sur leurs blogs"

Ok, prendre un livre... Ne trouvant plus la biographie de Basile Boli dans ma bibliothèque, je vais prendre le volume des "C'était de Gaulle" d'Alain Peyrefitte qui m'avait le plus marqué. Le deuxième, lu dans ma chambre d'étudiant lyonnais, en deuxième année d'école d'ingénieur.
Ce tome, sous intitulé "la France reprend sa place dans le monde", traite de la période 63 à 66.

Et donc la page en question est celle ci (ça tombe bien : ça commence sur un début de paragraphe...)
"A la fin du conseil, pendant que le Général serre les main, Pompidou me fait de vifs reproches : "Il faut lui épargner ces coups de sangs ! J'avais gommé ce sujet. On ne sert bien le Général qu'en lui cachant certaines choses. Il n'a pas besoin d'excitants, mais de tranquillisants. Ne vous conduisez pas avec lui comme Debré. Faites comme moi, calmez le".
Cinq lignes, un paragraphe complet : bien tombé le Faucon sur ce coup là.

Allez, des copains qui vont adorer, j'en suis sur, ce tag. (J'aurais bien transmis le mistigri à une ancienne amie littéraire, mais bon le terme "ancien" fait que ça serait mal venu...)
Je pense que Brigetoun, Arnaud Clément (de Gaulle c'est pris ^__^), Séville82, ma copine Internecivus Raptus (plus court que ton tag celui là, mais je le ferai !), le sympathique lyonnais Magicien d'Ox (quand il rentrera de congés), et la copine Alaiya, se feront un plaisir de jouer à ce jeu.

Bon dimanche (c'est bien les vacances... :) )

lundi 30 juin 2008

Dormir au bord de la Cèze, et ne parler de rien...

La semaine reprend.
Avec néanmoins un point positif : le titre de champion d’Europe de football revient dans des pieds joueurs. La triste Grèce laisse sa place à la brillante Espagne, qui aura fait un superbe championnat d’Europe.
Positif et optimiste de se dire que le beau et le jeu peuvent être récompensés. Construire au lieu de détruire, ça marche aussi. Ca peut faire gagner des titres. Ca peut sans doute changer une société aussi. Mais là je diverge, j’extrapole, suis ridicule.

Surtout que je n’ai pas vu le match. Fatigué. Beau week-end, mais fatiguant.

Donc repartir dormir au bord de la Cèze. Et parler plus tard de cet UMP qui veut faire désigner par ses militants ses têtes de liste aux régionales. Je trouve toujours bien que les militants aient plus de pouvoir dans le choix des hommes que les combines d’appareil. Mais ça ne sera pas encore suffisant pour que je rejoigne ce mouvement…

Parler plus tard enfin de la présidence française de l’Europe. A ce propos, toujours amusant de voir le point de vue de nos amis suisse. Et parler plus tard de cet intéressant article prédisant que 2009 sera l’année de l’inflation salariale. En parler plus tard. Parce que ce point là, je n'y crois pas trop... (pas pour moi en tous cas)

Parce que là, repartir dormir au bord de la Cèze… Soupir…

mardi 3 juin 2008

Une vision politique d'un cynisme soupirant... (les Arcanes du Chaos)

J’ai lu il y a peu un bon petit « french – thriller ». Les Arcanes du Chaos, de Maxime Chattam. La thèse et la trame est que la conspiration est partout dans les hautes sphères des pouvoirs et que nous ne sommes que des petits pions surveillés, espionnés, pilotés même. Du X Files à la française, mais qui donne un bouquin ma foi plutôt réussi (à mon modeste avis). En tous cas qui m’a fait passer un excellent moment.

Certains chapitres de ce roman sont des extraits du « blog de Kamel Nasir ». Qui est ce Monsieur ? Lisons le bouquin pour le savoir. Mais son blog, du moins les extraits qu’il diffuse, est plutôt bien écrit.
L’extrait 3 m’a particulièrement accroché. Je vous recopie simplement les premières lignes. Sur le pouvoir, et la manière dont ce dernier est atteint dans nos démocraties. Y a du à prendre et à jeter, mais y a matière à débat.
Savez vous quelle est l’essence du pouvoir ?
La démagogie.
Pour régner, pour gouverner, il faut plaire au peuple. Lui mentir si nécessaire. Mais dire ce que les gens ont envie d’entendre. Le faire est secondaire. On calme la colère, les déceptions, par encore plus de démagogie. Puis vient le moment de tourner, de laisser la place au parti d’en face, une fois que le peuple en a marre d’entendre trop de mensonges.
Alors le parti opposé prend les commandes la même chose.
Exactement la même chose : il exerce son pouvoir. Par la démagogie. Avec plus ou moins de sincérité selon les uns ou les autres.
Jusqu’à devoir laisser sa place au parti précédent qui revient faire ce qu’il a déjà fait, et ainsi de suite…

Vision peu reluisante de la politique, c’est vrai. Hélas vision partagée par bien du monde, semble t’il…

Et savez vous, outre le sectarisme de leurs idées, ce qui fait la différence entre des partis extrêmes et d’autres plus « ouverts » ? L’amplitude des mensonges. Les partis extrêmes mentent plus largement et plus dangereusement…
Cynisme sombre. Est-ce la réalité ? Y aurait débat. Je ne l’ouvrirai pas, je souhaitais simplement parler de ce bouquin. De ce passage.
J’aime peut être aussi la politique parce que ça peut ne pas être que ça… Soupir…

lundi 15 octobre 2007

Lundi soir, je lis dans mon lit... et j'aime bien.

Il a fait beau ce week-end. Certes, l’Equipe de France de Rugby a perdu en demi-finale. C’est dommage. Certes encore, l’Equipe de France de football a gagné aux Iles Féroé. Je trouve cela dommage aussi… Mercredi soir je ne risquerai sûrement pas de regarder un match où un sélectionneur pense que le meilleur buteur du Calcio mérite moins sa sélection qu’un gosse de 20 ans pas titulaire dans son club ou qu’un attaquant monégasque (4 défaites de rang) s’étant considéré comme un « esclave » alors qu’il voulait quitter le club qui l’eut sorti de l’anonymat…

Non, ce fut un beau week-end, il faisait beau. L’été indien disait le chanteur…

Je n’ai finalement pas grand-chose à dire ce lundi soir où je laisserai mon amie jouer au volley-ball à Roquemaure… Lundi soir, soirée où je lis, tout simplement. Je lis. C’est agréable finalement, ce moment où je me mets dans le lit, tôt, très tôt, et où je me mets à lire. Une heure, un peu plus si l’entraînement dure plus longtemps. Et je lis, tout simplement…

Non, je ne lis pas des grands romans ou des textes d’un niveau qui ferait que je ne comprendrai pas toutes les subtiles phrases… Je ne continuerai pas la très bonne liste de notre amie Céleste sur mes 10 livres cultes. Mais je lis des bouquins qui me plaisent, pour la plupart. Je mets hors de la liste le pénible « Muséum » que j’ai terminé y a 10 jours. Un thriller parisien assez mauvais j’ai trouvé, prétendant disserter sur le Darwinisme et la foi dans la science, le tout sous un déluge de cadavres…
J'avoue qu'en ce moment où la politique me gonfle particulièrement, ceux sont les polars qui me branchent. Il y en a des trés bons...

Avant le triste Muséum, j’ai découvert un auteur de polar américain, Jonathan Kellerman, que j’ai vraiment apprécié. Son héros récurent, un psychologue pour enfant à la retraite (à 32 ans, bons placements financiers… amis capitalistes libéraux je vous embrasse ^__^) appelé Alex Delaware, et une écriture à la première personne qui me rappelait les bons moments passés avec les premiers Patricia Cornwell, à ma sortie d'école d'ingénieur. Et une écriture assez jolie, des phrases et des images vraiment parlante. Son premier Delaware, « le roseau brisé », parle d’un réseau de pédophilie. Pas très ragoûtant comme sujet, mais c’est écrit avec une délicatesse et un trait qui m’a vraiment plu. Du très bon.

Du très bon aussi le classique (maintenant) Harlan Coben. J’ai commencé la série des Myron Bolitar, un autre héros récurrent. Un agent sportif ancien basketteur professionnel, qui a eu la bonne idée de passer quelques mois au FBI. Cela donne un héros assez chouette et charismatique, dans le milieu sportif. Une écriture qui peut dérouter, mais qui là encore m’a accroché. Rien à voir avec le précédent. Beaucoup d’autodérision et dans l’écriture, et dans ce héros qui ne se la joue pas. Ce n’est pas de la grande littérature, mais les bouquins se dévorent.
Et surtout ce n’est pas du Dan Brown où on arrive à découvrir le coupable final dés les premières pages. Les enquêtes et l’intrigue sont fouillées, et il est bon ce Coben…

Le meilleur (?) pour la fin : Hening Mankell. Auteur suédois, qui nous plonge dans une Suède bien différente de l’image d’Epinal. Pas question ni d’ABBA, ni de Stefan Edberg. Les filles ne sont pas ces blondes plantureuses des publicités, et il fait plus froid qu’il ne neige vraiment. Mais une ambiance froide, fraîche, et surtout très prenante.
J’ai commencé par son dernier, « le Retour du Professeur de Danse ». Rien à voir avec mon amie des Bons Enfants (que j'embrasse). Méga rien à voir... Un livre qui montre une Suède dont je n'avais pas idée : forte présence d'une extreme droite carrément nostalgique du National Socialisme de nos amis germains. le tout avec un héros atteint d'un début de cancer à la langue, qui profite d'un arrêt maladie pour assister à l'enquete sur la mort d'un de ses anciens collègues flics. Et le tout sous une ambiance assez spéciale, mais qui m'a donné cette envie de chercher des informations sur la géographie de la Suéde, sur la Scanie, sur Kalmar...
Actuellement, je lis son premier : "les meurtriers sans visage". On reste dans la xénophobie de base, dans des petits villages suédois. Une peinture écrite d'un pays que je ne connais pas (à part son football que j'ai toujours apprécié), mais dont je n'exclus d'aller y passer quelques jours, pour le découvrir. La lecture de Mankell me le fait imaginer comme une Belgique, mais plus froide encore, avec plus de forêts. L'imaginaire d'un provencal, ça vaut ce que ça vaut...

Et je dis ça mais ça y est, je suis tout seul, et en pyjama. D'où mon lit qui m'attends, et Mankell. Aprés lui ? Oh, j'ai quelques bouquins politiques, quelques essais. D'autres polars, mais j'aime les polars. L'ésothérisme dedans n'est pas une nécessité, les redites du Da Vinci Code ne sont vraiment pas une obligation... Mais mon lit m'attends. J'y retourne.

PS1 : photos de ma bien modeste bibliothèque... Ma cave est plus fourni, et à coté, on peut entrapercevoir mon mur de dessin animé japonais et autres mangas. Rien à voir non plus. Oui, le Général et son premier ministre historique dominent le premier étage... Mais nous, les gaullistes, en plus de 30 ans, nous sommes peu nombreux...
PS2 : un gaulliste que je n'aimais pas y 6 mois, et qui me manque aujourd'hui, Dominique de Villepin. Phrase tirée d'un article du Figaro suite à son Grand Jury RTL de hier : "
Chaque fois que la France sort de la politique de l'indépendance nationale et de la politique d'équilibre entre les grands États, elle se trompe." Rien à rajouter. C'est elle la France que j'aime.

jeudi 9 août 2007

Infiltrés ! Une campagne au cœur des militants

Infiltrés ! Ce titre et la bande annonce m’évoquent le délicieux « Donnie Brasco » où le policier Johnny Depp infiltre la pègre d’Al Pacino en tant que petit mafieux. Là, nous sommes dans un livre où deux journalistes infiltrent les partis socialistes et UMP en tant que militant de base (toute comparaison est fortuite). Et durant les 16 mois avant le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Le pitch m’a séduit. L’ancien militant passionné de politique que je suis ne pouvais que se ruer sur ce titre (aux excellentes éditions Privée, anciennement dirigée par notre ami Birenbaum). Et autant lever le voile de suite, je me suis régalé. Lu courant Mai, après la guerre de l’Elysée, ce retour sur ces derniers mois, vu depuis le regard de deux « militants », était plaisant. Je me revoyais aussi tel que j’étais, modeste observateur – bloggueur – forumeur, dans ces instants, dans ces moments. A ma place, avec ma vie qui défilaient durant cette campagne (changement de travail, achat d’une maison, déménagement…).

Un journaliste prend sa carte à l’UMP au cours d’une année 2006 où le président – ministre de l’intérieur n’est pas encore candidat, mais est à un firmament déjà bien éclairé. Un autre journaliste s’inscrit lui à une section du PS à Paris. La situation est différente. Les inscriptions au PS sont à 20 euros, et comme échéance importante se trouve la désignation du candidat socialiste à la présidentielle. C’est donc dans un décor de préparation à la guerre (et d'incertitudes) qu’arrivent nos deux nouveaux militants.

Je passe sur les 16 mois de militantisme, qui coïncident avec la désignation de Royal, les meetings, les polémiques, Montebourg, l’identité nationale, la Marseillaise... nous avons tous vécu cela. Mais ce livre, en plus de rebalayer d’une manière originale cette campagne électorale, est relativement bien écrit. Sous la forme d’un journal intime. Et il est arrivé à me faire vivre par procuration une campagne à Paris.
Certaines anecdotes sont remarquables. Le militant qui arrive à une réunion publique – repas de son mouvement, en fin de soirée. Rencontre de jeunes militants. Il constate les prénoms des personnes autour de lui : Philibert, Paul-Alexandre, Constant, Charles-Henri, Edouard… Je lis ça avec le sourire devant cette caricature, mais cela n’en est pas une : c’est simplement un constat. Et le journaliste militant relate cette remarque qu’il s’est faite à ce moment précis, à nous ensuite de conclure…
Et puis il y a le militant PS, qui arrive et voit toujours à sa section le gars qui s’occupe de servir le Beaujolais et d’ouvrir les paquets de chips, militant depuis que le PS existe… On revoit quelque part la caricature du prof d’histoire, « socialiste depuis toujours », avec sa barbe en collier et sa pipe, qui refait le monde comme s’il était dans sa salle des professeurs. Et je lisais ça par petites touches, avec plaisir réel.

Par moment, cela devenait plus pénible de lire le livre, et je sentais que j’étais moins « dedans ». Mais en fait, j’ai ressenti les mêmes moments de lassitude, pratiquement aux mêmes moments, durant la « vrai » campagne, la réelle, celle que j’ai vécu. Au moment de la Gare du Nord, aussi parce que je déménageais et que mes pensées allaient moins à savoir qui de la police ou des émeutiers étaient les responsables, que de savoir si les travaux seraient finis et comment se passera l’aménagement. Au moment aussi du débat Royal-Sarkozy, où cette violence et cette tension latente entre les deux m’avait sérieusement ébranlé, car elle mettait en avant ce qui me faisait frémir sur les sites que je pouvais fréquenter : un début de fracture entre deux France qui restait pourtant la même. Ce livre m’a vraiment fait ressentir les mêmes moments.

Enfin, j’ai revécu la vie du militant que j’étais entre 17 et 24 ans. Certes, la permanence RPR que je fréquentais était plus saucisson – Costière rouge que grand salon UMP parisien. Je revoyais ces « réunions publiques », avec un repas pas toujours fabuleux, facturé 140 francs. Dans le livre, c’était souvent Pierre Lelouch « l’invité vedette » qui venait prêcher la bonne parole auprès d’une assistance conquise d’avance, et qui venait là pour faire plaisir à leurs oreilles, pour entendre ce qu’elles voulaient entendre. Je l’avais devant mes yeux, cette vieille dame qui acquiesçait à chaque mot, lâchant des « c’est bien dit ! », « oui, c’est vrai », « bravo ! bien parlé ! ». Même quand la personne en face disait des choses qui auraient été condamnés quelques années plus tôt : amusant de voir certains vieux militants UMP ancien RPR tendance Seguin applaudir à l’évocation d’une « grande Europe politique ». Enfin…
Et puis quelques parts, les rues nocturnes de Villeneuve-lès-avignon, Bagnols-Sur-Cèze, Nîmes ou Marseille me revenaient. Et j’imagine que l’odeur de la colle à papier ou du tract sortant chaud de la photocopieuse pour être plié par de serviables mains ne doit guère se révéler différente en Région Parisienne.

Par contre à mon époque, celle des années Chirac, les nouvelles technologies n’étaient pas encore trop aliénantes. Impressionnant le nombre de mail ou sms reçu par nos amis militants. Le nombre de fois où Nicolas Sarkozy himself envoyait par sms à son bon militant « je passe ce soir à la télé, regarde moi ! »…

Et puis enfin l’image que je me fais des partis politiques, et qui ne me donne pas l’envie, à bientôt 30 ans, de me replonger dans le militantisme politique. Parce que je n’ai pas envie d’être cette vieille dame qui va à une réunion pour entendre ce qu’elle veut entendre, pour se rassurer et se faire plaisir. Parce que l’action militante peut se faire différemment, j’en suis convaincu.
Ce livre m’a donné de drôles d’images, que j’avoue assez négatives, de ces deux écuries politiques. L’UMP reste pour moi cette machine stalinienne, au service du triomphe quasi dogmatique d’une seule personne. C’était en 2002 Jacques Chirac, 5 ans plus tard les mêmes accompagnés de nouveaux, adorent

jeudi 7 juin 2007

UtawareruMono

Nom barbarement japanisant pour l'animé que l'on vient de terminer ce soir. Sorti l'année dernière au Japon, un petit truc d'heroic fantasy qui n'a l'air de rien mais qui fait que l'on regarde le dernier épisode avec une grosse boule dans la gorge qui nous fait penser qu'on est pas bien malin à avoir des sentiments tout bizarre devant un dessin animé.

Du trés bon heroic fantasy comme il n'y en a finalement trés peu. Un peu de Mononoké, un peu de 12 Royaumes. Pas trop de Lodoss, mais Lodoss est à part. Et surtout, un sentiment de fraicheur, de bons sentiments, parfois on voit un bras arraché par une épée, avant un coup de langue d'un gros tigre sur une petite fille pour lui faire mamour. Mais... Mais c'est trés bon, c'est politique un peu, c'est parfois violent, c'est humanisant, mais c'est surtout pleins de choses qui font que le coeur il fait "boom boom boom" et que c'est bien les dessins animés japonais.

Le pire, c'est qu'aprés deux épisodes, on a failli lacher l'affaire... Parce que ça partait doucement. Et puis aprés ça s'envole, comme une Equipe de Foot qui trouve son jeu à la 20eme minutes, et ne le lache plus...

Le pitch est simple... Un homme se réveille avec un masque et plus de souvenirs, dans un monde d'héroic fantasy. Et puis voilà, il vit avec des gens un peu bizarres, des villageois, des petites filles avec des oreilles d'écureuil. Et puis ça vit, des empereurs qui se prennent pour le Président de la Région Languedoc-Roussillon, d'autres qui sont un peu cons, et puis des qui savent se servir d'une épée mais qui ont l'intelligence d'un rappeur aprés trois litres de bières, et des petites filles bien cucus à souhait pleins de bons sentiments. Et ça donne une mixture aussi divine que de mélanger du Syrah avec du Grenache dans on vit dans le Gard Rhodanien. J'ai aimé, j'ai adoré, et je voulais le dire.

Ca me sert à ça mon blog. A parler de l'UMP et du PS, de Franck Ribery, et des dessins animés japonais que je continuerai à défendre. Car quand je vois "ça", j'ai envie de défendre cet art qui est une merveille. Et qui me fait passer des bons moments.

mercredi 18 avril 2007

Merci

Putain, chui content !
Aprés la purge de 19 heures et ce laid Lyon - Rennes où, parait il, les premiers sont champions, merveilleuse soirée. Ma maison est inaugurée et maintenant...

Le 12 Mai 2007, je vote Olympique de Marseille au Stade de France !!!!

jeudi 18 janvier 2007

Mes animés 2006 (5)

J'ai repris le boulot, et 2006 coté animé n'est pas encore terminé... J'aimerais qu'il le soit quand même, car ce bilan me tient à coeur. Un bilan où je mets en parallèle ma vie et les animés vus au moment, c'est sympa. Remettons nous dans le bain de cette fin d'été 2006 qui a été pour moi le vrai début de ces changements que je vis en ce moment

Tokko (Septembre 2006, 12 épisodes)

GTO est peut être connu de quelqu'uns d'entre vous, cette série déjanté où un prof voyou arrive à être le "Great Teacher" que tout les étudiants réveraient d'avoir. Là, c'est le même auteur, mais le style est totalement différent. TOKKO, c'est le nom d'une unité spéciale de la police de Tokkyo dont le rôle est tout simplement d'éradiquer la menace des démons qui envahissent la ville.

Le héros a connu en drame, toute sa famille terrassé par il ne savait quoi. De tout le lotissement, il ne reste que quelques survivants, dont lui et sa soeur. Ce lotissement de ruine est gardé secretement par des gardes assermentés, et pour cause : il accueille le 'trou' qui lie le monde humain à celui des ténèbres.

C'est noir et sanglant. Ca se regarde. Animéland avait fait une critique désastreuse de cet animé, mais bon... Allez, c'est pas le meilleurs, mais il se voit. Mais non, c'est pas le meilleurs.

Les 12 Royaumes (Octobre 2006, 45 épisodes)

On quitte le médiocre pour l'excellence : cet animé est une merveille. Une lycéenne classique, cucu, première de la classe, et franchement moche, attéri dans un monde différent et parrallèle. Accompagnée de deux compagnons de lycées entrainés aussi dans ce transfert. Jusque là, rien d'original...

Sauf que cet animé excelle par son réalisme. Ce monde parrallèle a son propre langage et sa propre langue : les amis de la filles ne le comprennent pas, ils se sentent donc vraiment étranger et on souffre (c'est le mot) avec eux. Ce monde est politiquemen ordonné : 12 Royaumes (tient), réparties en 4 iles (à chaque coin de la carte) et 8 royaumes sur le continent central. Au milieu de ce continent, une montagne où habitent les "Dieux".

Chaque royaume possède un roi, désigné par son "animal sacré", une sorte de premier ministre qui né dans un endroit particulier, et est élevé dans ce même endroit. Et chaque royaume possede ses provinces, sa politique, sa manière d'être. Et on vit avec eux, avec ces royaumes, parfois tyranniques, parfois où il fait bon vivre.

En plus, l'animé est beau. Belles musiques, images supers, scénario qui fait qu'on veut voir la suite. Et personnage adorable. Mon préféré : Rakushun, que j'ai pris comme avatar. Une souris à taille humaine que j'adorerai serrer dans mes bras tellement elle a l'air mimi.

RIen à dire de plus : j'ai pas aimé mais j'ai adoré. Je ne suis cependant pas fan comme je l'ai été de Gundam ou Mai Hime, dans le sens où je n'ai pas de musiques et de scenes cultes qui me font frémis quand j'y repense. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un super moment. Je l'oublierai sans doute vite, mais quand même il mérite d'être cité

Speed Grapher (Octobre 2006, 24 épisodes)

J'ai parlé de Basilisk et de Trinity Blood dans mes premiers bilans. Le studio Gonzo avait fait en fin 2005 trois animés, voilà le troisieme. Le plus adulte, mais tout aussi beau. Aprés un générique signé Duran Duran,nous arrivons dans un Tokyo post moderne, mais apparement méchament corrompu.

Le héros de l'histoire est un photographe. Photographe de guerre, reporter, c'est un obsédé de la photo. Il est sur un grop coup : une secte pseudo franc maçonne, secrete, où se retrouvent tous les notables de Tokyo, jusqu'aux hauts dirigeants. Aprés prises d'information, prise du masque trés 'eyes wide shut' qui va bien, on arrive dans un lieu où ça partouze gaiement, entre gens de bonnes familles. Jusqu'à la cérémonie de la déesse : une jeune enfant descend du ciel, apparement envoutée, roule une galoche à un gros porc torse nu. Et là deux choses : soit le gars en question possede une gene spéciale, et son désir ou son fantasme le plus fort se révele devenir un super pouvoir. Soit il meurt en explosant.

L'histoire commence quand, poussé par sa pulsion, le photographe prend en photo la déesse : grosse erreur. Il s'en finit qu'il se retrouve, une gamelle plus tard, avec un pouvoir terrifiant : celui de faire d'un appareil photo une arme terrifiante... Aprés nous verrons un dentiste fou qui possède des fraises de partout, un homme araignée, un danseur élastique caoutchouc, une femme diamant, et un gros mangeur... Et surtout une histoire d'amitiéamour entre ce vieux reporter de guerre et cette petite fille, seuls contre une grosse machine.

J'ai aimé cet animé. Moments pas simples pour moi à l'époque, mais l'animé, noir et bien automnal, m'a plu. Bravo Gonzo.

Fate Stay Night (Octobre 2006, 24 épisodes)

Chef d'oeuvre qui me marquera longtemps. Générique envoutant, personnages magnifiques, scénario supers, musiques comme je les aime. L'histoire : un tournoi est mis en place, un tournoi de magicien. Chacun tire 'une carte', pour avoir un "gardien" avec lui. Le Berseker, l'Archer, le Cavalier, le Samurai, le Nécromancien, le Lancier, et le Chevalier. 7 personnages, plus 7 autres : les magiciens. Parmis eux un couillon de la lune, qui possede le seul pouvoir de savoir analyser les objets, et ensuite les réparer. Fils d'un des magiciens ayant participé au dernier tournoi.

Le combat se fait entre tous les magiciens, et le but est simple : on tue les autres. Et seul le dernier est le vainqueur. Et le gagnant remporte quoi : le Graal bien sur...

Les personnages sont inspirés de héros ancien. Pégase, Hercules, Arthur. Mais c'est beau, mais c'est chouette. C'est parfois un peu fan service (tiré apparement d'un jeu vidéo trés hentai sur les bords...), mais j'adore.

Rien de plus à dire là non plus dessus : c'est vraiment un animé qu'on a dévoré. Une semaine, les 24 épisodes étaient avalés. J'ai vraiment aimé, et c'est super de tomber sur de pareils animés...

Kurau Memory Phantom (Novembre 2006, 24 épisodes)

Les fêtes de la TOussaint nous ont permis d'attaquer un autre trés bon dessin animé, que je classerai parmis mes trés bons de l'année. Scénario béton, perso agréable. Il me marquera pas longtemps, mais c'était agréable que cette période de changement pour moi se fasse devant des séries comme ça.

Résumé rapide : futur lointain, la fille (Kurau) d'un grand scientifique se retrouve frappée par une source d'énergie en vogue à l'époque appelé Rinax. Elle se désintègre et revient quelques intants aaprés, mais plus la même personnalité. Par contre, elle arrive avec des pouvoirs pas mal du tout.

Quelques années plus tard on la retrouve. Elle ne voit plus son pere qui est resté sur la lune et ne veut pas la contacter pour la protéger (de quoi ?). Et elle même met au monde (sans relations intimes...) son double : une petite Kurau de 10 ans de moins qu'elle... Même pouvoir, même tête. Et relation grande soeur - petite soeur trés forte. Qui devra l'être, puisque une police gouvernemantale a des idées derrière la tête.

Les personnages sont sympas. L'ambiance est sympa. Le dessin animé est sympa. Un animé comme je les apprécie, vraiment. Aprés, y a pas de grands moments épiques, mais tant pis, on reste quand même heureux à la fin des épisodes. C'est une belle série. J'ai aimé.

La fin de l'année verra la vision de trés bons (Noein), d'excellents (Blood +), et de que j'ai pas pu finir tellement c'était emmerdant. Le dernier post de bilan. Aprés, des bilans, on en fera d'autres quand même... :)

vendredi 12 janvier 2007

Urgences : vivement la saison 13 !

J'aurais terminé mon chomage d'une semaine par le dernier épisode de la saison 12 d'Urgences. Comme toutes les fins de saison, on quitte le fauteuil bizarre. Sur cet épisode : une fusillade, trois personnages charismatiques dans une sale, trés sale, situation (un futur papa ligoté, intubé et caché, devant ses yeux la future maman qui s'évanouit dans une flaque de sang, et un troisieme fusillé qui pisse le sang). Sans compter un mort en Irak, une femme effondrée. Et une infirmière kidnappé par son ancien mari qui vient de s'évader de prison suite à une chouette fusillade.

Et on est comme des cons à attendre Septembre. A cette époque là, j'habiterai à Roquemaure et Chirac ne sera plus président...

J'aime Urgences. Pourquoi ? Je sais pas. Une habitude. Comme la Star Académy, la fin de l'année civile est au rythme d'Urgences. J'aimais aussi XFiles. Souvenir de fin d'ECAM ? Peut être... Peut être...

mercredi 10 janvier 2007

Mes animés 2006 (4)

2007 est bien entammé, mais continuons de voir 2006. C'est bientot fini

Jyo Oh sei (Aout 2006, 11 épisodes)

Courte mais trés bonne série, qui marque en plus mes vacances d'été. Dire que c'est un bon souvenir : le dernier épisode a été vu dans mon appartement alpin, le soir dans le lit douillé avec les couettes. Mmm la montagne...

l'histoire parle de deux jeunes freres qui, dans le futur, se retrouvent jeter par les autorités sur une planete prison. Ceux ne sont pas des tendres : criminels, ou jugés comme tel... Cette planete est dirigée par 4 clans, dont chacun des chefs doit se battre pour finir "le roi de bêtes" (titre de la série).

C'est à la fois futuriste et Madmaxien. Une lutte pour vivre, ou plutot pour survivre. Une planete hostile où les plantes sont en fait les reines. C'est spécial, l'ambiance est spéciale. Mais les personnages sont adorables : on peut survivre tout en restant humain. Les personnages en sont presques charismatiques. Non, ils sont charismatiques. Et c'est rapide, c'est trés bon. C'est une belle surprise.

Tenjo Tenge (Aout 2006, 26 episodes + 3)

Les vacances continuent par un chouette Shonen. "Enfer et Paradis" (rien à voir avec ce blog que j'aime bien...) est d'une simplicité absolu et se résumé par trois mots : baston, gros nichons. Deux jeunes lycéens bagarreurs atterrissent dans le lycée où se trouvent les champions des arts martiaux. Forcément, ils jouent un peu les gros bras, et... Et ils se font rétamer par des trés forts. Ils demandent de l'aide (ou plutot de l'entrainement) à un couple de soeur au gros nénés et baleize en bagarre. Et voilà...

29 épisodes de bagarre. Pas que ça. Pas mal de flashback nous montrent que les personnages ne sont pas si simplets que ça. Y a du sang, pas que provenant du nez qui saigne, dans leurs ames et leurs histoires. Des morts : les soeurs ont perdu leur frere. Des relations bizarres : le petit ami d'une des deux soeurs est responsable de la mort de ce frere. Et puis des triangles amoureux, trés lycée.

Et puis au final pour un été c'est ce qu'il faut. Le générique endiablé ("bomb a head") est un must. Et il donne le ton. Et j'ai adoré. Seul soucis : y a pas de fin. Dommage...

Gantz (Aout 2006 - 24 episodes)

Deux saisons en fait, pour cet animé qui est tout sauf estival... Erreur de casting. Pourtant l'animé est bien. Quoique bizarre. Deux jeunes meurent en voulant sauver un clodo tombé sur une rame de métro. Une fille se suicide. Tous se retrouvent dans un appartement où les attends Gantz, une sorte de boule noire qui délivre des armes et une mission : tuer des extraterrestres. Ou mourrir, poru de bon cette fois...

Ca fait trés émission de téléréalité type "7eme compagnie"... Des gars qui n'ont rien en commun se retrouvent pour une mission où faut survivre. Des histoires humaines se créent. Empathie forte, antipathie profonde.

C'est trés noir quand même. Réaliste ? Le jeune qui s'empaluche pensant à sa colocataire ou l'extraterrestre à tête d'oiseau ? C'est bizarre. Pourtant j'ai aimé. J'ai bien aimé... Mais voilà : il faut partir à Barcelones, et à cette fin d'été, je préfere ça.

Solty Rei (Aout 2006 - 26 épisodes)

Fin des vacances. un dessin animé plus cucu la praline : on revient à de plus sympathiques animés. Une jeune androides (Solty), se fait reccueillir par le sosie de Bruce Willis en la personne d'un chasseur de tête taciturne et sombre (Roy Revant). Le tout dans une ville futuriste où régne une police militaire type Stasi, un ciel magnétique qui fait que les avions volent bas. Et une histoire om Roy Revant a perdu sa fille lors d'un grave évenement, et la pense encore vivante.

Au début, des missions sans queue ni tête, mais sympa. Puis l'histoire arrive à devenir plus sombre, plus structuré. Le passage obligé du "13eme épisode" qui change les ambiances.

C'est un bon animé. Il restera dans ma mémoire plus par le nom de l'héroine qui deviendra probablement celui de notre chien (Solty) que par la puissance scénaristique. Mais c'est bon. Gonzo est le studio qui l'a réalisé, on sent cette touche chouette. Bon, on se relévera pas la nuit, mais on ne jétera pas non plus.

La fin des animés feront la fin de l'année. Pour moi, c'était aussi la fin d'une aventure professionnelle. Et un automne qui aura, au final, été comme l'été. Agréable.

mardi 2 janvier 2007

Mes animés 2006 (3)

Continuons à revisiter mon année 2006 animée.

Shakugan No Shana (Mai 2006, 26 épisodes)

Cet animé est printanier. C'est drole de le revoir sur ma liste pourtant : je ne m'en souvenais plus trop. Le premier souvenir : une petite fille avec un sabre de feu, amoureuse d'un garçon et trop "forte" pour accepter de le montrer. Le tout sur une histoire de monde parallèle (Keikkai) dans lequel se battent les démons sans que nous autres ne nous en rendons compte...

Pitch rapide, mais je n'en dirai pas plus. Ca se passe autour d'un lycée, c'est fan service, parfois cucu. Mais y a de l'action, des démons, des fenêtres cassées et des vies prises. Et des persos attachants. Pourtant, ça change pas une vie : 6 mois aprés, on oublie qu'on l'a vu. Mais c'est le genre d'animé pas prétentieux, idéal pour un début de printemps. Qui en plus, pour moi, fut radieux.


Gundam Seed Destiny (Juin 2006, 50 épisodes)

La suite de Gundam. Vu coté SAFT (l'ancien était coté terre), les méchants étant plutot les autres. Le traité de paix est rompu à cause de terroriste coordinateur. On retrouve nos persos. Le Freedom, le Justice, l'Archangel. Un nouveau perso (Shin) qui a le charisme d'une Saori en pleine forme (il m'énerve). Un président des colonies Dullindal qui en impose. Un nouveau vaisseau amiral, des nouvelles unités. Des nouveaux persos.

Un truc ne change pas. La musique et les génériques sont super. Les "inserts songs", chansons dans les épisodes, sont pour la plupart à pleurer. Yuji Kajiura reste une génialement géniale. Et y a de la politique, et les Gundam sont toujours aussi beaux. Et y a des scénes à pleurer.

J'ai moins accroché que la premiere saison : sans doute à cause de la chaleur de Juin qui aura été remarquable. Et aussi parce que y avait Coupe du Monde. Zidane n'avait pas encore mis un coup de boule quand j'ai fini cette saison. Et je me languissais déjà de la troisieme et prochaine...


Peace Maker Kurogane (Juillet 2006, 26 épisodes)

Le Shinsengumi était une sorte de police d'état dans le Japon médiéval. Des samurais tueurs qui forment une sorte de clan secret, et trés craint. Vachement baleise. Et dans cette histoire, un petit gosse avec un grand frere benet qui veut integrer ce Shinsengumi. L'histoire raconte un peu son introduction (ou son incrustration) dans ce clan de samurai.

C'est frais pour un début d'été chaleureux. Le Shinsengumi est quand même présenté trés "sympa" avec ce petit garçon. Un des meilleurs tueurs est un garçon éfféminé avec un petit cochon. Les soldats sont présentés comme des grands garçons sympas, rien à voir avec les loups tueurs dans Kenshin.

Bon, ça reste sympa, mais ca casse pas trois pattes à un canard. Sympa, mais bon... Allez, c'est cool pour un été.


Mai otome (Juillet 2006, 26 épisodes)

La suite de Mai Hime (ici et ). J'adore. Rien d'autres à dire. J'en avais déjà parlé de Mai Otome. Y a ma compositrice préférée Yuji Kajiura, et c'est le même studio qui a fait otome. On prend les mêmes filles, les mêmes personnages, et on les met dans une histoire, un univers, qui n'a rien à voir. C'est plus qu'un Spin Off.

En fait, pour beaucoup, Otome, c'est Hime en plus abouti. Un lycée de filles qui a pour objet de former des "otome". En fait des sortes de chevaliers pour nobles du pays. Au début, c'est cucu. Générique mimi, couleur rose bonbon. Et puis ça change : générique plus sombre, couleurs qui tirent plus sur un bleu émeraude... Et c'est génial. Et le probleme est que je ne peux que me répendre en superlatif pour dire ce que j'ai pensé de cet animé : j'ai a--do--ré.

La suite ? C'est mes vacances d'été qui m'ammeneront entre les Alpes et Barcelone. Avec entre temps un changement de lecteur DVD aussi. Géniales vacances... Une belle année je vous dis que 2006. Suite plus tard

PS : les sites animewallpapers et hebus sont supers pour prendre de jolis fonds d'écran ^__^

samedi 30 décembre 2006

Mes animés 2006 (2)

Continuons à revisiter mon année 2006 par la case "animation japonaise". Nous arrivons au début du printemps, fin Mars début Avril. Professionnellement, les choses sont toujours plus difficiles à supporter, mais nous arrivons néanmoins à passer de bons moments dans notre maison.

FullMetal Panic TSR (Mars 2006, 13 épisodes)

3eme saison de cette série que m'a fait découvrir un ami de mon ancienne société, un parisien de Roanne. Cette série m'a offert pendant un moment mon fond d'écran. Et moi j'adore, des génériques à l'ambiance générale de la série, en passant par le scénario et les personnages.

Des lycéens. Ca se passe dans un lycée japonais, comme souvent. Dans ce lycée, des militaires, surtout un. Jeune, malin, dont le job est de protéger une jeune fille un peu espiegle. Probleme : ce militaire est vraiment militaire, et dans cet animé, les armes qui entrent en salle de classe font plus rigoler qu'à Clichy sous bois. Car on dépasse l'arme de poingt de premiere catégorie depuis longtemps quand l'UZI, voire le tank, traversent la cours de récréation.

Sur fond de quiproquos Ouryiens militaires, le scénario est pas mal. On est pas au niveau de la premiere saison qui reste la plus aboutie, mais celle ci reste adorable. Sasuké est chouette en militaire lycéen qui voit la deuxieme partie de lui emmergée, et j'aime la capitaine (plus haut gradée) Tessa Testarossa (je la trouve mignone en fille cucu qui n'assume pas son petit coeur qui bat). En plus c'est bien réalisé : on commence bien le printemps.

Tsubasa Reservoir Chronicle (Avril 2006, 26 épisodes)

Pour commencer le printemps, je voulais un animé avec Kajiura aux commandes musicales. Et si en plus c'est le studio Bee Train (Hack Sign et Noir) qui réalise, je m'en porterai encore mieux. C'est le cas avec cet animé, scénarisé en plus par les légendaires Clamp (X notamment). Donc youpi. En plus, Tsubasa RC est un cross over. Des persos de l'univers de clamp (Sakura princesse qui cherche les cartes en perso principale), que je ne connais pas des masses, mais que je me plais à découvrir.

Les musiques sont à l'image de Yuji Kajiura : merveilleuses. Quand je les écoute, je me revois en Turquie puisqu'elles innondaient mon PC Pocket pendant que le bus traversait les Monts Taurus. Les images et la réalisation sont belles. Des scènes sont à pleurer tellement elles sont émouvantes et joliement faites. Probleme, et de taille : rarement un bel animé n'aura été aussi... chiant.

C'est mou. Un comple pour un shonon, mais c'est mou. Hack Sign était déjà un peu mouligas, mais là on dépasse tout. Ca avance pas, ça patine. Devant un épisode, j'ai le temps de lire Marianne. Mais bon, c'est dommage, c'est trés dommage. On passe à coté de quelque chose qui aurait pu être génial, de la trempe de Noir ou de Madlax, et on reste donc au niveau d'un mou HackSign. Dommage, trés dommage.

La deuxieme saison est sortie au Japon : on verra déjà si Sakura est cucuSaorienne sur les bords (car dans le genre boulet elle excelle). Et si c'est un peu plus musclé...

Basilisk (Avril 2006, 26 épisodes)

Attention chef d'oeuvre du niveau de Trinity Blood. Même studio (GONZO) qui à l'époque de 2005 sortit coup sur coup Trinity B, Speed Grapher, et donc ce Basilisk à la sauce ninja. Un générique qui commence au son des canons (et de la fulte traversiere), avec un aigle et une vipere qui se déchiquettent sur un fond de charnier de guerre. Et aprés la fulte combat avec la guitare et les batteries pour donner un générique à rester sur son fauteuil et on pose le Marianne là : on aura pas le temps de se distraire.

Le pitch est simple. Deux clans, deux familles de ninja. Dans le passé, la chef de l'un des clans devait se marier au chef de l'autre. Au grand damn des membres de ces deux clans qui vivent, comme c'est souvent le cas chez les ninjas, dans la haine séculaire. Bien sur, un coup de Traff fait capoter le mariage. 40 ans plus tard, le grand Shogun rompt l'accord de non agression entre les deux camps et déclare ouverte les hostilités avec pour mot d'ordre : il ne doit rester qu'un camps, ce dernier sera choisi pour je ne sais plus quoi, et on s'en fout.

Probleme : le chef d'un de ces camps et la petite fille de l'autre s'aiment. Amour sur fond de guerre ninja : 10 guerriers de chaque clan, 20 au total, il ne peut en rester qu'un. Deux listes, deux parchemins, chaque guerrier mort voit son nom rayé de son propre sang. Et ça se bat... Un guerrier araigné, un avec une chevelure torride, une qui utilise son corps de braise comme du poison, et pro des boomerangs, bref il y a de tout. Et c'est génial.

C'est beau, la musique va à 100 à l'heure, c'est un plaisir à regarder. Deux soucis néanmoins, mais rien à voir avec l'animé : ma télévision a flashé (le soir de Marseille - Rennes : Taiwo a cassé mon tube cathodique en frappant trop fort...), d'où un changement (fin de la série sur écran plat, miam), et interruption d'une semaine pour cause de vacances turques. Rien qui n'empeche de s'être régalé.

Sousei No Aquarion (Mai 2006, 24 épisodes)

ON finit cette deuxieme partie par un animé qui m'a drolement plu. Des robots, des jeunes gens, des anges. Et on commence là encore par un générique qui va à 100 à l'heure et qui met vraiment dans l'ambiance. Un robot, Aquarion, piloté par des collégiens avec des pouvoirs un peu spéciaux. 3 avions qui forment Aquarion, trois types d'Aquarion selon la disposition des vaisseaux. Un capitaine qui choisit les pilotes pour chaque type de combat, chaque pilote ayant ses propres qualités et, bien sur, défaut. UN coté fan service délicat (quand la fusion pour former Aquarion se forme, l'orgasme juvénile provoqué fait sourire devant la télé), une chouette musique, c'est du bon.

Le retour de Turquie, avec pour ma part une forte grippe, s'est fait devant ce chouette animé. Pas prétentieux pour un sou, non il ne remplacera pas Evangelion. Mais il se laisse regarder, il est simplement mais agréablement frais et sympa. Je demande rien de plus à un animé.

La suite plus tard. On a encore deux jours de 2006.

jeudi 28 décembre 2006

Mes animés 2006 (1)

Une volonté que j'avais de présenter, en quelques lignes, mes animés et livres de 2006. Il y en a beaucoup, j'aimerais pouvoir vous proposer, en une semaine, ce petit résumé des choses que j'ai aimé, et moins aimé. Culturellement, je suis trés dessins animés japonais. Je suis aussi trés livre, divers et différents. un homme avec différentes passions. Començons par les animés de 2006. Du moins les premiers.

Gungrave (Janvier 2006, 26 ep)

Au soir du 1er Janvier, nous voulions un animé un peu adulte. Un peu fouillé. Nous faire plaisir. Une semaine a été suffisante pour dévorer cet animé qui en tout point remarquable. Techniquement, c'est vraiment beau... Et l'histoire est à pleurer. Nous voyons, lors du premier épisode, un zombie qui ne craint pas les balles et qui vient de "derrière le cimetière" (Beyond the Grave est son nom) protéger une petite fille qui se fait attaquer par d'autres zombies, sous les ordres de "bloody Harry"... Ca commence drolement...

Et puis au deuxieme épisode, flashback qui va nous tenir en haleine une 15aine d'épisode. un groupe de vaurien pas trés malins. Les deux leaders se font accepter dans la mafia japonaise de l'époque, le consortium millénium. Trés classique et trés "parrain" sur les bords. Zombies ? Y en a pas, laissons tomber... On revient dans du classique. Trés cinéma noir américain. D'ailleurs, les noms des héros (Brandon et Harry) sont trés américains. Le parrain (Daddy) est un vieux attachant. L'honneur, le respect... C'est drole, on s'attache à ses mafiosis. Et à ces deux gosses qui gravissent les marches.

Et on se demande : mais comment Brandon a pu devenir, à un moment, Beyond The Grave ? Et comment déteste il son meilleurs ami Harry ? Comment Harry est devenu Bloody Harry ? et c'est génial. Et la fin m'a fait versé trois larmes.

Et j'ai trouvé que l'année commençait drolement bien

(notons qu'au départ, Gungrave était un jeu PS2)

Mirage Of Blaze (Janvier 2006, 13 épisodes).

Là, pas grand chose à dire. Un peu de Yaoi. Au college, des jeunes garçons beaux (dont certains sont amoureux les uns les autres) ont des pouvoirs surnaturels...

On se perd vite dans les noms, les références à la mythologie japonaise. C'est beau, mais il fallait que je revoie la liste pour me souvenir de lui... Allez, on passe.

Gundam Seed (Jan 2006, 50 episodes)

Et là, on reste 5 minutes sur un des meilleurs animés du monde. La série Gundam qui date depuis mathusalen chez nos amis Nippons. Des gros robots. Deux clans : les terriens, et les colonies spatiales. Les terriens ont, pour les extrémistes de la terre, le "sang bleu". Et coordinateurs (des colonies) sont génétiquement modifiés. Deux armés. La terrienne, et celle des colonies (ZAFT). De la politique. Des gros robots. Une guerre entre les deux.

Au milieu de cette guerre, Kira, (coordinateur mais dans le camps de la terre) et son meilleur ami Aslan Zara (fils du président des colonies, donc camp de ZAFT). et boom c'est la guerre. On le suit autour des relations entre les deux amis. Ca commence par le vol des dernières unités Gundam sur une colonie appartenant à Orb, un pays "neutre". Kira pique le Strike pour se défendre, il monte dans l'Archangel (vaisseau terrien) et zou, l'histoire commence.

50 épisodes, c'est long pour qu'une guerre évolue. Trés politique, j'adore. Et c'est beau. Musique fabuleuse, Yuji Kajiura aux manettes. Et les personnages sont attachants. Cagalli, une petite blonde qui me rappelle une amie d'enfance, est à serrer dans mes bras tellement elle est super. La chanteuse Lux Clain qui veut la paix. Et les gens autour... Certains vont pas vivre longtemps... 50 épisodes, c'est long, et là ça passe tout seul...

Gundam Seed fut remplacé au Japon, aprés sa fin, par le brillant FullMetal Alchemist. Donc une case horaire importante... Aprés le Seed, y a le Seed Destiny. Pour plus tard... Mais à ce moment là, il me tarde de voir la suite. Surtout que la fin, ouf... Et notons de ma part une certaine constance dans cette affection (voir post ici)

J'ai adoré.

Bakuretsu Tenshi (Fev 2006, 26 épisodes).

Dur de passer du trés bon au juste moyen. C'est beau, c'est neuf, mais ça manque d'ame... Des jeunes filles, des robots, encore... Une histoire que j'ai oublié...

En fait, rien à dire sur ça... Sinon que quand c'est fini, mais j'en ai pas pleuré. Filles jolies, pas trés habillées avec poitrines surprenantes pour leurs jeunes ages... Et c'est tout. RAS... Long à les voir les 26 épisodes, longs...

Trinity Blood (Mars 2006, 24 épisodes)

J'arêtte sur une merveille du brillant studio GONZO. Des vampires (appelés Mathusalem)... Le vatican qui devient la nouvelle capitale mondiale. Des hommes, tous bons chrétiens. De l'autre coté de la sphere géopolitique, l'empire des vampires. Au milieu, des pays. Le pays bizantin, l'égypte, le pays barcelonais, le pays d'Albion. On retrouve la Sagrada Familia ou Londres...

Abel, le vampire qui est venu chez les humains. Perso à la Nicky Larson, d'apparence couillon et fauché, mais 'achement fort. Et surtout attachant. Autour de ça, des persos complexes et interressants. Le professeur, le pere flingueur un peu cyborg sur les bords, le pere sabreur... C'est beau. Les musiques sont magnifiques. Ca commence par un générique aussi bon à l'oeil qu'à l'oreille. J'ai aimé cet animé, profondément...

Pour la petite histoire, nous avons vu le dernier épisode avant d'aller nous geler devant Marseille StEtienne au Vélodrome. Petit souvenir comme ça, qui laisse à cet animé un gout délicieux de grande réussite.

Allez, la suite plus tard... Y a eu du bon à partir de Mars. FullMetal Panic TSR, Basilisk, un petit tour en Turquie avant de finir Sousei No Aquarion... cool.