Continuons à revisiter mon année 2006 par la case "animation japonaise". Nous arrivons au début du printemps, fin Mars début Avril. Professionnellement, les choses sont toujours plus difficiles à supporter, mais nous arrivons néanmoins à passer de bons moments dans notre maison.
FullMetal Panic TSR (Mars 2006, 13 épisodes)
3eme saison de cette série que m'a fait découvrir un ami de mon ancienne société, un parisien de Roanne. Cette série m'a offert pendant un moment mon fond d'écran. Et moi j'adore, des génériques à l'ambiance générale de la série, en passant par le scénario et les personnages.
Des lycéens. Ca se passe dans un lycée japonais, comme souvent. Dans ce lycée, des militaires, surtout un. Jeune, malin, dont le job est de protéger une jeune fille un peu espiegle. Probleme : ce militaire est vraiment militaire, et dans cet animé, les armes qui entrent en salle de classe font plus rigoler qu'à Clichy sous bois. Car on dépasse l'arme de poingt de premiere catégorie depuis longtemps quand l'UZI, voire le tank, traversent la cours de récréation.
Sur fond de quiproquos Ouryiens militaires, le scénario est pas mal. On est pas au niveau de la premiere saison qui reste la plus aboutie, mais celle ci reste adorable. Sasuké est chouette en militaire lycéen qui voit la deuxieme partie de lui emmergée, et j'aime la capitaine (plus haut gradée) Tessa Testarossa (je la trouve mignone en fille cucu qui n'assume pas son petit coeur qui bat). En plus c'est bien réalisé : on commence bien le printemps.
Tsubasa Reservoir Chronicle (Avril 2006, 26 épisodes)
Pour commencer le printemps, je voulais un animé avec Kajiura aux commandes musicales. Et si en plus c'est le studio Bee Train (Hack Sign et Noir) qui réalise, je m'en porterai encore mieux. C'est le cas avec cet animé, scénarisé en plus par les légendaires Clamp (X notamment). Donc youpi. En plus, Tsubasa RC est un cross over. Des persos de l'univers de clamp (Sakura princesse qui cherche les cartes en perso principale), que je ne connais pas des masses, mais que je me plais à découvrir.
Les musiques sont à l'image de Yuji Kajiura : merveilleuses. Quand je les écoute, je me revois en Turquie puisqu'elles innondaient mon PC Pocket pendant que le bus traversait les Monts Taurus. Les images et la réalisation sont belles. Des scènes sont à pleurer tellement elles sont émouvantes et joliement faites. Probleme, et de taille : rarement un bel animé n'aura été aussi... chiant.
C'est mou. Un comple pour un shonon, mais c'est mou. Hack Sign était déjà un peu mouligas, mais là on dépasse tout. Ca avance pas, ça patine. Devant un épisode, j'ai le temps de lire Marianne. Mais bon, c'est dommage, c'est trés dommage. On passe à coté de quelque chose qui aurait pu être génial, de la trempe de Noir ou de Madlax, et on reste donc au niveau d'un mou HackSign. Dommage, trés dommage.
La deuxieme saison est sortie au Japon : on verra déjà si Sakura est cucuSaorienne sur les bords (car dans le genre boulet elle excelle). Et si c'est un peu plus musclé...
Basilisk (Avril 2006, 26 épisodes)
Attention chef d'oeuvre du niveau de Trinity Blood. Même studio (GONZO) qui à l'époque de 2005 sortit coup sur coup Trinity B, Speed Grapher, et donc ce Basilisk à la sauce ninja. Un générique qui commence au son des canons (et de la fulte traversiere), avec un aigle et une vipere qui se déchiquettent sur un fond de charnier de guerre. Et aprés la fulte combat avec la guitare et les batteries pour donner un générique à rester sur son fauteuil et on pose le Marianne là : on aura pas le temps de se distraire.
Le pitch est simple. Deux clans, deux familles de ninja. Dans le passé, la chef de l'un des clans devait se marier au chef de l'autre. Au grand damn des membres de ces deux clans qui vivent, comme c'est souvent le cas chez les ninjas, dans la haine séculaire. Bien sur, un coup de Traff fait capoter le mariage. 40 ans plus tard, le grand Shogun rompt l'accord de non agression entre les deux camps et déclare ouverte les hostilités avec pour mot d'ordre : il ne doit rester qu'un camps, ce dernier sera choisi pour je ne sais plus quoi, et on s'en fout.
Probleme : le chef d'un de ces camps et la petite fille de l'autre s'aiment. Amour sur fond de guerre ninja : 10 guerriers de chaque clan, 20 au total, il ne peut en rester qu'un. Deux listes, deux parchemins, chaque guerrier mort voit son nom rayé de son propre sang. Et ça se bat... Un guerrier araigné, un avec une chevelure torride, une qui utilise son corps de braise comme du poison, et pro des boomerangs, bref il y a de tout. Et c'est génial.
C'est beau, la musique va à 100 à l'heure, c'est un plaisir à regarder. Deux soucis néanmoins, mais rien à voir avec l'animé : ma télévision a flashé (le soir de Marseille - Rennes : Taiwo a cassé mon tube cathodique en frappant trop fort...), d'où un changement (fin de la série sur écran plat, miam), et interruption d'une semaine pour cause de vacances turques. Rien qui n'empeche de s'être régalé.
Sousei No Aquarion (Mai 2006, 24 épisodes)
ON finit cette deuxieme partie par un animé qui m'a drolement plu. Des robots, des jeunes gens, des anges. Et on commence là encore par un générique qui va à 100 à l'heure et qui met vraiment dans l'ambiance. Un robot, Aquarion, piloté par des collégiens avec des pouvoirs un peu spéciaux. 3 avions qui forment Aquarion, trois types d'Aquarion selon la disposition des vaisseaux. Un capitaine qui choisit les pilotes pour chaque type de combat, chaque pilote ayant ses propres qualités et, bien sur, défaut. UN coté fan service délicat (quand la fusion pour former Aquarion se forme, l'orgasme juvénile provoqué fait sourire devant la télé), une chouette musique, c'est du bon.
Le retour de Turquie, avec pour ma part une forte grippe, s'est fait devant ce chouette animé. Pas prétentieux pour un sou, non il ne remplacera pas Evangelion. Mais il se laisse regarder, il est simplement mais agréablement frais et sympa. Je demande rien de plus à un animé.
La suite plus tard. On a encore deux jours de 2006.
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