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mercredi 25 mai 2011

Souvenirs de Crète (il y a un an)

Il y a un an, je terminais un délicieux voyage en Crète... Quand je trouvais un peu Wifi gratuit, je postais ici et là des photos de ce merveilleux séjour...

De retour d'une balade en bateau, en direction de la magnifique Ile de Spinalonga, j'avais fait ce petit montage photo. La musique plaire aux amis des Mystérieuses Citées d'Or.

Cette année, il fait divinement beau en cette fin de mois de Mai. Et mes souvenirs s'envolent, puisque nous, avec une Falconette et son gros ventre, nous ne pourront pas voyager. Qu'importe, ce qui nous attend est tellement sympa, que cela vaut bien une soirée à boire un verre le long des plages crétoises...

mercredi 21 juillet 2010

Gros coup de barre...

Je ne sais pas si c'est la chaleur, ou l'accumulation d'évènement qui touchent profondément et personnellement... Mais ce matin, c'est très dur. Très dur de se lever. Très dur d'allumer son ordinateur. Très dur de boire son thé du matin en ne pensant à rien...
Aujourd'hui, j'ai un gros coup de barre...
Je me demande souvent quand est ce que je vais payer physiquement une année pour l'instant très difficile. Une cheville brisée par de la glace, une opération délicate pour le grand-père, suivie de la disparition d'un ami très proche. Depuis, le printemps est arrivé, et on pourrait que les choses vont mieux...
Mais non. Le grand-père va toujours très mal, et me montre tous les jours que nous ne sommes décidément qu'éphémère, en attente perpétuelle de cette mauvaise nouvelle qui touche tellement de gens tous les jours, la disparition de quelqu'un qu'on aime...

Savoir notre mortalité devrait, je l'ai toujours pensé, nous éviter la petitesse et la médiocrité dans nos relations. Mais non... J'ai tous les jours, en ce moment, l'impression de toucher le fond de ce point de vue là. Tristesse de voir que les évènements passés ne changent pas les personnes. Tristesse, profondément conne je l'assume, de voir que notre mortalité connue et irrémédiable ne rend pas nos relations avec les autres plus saines, plus pures... D'une certaine manière plus simple...

Je ne parle pas uniquement de cette fille qui hante, encore, certains moments où je suis plus triste ou mélancolique ou faible, ou les trois à la fois. Cette personne qui me ramène dans mon enfer à moi, vers l'endroit où Orphée allait chercher une bien aimée au nom qui m'évoque toujours beaucoup de choses...
Sauf que je n'ai pas de lyre avec moi (je ne saurai pas en jouer), je n'ai pas d'Eurydice à essayer d'aller retrouver en enfer... Et mes soupirs vont bien au delà de cet épisode, aujourd'hui vieux de plus de 8 ans...

Pourtant, le soupir reste le même. Pourquoi certaines de nos relations sont aussi difficiles, voire malsaines, alors que normalement... Normalement.
Les quelques images de Prevelli, en Crète, sont là pour me rappeler quelques instants de repos, il y a deux mois maintenant. On était bien. J'avais la tête occupé par bien des débats internes à ma pauvre cervelle, mais j'espérais au retour de cet ile, je trouverai un été positif. M'amenant des chantiers personnels excitants et motivants.
Je constate que des ruines, je n'en ai pas laissé uniquement à Lato ou à Cnossos...

Je constate aussi, et surtout, mon incapacité à changer des choses. Mais que puis je faire ? Je ne sais pas faire revenir ceux qui ont disparu, et je crois que je ne suis pas le seul à avoir ce manque de talent là... J'aimerais guérir les gens que j'aime, faire rajeunir ceux qui sont importants pour moi et qui ont cet age avancé qui irrite certains (ben oui, il parait que les vieux votent à droite...). J'aimerais que les gens que j'apprécie arrivent à se supporter et à passer outre des rancœurs personnelles tellement insignifiantes au regard d'évènement tellement plus dramatiques...

Et puis tant que j'y suis, j'aimerais bien aussi éradiquer la faim dans le monde. Faire que la France soit un pays où il fait bon vivre, sans cet insupportable climat de violence, sans délinquants ni crétins qui tirent sur des gendarmes ou tabassent des passants, sans déficit abyssaux et écarts de richesse qui font mal au ventre. J'aimerais que vivre dans un monde où le bonheur serait loi, où les soldats seraient troubadours. Où l'anarchie serait comme une fleur qui pousserait dans les rues de... Euh, je m'emballe là.
Mais oui, j'aimerais être meilleurs que je ne le suis vraiment.

En tous cas moins con, mais là y a du boulot...

Pendant que je soupire sur moi, je ne parle pas du reste. Je ne parle pas de Woerth, mais de toutes manières une certaine gauche a décidé qu'il était forcément coupable. Si par hasard la justice le dédouane et le juge coupable de rien, cette même gauche criera à la partialité de la justice. De toutes manières, la "présomption de l'innocence", le "respect de la personne", etc, etc, ce n'est pas valable pour les personnes "du camp d'en face".
Cela m'afflige, cela m'insupporte, cela contribue à me dégouter profondément de ce monde politique et militant. Je dis ça aujourd'hui, je disais ça hier pour Dray quand une certaine droite se déchainait contre cet homme qui représentait certains points (pas forcément mes préférés) des années Mitterrand.

J'avais posé chez mon copain Meclalex la question suivante : que diront les militants de gauche qui charcutent Eric Woerth à longueur de blog, quand une personne de leur camp sera également mise en cause ? Seront ils silencieux, comme ils l'ont été certains de responsable ont été condamné par la justice ces derniers temps (il y en a, qui ont même été réélu quelques mois plus tard) ? Appellerons t'il au respect de la personne et de la présomption de l'innocence, ce qu'ils ne font pas vis à vis d'autres personnes de droite, donc fatalement coupable ?
En tous cas, cette cabale menée contre un homme dont j'ai envie de combattre la politique (probablement je ferai grève le 7 Septembre, je ne sais pas mais sans doute...) ne me donne nullement envie d'apporter, en 2012, mes suffrages à cette gauche. Que je trouve au moins aussi sectaire que la droite actuelle au pouvoir, et autant peu objective.

Je n'aime pas cette histoire Woerth. Mais je n'aime rien de cette histoire Woerth. Parce qu'elle montre une droite UMP malade de ces ramifications avec l'argent et le pouvoir financier, ce qui validerait presque les thèses d'une politique qui massacre la classe moyenne pour épargner au maximum ses "amis". Je ne reparle pas de la défense de Bertrand ou de Lefebvre, qui devraient être virés par les militants s'ils espèrent sauver quelque chose pour 2012...
Mais aussi parce qu'elle montre une gauche qui ne me plait pas. Sectaire, injuste, sélective dans ces indignations. Qui donne des leçons aux autres, en refusant de se les appliquer.

Aujourd'hui, je parle encore de politique, alors que cela me dégoute et m'écœure au plus haut point. J'avais dit que j'étais plutôt satisfait de ne pas être considéré comme un "blog politique", aujourd'hui j'en suis ravi...
Pourtant, je vois un peu les limites de mes propres limites... Je dis que je ne veux pas être un blog politique, je ressens en moi le besoin de rester très loin de cette politique qui aujourd'hui me donne mal au ventre... Et pourtant, je parle politique.
Elle me rend malade en ce moment (nationalement, localement), et pourtant j'en parle... Comme cet alcool qui vous a fait vomir toute la nuit, et que vous ne pouvez vous empêcher de boire le matin suivant... C'est une drogue, malsaine pour moi aujourd'hui...

Pourtant, tout est politique... La réforme des retraites. On peut la politiser, les gentils gens de gauche forcément moral tout plein, contre ces méchants laids de droite qui veulent fracasser le bon peuple qui travaille...
Pour ma part, j'en reste à ce constat basique. 85% de la réforme des retraite sera financée par la classe moyenne qui travaille. Et cela me suffirait presque pour suivre les préconisations de mon syndicat, en vue du 7 Septembre...

Et d'une manière générale, il y a ce sentiment bizarre. En France, et dans le monde entier, on se rend compte que c'est la classe moyenne qui supporte les "réformes" entreprises pour lutter contre la crise de 2008. Y compris dans cette Espagne du forcément brillant Zapatero qui a tellement été pris en exemple par Zapatera et tous nos socialistes français.
La classe moyenne paye à cause de la crise. Cela voudrait il dire que pour le monde, c'est la classe moyenne qui est responsable de la crise ?
Ce billet est allé n'importe où... Pourtant, cela m'a presque fait du bien de l'écrire... Des fois, l'écriture, c'est mieux que des antidépresseurs...

Je ne sais pas comment va se finir cet été. Pour être franc, je suis extrêmement pessimiste. J'espérais que le 14 Juillet de cette année marquait la fin d'un cycle douloureux pour moi. Comme j'espérais que le printemps de cette année marque le début de la belle période : il a commencé par ce décès qui continue à me faire du mal.
Alors je suis assez peu optimiste...

Enfin, on va essayer quand même de profiter du soleil, du rosé le soir. Et du reste... Tant qu'il y a de la vie, il faut en profiter.
Après, on peut déjà beaucoup moins...

samedi 3 juillet 2010

Partir à Spinalonga... (En Naviguant - les Cités d'Or)

Lorsque je suis descendu de Paris, la semaine dernière, j'ai réalisé ce petit montage vidéo... Des photos d'une balade en bateau en Crète, en partant vers l'ile de Spinalonga.
Pendant la traversée, j'avais en tête la musique tirées des "Mystérieuses Cités d'Or", intitulée sur l'album français "en Naviguant". Cela donne ça...
Je confesse une certaine émotion, ce matin, en regardant cette vidéo... Normalement, j'imagine un weekend "festif" (mais c'est une surprise, chut). Pourtant, beaucoup de pensées dans ma tête me rendent un peu mélancolique. Cette musique, et ces images de grande bleue, n'y sont sans doute pas étrangères.

Les musiques des Mystérieuses Cités d'Or ont sur moi un effet similaire à cette des Chevaliers du Zodiaque. Sans doute car j'ai acheté le CD Album des Cités d'Or lors d'un cartoonist de Toulon, en même temps que la bande originale "Hadès". Il y a pleins de souvenirs qui sont restés à Toulon, que ce soit sur la presqu'ile de Saint Mandrier en face, ou dans le Palais Neptune à coté du magnifique Mayol.
Toulon, la mer, ces musiques qui me rappellent que j'étais enfant il y a peu, et qu'aujourd'hui je vieillis... Ou je grandis. Ou je deviens vraiment adulte. Ou les trois...

Nous étions partis en Crête, avec Falconette, pour essayer de s'échapper un peu d'un début d'année difficile. Un grand père malade, très malade aujourd'hui. Un ami qui est parti sans dire au revoir, mais il ne savait pas qu'il partirait (mais le sait on vraiment quand on part ?). Les écueils qui ont frappé mon physique en deviennent anecdotiques, mais ils m'ont quand même bien fatigués... Nous étions partis en Crête pour essayer de s'échapper. Mais arrive t'on vraiment à échapper à ce qui fait notre vie ?

Normalement, je devrais passer une journée agréable (enfin...) C'est le plus important. Essayons d'en profiter. Nous verrons la suite plus tard.