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lundi 8 janvier 2024

Triste mise en scène politique

Cette
mise en scène toxique du remaniement
, comme le dirait Sophie Coignard au Point, n’est pas sans intérêt. En tous cas, il donne bien l’image d’un Président sans empathie, autoritaire, mais pas sûr de lui. Ses ministres sont, pour paraphraser Sarkozy qui n’était qu’un Macron juste un peu meilleurs avec un vrai parti politique, de simples « collaborateurs ». Dont on n’a pas à faire grand cas.
le ministre de l'intérieur Darmanin est considéré comme un « poids lourd » alors que le fiasco du Stade de France lors de la finale de la Coupe d’Europe aurait dû marquer l’arrêt de sa présence Place Beauveau.  Pire, non nom était cité pour le Quay d’Orsay, ça plaira aux gens de Liverpool qui ont été trainés dans la boue…
 
Que dire du président de la Cour des Comptes fier de lui d’avoir « caché un rapport » aux parlementaires pendant l’examen de la loi immigration, pour ne pas « polluer les débats » ? Le rôle de la Cour des Comptes est de donner aux législateurs et à l’exécutif des éléments factuels. Mais là, pour des raisons politiques et politiciennes, le président de cette instance cache sciemment des éléments ? Il devrait être démis de ses fonctions.
 
Donc le futur casting de la bande à Macron garde un intérêt relatif. Avec en conclusion aussi le manque d'estime d'elle du Premier ministre Elisabeth Borne : si j'étais son conseil, je lui dirais de se respecter en tant qu'individu et de claquer la porte d'elle même

 

En ce début d’année, mon regard se tourne vers le camp politique le moins éloigné de mes idées. Les Républicains, avec qui je n’ai pas été tendre l’année dernière. Jusqu’à la fin, avec les élections internes, ils m’auront déçu.
Je lisais avec intérêt un des derniers papiers de Maxime Tandonnet. Où il se considère « Sans Parti » : sa « première année où aucune formation politique ne (le )représente plus ».
 
Comme toujours son billet est clair. Il écarte toujours les extrêmes, et le parti Macroniste lui est, comme pour moi, jour après jour plus « odieux » avec « ses manipulations pour couvrir l’échec abyssal d’une non-politique entièrement fondée sur l’exaltation vaniteuse ».

 

Il rappelle les erreurs de LR l’an passé. En se « fourvoyant » à deux reprises. La réforme des retraites par exemple. Il a écrit beaucoup, moi aussi, c’était une bêtise, une erreur. Et sur la loi immigration. Deux fois, LR a choisi la Macronie contre le pays, et contre ses électeurs aussi. Et deux fois, ce parti a sauvé Macron et son gouvernement.
Je cite Maxime : « ils sauvent la macronie du désastre pour ensuite, oser se présenter en opposants. De fait, ils se dirigent tout doucement et sûrement malgré les démentis, vers une alliance centrale avec la macronie en 2027: le scénario du pire. »
 
Je souhaite que la fin de sa phrase ne soit pas prémonitoire, ça serait un désastre.
 
En tous cas la période politique de rend pas hommage à ses acteurs. Et elle met en avant que les principaux vainqueurs des prochaines élections risquent encore une fois d’être l’abstention, et le ras le bol.

dimanche 23 juillet 2023

Aurélien Pradié a raison : la droite ne doit pas être l'héritier du Macronisme

Je suis de la droite Julien Aubert. C'est un ami et quelqu'un que je tiens en haute estime. Le chef de ma région est Aurélien Pradié, dont j'ai loué le courage pendant la période des retraites. Il a pris des positions justes, d'une droite populaire, qui travaille, vit dans les campagnes, et en a marre d'être matraqué. 

Aurélien a un défaut. C'est d'être du Lot. Etant gardois des bords du Rhône, c'est un peu loin pour aller voir mon chef de région. Cela dit, ce n'est pas pour ça que je soutiens Julien Aubert (plus proche géographiquement et amicalement et idéologiquement) et que j'apprécie ses initiatives. Chacun dans leur couloir, ils représentent le futur d'une droite qui sera l'alternative à ce "macronisme dépassé par les évènements".

Aurélien Pradié a donné une excellente interview dans le Point de ce dimanche, justement intitulée "Emmanuel Macron est dépassé par les évènements". Oui, c'est pour les abonnées. Alors votre cher ami va vous donner les meilleurs moments, du moins ceux qui m'ont le plus interpellé. 

Déjà sur la faute majeure d'Emmanuel Macron : je partage l'opinion et l'analyse d'Aurélien Pradié. Emmanuel Macron a tué la politique, en voulant prendre le pouvoir. De débauchage en flattant les opportunismes, il a détruit le système qui offrait une autre alternative que celle des extrêmes.
Le président a commis une faute originelle majeure : l'effacement des clivages politiques. Il a fait cette promesse, qui a pu séduire les Français. Mais quand vous effacez les clivages, vous effacez les idées et les valeurs. Cela a provoqué un effondrement et une inversion des valeurs dans les comportements politiques. Ce faisant, Emmanuel Macron a théorisé le fait que toutes les convictions se valent et il a signifié aux petits opportunistes qu'il était désormais permis de trahir ses idées, sa famille politique et ses convictions pour un poste ministériel.
Les opportunistes ont été érigés en courageux. Il porte donc une responsabilité dans le fait que plus rien n'a de valeur dans cette comédie permanente. On m'a souvent jugé sectaire, presque ringard parce que je suis intransigeant envers ceux qui sont passés d'une famille politique à une autre, mais je pense que j'avais raison de dire que la politique ne peut être respectée que si elle est respectable. Et cela commence par la droiture idéologique.

Je suis comme Aurélien ou Julien : je dois être ringard et sectaire. Je ne peux pas imaginer Darmanin ou Le Maire premier ministre... (surtout avec leurs bilans...)

Un autre point intéressant de l'interview. Sa vision de la gauche, que je ne peux que partager...
La gauche porte, elle aussi, une immense responsabilité. Toute cette gauche bien pensante a expliqué pendant des années dans certains quartiers que la France était un problème, préparant ainsi le terrain à un monstre politique qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon. Il est l'enfant furieux de cette gauche qui a laissé dire et dit constamment du mal de la France. C'est l'héritage d'une époque où la gauche considérait qu'il était noble de défendre les minorités, et certaines méritent bien sûr d'être défendues. Mais n'oublions pas que dans des zones de non-droit, certaines voulaient s'attaquer à la République et à la France.

Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont des comportements et une parole irresponsables que nous n'aurions jamais tolérés auparavant dans l'arc républicain et démocratique. Lorsque certains députés de la Nation participent, avec leur écharpe tricolore, à une manifestation illégale, ce ne sont pas des députés courageux. Point barre. Tous les députés qui, durant les émeutes, ont participé à des manifestations illégales et n'ont pas dénoncé clairement les émeutes ne devraient plus avoir la parole. Ils ont un tatouage sur le front et se sont disqualifiés, car ils ont participé à la mise en danger de nos forces de l'ordre et ont joué contre la République et la Nation.
Notre pays a autant besoin d'une droite républicaine que d'une gauche républicaine. 

Enfin sur la droite républicaine, Aurélien Pradié donne certaines solutions. Qui me paraissent cohérentes avec celles que nous défendons à Oser la France.
L'antidote à ce que nous vivons, c'est la clarté. Si demain la droite s'efface, la seule alternance possible ce sera Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. Ce qui fait l'ardeur de mon combat, ce n'est pas un réflexe sectaire pour sauver la droite, mais parce que je ne veux pas que notre démocratie bascule entre leurs mains. Nous devons être les porteurs à droite d'une forme de radicalité. Pas de mollesse ! Nous vivons un moment de retour vers des tempéraments forts en politique.

Sur les retraites, par exemple, je mènerais à nouveau le même combat si c’était à refaire. Cette réforme était une imposture. Chacun le constate désormais.
Nous devons être radicalement républicains, radicalement laïques, radicalement attachés au rétablissement de l'autorité et de l'ordre. La droite ne doit pas s'habituer, au détour de chaque texte à l'Assemblée, à peser « un peu ». Attention à ce que l'on ne devienne pas dans le regard des Français, au détour de telle ou telle négociation sur un texte de loi, le dernier wagon. L'ambition des gaullistes est d'être la locomotive. Tenir bon n'est pas un défaut

D'ici à la fin de l'année, il va falloir que nous nous parlions tous à droite, quitte à faire des étincelles, avec franchise et sens des responsabilités. Le grand danger pour le pays et pour la droite, c'est de faire semblant. Les non-dits sont un poison. Et il y aura un point à trancher : est-ce qu'on considère que la bonne stratégie est d'être les héritiers électoraux d'Emmanuel Macron ? Je pense pour ma part que c'est une illusion qui nous mènera à l'échec
Nous ne pouvons pas être les héritiers du macronisme. Nous devons en être l'alternative. Ou est-ce que nous nous décidons enfin à parler à la France populaire, laborieuse, aux classes moyennes qui sont dans les bras d'autres partis ou qui ne vont plus voter ? Sur les retraites, mes amis et moi avons peut-être sauvé le fil mourant qui restait entre la droite et ces Français humbles qui ne nous écoutaient plus. Oui, il y a un avenir pour la droite si nous portons une espérance. On me prête mille ambitions, la seule à cet instant est de rebâtir une droite populaire qui rende à nouveau les Français fiers de la France.

Et ben y a plus qu'a faire cher Aurélien Pradié. Avec Julien Aubert, Eric Ciotti, FX Bellamy, Retailleau, et tous ceux qui veulent faire triompher nos valeurs, nous y arriverons. 

jeudi 23 mars 2023

A part ça le groupe vit bien

Hier, mon responsable syndical, qui est délégué central de ma boite, était au congrés de la CFE-CGC à Tours. Il nous a envoyé des photos de lui et Hommeril (normal) et de lui avec Philippe Martinez hilares tous les deux. L'invité de ce congrés. Hier soir, Martinez et Hommeril s'exprimaient sur BFM TV. Il n'avait pas le même ton, mais ce respect intersyndical est agréable. Fraternel. Nous n'avons pas les mêmes couleurs, mais nous nous respectons. 

Aujourd'hui, je n'avais pas l'impression d'aller envahir le Capitole. J'étais en tête de cortège. Y avait mon oncle, CFDT. Des copains CGT ou FO. C'était bon enfant.

Il restait quand même une colère réelle. Celle de cette fait insulter hier par le petit bonhomme qui siège à l'Elysée grace au Canard Enchainé. Qui nous refaisait la leçon parce que nous, pauvres cons qui ne sommes bons qu'à travailler, nous n'avions pas compris. 

Y avait aussi quelques élus locaux, dont certains qui s'étaient mis "en Marche", mais ont fait marche arrière. Même dans son camp le président arrive à cliver, mais quand seul l'opportunisme est la valeur commune... 

Y avait des gens, qui votent à gauche, et qui connaissent mes convictions politiques. Même si j'avais le brassard CFE-CGC. Ils me disaient qu'ils regrettaient d'avoir voté deux fois Macron contre le Pen, et que la prochaine fois ils voteront pour Le Pen contre le candidat de Macron. Et que finalement, "ça n'aurait pas été pire...". Je ne disais rien.
J'avais envie de rappeler que dans certains syndicats, toute approche avec le Front National est interdit statutairement. Ce qui me parait idiot quand à côté on accepte de parler avec des Rousseau, des Obono Mélenchon ou des Louis Boyard qui ont des positions, des méthodes et des actes qui me semblent pire que ce que proposerait le RN. Statutairement et dans mon idéal, même si je parle avec tout le monde, je souhaite que ni l'un ni l'autre n'arrive au pouvoir. Pourtant, c'est le chemin que En Marche et Macron sont en train de tracer. Ca m'emmerderait que le pouvoir soit confié à des tarés aux comportements abjects (pensée à l'ancien chef des verts, qui a eu la tête coupée sur des "on dit" car Mme Rousseau...).

Non, l'ambiance était bonne. Mais je sentais que les gens en avait marre. J'avais deux copains non syndiqués mais LR comme moi aussi dans le cortège. En colère contre notre parti et nos chefs à l'Assemblée. 

Et au final un constat. Tout le monde accumuler les erreurs politiques
LR j'ai suffisament écrit : à l'Assemblée il fallait être dans l'opposition puisque c'est pour ça que nous avons été élu (au Sénat c'est différent). Le parti Macroniste et son petit chef, plus la peine d'en parler : hier aura été le coup de grace, l'étincelle dans la station essence. La NUPES aura montré qu'ils étaient des gamins immatures avec qui la discussion est impossible, et qui crient pour empêcher aux autres de s'exprimer. Ils veulent ressortir la guillotine. 

Trois vainqueurs dans la séquence : le RN, qui n'a rien dit mais au moins n'a pas dit de connerie et est resté dans son couloir. Ils ont fait de la politique. Quelque part Charles de Courson, que personne ne connaissait à part ceux qui s'intéressent à la politique. Et les syndicats, qui ont été responsables, raisonnables, et audibles. 

Par contre, même si le groupe vit bien, il est soudé contre une personne, contre un pouvoir. Non, il n'y a pas d'alternative. 

J'aimerais que les intentions de Bernard Cazeneuve à gauche qui veut remettre une gauche républicaine marche. 
J'aimerais que LR redevienne un parti de gouvernement : il y a un corpus idéologique qui aujourd'hui est inaudible. Nous sommes plusieurs à considérer que le totem du "travailler plus" est une erreur politique et sociologique. Il faut que la France produise plus mais en ayant plus de gens qui travaillent. Et sur des produits plus qualifiés, donc un besoin de formation, d'augmenter les compétences. D'avoir plus de travailleurs qualifiés. Donc plus de valeur ajoutée, donc de meilleurs salaires. En garantissant notre souveraineté industrielle, énergétique, économique, alimentaire. Sur des bases où le régalien est fort. Et où la famille est protégée et où tout enfant est une même richesse (revenir sur l'universalité des allocations familliales et abrogation de la baisse du quotien familial et mettre le paquet sur la petite enfance et sur les familles qui bossent)

La droite s'est plantée sur sa vision du travail, vouloir revenir sur les 35 heures ou augmenter la durée du travail. Certains ont la vision que tout est un et que un est dans tout. Qu'il faut voir les retraites comme le composant d'un ensemble, notre société. 
Sur ce point, je crois que Eric Ciotti s'est disqualifié. J'aimerais un leader ou un chef de file qui parle peut être moins, mais qui bosse. J'ai des noms en tête. 

Il faut une vraie gauche et une vraie droite, fortes. Aujourd'hui les oppositions sont les extrêmes. 
Mais à part ça le groupe vit bien...

dimanche 19 mars 2023

Opposons nous (message aux #republicains et à #LR)

Je ne suis un simple militant, adhérent à LR. Je suis aussi responsable syndical à la CFE-CGC, et j'ai eu de la fierté de voir que mon chef a lu le communiqué intersyndical devant l'assemblée ce jeudi. Avant que ce pouvoir, lache et méprisant, ne dégaine l'article 49 alinéa 3. Et faisant reporter la faute sur tout le monde, sauf eux, au pouvoir.


J'ai vécu la séance en direct. Le malaise. 
LFI est disqualifé pour la suite. Une bande d'enfants immartures qui pensent que l'Assemblée est une kermesse. Je reste vieux monde, mais les enfants du Front National sont plus dignes ceux se réclamant de Jaurès et Clémenceau (qui doivent avoir mal à ce qui leur reste de boyaux)... Si je dois choisir entre la peste et le choléra, je choisirai le moins mauvais, et c'étaient pas ceux qui ont fait beaucoup de bruits. Le bruit et la fureur, les vrais dangers pour notre république imparfaite. 

Y a la prose LREM Renaissance on ne sait plus comment ce groupe d'opportuniste s'appelle. 'La faute à tout le monde, mais pas nous'. Et la faute sur LR. L'intervieww du renouveau c'est Bruno (Le Maire) qui tape sur son ancienne famille qui a fait de lui ce qu'il est devenu est honteuse. 

Pour autant, notre chef Eric Ciotti n'a pas été à la hauteur. Sur le fond et la forme.
  • La retraite à 65 ans de Fillon et Pécresse ont valu des branlées aux présidentielles. Est ce la bonne solution ? Il faut s'interroger. Moi j'ai toujours été opposé, en interne LR, sur le "travailler plus". 
  • Nous sommes dans l'opposition. Et les députés LR n'ont pas été élus pour être les aides du pouvoir, sinon ils auraient été battus. Ceux qui ont été élus par les riches retraités de la Côte d'Azur sont moins nombreux que ceux élus dans des circonscriptions par des travailleurs, des salariés, des entrepreneurs. 

Donc oui, opposons nous. Sur la méthode. Dussopt qui suinte l'insécerité et la prétention... L'ancien allié de Benoit Hamon a changé. Le Maire et Darmanin, les Judas, qui viennent donner des leçons. Opposons nous.

Après "la route est ouverte au RN" ? Oui, sans doute. Ca ne sera pas pire qu'aujourd'hui. 

J'aimerai que lundi la censure passe. .

Je ne parle pas du fond. Ce qu'est le travail, ce qu'il devrait être. Ce que j'ai vécu pas mis loin de cette "valeur" qui n'en est pas une. Vivre pour travailler est une connerie. Travailler pour vivre bien est mieux. Et ça doit être la base d'une droite assise sur ses bases. "Travailler plus" ? Non, travailler mieux. Mais travailler, pour vivre. Et pour faire que la société marche bien. 
Plus c'est une connerie, un dogme qui n'a aucun sens. 

Eric Berne disait qu'on a des réminiscence de l'enfance face au travail. "Travaille dur", "fait des efforts", "sois parfait". Une partie de la droite pense que sans effort le travail ne vaut rien. Elle a raison, mais les efforts sont faits aujourd'hui par ceux qui travaillent. Et ceux qui travaillent ne sont pas des paresseux : ils veulent juste être respectés. Et ce n'est pas en les faisant travailler plus dur, plus longtemps, qu'on résoudra les équations budgétaires.

Mais par contre en ayant plus de gens qui travaillent, oui. En baissant le poids de l'aide sociale et en augmentant la production de richesse. Travailler plus non, il faut que nous soyons plus à travailler. Donc qu'on aide les familles pour les garde d'enfants. Qu'on ait des salaires décentes, de bonne condition de travail. Soyons plus exigents avec ceux qui abusent d'un système généreux. Ayons une vision "globale", et pas étriquée.

Opposons nous, c'est ce que nos électeurs nous demandent. Et proposons. 

Le reste ? Jacques Chirac me manque. Emmanuel Macron et sa bande sont des illégitimes élus grace au Canard Enchainé, aux frondeurs du PS et contre le RN. On verra demain. 

mardi 7 mars 2023

Ecrire pour écrire devant mon cerisier mort

J’écris vraiment pour écrire… Mais l’envie d’écrire est au même niveau que le reste. Aujourd’hui il a grève, mon syndicat est dans la place. Je suis en télétravail chez moi en train de me demander quoi écrire sur ce blog qui doucement mais surement s’assèche. Comme ma motivation.

Les symboles sont amusants, j’ai reçu hier par la poste ma nouvelle carte de LR. Très joli. Je suis d’accord avec eux sur bien des choses, mais comme la plupart des sympathisants ou adhérents LR je suis opposé à cette réforme des retraites. Inutile et injuste. Et ce n’est pas que des campagnes ont été faites sur l’argument con de la retraite à 65 ans qui ont conduit à des déroutes électorales qu’il faut rester sur des idées qui n’impriment pas. Je fais souvent le distingo entre l’électeur LR de Xavier Bertrand dans le Nord et celui de Ciotti dans un canton sympa de la Côte d’Azur. Même vote, mais pas la même vie et pas les mêmes raisons.

 

Après je dis ça, je ne me suis pas mis en grève. J’ai bossé sur un document qui me passionne autant que le Benfica Bruges de ce soir. Je regarde le cerisier qui devrait normalement commencer à bourgeonner, mais qui est mort. Ca me fait mal au ventre. Je crois qu’il doit avoir âge, il n’a pas supporté le printemps dernier. Pas la réélection de Macron et le 4,9% de LR, mais plus un stress hydrique. Mon cerisier est mort, et ça c’est la nouvelle qui m’inquiète le plus. Qui m’emmerde le plus.




Je vais me mettre tranquillement devant les chaines informations, attendre les premiers résultats des manifestations. Ce matin, y avait apparemment du monde à Bagnols/Ceze et Avignon. Hier soir par contre, queue un peu délirante devant les stations essence sur mon chemin de retour.

 

C’est un billet de pas grand-chose. Juste pour écrire. Ecrire pour ne pas s’arrêter d’écrire. Ecrire peut être pour rien.

Sinon il pleut

dimanche 19 février 2023

Aurélien Pradié, LR et les retraites



J'ai été surpris, pour ne pas dire plus, de la décision du président de mon parti les LR de dégager Aurélien Pradié de son poste de numéro 2. Je ne suis pas proche de Pradié. Je sais qu'il n'est pas le meilleur ami de pas mal de gens que j'apprécie, et qu'il a un tempérement assez particulier. Travailler avec lui est, de dire de gens que je cotoie, pas évident. 
Pour autant, le démettre de ses fonctions moins d'un mois après l'avoir promu, en plein débat sur les retraites, montre un sens politique assez contestable (j'allais écrire délirant) de la part d'Eric Ciotti. Au moins pour plusieurs raisons. 
La première est que le plus simple était sans doute de ne pas nommer Aurélien Pradié n°2 si Eric Ciotti ne le sentait pas. Ouvrir c'est bien. Mais il faut en assumer les conséquences.

Ensuite, il met en avant la thèse que certains défendent chez nous à droite, entre le LR des retraités aisés de la Baule ou de la Côte d'Azur, et des LR ancien RPR qui triment dans les Hauts de France ou dans les "territoires". Aurélien Pradié et d'autres chez les LR représentent ce courant. Il a le droit d'exister. 
L'argument "le gouvernement fait ce que l'on défend depuis longtemps" est l'argument le plus con que j'ai entendu depuis longtemps. Comme l'a bien écrit Maxime Tandonnet, on peut avoir tort. Je recite sa phrase : "Son unique argument désormais consiste à dire: nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8% aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent?"

En tous cas ceux qui ne connaissaient pas Aurélien Pradié le connaissent maintenant. Eric Ciotti en a fait un martyr. C'est idiot. 

Il y avait à l'Assemblée une opposition détestable, de sales gosses immatures et écoeurants. LFI. Et il y avait une opposition respectable, incarnée par Aurélien Pradié et une parti de la droite qui veut réfléchir. Mention aussi au Parti Socialiste et au Rassemblement National qui ont été dignes. LFI, pas la peine d'en dire plus. Ils font honte. Les Verts de Sandrine Rousseau pas mieux. 

Un dernier point sur la réforme des retraites. Je suis adhérent LR mais j'aurais voté contre si j'avais été député. Et je serai resté dans le groupe et le parti parce que nos sympathisants sont très divisés. Le militant CFE-CGC défile contre sans aucun soucis ni état d'ame. 

Et pourtant à titre personnel, je me rends que je suis peu impacté. Au pire 6 mois. J'ai commencé à bosser à 22 ans, avec quelques stages. Quand je serai à la retraite, malgré le stress de mon boulot, je ne serai pas cassé. Je serai propriétaire de ma maison. Et je finirai avec un salaire confortable. L'intégrale de ma carrière sera bien et j'aurais un patrimoine. 
Par contre, celui qui a commencé à travailler tôt, à part s'il est un self made man, aura peut être été toujours locataire. Il devra travailler plus pour un boulot pas évident, et plus que moi. Pour une retraite moins importante. 

Je suis chanceux. Oui, la droite républicaine n'est pas le parti des bobos de métropoles qui pensent qu'il faut supprimer la voiture et manger bio. Même si cela conduit à un mode de vie impossible à vivre pour certains. La France qui se lève tôt, c'était le coeur de cible de l'UMP et du RPR. 

Eric Ciotti a fait une erreur. Et la droite ferait une erreur de voter cette réforme des retraites. Laissons le gouvernement se planter.  

mercredi 26 octobre 2022

Si j'étais député Les Républicains...

Je me suis posé la question cette semaine. Et si j'avais été élu député ? Déjà, ça aurait été avec mes couleurs, celle des Républicains, ou plutôt de la droite républicaine (j'en ai marre de ce nom, LR, crée par Sarkozy, qui aura été le fossoyeur de notre famille politique)
Et puis c'est comme le Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance. Mais pour être élu, encore faut il se présenter... J'aurais peut être eu la possibilité d'être suppléant, mais vu l'état dans lequel j'étais pendant la campagne (remarquez, j'étais au moins aussi bien que ma famille politique et le score de ma candidate : moins de 5%...)

Et puis pour rajouter au "et si... ?", pour être élu, encore faut il qu'il y ait de la place pour ma famille politique. Quand mon ami Julien Aubert se fait balayer au premier tour chez lui, et quand on n'a en plus le parti de Zemmour qui aura pris chez nous (puisque le RN a été tranquille élu, balayant en Marche et tout le reste), ça fait beaucoup de "si"...

Donc je ne suis pas élu Les Républicains.

Mais si je l'avais été, aurais je voté la motion de censure de la Nupes ? Déjà, vu la manière toujours outrageante dont Mélenchon parle à LR, je lui aurais dit "va te faire foutre, je ne vote pas avec toi". Mais c'est un peu idiot. 
Pour autant, entre Borne et Mélenchon, je préfère aucun des deux, mais surtout pas Mélenchon. Je pense à vrai dit que voter avec un Rassemblement National dont le rôle d'épouvantail m'amuse toujours, même si ça voit, me dérangerait moins que de voter avec un député qui frappe sa femme ou une autre qui mime un geste de vagin à l'assemblée nationale (j'imagine un député mimer une bite ou une paire de couilles...)

Je ne partage pas forcément l'avis de Bruno Rettailleau (qui ferait un très digne président pour le parti de la droite républicaine) que "ce n'est pas moment pour notre famille politique" de voter une motion de censure. Il n'y a jamais de "bons moments". 
Aujourd'hui, nous apprenons que notre président n'a pas le moral et a le spleen : qu'il se rassure il n'est pas le seul. S'il veut discuter je discuterais avec lui, je lui dirais que moi non plus je n'ai pas le moral, et que beaucoup ne l'ont pas. Pour autant, s'il veut dissoudre, et bien chiche... Ca m'emmerde car j'ai pas trop envie de me retaper une campagne législative, mais LR ne fera pas pire. Le RN peut faire mieux. Je pense que LFI et les verts se sont trop ridiculisés pour faire aussi. Et LREM peut descendre encore plus bas. 

Aurais je voté la motion de censure ? Pourquoi pas... Mais je me dis qu'il y a consigne collective, et il faut être loyal avec son groupe. 

mardi 14 juin 2022

Etat des lieux mi Juin

J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.

Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas changer ce je pense, mais comment je le pense.


Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux », mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi les côtés laids de la politique.

Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac, et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.

 

J’ai commencé par de la politique. Je continue à me demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…

 

Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? » (oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle était quand même épuisante, m’aura fait du bien.

Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire » (plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire gaffe).

 

Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année (qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La descente sera peut-être plus douce ?

ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder"

 

Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…

dimanche 5 décembre 2021

Pensées d'un dimanche soir politique mais pas que

Même départ de billets. Je n'aime pas les dimanches soirs. Même si je suis content que le séminaire de mon boulot soit annulé : deux jours hors de chez moi pendant le redémarrage de la pandémie (que le gouvernement continue à ne pas prendre au sérieux) ne m'amuse pas. Je télétravaillerai, sans me prendre la tête.  
Dans trois semaines on clôture l'année. Je préparerai les cadeaux.

J'écris ce billet avec Falconette à côté qui ne bouge pas devant le grand prix de Formule 1. Je ne pourrais pas voir sur LCI ou BFM ce qui est dit des meetings politiques de l'aprés-midi. Elle ne sait même pas que l'entraineur de son club Saint Etienne a été mise à pied : elle est passionnée de Formule 1. Elle a préparé le repas et l'apéro à 18 heures.
Je suis donc devant l'iPad, mon double whisky. Et mes réflexions.



Les Républicains ont leur candidat. A titre personnel j'arrête de soutenir quelqu'un à une primaire, il perd toujours. Mais Juppé et Bertrand n'ont pas fait une bonne primaire.
Je vois que Patrick Stéfanini, dont son livre sur la défaite de Fillon trône sur ma table de chevet, est un faiseur de miracle. Il avait émis 5 idées pour le renouveau d'une droite, et finalement Valérie Pécresse les a bien pris. 

Comme je me suis engagé, et comme je l'ai fait en 2017, je voterai pour elle en 2022. Certains de mes amis, évidemment, ne la trouvent "pas assez à droite". D'autres "trop à droite". A force de faire la fine bouche, de balancer des fake news extreme droite, ils feront repasser Macron, ce que je ne souhaite pas.
J'ai du respect pour cette président de région et cette femme politique. J'ai trouvé une belle campagne. 

J'ai apprécié Ciotti hier. Moins aujourd'hui. Bon, le "Charles Pasqua" d'aujourd'hui qu'a dit Valérie Pécresse à midi, c'est un peu beaucoup. J'ai par contre trouvé Christian Jacob brillant. Déjà les élections locales ont été une réussite, cette primaire était top.
Grace à Julien Aubert et Oser la France, j'y ai un peu participé. C'était sympa.

A part ça, les défaites de l'OM me dépriment. Hier j'avais les boules, match imperdable pourtant perdu. 

Et la nouvelle saison de Fortnite est sortie.




Je termine le billet comme ça. Je garde les photos d'automne et de décoration de Noel pour de prochains billets. Et faut que je passe à la caisse pour les sous Playstation et Switch : je leur ai permis d'acheter les skins Naruto...
(oui je suis un faible papa)

dimanche 21 novembre 2021

Pensées d'un dimanche soir

Tout ça, en vrac. D'abord l'automne est bien arrivé. Il fait froid. Toujours malade. Toujours une envie cette douleur du dimanche soir. 
Qui s'est apaisé avec la victoire de St Etienne (j'ai parié qu'ils ne perdraient pas : 1,5 la côte). J'avais parié  victoire de Strasbourg (belle côte, 1,7), dans cul lulu. J'espère que les Rangers me permettront de rester correct. Le GP du Qatar était magnifique. 

J'espère que Marseille me fera plaisir ce soir.



Politiquement, j'ai pris connaissance des propos outrageants de Jean-Christophe Lagarde, pour qui j'ai pourtant de l'estime. Déjà faire parler Charles Pasqua est inacceptable, et non il n'aurait mis de balle dans la tête de personne. Attaquer Zemmour en faisant pire que lui, c'est fort.

Politiquement toujours. Mon amitié avec le député Julien Aubert est totale, et ma loyauté aussi. Je suis fier de faire parti de son mouvement Oser la France
Julien Aubert a choisi de voter Eric Ciotti aux primaires internes des Républicains. Pour autant, il laisse ses adhérents libres de leurs votes.

Lors de nos derniers échanges, j'ai demandé une chose à mes amis LR chez Oser la France : que nous n'ayons pas d'autres Darmanin ou Le Maire. Et de suivre et de soutenir le choix du candidat qui sera fait. D'être loyaux.

Il est probable que mon vote aille pour Xavier Bertrand. 

Pour la petite histoire, j'ai ouvert mon blog un jour de 2003 à Saint Quentin, alors que Xavier était premier adjoint de la ville. 



Sinon demain je n'ai pas envie d'aller au travail. Mais bon, il parait que c'est une valeur de droite. Macron l'a utilisé tant de fois...
Par contre j'attends le retour au télétravail massif.  

dimanche 17 octobre 2021

A t'elle aussi dégueulasse... ?

Je parle de ma piscine. Je l'ai laissé mourir depuis début Septembre. Mais cette année, mon Flipr qui me donne Chlore et pH en direct est resté à l'ombre. Eté de merde. Les enfants ont profité, moi pas.



Tout à l'heure, je leur ai conseillé de ne pas aller se baigner. Une blennorragie ou entendre "maman, ça me pique le zizi quand je fais pipi et c'est tout en couleur", c'est pas conseillé.

Là elle est quasiment vide. Dans la semaine je passerai un coup de serpillère, enlèverai les feuilles. Balancerai une bonne dose de Javel. Remplir, hivernage, bâche, et hop.

Prochaine histoire scarification de la pelouse.



Et aussi vote pour mon candidat aux Républicains... Mon mouvement Oser la France donnera sa position en Novembre. J'hésite entre deux votes, mais je veux vraiment que la personne investie gagne. Que Macron et sa bande soit dégagée. 

Je pense que ça sera plus facile d'avoir une piscine propre et un gazon qui se préparera tranquillement cet hiver... (la scarification d'automne est super importante pour un beau gazon)

jeudi 24 mai 2018

Les vrais sujets de la droite française

Le matraquage fiscal qui démonte les classes moyennes, les salariés et les honnêtes familles qui bossent et s’occupent de leurs enfants pourraient être un sujet important pour la droite républicaine. Combattre notamment les mensonges proférés par leurs anciens amis Lemaire et Darmanin, qui augmentent les taxes et promettant plus de pouvoir d’achat aux français, ça pourrait être un axe d’attaque pour LR et la droite républicaine.
Rappeler des propositions fiscales de Fillon et Juppé, qui promettaient par exemple de revenir sur la baisse du quotient familial. Ça apporterait un souffle utile d’une opposition de droite utile.

La droite pourrait hurler contre cet acharnement sur la France rurale. Désert médicaux, augmentation des taxes sur les carburants qui pénalisent ceux qui sont obligés de prendre leur véhicule pour se déplacer, limitation de la vitesse à 80 km/h qui est un piège à fric pour les automobilistes... 
Rappeler que LREM est le parti des villes et des urbains, des bobos qui n'ont jamais vu de coins sans tram ni vélib, et ne connaissent les arbres et les vaches que par des documentaires sur Arte ou la 5.  
La ruralité n'intéresse pas En Marche. Trop plouc. Trop poujadiste. Trop limite FN. Ils sont tellement cons aveugles (et grisés par leur coup de Mai 2017) qu'ils ne voient pas qu'ils basculent France Insoumise à force de tant de mépris... Mais comme LREM veut France Insoumise comme opposant, tout va bien.

Pour la droite républicaine, ça serait un signal pour les gens des villages et des petits villes, qui voient une gauche et LREM fait la danse du ventre pour les banlieues ou les cités, oubliant la détresse du monde rural.

Ou alors la droite pourrait attaquer sur cette état de droit en perdition. Rappeler la lâcheté des pouvoirs publics devant les délinquants de Notre-Dame-Des-Landes, des casseurs des manifs, ou des étudiants de 27 ans qui bloquent des facs. Et punissent les étudiants qui voulaient valider leur année, dont certains viennent justement de ces campagnes et paient un lourd tribut de voir cette couardise gouvernementale. 
Pourtant, sur les honnêtes gens, y a de la sévérité. Les radars tournent à plein tube. Et Darmanin a rappelé que c’était trop dur d’aller emmerder les entreprises ou riches qui fraudent, mieux vaut frapper le salarié.

La droite aurait plein de sujet pour attaquer. Ils en ont choisi un autre. Ces dix députés LR sont remarquables et donnent un souffle nouveau...


Champion les gars. On a le pire pouvoir depuis des décennies. Mais la droite républicaine restera encore longtemps dans l’opposition.
Pensez aussi à couper des têtes de proches de Juppé aussi. Tant à y être...  Soyez complètement cons jusqu'au bout, avec des Dati, Morano ou la nouvelle porte parole qui est une habile fusion des deux, vous arriverez à concurrencer Hamon dans les lymbes de la politique.

C'est con. 
Des Juppé, Bertrand, Estrosi, Sarkozy aussi, étaient des gens sérieux. Et des alternatives hautement plus respectables que ce que l'on a en ce moment. Mais je comprends que l'important quand les français qui bossent et déclarent leur impôt sur le revenu, il faut parler chocolatine.   

Sinon moi je dis pain au chocolat. Et j'emmerde ceux qui viennent me donner une leçon de français à moi.
Et aux prochaines élections je ne sais pas pour qui voter. Mais cette droite là...

lundi 18 décembre 2017

Connerie inclusive

Merci à mon ami Nicolas qui m'a envoyé cette bêtise...


Enfin, en parlant de cette connerie d'écriture inclusive, même au sein de la "vraie droite" on s'adonne à cette mode délirante. L'élection interne des Républicains a été un grand moment d'écriture inclusive. La page pour voter Wauquiez annonçait en grande pompe : "Voici la liste des candidat-e-s à la présidence de 'Les Républicains".

Avec cette vraie droite qui est de retour pas de doutes, la France est sauvée !

mercredi 29 novembre 2017

Cocus des primaires

En écoutant hier soir Thierry Solere, je pensais à une réflexion du philosophe du football Rolland Courbis. Qui posait cette question suivante :

"Je me suis toujours demandé si quand on était cocu, c'était à cause de sa femme, ou à cause du mec qui se tape sa femme"

Je pensais aux cocus des primaires. Nombreux...

La primaire D'Europe - Écologie - les Verts. On n'y pense peu, mais elle a coûté 4€ par adhérent à chaque tour de scrutin. Au total 8€ pour dégager Duflot, et pour nommer un candidat qui est parti très vite à la soupe socialiste, ca fait mal. La carotte est peut être bio, mais dans le cul ce n'est jamais agréable.
8€ cette blague...

La primaire de "la Belle Alliance Citoyenne". Mort de rire déjà ce nom parfaitement à la con. 1€ par tour. Pour faire gagner un candidat qui quittera le PS pour fonder un parti au nom encore plus à la con après une campagne également lamentable. 
Et ne parlons de son malheureux finaliste qui a craqué en appelant à voter pour le bon Macron au milieu de la campagne présidentielle...
2€ pour 6% et deux finalistes qui ont quitté le PS pendant et juste après la présidentielle, c'est bien.

La primaire de la droite et du centre. La mienne.
Ca m'a coûté 2€ par tour, multiplié par deux (car je suis galant j'ai payé pour madame). 8€ pour avoir donc vu sortir de ces primaires une personne qui aura blousé tout le monde pendant ce scrutin. Dommage que Pénélope et les costumes ne soient pas sortis en octobre 2016...
8€ pour avoir participé à une primaire dont le responsable de l'organisation s'est barré en début de semaine chez Macron. 8€ pour participer à un scrutin dont le 4eme est parti en marche à la gammelle d'un ministère après la défaite de Fillon. 8€ pour avoir participé à la destruction de mon camp politique.

Ces primaires ont été un beau moment de cocufiage politique. Magnifique carotte nouvelle introduite dans les anus des militants et sympathisants sincères qui pensaient changer le destin du pays. Avec des dirigeants responsables, fiables, honnêtes. 
Pendant ce temps Macron est parti tout seul, avec ses soutien.ne.s. Les Front Insoumis et National avaient leurs ducés guides charismatiques. 

Et nous donc, à droite, nous voyons les responsables de cette blague dramatique partir soit à la soupe gouvernementale, soit se braquer vers des discours délirants en voulant se ratatiner encore un peu plus sur eux meme. Comme une étoile qui meurt écrasée par sa propre gravité. Si la droite républicaine et le centre finissent comme le PS, a 6% avec tous les électeurs qui se barrent, on aura l'air malin. Et on continuera à avoir une fiscalité effrayante pour les classes moyennes, une société soit disante "progressiste" qui s'abrutira avec des conneries inclusives et négativement stigmatisantes.  

On n'avait pas l'air bête avec notre pièce de 2€ en novembre dernier. Et aujourd'hui nous sommes bien cocus. Solere, le Maire, Fillon... je leur en veux. A eux et pleins d'autres. Des juppeistes, des antijuppeistes coins et primaires. Et c'est penible... si ce n'est grave pour notre pays et ses citoyens.

mardi 31 octobre 2017

Couleur d'automne dans le Forez

Cette année elles sont merveilleuses ces couleurs. Ces paysages sont magiques.


Mais quel froid. Vendredi nous avons perdu 20°C en un peu plus de trois heures de route. Mais depuis le vent s'est mis à souffler. Froid. Glacial. Le matin, du gel dans certains endroits. Mais quelles couleurs, et quel bonheur.


A part ça rien. L'exclusion des ministres chez LR me semble assez logiques. Celles de Solere et Riester plus contestables. Mais voir le chef des primaires de la droite exclu de sa "famille" politique, sous les commentaires de Nadine Morano (qui a fait un bien fou à la droite), c'est spécial.

Ca ne me fait pas rire. La politique menée par Macron et défendue par sa majorité m'est désagréable sur bien des points. Il faut une droite digne et crédible. C'est pas en mettant en avant une Morano ravie d'avoir eu tête de Solere que ça sera le cas.


jeudi 26 octobre 2017

Il faut reconstruire LR. Dans l'hilarité

Je suis plié de rire avec les réactions de différents copains Facebook et Twitter (des vrais copains, issus de la vraie vie) à propos de ce que devrait faire LR. Les copains en question se reconnaîtront. Ils parlent de la refondation de LR mais ils me semblent oublier ma voix ou mon vote. 

Et oublier pourquoi une majorité des électeurs du centre et de la droite ont voté Macron. Si de n'était pas dramatique, ça serait à plier de rire. LR n'a rien compris à son propre électorat. 

Il va crever. Sauf si...


J'ai récupéré l'excellent billet de mon ami Nicolas, en changeant les mots "PS" et "gauche" par ce qui est ma sensibilité politique. Je partage son sentiment sur ces militants qui ne comprennent décidément rien, et ont réussi à tuer leurs familles politiques. 
Le PS n'existe plus malgré la "vraie gauche", et la "vraie droâte" fait que la droite perdu deux élections présidentielles successives, dont la dernière qui était imperdable.

J'avais voté Fillon (malgré mes 40°C de fièvre ce jour là) au premier tour, malgré mes réticences et le dégoût que m'a inspiré cette campagne. Mais j'ai voulu être loyal.
Pour autant, je suis convaincu que Juppé et Valls auraient été de biens meilleurs candidats pour leurs camps. Pas la "vraie" et "pure" droite ou gauche, mais au moins ceux qui peuvent rassembler au delà de leur petit noyau de voix, qui est ridicule.

La droite se recroqueville. Elle pense plus à exclure qu'à s'étendre. C'est génial d'insulter Bayrou, mais c'est précisément cette dizaine de pourcent de voix qui a manqué à Sarkozy et à Fillon. Alors les puristes de la vraie droâte sont heureux et exultent. Mais pendant ce temps, j'ai vu mon quotient familial raboté, j'ai l'industrie dans laquelle je travaille qui est en train de mourir, fiscalement je me fais démonter, et autour de moi des proches perdent leur boulot. 
Mais j'ai des militants qui me donnent des leçons. Gainsbourg leur écrirait un requiem...