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lundi 21 septembre 2020

Mon fils doit avoir honte d'être chrétien ?

 Une cour d'école. CM1. Mon grand bébé, qui a pour fait d'être blond avec des yeux bleus marrons... Il a un défaut visiblement : il croit en le Dieu chrétien, et il fait son catéchisme en vue de faire une communion dont il est plutôt content.

 
Aujourd'hui, il s'est fait plus que moquer de faire "le catéchisme". Danièle Obono à la une de Valeurs Actuelles m'a fait autant mal que de voir mon fils les larmes aux yeux parce que ses "copains" se moquaient de lui de croire en notre Dieu, en Jésus, et en une certaine foi qui met l'humain le pardon et la fraternité en valeurs cardinales.


Et vis à vis duquel il ne fait pas de commentaire : nous mangeons avec plaisir du cochon mais acceptons à la maison des enfants juifs et musulmans, copains de mon bébé (ou de son petit frère) et savons les accueillir en respectant leurs croyances.

J'ai bien compris que le Maire de Lyon, qui préfère aller célébrer l'avènement d'une mosquée à Gerland plutôt que d'aller à Fourvière, s'en fout que mon fils se fasse insulter pour sa religion et sa foi  


Mais je veux juste savoir... Pour ne pas mourir con. C'est un drame d'être chrétien ? Ca justifie moquerie et colibets qui font que mon fils rentre en pleurant d'être un petit garçon blanc qui travaille bien à l'école parce que ses parents ne passent pas leurs temps sur NRJ12 et s'occupent d'eux ?

Je dois avoir honte d'être blanc, plus de 40 ans, chrétien, cadre qui paie ses impôts ? Je dois prêter allégeance à cette mafia verte rouge brune ? J'ai pas envie.

Et que mon fils pleure parce qu'il est blanc et qu'il est issue d'une famille républicaine et Charlie, ça me met en rogne.

lundi 4 novembre 2019

Imbéciles !

La phrase du premier ministre Edouard Philippe pour minimiser les exactions de ces connards de délinquants de Chanteloup-les-vignes est indigne. "Imbécile", sa caractérisation l'est, imbécile

Les mots ont un sens. Le guide suprême de l'extrême gauche France insoumise a battu le mur de l'indécence en qualifiant les assassinats de Charlie Hebdo de simple "affaire Charlie Hebdo". Mais pour garder en son sein l'électorat communautariste et musulman, on peut s'essuyer sur nos principes et être abject. La France Insoumise de Mélenchon, Coquerel, Obono, Garrido, nous a déjà montré qu'elle était souple sur les principes de la République. 
Aujourd'hui, il y a un socle électoral à garder. Tant pis si l'assassinat de dessinateurs, caricaturistes et journalistes passe du stade d'attentat à simple "affaire". 

L'intensité est moindre. Mais la phrase d'Edouard Philippe est aussi lourde de sens.
Non, les salopards qui ont détruit un quartier d'une ville d'Ile de France ne sont pas des "imbéciles". Ceux sont des délinquants, des salopards. Qui sont impunis, presque protégés au nom de je ne sais quel collier d'impunité. Qui fait que pour une "concorde civile", on passe sous silence la violence de certains connards.

Les imbéciles, ceux sont les gens comme nous qui ce matin se sont levés de bonne heure pour aller travailler. Qui se sont occupés de leurs enfants pendant les vacances, en leur faisant faire leurs devoirs, en les éduquant, en essayant de les élever intellectuellement et civilement. En faisant d'eux des citoyens qui se demanderont ce qu'ils peuvent amener à la France, plutôt que lui exiger. 

Les imbéciles, ceux sont nous qui payons nos impôts plein badin. Qui payons plein tarif la cantine de leurs enfants pour que des connes qui laissent dehors leurs calamités paient moins chers, pour regarder NRJ12 et le soir récupérer leur gosse en insultant les institutrices car elles leur ont fait remarquer que les devoirs et l'instructions, c'est bien aussi de la faire à la maison...

Les imbéciles, ceux sont les cons qui bossent pour que d'autres glandent ou trafiquent. Qui font tourner la société. Sommes à la merci du radar mobile placé à la sortie du boulot. Et faisons que nos enfants ne fassent pas chier les enfants des autres, de ceux qui emmerdent les miens mais à qui je permets d'avoir des activités sociales moins chères.

Par contre les imbéciles de Chanteloup-les-vignes, ceux sont des connards. Ceux qui ont embouti avec une voiture bélier une cathédrale dans le sud-ouest, ceux sont des connards et des terroristes. Le 10 Novembre, il faudrait organiser une manifestation contre la christianophobie aussi

Question subsidiaire : on arrêtera quand de jouer sur les mots pour éviter de traiter des véritables maux ? Car pendant ce temps, je bosse pendant que madame fait faire les devoirs aux enfants. Et j'en ai un peu marre de jouer le bon citoyen alors que bon... J'ai l'impression d'être un "imbécile"...
(en plus masculin, chrétien, blanc, de moins de 45 ans, de droite, hétéro, cadre, et qui respecte la loi... Un vrai imbécile)

dimanche 7 juillet 2019

Soumissions en Marche ?

Je suis un lecteur attentif et intéressé du très bon Franz-Olivier Giesbert. L'intelligence et l'appel à l'intelligence et à la réflexion, d'où qu'ils viennent, est toujours positif. Et FOG ne déçoit jamais. Sans céder à la volonté du clash ou du buzz.
Son dernier édito du Point pose des questions inquiétantes sur le pouvoir qui a été mis en place en 2017. Et sa volonté.

Je retiens sa statistique et sa question : "Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ?".
Oui, au nom de quoi ? Surtout que sauf si j'ai loupé des trucs, ces dernières années personnes n'a tué au nom de Jésus Christ ou de la croyance juive...

Un très bon édito. Qui fait peur. Parce que la soumission ne vient pas que de la France Insoumise qui est soumise à un électorat et une pensée très islamophile. Mais aussi par le pouvoir en place, Emmanuel Macron et son armée de clones qui ont déferlé à l'Assemblée Nationale. Nous faisant regretter le PS et l'UMP, qui mettaient des barrières contre ces ennemis de notre République. 

Laetitia Avia est l'une des femmes en pointe du macronisme. Porte-parole et présidente du bureau exécutif de La République en marche, députée de Paris, très proche du président, elle entend ne rien laisser passer, ni le racisme, ni la haine, ni les campagnes de harcèlement. Vaste programme, avait dit de Gaulle en découvrant l'inscription figurant sur une Jeep de la 2e division blindée de Leclerc : « Mort aux cons ».
Raisonnable et compétente sur la plupart des sujets, Mme Avia, régulièrement prise pour cible par la merdaille raciste, semble sortir, avec ses tropismes religieux, de l'avant-dernier roman de Michel Houellebecq, « Soumission ». On ne peut certes que l'approuver de partir en guerre, avec un projet de loi discuté ces jours-ci, contre la cyberhaine que déverse une certaine populace sur les réseaux sociaux. « Il n'y a aucune raison, déclare-t-elle, que nous tolérions sur Internet des propos que jamais nous n'accepterions dans un bus ou dans un café. » Louables intentions.
Mais quels propos haineux faut-il, au juste, sanctionner ? Toute la question est là.Dans une première version, la proposition de loi intégrait, parmi les délits, l'islamophobie, mise sur le même plan - quelle incongruité ! - que le racisme, l'antisémitisme ou l'homophobie. Pourquoi ne pas criminaliser aussi, pendant qu'on y était, la christianophobie, la judéophobie, la bouddhistophobie, l'hindouistophobie, qui ne figuraient pas sur la liste noire de Mme Avia ? Pourquoi deux poids, deux mesures en faveur d'une seule religion ?
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ? L'interdiction de le critiquer est une revendication obsessionnelle des Frères musulmans et du Collectif contre l'islamophobie en France. Sans parler de la mouvance islamo-gauchiste, surreprésentée dans les médias.
Cédant à leurs injonctions, LREM s'est donc exécutée bassement. Face au tollé provoqué, Mme Avia a finalement consenti, pour définir les propos délictueux, à troquer le mot d'islamophobie pour celui d'antimusulman. Le problème n'est pas réglé pour autant.
Les Français, qui adorent bouffer du curé, n'auront désormais plus le droit de bouffer de l'imam. Aux yeux de Mme Avia, l'islam doit bénéficier d'un statut particulier, comme si la France était devenue, excusez du peu, une République islamique. Quand sa loi scélérate sera votée, les antimusulmans ayant fauté sur Internet seront poursuivis par la maréchaussée, mais pas les antichrétiens, ni les antijudaïques, ni tous les autres qui, eux, pourront continuer à s'en donner à cœur joie en critiquant les religions non musulmanes sur les réseaux sociaux. Toujours deux poids, deux mesures. Tout ça dans une indifférence quasi générale. 
Mais qu'arrive-t-il donc au pouvoir ? La macronie a-t-elle perdu la tête, la raison, le sens commun ? Ne se rend-elle pas compte qu'elle dessert l'islam en lui donnant des droits qu'elle n'accorde pas aux autres religions ? Si l'on veut faire baisser le niveau des haines de toutes sortes qui montent dans ce pays, ce n'est pas avec ce genre de discriminations stupides et démagogiques que l'on y parviendra. Pour complaire aux autorités musulmanes, le chef de l'Etat a souvent laissé entendre, dans le passé, qu'il était prêt à réformer la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui établit la laïcité à la française. C'eût été une insanité d'ouvrir cette boîte de Pandore. C'en serait une autre de favoriser, dans un texte bâclé, l'islam par rapport aux autres religions.
On n'ira pas jusqu'à dire que les pseudo-modernes de LREM rêvent de réinventer une nouvelle « dhimma », laquelle, dans le droit musulman traditionnel, place l'islam au-dessus des autres religions, abaissant les juifs et les chrétiens au rang de sous-citoyens ultrataxés, humiliés, offensés, vêtus de signes distinctifs. Ne galéjons pas. Mais convenons quand même qu'entrent en jeu, dans la genèse de cette loi anticyberhaine, beaucoup d'amateurisme, d'angélisme, de calculs électoralistes, de confusionnisme dangereux. Puissent nos législateurs se raviser et la réviser avant de voter la proposition de loi.
Ce n'est pas avec un texte comme celui-là que le pouvoir réconciliera les Français avec lui, avec les autres. Au contraire, il risque d'attiser les braises dans le feu qui couve

mardi 12 février 2019

Lutter contre l'antisémitisme et la christianophobie

J'ai toujours été clair : l'antisémitisme est une chose qui par nature me débecte. J'ai souvent écrit sur cette vraie gauche abjecte qui n'est pas claire avec l'antisémitisme. 
Cela me permet de rappeler cette magnifique tribune publiée en Avril contre ce nouvel antisémitisme. Qui rappelle que l'islam radical et la gauche de la gauche qui a quitté les rangs républicains ont rejoint l'extrême droite dans cette antisémitisme, et un racisme finalement totalement assumé et décomplexé. 

Il ne faut pas oublier non plus que les actes anti-chrétiens se multiplient en France. Dans l'indifférence générale. La semaine dernière, une église a été profanée à Nîmes, chez moi dans le Gard. La semaine dernière, cinq édifices religieux chrétiens ont été profanés en France. C'est grave et insupportable.

Il faut lutter contre le racisme et l'antisémitisme. Et aussi contre les actes et violences contre la religion chrétienne. Il faut être intransigeant, contre tous les racismes. 

dimanche 29 octobre 2017

Montre tes croix (auvergnates) #montretacroix

Je vois avec affection le hashtag #montretacroix qui fleurit sur le net. Affection, mais pas plaisir, car je suis conscient que ce hashtag est une réaction à cette scandaleuse décision du conseil d'état d'enlever une croix dessus une statue du pape Jean-Paul II. Même si une somme de conneries et d'intox sont balancés suite à cette décision, le symbole d'enlever une croix est fort. Et détestable.

J'ai toujours aimé poster des photos de croix. Ils sont notre culture, nos racines, un des héritages que nous a laissé nos anciens. Ce n'est être facho ou d'extrême droite que de revendiquer ces racines et d'aimer les croix, les églises, les chapelles, et toute la symbolique belle et forte qu'il y a derrière.
Mais même... Je me souviens d'une une insultante et abjecte de Libération qui associait croix et fachosphère. Je m'étais senti blessé et agressé. 
Mais après coup, je me demande dans quelle mesure il n'est pas sain d'être traité de "fasciste" par des gens qui le sont vraiment. Quitte à se faire insulter par Alexis Corbière ou Clémentine Autain, il m’apparaît agréable d'apprécier les symboles chrétiens et ceux qu'ils apportent de positif à notre société.

Les croix, j'aime les partager. Et je me considère bien plus libre que ces prétendus libre-penseur qui justement lui font mal, à cette libre pensée. 

Ces quelques croix sont issues de photos prises dans ma marche matinale ce matin. J'ai souvent posté le calvaire de Saint Hilaire Cusson la Valmitte, mais je l'aime toujours autant. 

Cette histoire de Ploermel (et les délires de la France Insoumise et d'une gauche intolérante sur les symboles chrétiens ou marial) vont contribuer à continuer à mettre encore un peu plus de tension dans notre société. Cela ajoute au sentiment d'agression permanente contre les chrétiens. Agression dans une indifférence générale : c'est rare de voir un ministre de l'intérieur accourir quand un endroit de culte chrétien ou une croix se fait vandaliser. Alors que dans d'autres cas, cela fait l'ouverture des JT... 
C'est dangereux. Cela contribue, en réaction, à la radicalisation de positions.

Personnellement, cela me rend ces croix encore plus belles, ces chapelles encore plus précieuses. Il faut les défendre. Et les aimer. 

dimanche 8 janvier 2017

Une crèche à Saint-Etienne incendiée dans l'indifférence générale

La crèche de la cathédrale de Saint Etienne a été incendiée volontairement dans la nuit de vendredi à samedi. Il s’agit d’un acte délibéré d’après les premières enquêtes. Symboliquement, il s’agit d’une agression.

Le président de la République avait dit, en Mai 2016, qu’aucun acte anti-religieux ne devait être toléré. Je partage totalement cet avis présidentiel.
François Hollande avait prononcé ces mots quelques heures après qu’une salle de prière musulmane soit incendiée à Ajaccio. Cet acte ignoble devait être condamné : il l’a été très rapidement par l’exécutif. Le ministre de l’intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, s’était rendu sur place. 
Comme il s’était rendu sur place rapidement après que de même actes scandaleux de vandalisme et de violence contre la communauté musulmane se soient déroulés en décembre 2015.

Au soir où j’écris ce billet, je n’ai vu aucun déplacement du premier ministre ou de son nouveau ministre de l’intérieur. Presque 48 heures plus tard. Je n’ai lu aucune déclaration solennelle de François Hollande qui condamne cet acte anti-religieux violent et détestable.

Et je suis triste. Simplement triste. Pas en colère. Non, je suis juste triste.
Parce qu’en tant que républicain et chrétien, je me sens oublié et méprisé par le pouvoir d’aujourd’hui. Et j’en ai marre.

J’en ai marre que le premier secrétaire du parti majoritaire d’aujourd’hui oublie volontairement les violences anti-chrétiennes quand il dénonce les violences religieuses. Marre que le ministre de l’éducation m’explique que ma religion est incompatible avec cette république que j’ai dans le cœur. Marre de voir que président et ministres, si prompts à célébrer les fêtes d’autres religions, ignorent Noel ou Pâques. Qui sont des dates importantes pour la communauté chrétienne.
Marre enfin que le racisme anti-chrétien soit à ce point toléré qu’il en vient à devenir violence. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve rappelait qu’en 2015, les actes de violence contre la religion chrétienne avait augmenté de 20%.

C’est ce mépris qui concourt à ce qu’il y ait aujourd’hui un vote chrétien qui soit assumé. Tellement assumé que le candidat de la droite assume et affirme cette identité. Qui, à mon sens, n’est pas antinomique avec une identité républicaine forte, bien que je ne valide pas forcément cette mise en avant systématique.

Mais elle est naturelle. Lorsque l’on voit que l’on brûle des églises et des chapelles, qu’on les tague, et que cela se fait dans un mépris total, cela ne peut que provoquer en réaction une affirmation de cette identité chrétienne. Et encore plus lorsque l’on voit ce « deux poids deux mesures » lorsque d’autres actes aussi insupportables sont commis contre d’autres religions. 

En conséquence, cela lance certains dans une course à l'instrumentalisation politique. Instrumentalisation dans le but de servir des partis extrémistes et des mouvements dont les idées et les méthodes me semblent mauvaises et condamnables.  

J’espère que lorsque la droite républicaine reviendra au pouvoir, elle sera équitable en manière de lutte contre les violences antireligieuses, telles qu’elles soient. Et que la République fera sienne la déclaration du président de la République d’aujourd’hui, avec les actes qui vont avec. 
Car même si pour moi un incendie est plus grave qu’une tête de cochon ou que des lardons dans une boite aux lettres, la violence symbolique demeure pour moi la même. Elle doit être condamnée et combattue de manière égale et équitable. 

lundi 19 décembre 2016

Mon sapin et ma crèche de Noël (sans girafes)

La semaine dernière, mes bébés et leur maman ont préparé le sapin de Noël. Un joli moment, qui nous est cher. Je me souviens de ma joie quand, enfant, je faisais cette activité avec ma maman.

Noël, c'est des traditions qui me sont chères. Qui me ramènent à mon enfance. Mes parents avant moi, et leurs parents, ont ou avaient ces mêmes souvenirs. L'église du village, la crèche du village, les rues décorées. La Provence qui se prépare à Noël. 

Cette année encore, ma grand-mère me demandera "Minuit chrétien" à minuit. Je penserai à mon papy qui n'est plus là. Noël, c'est plein de choses. Aujourd'hui pour mes enfants, c'est l'excitation d'attendre la joie de la nuit de Noël. Ils ont la chance de vivre dans une famille aimante, et avec les moyens financiers de les rendre heureux. J'espère qu'ils transmettront à leurs enfants ces mêmes moments de joie, les mêmes que m'ont transmis mes parents. 


La petite crèche n'est pas fantastique cette année. Mais mes enfants ont pris du plaisir à la faire. Et à coller des père Noël et des bonhommes de neige de partout sur les vitres. 


Je commence un peu à expliquer au grand (qui n'a que 5 ans) la symbolique de Noël. Ou du moins j'essais, modestement. J'essaie de lui expliquer l'histoire jolie du petit Jésus qu'il avait vu sur une croix dans l'église de mon village. J'essaie de lui expliquer ces quelques racines qui font ce que nous sommes en tant qu'hommes, en tant que chrétien.
Je lui expliquerai plus tard qu'il n'a pas honte d'être chrétien, d'être baptisé. Et que c'est même plutôt pas mal.


Les racines chrétiennes de la Provence sont indiscutables, et sont belles. Noël en Provence, c'est quelque chose de beau et de sacré. La polémique à Avignon, de ce "Noël autrement" placé sous l'égide de la girafe (!!), c'est délirant. Presque insultant. En tous cas totalement à coté de la plaque. 

Avignon est sous une municipalité de gauche très "Libération". Ceux là même qui publient en Une un "au secours Jésus revient", ou considèrent que la croix est un symbole facho. Cette gauche qui trouve donc Jésus dangereux, et appelle à ne pas faire d'amalgame ou de stigmatisation quand des gens tuent au nom de Mahomet. Cette gauche qui appelle à la tolérance, mais fait preuve d'un mépris anti-chrétien qui peut s'assimiler à un racisme. 

Je partage l'avis du sénateur de droite Alain Dufaut, quand il fait remarquer que cette "intelligentsia socialo-écolo rejette tout ce qui peut évoquer les traditions provençales". Une société qui brûle ses racines ne peut pas aller bien loin, et cette sensibilité politique là l'envoie droit dans le mur.

La mairie socialiste de cette capitale provençale qu'est Avignon brûle la tradition chrétienne et provençale. C'est triste, et c'est désespérant. 
Je suis un citoyen attaché au valeur de la république, et à la laïcité. Mais je pense que la laïcité ne veut pas dire effacer et mépriser des traditions, une religion. Une seule, parce que ces prétendus libres-penseurs n'ont aucun état d'âme à célébrer d'autres fêtes religieuses... Indifférence religieuse d'un côté, quand de l'autre on ouvre en grande pompe l'hôtel de ville de Paris pour fêter la tolérance. Toujours surprenant, et franchement blessant. 

C'est beau Noël. Et elles sont belles nos racines et nos traditions. J'essaierai de les transmettre à mes enfants, comme l'ont fait mes parents et mes grands-parents. 


jeudi 22 septembre 2016

Libération du racisme anti - chrétien

C'est avec effroi que j'ai pris connaissance de cette une inadmissible de Libération.

"Pas d'amalgame" était le mantra récité par certains leaders d'opinion. Des personnes prennent Rome et des chrétiens comme cible, égorgent des curés et massacrent des citoyens, et dès la première goutte de sang versée, des bonnes âmes rappellent qu'il ne faut pas amalgamer les musulman. 

Par contre, amalgamer "chrétiens" et "fascistes" ne dérange pas. Définir la croix comme un "symbole fasciste" à la une d'un quotidien important passe sans encombre. C'est choquant. C'est pour moi une insulte. 

Je suis chrétien. Pas pratiquant, mais dans l'âme et dans la cœur. Et je ne suis pas un facho.
J'aime les croix. Les symboles qu'elles véhiculent, leurs histoires aussi. Qui, dans nos villes et nos campagnes, se conjuguent avec l'histoire des hommes. Et je ne suis pas un facho.

Par contre, j'en ai marre qu'on me parle de "vivre ensemble", de respect, et qu'on m'insulte., qu'on me méprise. J'aime partager sur mon blog et mes réseaux sociaux personnels des photos de chapelle, d'église, de croix. Suis je un membre de cette fachosphere ? Je n'en ai ni l'envie, ni l'impression.

Ne pas "stigmatiser", c'est aussi un autre mantra à la mode. Si on appliquait ça aussi aux cibles faciles de cette presse et pensée politique ? Si on arrêtait aussi de stigmatiser ceux qui se retrouvent dans les valeurs chrétiennes, et dans le symbole profondément humain (et totalement en phase avec les valeurs républicaines) de la croix ?


Ça serait un progrès...

mardi 26 juillet 2016

Ecœurement chrétien et républicain

Il y a une dizaine de jours des enfants étaient écrasés par une merde. Aujourd’hui c’est un prêtre. Les limites morales ont explosé. Dégout.

J’ai quelque fois écrit ici devant mon écœurement et mon inquiétude devant une partie de l’islam qui prennent les chrétiens pour cible. On parlait souvent des chrétiens d’Orient qui sont massacrés à cause de leur religion (on en parle moins d’ailleurs)
J’avais écrit un billet (que je ne retrouve pas) sur mon émotion devant ces chrétiens égorgés sur une plage, avec leurs bourreaux qui pointaient leurs doigts vers Rome.

Dégouté je suis, mais ébranlé non. Cela fait trop longtemps que je les vois, ces attaques contre ma société, ma culture, ma religion aussi. Et que je condamne cette indifférence face au piétinement,  dans mon pays, de nos cultures chrétiennes et des chrétiens eux même.

« Aucun acte anti-religieux ne doit être toléré » avaient proclamé nos plus hautes instances politiques en Mai, après une tête de cochon mise devant une mosquée. J’avais dit qu’il avait raison, mais que j’aurais aimé de telles déclarations aussi quand partout en France, des églises et lieux de cultes chrétiens sont attaqués.  Combien de chapelles et d’églises profanées, taguées, vandalisées, sans aucune réaction officielle ?
Comparaison n’est pas raison, mais j’ai encore été choqué et écœuré de voir la semaine dernière un préfet de région accourir dans une mosquée qui avait été taguée, alors que le silence des autorités de la république est assourdissante quand des lieux de cultes chrétiens sont vandalisés. Ce deux poids – deux mesures m’insupporte.

Aujourd’hui, un jalon a encore été franchi. Symboliquement, la religion chrétienne a été directement attaquée. Guerre de religion, guerre de société, tout y est, tout est mélangé. Je parlais de cette christianophobie de complaisance, et de l’indifférence du pouvoir et de la classe médiatique devant les attaques contre les symboles chrétiens, contre les chrétiens eux même. Quand ce n’est pas de la négation.

J’avais été choqué l’année dernière par une déclaration d’une haute personnalité de l’islam en France, Dalil Boubakeur. Dans une indifférence générale, il avait, de manière toute à fait naturelle, émis l’idée suivante : « pourquoi ne pas transformer les églises vides en mosquée ». C’est juste symboliquement scandaleux. Cela induit l’idée de victoire d’une religion contre une autre, en lui prenant ce qui est le plus symbolique, le lieu de culte. Et cela conforte l’idée de certaines d’une guerre de religion qui ne dit pas son nom.

Personne n’avait réagi à cette déclaration. J’en reste toujours ébahi…

Dans le même genre de déclaration insupportable, il y avait l'année dernière la déclaration le président d'une association prétendant représenter une partie de l'islam en France qui avait déclaré que "le véritable danger n'était pas le djihadisme mais l'islamophobie". Cette déclaration avait été faite après qu'un patron ait été égorgé par un de ses salariés musulmans. Quelques tueries plus tard, on voit le côté de la déclaration du président du CCIF...

Mon billet est décousu. Longtemps que je n’ai pas écrit, cela se ressent dans ce billet. Mais il a été écrit avec beaucoup de colères, de dégoût. 
J’en ai marre. Le père de famille, le citoyen, le chrétien, le républicain, l’homme que je suis, tout ce que je suis est attaqué, agressé. Je ne peux pas dire que j’ai peur.

J’en ai marre de ces barbaries, de ces saloperies. J’en ai marre d’attendre la prochaine fois. Et me dire que cela pourrait être mon tour ou celui de gens que j’aime. Si ce n’est plus Paris ou Bruxelles, cela pourrait être une plage à côté de chez moi, en centre commercial, pourquoi pas un village ? J’en ai marre…


Aujourd’hui est encore un jour de merde. Chez moi, à côté des drapeaux français et des symboles de la République, il y a quelques symboles chrétiens. Je les regarderais avec émotion. 
Je ne verrais pas enfants qui sont avec papy et mamy à la montagne, mais je penserai à eux aussi : ils vont vivre dans un monde de merde…

dimanche 1 mai 2016

Aucun acte anti-religieux ne doit être toléré

Je partage l’indignation du Président Hollande, quand il dit, la voie grave, que « Aucun acte antireligieux ne doit être toléré ». Ce qui s’est passé à Ajaccio, l’incendie d’une salle de prière musulmane, est un acte intolérable. Et j’espère aussi que les salauds qui ont fait ça seront punis.

J’aimerais entendre aussi le Président de la République et son gouvernement contre des actes de violence et antireligieux sur des édifices ou symboles chrétiens. Là, c’est souvent un silence assourdissant qui résonne.
Quelques jours auparavant, dans cette même Corse, un lieu de culte catholique a été vandalisé à Bastia. Les fidèles ont été touchés, mais ils n’ont pas eu droit aux mêmes mots de l’exécutif et de la République.

Simplement faire une recherche Google, et on tombe sur pleins de dépêches de la presse locale.
Ici, en Isère, des tombes catholiques sont profanées. Dans les Pyrénées-Orientales, un prêtre se bat pour que son église ne cesse d’être vandalisée et profanée. En Bretagne, un édifice religieux est tagué. Et là, en Guadeloupe, une église est incendiée. Y en a d’autres…

J’étais en vacances, je n’ai donc pas entendu les déclarations du président de la République, ou n’ai pas vu les chaines informations ouvrir leur titre avec ces évènements. Par contre, je confirme n’avoir reçu aucun push téléphonique m’informant de ces faits... 

Il ne s’agit pas de faire un classement dans la saloperie. Et surtout pas d’atténuer le coté inacceptable de l’acte anti-musulman à Ajaccio. Mais simplement de réclamer une équité, et d’avoir un traitement égal. 
Une tête de cochon devant une mosquée est aussi insupportable que des tags sur le mur d’une église. Le premier fait la une de certains titres, voit le déplacement du préfet et d’élus, et est l’objet d’une scène dans des clips prétendant combattre le racisme. Le second est ignoré, méprisé. Certains vont même en sourire. C'est insupportable. 

Je suivrai avec intérêt l’excellent site « observatoire de la Christianophobie », que j’apprécie visiter par moment. Il compile les actes anti-chrétiens en France, et dans le monde (où les chrétiens sont persécutés en certains endroits). On y apprend notamment qu’une chapelle a été profanée à Paris en début de Mois. Là encore je n’ai pas eu l’information dans les médias traditionnels…

Aucun acte antireligieux ne doit être toléré. Les actes antichrétiens ou anticatholiques non plus, ça serait bien de le rappeler aussi...

Et de rappeler qu’en France, l’immense majorité des actes et violences contre les religions le sont contre la religion chrétienne. A regarder les informations et entendre nos dirigeants, on pourrait penser l’inverse.

samedi 23 janvier 2016

Billet de retour sur la semaine...

Elle aura été longue et dure… Je parle de la semaine qui vient de passer (pas d’autre chose). Une semaine longue et difficile, où je n’aurais que peu blogué. Pourtant des sujets il y en avait à la pelle. Mais du temps disponible pour écrire, pour échanger, pour discuter, non.

Je l’avoue volontiers, la joute que certains m’ont imposée le weekend dernier m’a également touché.

J’ai souvent écrit ici la conception que j’ai des échanges sur le net, du débat tout court. Je dis toujours que le respect de l’homme (ou femme) derrière le pseudo doivent être la base de tout, et que cela peut élever le niveau, le débat, les échanges.
Je pense aussi que ce n’est pas ce qu’est la personne qui écrit qui est important, mais ce qui est écrit. Ce sur quoi doit porter le débat et la discussion n’est pas la personne (et ce que l’on prétend qu’elle est), mais l’idée qu’elle porte. Que l’on peut contester, discuter, approuver.
Je déteste enfin que caricaturer la pensée de quelqu’un dans le but de le décrédibiliser, et penser que l’on peut gagner une « joute verbale » en le moquant, le diffamant. Trop souvent c’est la méthode qu’utilisent certains. C’est insupportable.

Au final, plutôt que d’essayer de défendre ou d’argumenter son idée, on en vient à se défendre soi. Souvent d’un crime qu’on n’a pas commis, souvent de ce que l’on n’est pas. Je ne sais plus qui c’est qui disait « traite ton adversaire de fasciste : le temps qu’il se défende, il ne défend pas ses idées ».

J’ai la prétention de penser que ma manière de bloguer et d’exprimer mes idées est la bonne. Qu’elle élève le niveau. J’ai envie d’être libre dans ce que j’écris, et ferme sur les convictions, idées ou opinions que je poste sur mon blog. Elles sont contestables et discutables, mais c’est le but, et ça ne me dérange pas.

Mais malheureusement, j’ai aussi l’honnêteté de constater que l’homme que je suis a du mal à supporter lorsque le débat en vient à l’attaque sur la personne. Sur ma personne.
J’ai beau être sur le net depuis plus de 15 ans maintenant, avoir eu une expérience de deux mandats politiques, une carrière professionnelle honorable et exposé, et des expériences plus personnelles très formatrices sur certains points, je suis toujours mal à l’aise lorsque vient l’attaque personnelle. Celle qui vient avec la méchanceté, et l’envie de faire mal. Je suis mal à l’aise, et même si j’essaie de répondre sur le fond, en prenant une certaine hauteur, je suis touché, et je ne suis pas bon.

Ce qui me dérange aussi, c’est que même si ma semaine a été dure, ces histoires ont atteint leur but quelque part. Me faire taire, me faire perdre de la liberté. Inconsciemment, par crainte de la réaction ces quelques sectaires haineux, je me suis limité dans ma parole. Et ça m’ennuie, humainement, de constater ma faiblesse. Mes faiblesses. Mes limites.


Ainsi, rien que sur le sujet que trouve intéressant de cet anti-racisme qui est une forte de racisme, je n’ai pas réagis à deux informations qui auraient pu mériter des billets.


L’affaire Benzema et les déclarations hallucinantes du président de la Fédération Française de Football Noel Le Graet par exemple. Pour lui, ceux qui critiquent Benzema disent en fait « à mort l’arabe ». Que le président de la FFF racialise à ce point une affaire sérieuse est quelque chose que je trouve abject : je pense que cet interview et ces déclarations devraient avoir pour conséquence que Noel Le Graet soit démis immédiatement de ces fonctions de président de la FFF.
Je me moque de savoir si critiquer ou pas Benzema, et ne plus le voir en équipe de France, c’est du racisme ou pas. Est-ce que le fait de minimiser autant ce qui est arrivé à la victime Valbuena, c’est du « racisme anti-petit » ? Petit blanc, en plus…

J’aurais pu en écrire un billet, je ne l’ai pas fait. J’aurais sans doute dit que Benzema est sans nul doute un excellent footballeur. Mais qu’en équipe de France, il n’a jamais rien fait, et qu’une attaque Giroud – Griezman – Valbuena, avec des Martial, Gignac ou Gameiro en solutions de rechange, c’est mieux.


Les chiffres sur les attaques contre les religions et les lieux de culte. Le ministre de l’intérieur a annoncé des chiffres inquiétants. Forte montée des actes islamophobes, et maintien à un niveau élevé des actes antisémites. Il a aussi dit que les actes anti-chrétiens ont bondi de 20%, et restent à un niveau très haut. Cette information a eu peu d’écho, pas les deux premières.
Sachant que je pense que tout n’a pas le même rang. Attaquer un professeur à la machette parce qu’il est juif, c’est plus grave qu’un tag sur une église ou une mosquée. Mais si on réagit fortement à un tag sur une mosquée comme à Perpignan, on doit réagir pareillement quand des églises sont tagués en Alsace, ou des santons décapités dans une crèche Drome Provençale.

Cela n’est pas le cas, et mon sénateur du Gard Jean-Paul Fournier a raison de s’en émouvoir au Sénat, quand il rappelle que dans l’indifférence générale que deux lieux de culte chrétiens sont profanés en France.
Dans ma série des billets sur les indignations religieuses sélectives, et sur l’indifférence devant laquelle la religion chrétienne se voit bafouée et maltraitée dans le monde (les islamistes décapitent des chrétiens parce qu’ils sont chrétiens) mais aussi en France, ces sujets auraient pu faire l’objet d’un joli billet.


Ces billets, je ne les ai pas écrit. Par manque de temps. Par manque d’envie. Par crainte aussi ? Peut-être. Et ça c’est grave, et je m’en veux.


J’aurais pu écrire aussi des billets sur les primaires à droite qui se préparent. Et sur la campagne médiatique de la rédemption de Copé et Sarkozy. Que personnellement je trouve hallucinante, aussi parce que je n’ai jamais ressenti dans l’opinion un désir fort du retour d’un Copé, dont je trouve la responsabilité écrasante dans toutes les défaites de la droite.
J’aurais aussi écrit que Sarkozy a une responsabilité énorme dans le fait que Hollande est aujourd’hui le président de la République, et que la gauche de Taubira et Bartolone, avec le soutien des verts et de la gauche et de la gauche de Mélenchon et Autain, est aujourd’hui au pouvoir.

Mais là encore, la Sarko-team est bruyante sur le net, et n’hésite pas à taper tous ceux qui à droite critiquent leur leader. La « vraie droite », celle qui au final votera FN et que la droite républicaine est en train de perdre, utilise les mêmes techniques que cette gauche de la gauche sectaire prétendument anti-raciste. Pas envie de discuter avec eux non plus…


Finalement, j’aurais écrit un long billet, qui aurait pu en faire quatre. Un par sujet, le personnel, le footballistique, le religieux, et le politique. J’en ai fait qu’un…


Mais j’avais envie de l’écrire. C’est fait…

dimanche 10 janvier 2016

Choquantes iniquités religieuses

J’évoque souvent, avec tristesse (et un peu de dégoût) l’iniquité de traitement entre les religions de la part de nos dirigeants. Pour être plus clair : une flatterie extrême envers l’islam et les musulmans, et un mépris et un dédain vis-à-vis des chrétiens et des catholiques.

Par exemple, le premier secrétaire du PS qui considère que seuls l’antisémitisme et l’islamophobie sont un mal européen. Pas la christianophobie. Alors que le chrétien en prend plein la gueule en ce moment, partout dans le monde, y compris en Europe.
Par exemple, les fêtes de Noel qui ont été ignorées par la classe politique, l’Elysée et le gouvernement. Alors qu’il y a quelques mois, la fin du ramadan a été célébrée à coup de de tweets de ministre, premier secrétaire du PS (même l’Elysée qui s’est fendu d’un communiqué en début de mandat).

Aujourd’hui, une église a été incendiée et profanée à Fontainebleau. Ca s’est passé ce matin autour de 7h15.
Juste après les cérémonies commémoratives des attentats islamistes de l’année dernière, le président de la République est allé rajouter à la flatterie de cette communauté et de cet électorat en allant à la Grande Mosquée de Paris. Je n’ai rien entendu de la part de notre exécutif suite à cet acte criminel qui vise un symbole du christianisme.

J’espère que notre pouvoir en place n’oubliera pas de soutenir la population chrétienne et catholique. Mais autant le ministre de l’intérieur est très prompt à flatter l’électorat musulman, autant il est silencieux lorsque des actes contre des lieux chrétiens sont attaqués, profanés, insultés.
Je critique Bernard Cazeneuve, mais il n'est pas le seul à être sélectif dans les indignations. Et à être silencieux quand un lieu chrétien est attaqué. D'ailleurs concernant l'incendie de l'église de Fontainebleau, les autorités ont annoncées "il est important de laisser les forces de l'ordre faire leur travail afin d'éviter tout amalgame sur les raisons de l'incendie". Evidemment. Par contre, pour d'autre lieux de culte d'autres religions, on fonce plein gaz...

Je suis allé faire un tour sur le Twitter de Bernard Cazeneuve : quand je parle de flatterie vis-à-vis de la religion musulmane et de mépris de la religion catholique, je suis très loin du compte. Je ne m’attendais à ce niveau-là.
Dans les derniers tweets, il y a sa participation aux « journées de la fraternité pendant l’ouverture des mosquées », un communiqué où il s’indigne de profanation de la mosquée de Perpignan, un soutien franc aux musulmans d’Ajaccio, et ce tweet de respect vis-à-vis des « musulmans qui ont protégé une messe à Noel ».

En même temps, nous avons eu en même en Alsace une crèche incendiée et une église taguée d’inscription christianophobes. C’est équivalent en termes d’ignominie que ce qu’il s’est passé à Perpignan. Mais silence sur le site du Ministère de l’intérieur. Silence de partout d'ailleurs, à part sur la presse régionale, qui en parle ? 
On peut allègrement "niquer l'église", ça ne pose pas de problèmes "d'ordre public"...

Je suis profondément choqué quand on s’en prend à des endroits qui touchent au sacré, au croyance de l’individu. Le temple, la mosquée, l’église, la croix que j’aime prendre sur les chemins, la synagogue… Je hais profondément le racisme, mais je hais tous les racismes. Y compris le racisme contre les chrétiens, contre les « céfrans ».
Et je suis profondément choqué de voir la course à la flatterie de notre exécutif vis-à-vis de l’islam (« pas d’amalgame » le mot à la mode), proportionnel au mépris et à l’indifférence vis-à-vis des chrétiens et des catholiques.

Peut-être y a-t-il une explication politique. Et peut-être que la christianophobie est une composante de certaines franges de la classe politique. Peut-être.

Il faut être ferme vis-à-vis de tous les racismes. Aujourd’hui le gouvernement et la gauche, d’une manière générale, est profondément inéquitable, inégalitaire, et injuste. Alors sans doute y a-t-il une volonté d’attiser le vote identitaire, d’opposer les gens les uns contre les autres. Je pense que ce calcul est extrêmement dangereux.


Je suis vraiment très inquiet pour la suite. Ça peut finir extrêmement mal cette iniquité ostensible et visible
Et c'est le laïque profondément républicain que je suis qui l'écris et qui le pense profondément... (pas le "cul-béni" raillé par certains... mais je garde mon lien assez lointain avec la religion pour moi, elle n'est pas très intéressante sur le fond de ce billet).

Edit 21h : le communiqué du ministère de l'intérieur est tombé. Il est sibyllin, mais il dit ce qu'il y a à dire. Même si certains termes ne sont pas utilisés. Le minimum syndical est fait, mais c'est fait.
Il n'empêche que ça n'enlève pas le fond de mon billet, et de ce que je ressens personnellement. 

samedi 26 décembre 2015

Noël, joie et triste indifférence

C'est une jolie fête Noël. Les enfants sont heureux. Les maisons décorées. La crèche de la belle-famille est mignonne, le sapin aussi. 

Nous avons mangé et bu. Beaucoup. Trop. Les virages foréziens ont fait mal à mon estomac hier...

A part ca, c'est joli Noël. Quand des chrétiens se font persécutés dans le monde à cause de leur religion, c'est important de le fêter Noël. Je suis de ceux qui ont trouvé les silences de nos dirigeants (Hollande, Valls, le PS aussi) insupportable, surtout en ce moment. Surtout quand des chrétiens se font massacrer. 

Surtout quand l'été précédent, on s'est répandu longuement pour fêter la fin du jeune d'une autre religion. 

J'ai souvent critiqué cette sélectivité. Ce mépris pour les chrétiens, de France et d'ailleurs. Mépris, le mot est juste. J'étais ému hier de lire les moqueries méprisantes de certains (militants) sur Twitter, qui moquait la "catosphère". La moquerie, le mépris... Il n'a pas grand de chose de pire. De plus blessant.
Après, il est facile de s'étonner du vote communautaire. Quand on y contribue fortement, candidat de la race blanche catholique contre les autres... Écœurant, et triste. 

Un Noël que j'ai trouvé à l'image de notre société. Mépris vis à vis de certains. 

Violence vis à vis d'autres. Le vandalisme d'une mosquée à Ajaccio est quelque chose de scandaleux et de condamnable. C'est scandaleux de vandaliser un lieu de culte, de sépulture. De vandaliser une croix ou une chapelle. Une synagogue ou une mosquée.

Mais là encore, il sera inadmissible de minimiser ou de snober la profanation d'un lieu de culte chrétien. Les journaux locaux en relatent toutes les semaines.

Noël heureux chez moi. Mais Noël triste globalement. Parce qu'une société divisée, totalement. Et un mepris blessant pour les chrétiens. L'indifférence...

vendredi 20 novembre 2015

Crèche de Noel : nouvelle victoire des terroristes ?

Parmi les premières réponses que propose la république aux attentats islamistes sont la France est la cible, une m’a particulièrement choqué. C’est celle proposée par l’association des maires de France, qui demande une loi pour interdire les crèches de Noël dans les mairies.
Je pourrais être caricatural. Mais globalement le message donné par les maires de France est terrifiant. Pour lutter contre l’islamisme radical, on interdit les crèches de Noël dans les mairies

Et au passage, sans faire aucun amalgame ni aucune stigmatisation, on tape sur la religion chrétienne et sur les traditions qui ont conduits à construire notre pays. Sachant que je n’ai pas vu sur le document que j’ai lu hier soir des références concernant des grandes festivités religieuses organisées par des mairies, à d’autres occasions (je pense plus précisément à la fin du ramadan, qui est l’occasion pour certaines mairies de grandes fêtes donnant lieu à une forte communication).

Le républicain attaché à la laïcité que je suis a apprécié la tribune de l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, qui réagit fermement (mais avec beaucoup d’intelligence) à ces recommandations de l’AMF. Dans un texte intitulé justement : « moins de christianisme, plus de laïcisme, la pire réponse aux attentats ». Quelques extraits…

Notre pays vient d'être marqué par les attentats les plus dramatiques de son histoire. Les barbares de l'Etat Islamique ont déclaré la guerre à la France. Ils rassemblent dans une même haine notre culture, notre liberté, notre art de vivre, notre démocratie… mais aussi, si nous prenons le temps de lire leur revendication, la foi chrétienne qui est indissociable de l'histoire et de l'identité de notre pays. Paris, «capitale qui porte la bannière de la croix en Europe» était visée, au cœur d'un pays de «croisés». Les mots sont clairs.
Moins d'une semaine après, l'AMF - Association des Maires de France - que préside M.Baroin, sort un «Vade mecum sur la laïcité», qui se veut être le fruit d'une réflexion suite aux attentats de janvier. Or que propose ce document comme réponse à ces attaques islamistes ? Concrètement, s'il fallait résumer, ça tiendrait en quelques mots : «Moins de christianisme, plus de laïcisme!».
 Ainsi l'AMF veut faire disparaître une fois pour toutes les crèches de Noël dans tous les bâtiments publics (p.16). Ces crèches constituent sans doute un danger pour le «vivre ensemble»…
L'AMF insiste par ailleurs pour que les élus adoptent une neutralité personnelle radicale lors des offices religieux (p.14). Un élu qui fait le signe de croix ferait donc trembler la république ? Mais l'AMF ne s'arrête pas là. A la même page, voici déjà un autre danger à contrer : les «entorses à la laïcité» quand les élus soutiennent des manifestations traditionnelles, mais qui ont gardé un sens spirituel : processions, baptême de navires, etc… Même si tout cela est accompagné de festivités ou de propositions culturelles ! Pensez à la Fête des Lumières du 8 décembre à Lyon…Voilà… traquez le religieux, traquez ces vieilles traditions chrétiennes, même populaires et culturelles. Et encore, je vous passe les consignes sur la programmation musicale (p.14: pas trop d'œuvres d'inspiration chrétienne…) !
(…)
 On va me dire : «en arrière fond, c'est l'islam radical qui est visé». Alors pourquoi mettre tout le monde dans le même sac ? Arrêtons de nous ridiculiser avec cette idée qu'on répondra au fanatisme islamiste par moins de religion en France. Osons le dire calmement : ce n'est pas avec le christianisme ni avec le judaïsme qu'il y a un problème de laïcité aujourd'hui dans notre pays.
Cette juste laïcité, elle est même chrétienne dans son origine et ses racines… Alors pourquoi nous retirer nos crèches de Noël, nos calvaires, nos processions et nos traditions, sous prétexte qu'on ne veut pas être obligé d'autoriser les prières de rue ou qu'on a peur de devoir céder du terrain aux revendications des musulmans radicaux?
(…)
 Assumons enfin notre identité, que les terroristes ont voulu justement viser : la France est un pays aux racines judéo-chrétiennes et greco-latines. Notre identité, c'est celle-là. Notre histoire, c'est Clovis, Sainte Jeanne d'Arc, Louis XIV, la révolution française, Napoléon, la république, la démocratie… C'est bien tout cela, ces 1500 ans avec leurs ombres et leurs lumières. Les libertés de conscience, d'expression, de religion - dont tout le monde profite, des caricaturistes à nos concitoyens musulmans - sont fondées sur cet héritage là !
C'est bien parce que nous serons au clair avec cette identité et ces valeurs que nous pourrons offrir un cadre tout aussi clair dans lequel nos compatriotes musulmans pourront librement et paisiblement vivre leur foi musulmane.
Je trouve ce billet très bon, très juste. Surtout quand on se souvient quelles sont les cibles de l’état islamique. Lorsque l’on pense aux chrétiens d’orient, aux chrétiens qui ont été égorgés sur les plages avec des bourreaux qui visaient Rome et le Vatican. De fait, je ne suis pas loin de partager la conclusion de l’auteur :
Ces barbares de l'Etat islamique visaient «la bannière de la croix» et notre mode de vie «à la française» pourrait-on dire. L'intégrisme laïque qui veut faire disparaître cette même bannière et les traditions qui participent à ce mode de vie, joue le jeu de l'ennemi. En guerre, cela s'appelle de la trahison…
Je suis attaché à nos valeurs républicaines, et à la laïcité telle qu'elle est pratiquée chez nous. 
De même, je me sens intellectuellement, idéologiquement et politiquement proche de François Baroin, qui est une personne que j’apprécie. Je fais appel à son bon sens républicain pour ne pas promouvoir une politique qui s’apparenterait à une sanction contre nos traditions et notre histoire, et qui ne réglerait aucun problème.
On appelle à combattre la stigmatisation et les amalgames. Ne donnons pas l'image et le sentiment que la christianophobie serait la solution à nos problèmes. 

Sinon donner le sentiment à certains qu’ils ont gagné un nouvelle bataille. Cela serait terrifiant…

dimanche 13 septembre 2015

La christianophobie n'est pas un problème...

Dixit le parti majoritaire, la christianophobie ne fait pas parti des "maux européens".


Tous les racismes sont condamnables et sont des maux. Mais le premier secrétaire du Parti Socialiste est sélectif. Je ne parviens pas à ne pas prendre ça pour du mépris, même si je sais que c'est de l'électoralisme communautaire. 

Je ne supporte plus ce mépris contre les chrétiens et les "mangeurs de porc", pour paraphraser cet imam qui est aujourd'hui un des stars d'un salon vraiment révoltant. 
En France, des cimetières chrétiens se font profaner, des églises et chapelles se font vandaliser. Régulièrement. Cela ne mobilise pas les élites de notre pays. 

Le premier secrétaire du Parti Socialiste fait bien ce qu'il veut, mais quand même... Souhaiter ostensiblement des bons ramadans ou bonne fête juive sur Twitter ou dans les médias, en ignorant avec le plus grand des mépris les fêtes chrétiennes, c'est blessant. Vexatoire, et blessant.
Et lorsqu'il s'accompagne d'une négation pure de la christianophobie, c'est même une faute. Des chrétiens sont massacrés aujourd'hui à cause de leur religion. Je ne comprends pas pourquoi cela fait peur de parler de christianophobie, et pourquoi ce négationisme religieux...

Mais le premier secrétaire du Parti Socialiste est sur une radio communautaire. Donc il fait du communautarisme. Non sans flatter son électorat musulman. Ce billet va dans le sens de celui d'hier : cette manière de faire de la politique m'effraie vraiment, je la trouve vraiment dangereuse... Elle m'inquiète cette stratégie politique. Que je trouve assez peu républicaine...

Elle m'inquiète et elle me blesse. Car au final elle s'accompagne d'un mépris significatif envers d'autres religions (catholiques, protestantes...). C'est blessant. Et c'est triste. 
Billet avec de l’écœurement. De la tristesse aussi. Et une certaine colère. Mais peut être est ce le but, électoralement parlant...