Affichage des articles dont le libellé est diesel. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est diesel. Afficher tous les articles

samedi 30 décembre 2017

En Marche vers un 2018 où fiscalement ça va morfler

Ce soir le président Macron va signer la loi de finance de 2018. Un budget terrifiant et injuste. Des économistes annoncent une pression fiscale qui va augmenter de 4,5 milliards d'euro, et qui va reposer sur les retraités qui ont bossé, et sur la classe moyenne rurale un peu supérieure qui n'a pas les moyens de défiscaliser à tout va et de se barrer en Belgique. 

Typiquement, je pense être à nouveau dans la cible d'un matraquage fiscal qui va être rude. Je l'ai déjà été sous le quinquennat Hollande. Entre quotient familial et augmentation d'un impôt sur le revenu que nous sommes de moins en moins à payé, j'ai donné. 

Globalement, cette année : 
  • Je verrai mon gazole brutalement augmenter de plus de 7 centimes le litre (et étant en zone rurale, j'ai besoin d'une voiture, je peux pas faire du tramway ou du vélib...) ;
  • Je vais voir une CSG augmenter sans contrepartie (car pour une grande partie des salariés, il n'y aura pas de contrepartie), donc mon salaire baisser en conséquence ;
  • Je me chauffe au gaz, qui va augmenter de 7% ;
  • Je devrais être dans un de ces 2 ménages sur 10 pour qui la taxe d'habitation n'est pas injuste ;
Sur ce dernier point, c'est quand même quelque chose d'injuste et de grave. Comment parler de "solidarité nationale" quand les gens ne sont pas égaux devant l'impôt ? Déjà l'impôt sur le revenu : est ce normal que nous soyons moins de 45% à le payer ? Rendre l'impôt insupportable et injuste détruit l'idée de "cohésion sociale" dont nous parlons.

A côté de ça, l'automobiliste que je suis, et qui est obligé de l'être, apprend que les assurances autos vont augmenter. Que les tarifs de péage d'autoroute vont faire pareil. Que des villes veulent rendre leur centre-ville inaccessible, avec des vignettes ou des tarifs de parking exorbitants (que l'on ne parle plus de la désertification des centres villes...)
Et ponpon du ponpon, en plus de nouveaux radars qui vont pousser comme des champignons et de la privatisation progressive des contrôles radars, le premier ministre parle d'abaisser la vitesse limite sur les routes nationales à 80 km/h...

Tiens ? J'ai un peu les boules quand j'y pense... 


jeudi 28 septembre 2017

En marche pour un matraquage fiscal rural

Très bon billet du député LR de l'Aisne Julien Dive, que je reprends.
Dans son très bon papier : "Augmenter la taxe sur le diesel de 10%, encore un matraquage fiscal des habitants ruraux", il indique que "Ce n’est pas en taxant continuellement les ménages que l’on passera à une activité humaine plus soucieuse de l’écologie".

Il a raison.
Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a confirmé le choix de l'exécutif d'augmenter brutalement les taxes sur le diesel en 2018. +10%! 
Une nouvelle fois, les premiers à payer ce prix sont les habitants des territoires ruraux, qui utilisent plus fréquemment leur voiture que le reste de la population, et pour effectuer de plus longues distances. Pour aller travailler dans certains territoires, le seul moyen de transport est la voiture. Pour emmener les enfants à l'école, la voiture. Pour faire les courses? La voiture, une fois de plus. Pour accéder aux services publics? Vous avez compris... Et à chaque passage à la pompe, +10%.
Le gouvernement veut augmenter la fiscalité du diesel pour accélérer la "convergence" avec l'essence, soit. Mais s'il s'agissait de la seule raison, il aurait aussi très bien pu diminuer le prix de l'essence. On constate que la transition énergétique est maintenant un prétexte pour camoufler, de façon bien maladroite, une nouvelle taxation des ménages français. 
Plutôt que de mettre l'accélérateur sur le matraquage fiscal pour financer la transition énergétique, le gouvernement devrait accompagner les efforts de recherche et développement des professionnels de l'industrie automobile. Il devrait soutenir les collectivités pour la mise en place de transports en commun moins polluants et donc moins néfastes pour la santé de leurs usagers. 
Ce n'est pas en taxant continuellement les ménages que l'on passera à une activité humaine plus soucieuse de l'écologie. Ce n'est pas en amputant le pouvoir d'achat que l'on favorisera la consommation, l'investissement et le retour de la croissance. C'est en favorisant l'innovation, en réunissant les acteurs de l'industrie automobile et en écoutant les acteurs de terrain que l'on trouvera, de façon pragmatique, des solutions de bon sens.
A part ça, les prévisions du budget 2018 sont décidément une nouvelle souffrance. Pas suffisamment riche pour profiter des mesures pour les foyers les plus aisés, et malheureusement des revenus (issus de notre travail) trop haut pour profiter d'aides diverses et de réductions d'impôts. Après ces 5 dernières d'années qui furent d'une violence folle (augmentations d'impôts locaux, d'impôts sur le revenus, baisse du quotient familial, d'aides diverses...), on continue vers cette folie.

Malheureusement je n'ai pas de camion pour bloquer les routes (juste une 308 diesel). Cadre moyen, marié à une salariée, en cours de remboursement de sa maison et père de deux enfants, nous ne sommes pas dans les cibles d'aides ou de cadeaux. Juste bon à continuer à travailler, à trimer, à être parmi les 40% qui paient l'impôt sur le revenus, demain les 20% qui paieront la taxe d'habitation.

En Marche vers un écœurement général...

mercredi 1 octobre 2014

Après le ras le bol fiscal...

Pleins de choses me révoltent...
Ce qui me révolte, c'est que ceux qui bossent vont payer pour la faiblesse de ce gouvernement. Car cette taxe sert aussi à se refaire suite à l'abandon de l'éco-taxe. Le gouvernement a cédé devant les bonnets rouges et autres transporteurs : ceux sont donc les salariés, les "petits", qui vont payer. Le diesel que je mets dans ma voiture pour aller travailler...

Ce qui me révolte, c'est ce sentiment qu'on se fout de moi. De nous. On nous parle d'avoir compris le ras le bol fiscal. Et après une communication délirante sur les baisses d'impôts, qui ne toucheront qu'une faible partie de la population (le coeur de cible électoral ?), on vient augmenter les taxes. Cela rappelle une mandature précédente, mais comme il avait été annoncé un changement tout ça...

Ce qui me révolte le plus, c'est que le salarié que je suis qui utilise un véhicule diesel pour aller bosser aura moins de pouvoir de nuisance que le bonnet rouge ou le transporteur. Donc je ne suis bon qu'à payer. Plus d'impôts, plus de taxes. 


Je parle d'être révolter, c'est ridicule parce que le mot est faible. Je ne suis pas révolté, je suis découragé. Impression de n'être bon qu'à payer. Et de n'être la préoccupation d'aucune majorité. 
Je suis découragé, mais bon j'ai du boulot aujourd'hui (la journée promet d'être difficile en plus...). Pas le temps de me plaindre. 

Et je vais attendre la deuxième salve des impôts locaux...