En début de semaine, beaucoup de blog (la liste ici) ont disserté sur une question posée par l’ami Romain de Lyon : « rétablir le service militaire, ou pas ? ». Question qui faisait suite à une réflexion de l’ancien député gaulliste de Villeurbanne, Marc Fraysse (que j’avais connu, et que j’aimais bien).
C’est amusant que la question vienne de Lyon. J’étais dans une chambre d’étudiante de Lyon, dans cette délicieuse Montée des Carmes au dessus de la place Saint Paul, lorsque, avec quelques chers amis, nous entendirent notre Président Jacques Chirac annoncer la fin du service militaire. Ce clap de fin ne nous concernant pas : nous aurions du être les derniers à saluer le drapeau et revêtir les habits militaires…
Je dis « nous aurions du », car je ne l’ai pas fait. Sinon, j’aurais été scientifique du contingent. Bah, j’aurais fait mon stage de fin d’étude là où j’aurais du être 6 mois plus tard…
Romain cite dans son billet les arguments de Marc Fraysse : « C'est, pour Marc, de plus en plus vers des identités consuméristes ou identitaires que se tournent trop d'entre nous, c'est le chemin du recul du vivre ensemble faute de moments partagés en commun à la table de la République. Pour lui le moyen le plus évident pour resserrer les liens entre nos plus jeunes citoyens est de leur donner un moment de vie en commun. Si l'école est un outil de ce temps partagé entre français, un service civil débarrassé des trop nombreuses exceptions, obligatoire pour les filles comme les garçons, pourrait redonner à tous un sens du collectif et l'envie de vivre sans barrières. Il s'agirait bien sûr, sauf demande inverse expresse, d'un service civil. »
Devons nous rétablir le service militaire ? Je me sens mal à l’aise pour répondre à cette question, car à part la journée de visite à la caserne de Tarascon, je n’ai pas tellement été confronté à ce cas. Et si l’avais fait, mon service, cela aurait été en tant que scientifique du contingent, sur des choses qui m’intéresse, et je n’aurais pas eu l’impression qu’on eu bien de mes proches passés sous le drapeau, de « perdre mon temps »…
Je n’ai pas une réponse claire par un « oui ou non » à cette question. Simplement des réflexions, ou d’autres questions. Est-il choquant que chaque citoyen (qui se considère comme tel) donne à sa nation un peu de son temps ? Dans la structure militaire, ou ailleurs ? Je ne sais pas, je n’en ai pas l’impression…
Quand on entend certaines phrases insultantes de la part de personne comme Nicolas Anelka qui chie sans scrupule sur la France, ses habitants, son histoire, ses valeurs, et prend Marianne en levrette en nous crachant à la gueule, et quand on sait qu’il n’est pas le seul dans ce cas (sinon le plus bruyant et avec le plus de sousous), est il choquant que certaines institutions essaient de rappeler certaines valeurs de la nation à ses citoyens ? Si oui par contre, est ce que cela passe obligatoirement par le service militaire « de l’époque » ?
On ne cesse d’entendre, ici et là, parler de « cette jeunesse désœuvrée, sans repère ». Des exemples, nous en avons tous. Il suffit de lire les journaux, ou tout simplement de sortir un peu, et pas uniquement dans les banlieues. J’entends que « le service militaire coutait cher ». Sans doute. Mais le prix à payer de la perte de certains repères n’est il pas beaucoup plus important ?
Je ne sais pas s’il faut ou pas rétablir le service militaire. Si j’avais 15 ans et étais en âge de le faire, je répondrai sans doute non… Mais un temps où chacun donnerait un peu de son temps à la nation, un temps où l’idée d’une communauté nationale unis par des valeurs et une histoire commune serait un fait, cela me séduit… Et je ne suis pas convaincu que cela soit difficile à mettre en place, ou couteux.
Après, sous quelle forme ? Je ne sais pas…
La question de Romain et de Marc Fraysse est bonne. A creuser peut être ?
C’est amusant que la question vienne de Lyon. J’étais dans une chambre d’étudiante de Lyon, dans cette délicieuse Montée des Carmes au dessus de la place Saint Paul, lorsque, avec quelques chers amis, nous entendirent notre Président Jacques Chirac annoncer la fin du service militaire. Ce clap de fin ne nous concernant pas : nous aurions du être les derniers à saluer le drapeau et revêtir les habits militaires…
Je dis « nous aurions du », car je ne l’ai pas fait. Sinon, j’aurais été scientifique du contingent. Bah, j’aurais fait mon stage de fin d’étude là où j’aurais du être 6 mois plus tard…
Romain cite dans son billet les arguments de Marc Fraysse : « C'est, pour Marc, de plus en plus vers des identités consuméristes ou identitaires que se tournent trop d'entre nous, c'est le chemin du recul du vivre ensemble faute de moments partagés en commun à la table de la République. Pour lui le moyen le plus évident pour resserrer les liens entre nos plus jeunes citoyens est de leur donner un moment de vie en commun. Si l'école est un outil de ce temps partagé entre français, un service civil débarrassé des trop nombreuses exceptions, obligatoire pour les filles comme les garçons, pourrait redonner à tous un sens du collectif et l'envie de vivre sans barrières. Il s'agirait bien sûr, sauf demande inverse expresse, d'un service civil. »
Devons nous rétablir le service militaire ? Je me sens mal à l’aise pour répondre à cette question, car à part la journée de visite à la caserne de Tarascon, je n’ai pas tellement été confronté à ce cas. Et si l’avais fait, mon service, cela aurait été en tant que scientifique du contingent, sur des choses qui m’intéresse, et je n’aurais pas eu l’impression qu’on eu bien de mes proches passés sous le drapeau, de « perdre mon temps »…
Je n’ai pas une réponse claire par un « oui ou non » à cette question. Simplement des réflexions, ou d’autres questions. Est-il choquant que chaque citoyen (qui se considère comme tel) donne à sa nation un peu de son temps ? Dans la structure militaire, ou ailleurs ? Je ne sais pas, je n’en ai pas l’impression…
Quand on entend certaines phrases insultantes de la part de personne comme Nicolas Anelka qui chie sans scrupule sur la France, ses habitants, son histoire, ses valeurs, et prend Marianne en levrette en nous crachant à la gueule, et quand on sait qu’il n’est pas le seul dans ce cas (sinon le plus bruyant et avec le plus de sousous), est il choquant que certaines institutions essaient de rappeler certaines valeurs de la nation à ses citoyens ? Si oui par contre, est ce que cela passe obligatoirement par le service militaire « de l’époque » ?
On ne cesse d’entendre, ici et là, parler de « cette jeunesse désœuvrée, sans repère ». Des exemples, nous en avons tous. Il suffit de lire les journaux, ou tout simplement de sortir un peu, et pas uniquement dans les banlieues. J’entends que « le service militaire coutait cher ». Sans doute. Mais le prix à payer de la perte de certains repères n’est il pas beaucoup plus important ?
Je ne sais pas s’il faut ou pas rétablir le service militaire. Si j’avais 15 ans et étais en âge de le faire, je répondrai sans doute non… Mais un temps où chacun donnerait un peu de son temps à la nation, un temps où l’idée d’une communauté nationale unis par des valeurs et une histoire commune serait un fait, cela me séduit… Et je ne suis pas convaincu que cela soit difficile à mettre en place, ou couteux.
Après, sous quelle forme ? Je ne sais pas…
La question de Romain et de Marc Fraysse est bonne. A creuser peut être ?