vendredi 21 janvier 2022

Peut être pour préparer le départ en campagne de Macron ?

 

Peut être que quand l'épidémie reprendra sévèrement fin février ce gouvernement qui aura instrumentalisé scandaleusement cette crise, des comptes seront à demander.

Mais il faut bien qu'Emmanuel Macron entre en campagne électorale...

dimanche 16 janvier 2022

La grande dépression ou grande démission ?

Je n'ai pas encore lu le Point de cette semaine. Mais cette Une me donne envie de le lire... Bizarrement, j'ai préféré lire plus léger. Par exemple profiter de mon abonnement numérique à l'Equipe pour lire les deux numéros du weekend. Un polar, pas si léger que ça (le Cri).
Et profiter de dehors. Il fait froid mais beau. J'ai coupé du bois. J'ai marché. Je n'arrive pas encore à courir. Le Covid et justement mon coup de froid au boulot à la fin de l'année font que je suis encore épuisé.

La grande démission... Est ce la faute du Covid ? Sans doute, mais pas que.




Je prends mon cas. L'entreprise où je suis est en grève. Les salaires n'ont plus augmenté depuis 2010, et les augmentation individuelle, rare, ne compensent rien. Le management est en dessous de tout : la terreur qui encadre les trois gorgones Humiliation - Culpabilisation - Infantilisation. 
J'ai repris le travail mercredi : je me suis déjà senti harcelé. Vendredi soir à 16 heures tombaient de ma hiérarchie des mails urgents à traiter : à 17 heures, j'ai coupé. Ce n'est pas urgent. Demain matin j'aurais le bonheur d'ouvrir ma boite mail et de lire les mails culpabilisant de ma chef de département.

La médecine du travail est au courant. Mais elle ne peut rien faire. Le CHSCT n'existe plus. Le CSE n'a aucun pouvoir. 
Je sais que ça se passe dans beaucoup d'entreprises. 

Pourtant, je suis des formations managers. Qui nous enseignent une bienveillance, que je pense dispenser. Sinon mon équipe ne me soutiendrait pas. Mais dans ce cas, pourquoi les directions sont elles arrogantes, violentes ?

J'ai eu l'impression que l'élection de Macron et cette nouvelle manière de voir et de considérer le travail, avec des opportunistes qui se sont cru les maitres du monde, y a fait beaucoup. La « Stuart up nation »… Aujourd'hui des gens comme moi (je me considère être dans le bon et le bien) sont obligés de "démissionné". Pour tenir.
Peut être n'avons nous pas la même ténacité que des gens aux valeurs moins affirmées. Sinon leur ambition.

J'avais dit un jour à mon ancien haut hiérarchique, qui en voulait toujours plus et mettait une pression horrible et malsaine, et avait envoyé des gens en arrêt maladie, qu'il y avait une différence entre lui et moi. En 1940, je n'aurais mis personne dans des trains pour une médaille ou une petite prime exceptionnelle. Et toi ?
Bon, on est en froid. Je l'ai fait entre temps que délégué syndical.

Si on était en 1940...

Allez, il a fait un beau ciel bleu. Demain sera un autre jour. 





mercredi 12 janvier 2022

Si un sondage a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur...

Que mes amis me pardonnent le titre... J'ai une chanson de Florent Pagny dans la tête. Je ne vais pas m'embêter, quand j'ai des gens brillants qui sont des copains qui écrivent très bien, je relaie. Julien Aubert a écrit un texte que j'approuve à 100%

J'étais parti pour écrire un texte sur la trahison (dans la vie, en politique...), mais j'ai repris le boulot aujourd'hui. J'ai envie de positif. Et un sondage qui donne l'espoir de battre Emmanuel Macron me fait du bien. 
Je relaie le très bon message de mon ami Julien Aubert. 

Julien Aubert sur son Facebook
Si l’on est d’accord sur le fait qu’Emmanuel Macron a été un président diviseur, non pas par accident mais volontairement, de manière à garantir sa réélection face à un champ politique fragmenté, alors la question est : qui peut incarner l’alternance en 2022, qui peut avoir une chance de balayer le président actuel ?  
Ce matin, un sondage - qui ne reste qu’un sondage bien entendu - pour la première fois nous donne une chance d’espérer que cette alternance ait lieu. Une petite chance. Mais une chance quand même. 
Je n’ai pas oublié le recul de Notre-Dame-des-Landes, l’Elysée transformé en boîte de nuit, les doux propos adressés à l’ex-braqueur, l’impunité Benalla et les coffre-forts qui disparaissent la nuit, l’entêtement sur la fiscalité écologique, la farce des cahiers de doléance, la vente d’Alstom, le sacrifice de Fessenheim pour faire plaisir aux écologistes, les attaques contre les traditions locales, la mise au pas du Parlement, les nominations socialistes dans toutes les juridictions, la suppression démagogique de l’ENA, les affaires touchant tous les bons apôtres de la République exemplaire et leur mise en cocon, la distinction essentiels/non essentiels, le formulaire kafkaien pour sortir acheter du pain. 
Je n’ai pas pardonné les propos sur la culture nationale, sur la colonisation, le mépris des gens qui ne sont rien et des sous-citoyens, la répression des gilets jaunes assimilés aux black-blocks, le mensonge sur les masques, l’instrumentalisation du drame des harkis, la reconnaissance des violences policières et le lâchage des préfets et policiers, la perte du savoir faire sur une partie de la technologie nucléaire, la tentative de fusionner Veolia et Suez pour nourrir les banquiers d’affaires, la tentation de démembrer EDF, la privation de la liberté de pratiquer son culte, l’augmentation massive de la taxe foncière pour compenser la taxe d’habitation.  
Et je dis : stop ou encore ?

 Je rajoute une réponse de Julien à un contradicteur qui lui lance "l'alternance c'est Valérie Pécresse, tu veux nous faire croire ça ?" et la réponse de Julien, qui a toujours été fidèle à sa famille politique, à ses idées, à ses valeurs. 

vous savez ce que vous avez. Même en prenant comme postulat que vous ayez raison, tentez. Soit vous avez raison, et vous aurez le même resultat que si vous aviez voté pour qqun d’autre (puisque cela revient à réélire Macron), soit vous avez tort et vous aurez l’alternance. C’est mon pari.

C'est aussi le mien. Mais j'avais dit que serai loyal avec mon parti politique et avec le résultat des urnes. 

 

dimanche 9 janvier 2022

Point d'étape

2022 est récent. 

Bon nous avons tous été positifs. Je vois qu'on dort comme des marmottes



Falconette s'est cassée le pied. Bien.

Je me demande si 2022 est bien ou pas. Je ne sais pas.

Nous avons des couleurs de ciels supers


Morceaux de vie entre deux frères...

Ce matin, j'entends gueuler dans la chambre du grand. Le petit me sort : 

"Mon frère est là pour m'emmerder"

Et je vois qu'en effet notre président de tous les français est remarquable. Deux mains plates, une à chacun. Et triste pensée pour la France... 

jeudi 6 janvier 2022

Réponse : rien

De rien pour la réponse à cette question.

(Qu’est ce qu’il y connaît aux femmes Rick Hunter ?)


mercredi 5 janvier 2022

Emmerder ces sous citoyens

Je me suis levé ce matin mieux que ces derniers jours. Pour ceux à qui je ne l'ai pas dit, j'ai réussi le test du Covid, et malgré ma double vaccination, ça a été sévère. 

Bien sur j'ai eu les informations de la nuit. Les déclarations d'Emmanuel Macron, président de tous les français mais pas tous tous quand même. Président qui a appris à aimer les français, mais qui veut en emmerder certains. Les non vaccinés. 
Ce n'est pas la phrase qui m'a le plus choqué. Typiquement, je suis vacciné. Mais je suis un honnête père de famille blanc, chrétien, qui bosse (et s'est rendu malade à cause de son boulot, même si le Covid c'est pas lui), qui respecte les lois, paie ses impôts, et j'ai eu l'impression qu'il m'a emmerdé tout son mandat, lui et sa bande d'opportuniste. 
Par contre fort avait les faibles et ceux qui bossent, carpette avec ceux qui brulent des voitures ou usent de la violence. Une de ses premières aura été sa reculade à Notre-Dame-des-Landes, et je ne l'oublie pas.

Non, ce qui m'a choqué est la suite. Cette phrase "Le fait même que l’on pose la question du refus de soin pour des gens non vaccinés est un drôle de virus. Et ça, c’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen".
OK. Donc celui qui donne des interviews à des Youtubeurs nous définie ce que un citoyen ou un non citoyen. Si l'antivax, que je n'apprécie pas particulièrement (même pas du tout), ou simplement celui qui a peur du vaccin sans être militant, n'est plus un citoyen, il est quoi ? On lui retire sa nationalité, ses droits ?

Je me souviens du débat pendant les attentats. La déchéance de la nationalité. Celui qui a peur du vaccin, pour des bonnes ou des mauvaises raisons, est donc moins citoyen que celui qui prépare un attentat contre ses "compatriotes" au nom d'une idéologie mortifère, celle de sa religion ? Celui qui a peur du vaccin est moins citoyen que le multirécidiviste qui brule des voitures au nouvel an, ou pour être volontairement caricatural lors d'une victoire de l'Algérie lors d'un match de football ? Il est moins citoyen que ceux qui ont brandi des slogans antijuifs lors de manifestation pro-palestienne, que ceux qui ont brulé des voitures de police ou caillassé des pompier dans certains quartiers ?

Il n'en a pas marre de diviser la nation, ce "Président de tous les Français". 

Julien Aubert a bien résumé ce que devient la "gouvernance sanitaire" : on est passé du "tester, tracer, isoler" au "détester, tracer, emmerder". Mais en plus, on déclasse des gens, qui ne sont plus des citoyens.

Ce président et cette majorité a dépassé toutes les indignités. 

Maintenant le double vacciné retourne prendre un efferalgan et va se coucher. Mais je suis un bon citoyen. Qui votera Pecresse avec un immense plaisir et un souhait qu'elle et son équipe (fantastique) dégage ces opportunistes gorgés de mépris et d'arrogance, et d'incompétence. 

(à lire aussi mon ami blogger Nicolas : "faut il emmerder Macron ?")