Affichage des articles dont le libellé est ma blogosphère. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ma blogosphère. Afficher tous les articles

samedi 5 août 2023

Doit on bloguer en Aout

(l'andouille à poster ce billet hier : j'ai juste oublié le titre... Je le reposte) 

Bloguer en Aout est un sujet qui venait souvent à la belle époque des blogs. "Doit on bloguer en Aout" était un titre de billet récurrent. Chacun avait sa théorie. 
Je confesse, je reste un peu nostalgique de cette époque où tout sujet donnait lieu à un billet. Parfois rapide, mais parfois des réflexions de qualité. Avec une frustration : c'était souvent les billets les plus travaillés qui avaient le moins de succès, c'est le jeu chère Lucette. 

Mon ami Julien Aubert a écrit un texte sur son Facebook, pour nous dire qu'il prenait congé en ce mois d'Aout. Il a beaucoup bossé (sur le nucléaire, et pour contribuer à ce que notre famille politique ne sombre pas totalement...). Il a le droit au repos. D'ailleurs, faite moi penser à m'inscrire aux rencontres de la souveraineté à Nimes les 23 et 24 Septembre. J'y serai, venez me voir, je serai pas loin du bar.

Doit on bloguer en Aout ? Ma réponse a toujours été la même. Si on a envie de bloguer, il ne faut pas s'en priver. Ca doit rester un plaisir.
Quand, comme moi, on est encore en train de travailler, écrire un billet de blog est une respiration. Profitons en. 

Un exemple récent. Y a deux ans, le premier jour de mes vacances, je suis parti dans l'écriture d'une fiction politique, une semaine de 15 Aout. Quelque part, j'ai vu que j'avais peu d'imagination car la suite a été pire que ce que j'avais prévu. Mais j'en étais fier de mon "et si des variants... ?". Nous étions en Aout 2021, je n'avais pas encore mes soucis de santé (merci le boulot). C'était rigolo.

Le reste ? Pas plus à vrai dire. Je suis en vacances dans 8 jours. Retour dans les Alpes. Ca fera du bien. D'ici là, j'aurais le temps d'écrire sur la France Insoumise. Très bon billet de blog de Stéphane le Foll qui pose la bonne question : "M. Mélenchon, êtes vous encore républicain ?". Pour moi la réponse est non et avec son frère de lait Jean-Marie ils théoriseront sur la diabolisation, et la segmentation de la société. Les purs vs les impurs. 

Allez, encore quelques jours de boulot. Ca passera vite. Je passerai vite en mode "carte postale". 

mardi 18 octobre 2022

Les blogs ont changé, la société aussi


Je lisais ce matin le très bon billet de Nicolas sur l’évolution des blogs. Le titre : « les changements de Facebook feront ils revivre les blogs ? ».

 

Nicolas évoque la lassitude de certains blogueurs, qui trouvent que « bloguer est peu gratifiant. Les visites stagnent ou baissent, on est en retard par rapport aux réseaux sociaux traditionnels pour traiter des informations, on ne reçoit plus beaucoup de commentaires et les blogueurs politiques finissent par se rendre compte qu’ils n’avaient aucune influence alors que, à une époque, « on » s’imaginait qu’on aller damner le pion à une presse insipide ».

Le reste est à lire chez Nicolas, et c’est intéressant. Au-delà de ceux qui n’ont pas connu l’époque dorée des blogs.

 

Déjà un premier point. Je ne me suis jamais considéré comme blogueur politique, même si je bloguais des opinions et des prises de positions politiques. Mais pour autant, je n’ai jamais été naïf, et ait toujours eu un amusement vis-à-vis de ceux se pensant des « zinfluents » comme dirait l’autre. Influence niveau zéro. Le Wikio était classement amusant, mais qui ne représentait rien. Ceux ne sont pas les blogs qui ont fait gagner puis perdre Nicolas Sarkozy.

Par contre, il y avait un foisonnement d’idée sympathique. Mais aussi, comme sur Twitter, un côté pouvant être assez vulgaire. Le militantisme bas du front m’a fait lire des billets qui faisaient mal à la tête. L’anti Sarkozysme primaire n’était guère plus intelligent que l’anti gauchisme primaire, ou qu’aujourd’hui l’antifascisme_citoyen.n.e_solidaire_contrelesrichesetlasociétémasculineépatriarcale (amen). 

Non, de l’influence j’en avais quand j’étais élu local, j’en ai dans mon syndicat et sur le terrain. Jamais avec mon blog, mon tweet, ni rien du tout. Certains, lorsqu’ils s’en sont rendus compte, ont été triste et sans doute ont-ils commencé à lâcher.

 

Je me souviens de la fin de Google Reader, je ne sais plus en quelle année. Puis de la page de démarrage Google. Les deux ont été remplacé, le net est rempli d’outils. Il y a les bugs nombreux de Blogger : impossible de commenter d’un téléphone ou d’une tablette, et impossible pour moi de modifier ma blogroll. Je constate des blogs morts depuis belle lurette…

Et pourtant j’écris toujours. Moins, mais j’écris toujours. Même s’il y a eu des moments de rien. Mais ce n’était pas à cause des blogs, mais bien de moi. Le blog n’étant qu’une suite de moi-même.

 

J’ai un souvenir que je pense ne jamais avoir mis mon blog et qui m’avait fait commencer à me détourner des blogs. Avant l’explosion de Twitter. J’avais une grippe violente pendant la tuerie de Mohamed Merah, qui avait endeuillé la campagne de 2012, et la République toute entière. Je me souviens du malaise que j’avais eu en lisant des blogs de gauche (la vraie, sans doute celle qui a tué le mandat de celui qu’ils pensaient avoir contribuer à faire élire) écrire des choses aussi abjectes que « Merah c’est la faute à Sarkozy » et, pire, « c’est à cause de Sarkozy que Merah a été assassiné ». J’avais une très mauvaise grippe. Et je me suis dit que l’actualité était déjà dure, il valait mieux que je fasse une diète numérique.

 

Depuis on a explosé les compteurs. Si avant hier nous étions tous Charly (mais pas de FN dans les cortèges s’il vous plait), hier nous l’étions déjà moins avec certains qui pensaient « qu’ils l’avaient peut-être un peu chercher » et qu’il est plus important de lutter contre une prétendue haine du musulman que contre l’islam radical qui tue. D’ailleurs, combattre le terrorisme = combattre les musulmans. Je fais dans les raccourcis en moins de 140 caractères, mais certains le font, surtout dans certains quartiers où pour se faire élire il faut tenir ce discours. Ils étaient avant-hier dans les cortèges Charly (pas avec le FN hein) et avant-hier on bloguait ensemble. Dimanche ils voulaient lutter contre la vie chère dans les rues…

 

Je ne savais pas où m’apporterait ce billet. Mais au final oui les blogs ont changé, leur influence aussi. A cause de pleins de choses, les outils numériques, les smartphones, Twitter, les bugs, mais aussi le temps qui passent. Des postures qui se sont radicalisés, à droite comme à gauche. L’irruption d’un sixième continent dans notre paysage politique, pas fait de plastiques mais d’opportunistes ou de playmobils, En Marche hier renaissance aujourd’hui et demain ? Une droite qui se cherche. Une gauche avec des Sandrine Rousseau ou des Mélenchon, aux postures particulières sur les questions touchant à des sujets fondamentaux (la place des femmes, du religieux dans la politique, etc…) alors qu’hier c’étaient Hollande, Valls et Cazeneuve face au terrorisme islamique.

 

La passé est le passé. Mais on ne peut pas dire que rien ne s’est passé

 

Je ne sais pas comment conclure ce billet. Je me rends compte n’avoir aucune mélancolie. J’ai aimé cette période 2005 – 2012. Mais je ne sais pas si j’aimerais les blogs dans le climat d’aujourd’hui.


mardi 26 juillet 2022

"Ce qui est passé est passé"

Ce n'est un secret pour personne que j'ai une affection personnelle et une admiration pour Guy Birenbaum, l'homme et son travail. En plus de sa fidélité, de sa loyauté et de sa bienveillance, j'aime ses formules. Il ne m'en voudra pas de dire que ce n'est pas du Audiard, mais j'aime la simplicité de celle ci. Et l'histoire qu'elle raconte.

"Restons en là" par exemple... De souvenir, elle date de quand il collaborait avec RTL dans l'émission que j'écoutais (après les avoir enregistré...) "On refait le monde". Je ne sais pas si l'émission existe toujours, je n'écoute plus RTL. J'ai le souvenir que c'était un "On refait le match" de l'inestimable Eugène Saccomano qui traitait de l'actualité, avec Nicolas Poincaré à la présentation. 

"Restons en là" est l'histoire d'une rupture. De mémoire, Guy Birenbaum, qui avait dans ses "Délits d'initiés" révélé la liaison entre le ministre Borloo et la présentatrice principale du 20 heures de France 2 Béatrice Schönberg. C'était une information, qui permet au citoyen de mieux, peut être, comprendre et appréhender les choses. Et les remettre dans son contexte : qu'Audrey Pulvar soit aujourd'hui une égérie du PS parisien et hier une journaliste en liaison avec Arnaud Montebourg, ça pouvait rendre le message audible ou pas.

"Restons en là" est, de mémoire encore, ce qu'aurait dit Nicolas Poincaré à Guy pour lui signifier la fin de leur collaboration à On Refait le Monde. Guy avait révélé que l'icone de RTL, Duhamel, avait indiqué qu'il voterait Bayrou. Ca a fait des vagues. "Restons en là" était une phrase simple. On pourrait en écrire une chanson, de rupture.
Si Falconette décide vraiment de me quitter, j'espère avoir plus d'explications. Mais peut être, la douleur étant là, j'y mettrai fin à un "Restons en là". 

Oui, y aurait une chanson à écrire.

"Le présent d'abord" est une super chanson de Florent Pagny, en concert elle est superbe. Mais je reste sur Guy Birenbaum.
Suite à mon billet de dimanche, qui fait parti des billets dont je suis fier, je me suis laissé aller à une mélancolie coutumière. Je regrettais la période passée des blogs, autour du Domaine d'Extension de la Lutte d'abord, du Wikio et son numberwane Jegoun ensuite. Guy m'a répondu avec une bienveillance et, je l'imagine, un tendre sourire au moment d'écrire le tweet, "Ce qui est passé est passé".

Certains trouveront la formule plate comme une limande. Mais j'aime ce sens de la formule. "Ce qui est passé est passé", oui. J'écrit ce billet dans mon nouveau bureau, que je partage. Nouveau boulot, après ma rétrogradation "administrative". 

Je devrais rester au "présent d'abord". "Hier était hier, déjà au passé dépassé, Hier n'est plus à refaire ou à ressasser, Alors rien ne sert de s'encombrer". Une chanson à écrire je vous dis...

(la photo, la ZX que j'avais de 1999 à 2003... Avec chargeur CD Alpine à l'arrière... Dans la maison de mes parents, bien dans son jus de début 2000)

mardi 14 juin 2022

Etat des lieux mi Juin

J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.

Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas changer ce je pense, mais comment je le pense.


Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux », mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi les côtés laids de la politique.

Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac, et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.

 

J’ai commencé par de la politique. Je continue à me demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…

 

Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? » (oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle était quand même épuisante, m’aura fait du bien.

Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire » (plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire gaffe).

 

Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année (qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La descente sera peut-être plus douce ?

ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder"

 

Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…

mardi 3 août 2021

La loi du silence

Reprendre l'interface Blogger a quelque chose de particulier. Je me rends compte combien le silence et le fait de ne plus écrire a quelque chose d'inversement proportionnel à l'adrénaline que propose l'écriture.

Je vois aussi que peut être je ne suis pas bien gaillard. Mon fils de 10 ans me rappelle des soirs à 20 heures, me disant sa peur de la mort. De nos morts. Mes docteurs ont des doses à injecter et dans mon équipe deux personne ont depuis deux semaines un Covid à 40°...

Mais j'entends les démons de mon fils. Ils me rassurent : il est bien mon fils. Il va déguster mon pauvre bébé... J'aimerais que mon ami Guy vienne à la maison. Pas que pour moi... Je deviens un peu sans arme face à un enfant (son petit frère aussi) qui ont des questions que bon... 


Nicolas j'aurais besoin de toi aussi. D'autres personnes qui n'ont pas de blogs. 

La loi du silence était un film. Que je n'ai pas vu. Par contre Johnny change tout. La dernière séance reste dans mon coeur.
Mais en revenant sur mon début. A titre personnel je peux aller vers la destruction. A titre de mari et de père, puis je rester avec un verre de rosé à regarder Monaco ?

J'écris ça, ce n'est pas ce que je fais. Et ce que j'ai fait. J'ai inquiété les trois personnes qui m'ont lu ? Je les rassure. Le chef du gars au Covid long a fait son devoir de chef, de manager, d'ami et simplement d'homme. La mari a respecté le contrat. Le père sera toujours au délà. 


Par contre j'ai besoin de parler. Même en restant silencieux...

samedi 9 mai 2020

J'ai peur que le monde redevienne comme avant

Zappant en buvant mon verre de Ballantines (pendant que mon ami Jegoun animait un KDB toujours sympa, j'ai loupé... Certains connards ne savent pas que le net est un endroit de partage, d'amitié, d'affection, pas le repaire d'une quelconque Gestapo...), je suis tombé sur cette phrase du psycholoque Serge Hefez.

J'ai peur que le monde redevienne comme avant.

Je suis pareil. J'ai eu la chance d'un confinement heureux. Socialement et familialement riche, rien à voir avec l'an passé. Professionnellement dur. Politiquement heureux.
Des rencontres sur le net qui m'ont fait frémir : c'est la première fois que l'on tente d'outer mon identité (depuis 20 ans... Comme quoi les jeunes trous du cul sont jeunes et méritent des baffes).


J'ai peur que le monde redevienne comme avant. Cette phrase m'a été dite par pleins de collègues. Et pourtant, aurons nous le courage de dire "non" ?
Je vois des petits jeunes qui menacent de te hacker tes comptes et tes blogs et de te outer, en te menaçant. Je vois, dans la vraie vie, un exécutif, le monde d'aprés, qui est obscurantiste au possible. Et qui aura une une gestion de crise que l'on aura le droit de critiquer.

Mais la prise de pouvoir par "hasard" en 2017 aura offert des belles choses... Une porte parole du gouvernement indigne, un président pire que les deux précédents, je ne parle pas de l'intérieur et de l'éducation. La santé était partie en disant "je mens, autant que j'aille couvrir la piche de mon ancien candidat".
Rendez nous Chirac et Jospin, merci.

Le 11 Mai ne m'attire pas. Pas dans ces conditions où l'école et l'entreprise seront des prisons.

J'espère que Jegoun et les copains copines se seront bien amusés. Je les aime à eux. Même si je penche à droite. J'ai envie d'avoir cette gauche là.

dimanche 3 novembre 2019

Entre Halloween Toussaint et Blogger

Un billet d'une fin de long weekend de Toussaint. Une fête d'Halloween où mes bébés étaient magnifiques. Malheureusement, la pluie a été froide (quand elle ne fut pas violente hier). Et lorsque nous sommes sortis nos voisins n'étaient pas encore rentrés : la chasse aux bonbons fut faible. 


Enfin ils étaient contents mes enfants. Moi aussi. 



Je vais vite passer sur l'actualité politique. Je pense que d'ici dimanche prochain et la manifestation assez indigne qui se prépare, nous aurons l'occasion de reparler...

Pour revenir sur des questionnements bassement de blog. Si je me les pose, c'est peut être que j'ai envie de reprendre l'activité de bloguer. Ecrire c'est bien, partager aussi. Encore faut il que notre outil soit toujours adapté.

Ce weekend, je me suis replongé dans les arcanes de blogs. Avec cette question de "visibilité". Comment faire que mes billets soient automatiquement publiés sur Twitter ? Question évidente, mais la réponse l'est moins.
Nicolas m'a rappelé dlvr.com, qui marche tant bien que mal. Et je me suis replongé dans un truc que j'avais oublié, c'est la "qualité de mon flux RSS". Et ce fameux Feedburner qui normalement doit "soigner" mes flux. 

Il se trouve que je rencontre deux problèmes.
- Je n'ai plus de notification par mail lorsque j'émet un billet. Ca m'est problématique. Aussi car parfois je "programme" la publication d'un billet. 
- J'ai l'impression que Feedburner marche moins bien. Voire plus du tout. Peut être cela expliquerait que je n'ai plus le "retweet automatique". 

Je veux avec plaisir discuter interface Blogger avec des copains, spécialistes ou pas. Je vois qu'il y a un problème. 
En tous cas le seul fait de passer une partie de mon dimanche à retriturer les organes intérieurs de mes blogs montrent que j'ai envie de m'y remettre. 

Cela passera aussi par un toilettage de la blogroll. Voir qui existe toujours, qui n'existe plus. 
Bref, envie de revenir. Pas avec n'importe qui, ceux que je n'aimais et dont je refuse de croiser la route et de discuter resteront toujours loin de vue et de parole. Mais envie de retrouver peut être plus l'ambiance de la Comète d'Aout 2009, mais quelque chose qui y ressemble... 

Ca peut exister ?

mercredi 30 octobre 2019

Pensées de blog écrites au clavier


Cela va faire longtemps que je n’ai pas ouvert un fichier de traitement de texte pour écrire un billet de blog. Et que je vais écrire un billet sans photo ni image, juste du texte.

J’ai lu hier soir un billet très touchant de l’estimable Guy Birenbaum. C’est une personne que j’apprécie beaucoup. Le professionnel, l’homme surtout. Son dernier billet, qui date déjà d’une semaine, s’intitule « ce que je veux ». Il parle du sens qu’il souhaite donner à sa vie professionnelle. C’est chouette. Si des gens ont la bonne idée de lui faire confiance et de travailler avec lui, ils réussiront quelque chose.
La lecture de son billet hier a appelé quelques remarques, dans le sens de mon précédent.

D’abord, en plus d’écrire de moins en moins, je lis beaucoup moins ma blogosphère. iGoogle était la page d’accueil de mon navigateur et j’avais en live le flux RSS de ma blogosphère. Aujourd’hui, je vois que Feedly, je ne l’ouvre quasiment plus. Parfois, je découvre que Nicolas ou Guy ont écrit un billet. Que d’autres.

Je vois dans ma colonne gauche que des blogs que je suivais n’écrivent quasiment plus. D’autres reprennent. Je me dis qu’il faudrait que j’en découvre d’autres. Mais…

Je reviens sur la nostalgie (heureuse, pas triste) que je laissais transpirer dans mon précédent billet. Cette époque « dorée des blogs » était un moment où nous étions mis en valeur. Une émulation se créait entre nous, autour de l’écriture. Peut-être nous étions dans la sur-réaction ? Possible. Mais c’était une période agréable, intense. Le Wikio nous mettait aussi en lumière. Et il s’est créé des jolies rencontres et beaux moments d’amitiés. Le repas fin Aout 2009 à la Comète est un de ces exemples fascinants où les positionnements politiques de chacun ne sont rien face à une saucisse aligot et du Chinon.

Guy Birenbaum a fait beaucoup dans cette période pour les blogs et les blogueurs. Son « Domaine d’Extension de la Lutte » restera un blog historique que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Les débats et discussions se faisaient en plus de 140 signes. Guy a beaucoup fait pour cette émulation, saine et finalement agréable. Il a créé un collectif. Mais c’était une belle réalisation.

Nicolas et Obenjayaggar me faisaient remarquer ma mélancolie dans mon billet de samedi. Qui ne se voulait pas triste, car foncièrement je ne le suis pas. La blogosphère a changé. L’ambiance a changé. Nous aussi nous avons changé. En Aout 2009 à la Comète, j’avais 10 ans de moins. Deux bébés de moins. Et une vie moins riche. Charlie Hebdo et le Bataclan n’avaient pas eu lieu, et l’ambiance était différente.
Tout a changé. Nicolas l’a bien écrit dans son commentaires que la période dont nous sommes nostalgiques est peut-être plus courte que celle que j’avais écrit. J’ai beaucoup aimé 2008-2011. Peut-être la fin du Wikio, de iGoogle et Google Reader ont commencé à changer les choses. Après y a eu Merah, et la suite. Ou c’était avant, je ne sais plus.

Moins bien la période ? Différente en tous cas. Et ça fait du bien d’écrire un billet qui part dans tous les sens avec un clavier.

samedi 26 octobre 2019

Bières du samedi et pensées de blog

Je me rend bien compte que je ne bloggue plus. Plus d’envie. Les errements de Blogger (qui n’envoient plus de notifications de publication ou de commentaires, ou de manière aléatoire) me lasse. Et je n’ai rien à dire.

Çe soir je bois des bières devant un agréable Lille - Bordeaux. Des bières achetés par Falconette à Lidl. J’aime bien celle de Chartres. 


Falconette boit des bières aromatisées. J’appelle ça les bières de fille.



Sinon si je ne bloggue ce n’est pas le cas de Nicolas  Il a écrit des excellents billets de blog, à base de morceaux de vie, de bière et de bistrot.

Cette semaine je suis revenu dans la blogosphère que j’aimais. Celle où nous n’avions pas peur de l’écrit et de la lecture. Une époque où les arguments se faisaient en plus que 140 signes. J’ai rencontré un personnage qui était (pour moi) important dans cette époque 2005 - 2012 qui a été pour moi l’apogée des blogs. 
Le référendum européen a été un début. La présidentielle 2007 un accélérateur.

Je suis nostalgique de cette époque, mais réaliste. Je n’ai ni le temps ni l’envie de bloguer comme avant. Et le temps n’est plus la lecture. Google reader et iGoogle étaient des portes ouvertes : ils n’existent plus. 

Je me demande si un jour Blogger ne cessera pas d’exister. 15 ans de blog chez moi disparaîtraient. Serait ce dommage ? Franchement... je ne sais même pas.  

vendredi 26 juillet 2019

Uprising, Muse et hommage à la Radio des Blogueurs

Je suis encore en mode Muse depuis Marseille. Ma chanson de cette année est vieille mais j'étais derrière le tifo quand Uprising a résonné dans le Stade Vélodrome.

C'est ma chanson de l'été. On n'a pas eu Résistance mais on a eu Uprising et j'aime !

Lolobobo est un blogueur fantastique et il nous offrait ces bons moments tous les étés. Je lui offre mon moment de l'été. Je pense amicalement à lui, la blogosphère offre des jolies rencontres et Lolobobo est un de ceux qui sont ces jolies rencontres. Un mec bien qui a rendu belle cet endroit du net.
A la différence de biens des gens qui l'ont rendu laid et moche. Lolobobo il fait parti du camp de ceux qui rendent le monde un peu meilleurs à vivre, loin de la délation, la mesquinerie, la saloperie.

Avec des photos du Stade Vélodrome en prime. Avec Muse il est formidable mon Stade Vélodrome...



mardi 9 juillet 2019

Détruire l'esprit de la Comète et la blogosphère d'avant...

Le billet de mon ami Nicolas sur l'affaire @vogelsong commence comme ça :"En début de week-end, Vogelsong a été outé. Des connards ont donné son vrai nom et son employeur dans les réseaux sociaux. Il y a eu une engueulade entre un type ou une gonzesse lui et un débile a commis l’irréparable. C’est lamentable. Vogelsong a tout mon soutien. Réellement."

Ce weekend, une chroniqueuse sur RMC Info a aussi vécu ce triste et laid épisode. Car une autre personne ne partageait pas ses opinions et ses positions, Zorha Bitan a vu pleins d'informations personnelles rendues publiques sur le net. C'est particulier. C'est abject, et ça témoigne d'une nouvelle manière de débattre. Plutôt qu'essayer de convaincre et d'exprimer ses idées, il s'agit de mettre à mort la personne que l'on en face. Un terrorisme de type nouveau, qui interdit la discussion, les idées, le débat, l'opinion contradictoire. Un loi non pas du plus fort mais de celui qui est capable du plus odieux, de l'appel au lynchage le plus fort.
Un fascisme nouveau. 

La période 2012 - 2017 a été affreuse pour notre blogosphère. Les attentats de Charlie en sont une cause, mais il n'y a pas que ça. De nouveaux protagonistes sont apparus sur la toile, et n'étaient pas dans ce délire sympa du début des blogs. Loin de "L'esprit de la Comète", du nom de cette brasserie kremlinoise qui a été le siège du Kremlin des blogs et un épicentre chaleureux et intelligent de notre blogosphère à la française.
2005 - 2011 a été un époque bénie pour les blogs. Le début, Guy Birenbaum et DEL. Il y avait une droite et une gauche. Des supporter de Royal, d'autres, moins nombreux, de Sarkozy. Il y avait une opposition. Et même au sein des électeurs de droite dont j'étais, une critique respectueuse et constructive du mandat Sarkozy (si j'avais été plus lu et entendu, Sarkozy aurait gagné en 2012).

Et puis après de nouvelles personnes sont venus. Le tweet de 140 mots a étouffé le billet de beaucoup de page. Plutôt qu'argumenter, cela venait "basher", clasher, voire même menacer. Le plaisir initial d'écrire, de débattre, est parti. Non pas remplacé par la peur, mais par une lassitude de voir que nos amis de blogs, nos contradicteurs préférés, n'étaient plus là. Eux aussi lassé de ce lynchage permanent. 
Puis y a eu ensuite les attentats. Les mots certes, mais aussi les balles. 

Et une certitude, certaines personnes sont prêtes à tout. Nous avons vu un militantisme d'un type nouveau. Des lynchages en règle. L'esprit de la Comète, et quelque part des lumières, obscurcit par cette épaisse fumée noire de l'intolérance et de la violence. 


J'ai toujours eu l'attitude que Chirac avait eu vis à vis de sa ligne jaune à lui en 2002. Refuser de débattre avec Le Pen. Moi, j'assume un refus de la discussion avec des personnes qui portent des messages et des valeurs qui sont en opposition fondamentale avec ce que j'ai dans le cœur, avec mes valeurs d'homme. 
Les bloquer sur Twitter fait du bien car cela donne plus de place à mes copains de IKF (Internationnal Kikadi Fédération, ceux sont des penseurs). Cela fait moins de mal et à mes yeux, et à ma république. Et finalement, il y en a peu de tous ce que je lis et fréquente. 

D'ailleurs, à l'époque de la Comète, nous étions beaucoup en désaccord. Mais il y avait un respect mutuel, presque une affection. Qui perdure aujourd'hui avec des gens qui défendent des opinions totalement opposées aux miennes. Mais on se respecte. Le respect de l'humain dans sa diversité, ses contradiction, et ce qui fait de lui un être un humain, c'est la base.
Certains ne l'ont pas. Il ne faut pas parler avec eux. 

C'est doux de repenser à cette époque. Plus dur de voir ce qu'il en reste...

samedi 2 mars 2019

Se perdre dans l'écrit et dans les chemins

J'ai beaucoup aimé le billet "côtoyer les étoiles et toucher la lune" de la très délicateuse blogueuse Pêche églantine. Nous sommes très loin du blog politique, bistrot ou collègue que je fréquente régulièrement. Mais plus une blogueuse "santé fitness", mais surtout quelque part une blogueuse assez intime et personnelle, qui écrit des billets qui arrivent à me toucher mon petit cœur entouré d'une barrière de pierre de Tavel.

Le billet que j'ai mis en lien commence par ces mots : "J’écris cet article sur un coup de tête, prise par l’amour des mots, le besoin de garder une trace de ce moment magique et l’envie folle de partager les sensations étranges que je ressens. Il est 5 heure du matin et je suis actuellement en état de surexcitation intense, sans explication..."

Chacun ressentira ce qu'il voudra, ce qu'il pourra aussi. Mais ce truc "je commence à écrire quelque chose dont j'ignore où il m'amènera", j'aime vraiment. Cela m'a toujours touché. Cela me rappelle des billets de blog que j'ai écrit lors des belles périodes de la blogosphère, où j'alternais photos et écriture. Sans forcément savoir où j'irais. Sans autre but juste d'écrire, écrire, écrire.

C'est ce que je fais ce matin à 7 heures, avec le café et quelques briochettes à coté de ma souris.


Partir sans savoir où on arrive.

Quand je pars marcher, c'est un peu ce que je recherche. J'ai pris ma fin de semaine pour aller marcher (et accessoirement faire mes oliviers et couper mes arbres, c'est des douleurs dans les omoplates c'est terrible).
Ces photos ont été prises hier matin. Je suis parti marcher à 8h30, pour 20 km de marche entre les villages gardois de Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste, le célèbre Lirac. Tavel est un peu plus loin. En plus des pierres, il y a des galets à Tavel...

Cet endroit de marche est parfait pour "se perdre". Dans des endroits où le réseau téléphonique ne marche pas. En 2014, je me suis fait une entorse de la cheville au milieu de rien, dans un endroit qui s'appelle joliment "l'homme mort". C'est à la fois flippant, douloureux, mais quelque part jouissif.
Hier, quand je savais que pour retrouver ma voiture, il me faudrait parcourir encore au minimum 10 km, et que je sais être au milieu de rien, c'est génial.

Hier, j'ai marché plus de 20 km. Petit froid au matin. Mais après 11 heures, transpiration, chaleur. Et odeur d'une nature qui se réveille...


Ecrire sans savoir où l'on va s'arrêter. C'est difficile à explique cette adrénaline qui prend quand on commence à écrire un texte. J'ai essayé de l'expliquer chez moi, aussi pour me défendre d'écrits qui sont tombés dans des yeux pour lesquels ils n'étaient pas destinés. Difficile d'expliquer et de décrire l'endorphine qui émane de l'écriture. Difficile à contrôle aussi, malheureusement.

Là, j'écris un billet. Qui sera lu, ou pas. Des fois on écrit pas pour être lu, mais juste pour écrire. Parce que ça fait du bien. Parce que c'est chouette.

Je parle souvent de "l'ancienne blogosphère". C'était avant, avant le tweet de 240 caractères où le seul but est de clasher, parfois de faire mal. On écrivait des billets pas forcément "de fond" (soyons modestes nous n'avons rien révolutionné et nous n'étions pas Voltaire et Diderot), mais des billets où on se laissait le temps d'écrire. Où on prenait le temps d'écrire.
Ces derniers étaient écrits avec un clavier. Parfois avec un Word avant. Cela permet de se poser davantage qu'avec une tablette ou un iPhone, où forcément la capture d'écran accompagnée d'un message lapidaire.

Aujourd'hui, on écrit moins.


Ecrire pour soi, sans forcément rechercher à être lu. C'est surprenant mais c'est vrai. Avant, nous avions le "journal intime". En MathSup et Mathspé, je passais une heure le soir à écrire avec le stylo plume. J'ai, caché dans mon tiroir du bas à côté de mon bureau, plusieurs cahiers A4 rempli de textes. Pas forcément bien écrit.
J'ai montré un de ces cahiers y a quelques temps à ma première petite amie, qui aujourd'hui est une de mes meilleures amies. Car elle a été une des "stars" de ces cahiers. Qui ne seront jamais lu. Ni relu par moi. Mais je les garderai.

Un jour peut être quelqu'un les trouvera. Un de mes enfants y tombera dessus. Peut être qu'ils voudront les lire. Peut être qu'ils tomberont sur mon blog, où j'ai des billets écrits en 2014. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin étaient à la tête du pays. Eurydice (ou Eulaurys) était encore présente dans mon cœur, puisqu'elle a été à l'origine de la création de mon blog.
Que j'avais ouvert chez Falconette quand elle habitait en Picardie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais c'était y a 15 ans...

Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Montfaucon. Et deux enfants sont arrivés. J'ignore où est Eurydice Eulauris. Elle ne doit plus me lire. Si elle me lit, elle saura que je vais bien et que ça me ferait un jour d'y reparler, même de manière épistolaire.



Ecrire... J'ai retrouvé cet été l'envie d'écrire. Beaucoup de mails. Avec le danger que ça comporte. Ecrire un mail sans savoir où on va aller. Ecrire un mail sans s'arrêter. Ecrire un mail non plus avec ses doigts mais avec ses tripes...
J'ai beaucoup écrit. Trop. Mais j'ai pu écrire des mots qui m'étaient important. Ils ont failli me coûter cher ces mails. Très cher.

Surtout ces mails qui sont longs, qu'on ne relit pas, et qu'on envoie quand même. Avec le risque qu'ils soient mal interprétés, mal compris. Sans compter que les écrits restent. C'est ça qui est beau avec l'écrit. Mais c'est ça qui est aussi dangereux.



Ecrire et marcher. Ecrire sans savoir où on va s'arrêter. Comme cette marche qui nous amène on ne sait où.

Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit un billet comme ça. Qui n'a même pas vocation à être lu. Mais qui fait du bien à écrire.

mercredi 24 janvier 2018

Si vous êtes un peu fatigués...



Mon copain Tambour Major a mis sur Twitter cette annonce qui a beaucoup plu au boulot :) (fasciné ou interrogé un peu aussi)

Vu l'épuisement moral, familial, professionnel, que j'ai en ce moment je serai tenté par l'expérience. Se faire lécher le cul pour aller mieux c'est une expérience après tout...

dimanche 31 décembre 2017

2017 en plusieurs billets : ma rétrospectives

Petit plaisir annuel entre les fêtes. Celui de revenir sur les billets marquants de mon année de blog. Une sorte de rétrospective, personnelle, où je retrouve des moments de l’année qui vient de passer.

Parfois, c’est sérieux. Le « blogage utile » dont les anciens du Wikio se souviennent. Un prétention sans borne qui nous pousse à penser que nous sommes « influents », et que nous pouvons peser dans l’opinion, et la marche du monde… Bande d’andouilles que nous sommes, juste voir les « statistiques » (pour moi celles de blogueurs) nous rappellent que nous ne sommes rien. Et que l’humilité est une vertu dont nous devrions constamment avoir sur les épaules, à défaut d’être nu et ridicule.
Parfois ça ne l’est pas. Nicolas appelle ça les « billets de rien », des moments de vie que l’on a simplement envie de partager. J’appelle ça parfois les « bêtises », les conneries qui me font rire et qui occupent quelques instants à la machine à café. J’appelle aussi ça les « cartes postales », car finalement je me rends compte que j’aime à faire partager mes jolis moments. De l’impudeur et de l’exhibitionnisme ? Peut-être, quand j’aurais un psy je lui en parlerai.
A mes proches non, car personnes (ou très peu de monde) ne connaissent ma « deuxième identité », même si mes amis me trouvent bien actifs sur Instagram ou Facebook. S’ils savaient…

Retour sur les billets les plus lus et les plus commentés de l’année chez moi. Ma rétrospective 2017 à moi.

Il est fantastique ce billet ! Il n’a eu que deux commentaires, mais c’est le plus lu chez moi.

Sortie d’une foire à Whisky chez Carrefour, où j’avais de la Russie, Ecosse, Japon et Irlande.

J’aime l’alcool. J’aime les bons alcools, les bons vins, les bonnes bières. Où les alcools qu’on boit entre amis, avec des gens qu’on aime.

Oui je sais qu’il faut dire « avec modération » tout ça, et que des Schiappa ou autres censeurs à deux balles viendront nous demander de faire preuve d’un total hygiénisme qui sied à la société, le tout en écriture inclusive et en ne froissant pas les minorités religieuses ou autres de mon pays.
Quand j’aurais du courage, je leur dirais qu’ils aillent pourrir une autre société ailleurs, loin de chez moi, loin de mon pays où Cabu, Wolinsky et Charb se sont fait fusillés par des musulmans extrémistes parce que leurs blagues et bêtises ne leur ont pas plu.

On oublie rapidement que 2017 était année d’élection présidentielle et législative. Et qu’après le plantage total d’Hollande et de la gauche, cette élection était imperdable pour la droite. C’était sans compter moins sur un Macron étourdissant que sur une droite minable qui n’a eu cesse de se diviser. En particulier la « vraie droite » qui voulait tuer une droite plus centriste, représentée par Juppé et anciennement Chirac, et qui penser ne pas avoir besoin de voix pour être au pouvoir.
Ca plus un candidat qui avait menti, qui a menti, et qui n’a pas été aidé par une presse qui nous a bien baisé en sortant le Pénélope Gate en Janvier 2017, et pas pendant les primaires… Bref l’élection imperdable c’est comme la carotte on se l’ai prise dans le cul.

Chacun fera son analyse. Pendant la campagne, j’ai trouvé Juppé très grand et brillant. Son refus d’être le plan B nous a peut être tué, et fait mal à mon pouvoir d’achat, quand je prends ma voiture ou quand je fais mes impôts. Mais il a été grand.
Les militants de Fillon et de la vraie droite qui ont demandé aux pas « vraiment et purement de droite » d’aller voir ailleurs ont eu leur résultat : ces gens-là sont allés voir ailleurs. Et Macron est au pouvoir. Ils avaient fait pareil en 2012, en faisant fuir les centristes.

Il y a des petits comportements politiques. Qui font que Hamon est à 6% et le PS inexistant. Qui font que la droite n’existe plus. Et qui font, plus personnellement, que je me fais massacrer fiscalement et professionnellement. Tout en me voyant imposer une écriture inclusive par des censeurs « haut placé.e.s ».
Merci la vraie droite, merci pour tout !

Je suis surpris que ce billet soit aussi haut. Roquemaure est mon village d’adoption. Il est gouverné d’une manière qui, bon… Non, j’ai toujours refusé de parler ici de politique locale.
Roquemaure a quelques traditions, dont la Saint Valentin. Une jolie fête. Une relique de Saint Valentin est dans l’église du village, celle qui a rendu hommage à mon ami Guy, mon maire mort en 2010 et qui me manque terriblement.

Roquemaure et Montfaucon restent mes villages. Ils connaissant des instants difficiles. Avec des municipalités qui font que ces deux astres frères se séparent, parce que les égos, parce que la connerie personnelle. C’est lamentable, ça me rend malade.
Mais bon, je ne suis plus élu, je ne suis plus rien. Je vois les résultats, et la tristesse…


Normalement, si j’étais un homme blanc de plus de 50 ans, je serai viré de France Télévision avec cette blague qui aurait ému la ministre Schiappa. Un peu une sorte d’inquisitrice à la Torquemada des temps moderne. Qui peut faire peur quand même…

Enfin la blague m’a fait rire et a fait rire. C’est très bien.

Comme je suis un punk je la remets.


Claude Bartolone, ancien président socialiste d’une assemblée nationale majoritairement socialiste, avait fait une campagne régionale abjecte contre Valérie Pecresse. Dont le point culminant était cette diatribe raciste d’une Pécresse « candidate de la race blanche ». Cette déclaration est passée, chez les pseudos anti-racistes, comme une lettre à la poste. Sans doute ces mêmes personnes seraient aussi silencieuses si quelqu’un traitait un candidat d’un parti très gauche de « candidat de la race noire » ou de « candidat des musulmans ».

Dans le même mutisme, une soutien du candidat socialiste Hamon. Insulte auprès du maire de Montpellier, soutien de Macron, qui a le défaut d’être un « male blanc de plus de 50 ans ». Et ça passe sans aucun problème…
Après derrière on va sanctionner Tex d’une blague sur les femmes. On va insulter Griezmann de s’être déguisé en noir. Mais les amis d’Hamon, les présidents socialistes d’assemblée nationale ou les présidentes de France Télévision peuvent tenir des raisonnements machistes et racistes sur « les vieux males blancs de plus de 50 ans ».

Je ne me souvenais d’avoir écrit ce billet, mais j’écris souvent des billets pour rappeler cette évidence. Que j’ai esquissé en début de billet. Derrière mon pseudo il y a quelqu’un, qui prend souvent violemment la saloperie et la méchanceté de certains. Qui se drapent dans un anonymat lâche et pleutre pour insulter, de manière parfois abjecte (certains tiennent des « fiches » sur les blogueurs, c’est fascinant de se voir ressortir une chose qu’on a dite il y a 7 ans…). En face on les imaginerait moins virulent ces personnes là…

J’avais écrit ce billet en hommage à un copain de blog qui a disparu cette année. Un copain que j’avais rencontré à la Comète, cet endroit qui évoque un esprit particulier, chaleureux, fraternel. Un copain qui est mort parce que le cancer est une merde qui en aura emporté des gens que j’aimais bien.
C’était Lolobobo qui m’avait donné l’envie d’écrire ce billet. Ce blogueur, qui fait beaucoup de bien à notre communauté de blogueur, propose tous les étés sa radios d’été des blogueurs. Là, il avait rendu un hommage magnifique à Disparitus.

Rien à voir avec le bel hommage de Lolobobo, mais Juin était une époque où j’avais un con (ou une conne je ne sais pas) qui me trollait avec des prénoms de merde. Il (ou elle) s’est lassé.e. C’est bien.

Je donnais un cours à St Etienne, le jour où le candidat, mon candidat, François Fillon, annonçait qu’il était mis en examen. Il avait dit quelques semaines avant que dans ce cas précis il se retirerait. Il ne l’a pas fait. Un mensonge, un de plus.

Il avait fait sa campagne aux primaires sur la question de savoir si nous aurions pu imaginer le Général de Gaulle mis en examen…

Cette campagne aura été un cauchemar.


Bébé crocodile (2017-02)
L’exemple type du billet « de rien » que j’adore écrire.


L’avant-centre du Racaille Football Club aura été un triste sujet intarissable sur mon blog. Lui et toute cette bande des adorateurs de Booba et qui représentent un football qui m’effraie.

En Mars, Benzema exigeait des explications de Le Graet et de Deschamps. De quel droit ? Par la suite, nous avons eu une campagne de communication hallucinante de la team Benzema (ou son clan), dont l’apogée a été ce Canal Football Club abject où le tout Canal s’est mis à genou devant sa majesté Karim. Moments gênants de lèches et de flatterie, de la part de Matthoux, Ménès et sa bande.
Avec encore un point culminant : le documentaire « le K Benzema » diffusé un dimanche soir sur Canal Plus, à la gloire de ce joueur médiocre. J’attends que Canal Plus diffuse un « M comme Valbuena », qui est quand même la victime de cette histoire. On un « Génial comme Giroud », qui se fait descendre par les fanatiques du gourou Benzema.

Abject…
  
Je parlais du racisme sélectif. C’est difficile de ne pas se sentir martyrisé lorsqu’on dans mon pays, on est blanc, mâle, hétérosexuel, travailleur, et en plus chrétien.

Dans une indifférence générale, une crèche avait été incendiée à Saint Etienne. Acte criminel, à caractère religieux et raciste. Mais qui n’a pas déclenché des débats enflammés et des déplacements ministériels immédiats. Deux ans avant en Corse, quand un lieu de culte musulman avait été saccagé, les réactions étaient un peu plus fortes. Là, le grand silence…

Le président de la république de l’époque l’avait affirmé à juste titre : « aucun acte anti religieux ne doit être toléré ». Il est simplement dommage que les actes anti-chrétiens ne fassent pas l’objet d’indignation aussi forte que des actes contre d’autres religions. Et que la communauté chrétienne n’ait pas des voix aussi fortes que par exemple des collectifs contre l’islamophobie qui considèrent que critiquer l’islam est plus grave que de faire le djihad ou d’égorger un patron… Ou d’autres, plus Médiapart que Charlie, qui trouvent que l’islamisme ce n’est pas bien grave… (on a des députés France Insoumise qui pensent pareil)


Ribery candidat pour les présidentielles 2017. J’ai adoré cette connerie. Je la repropose…


Gros moment de ces éliminatoires de coupe du Monde, avec l’élimination de l’Italie. J’ai écrit notamment ce que je pensais de Verrati, que je place dans un chapeau au même niveau que Benzema, Aurier ou Ribery.

C’était un moment de campagne chez moi, où la candidat En Marche parlait simplement « d’abattre » (politiquement certes mais le mot est fort) son opposant Gilbert Collard. Bon, Collard est FN et quand on parle du FN, on peut tout employer comme terme. Même des mots aussi violents que ceux qui évoquent un assassinat.

J’étais surpris de ce « renouveau » politique incarnée par En Marche, qui investissait des personnes capables de tel vocabulaire. Marie Sara a fort heureusement perdu cette législative, et tel un triste Bartolone les électeurs ont jugé les mots employés et la manière de concevoir le débat politique.

Par contre pour le « renouveau politique », les nouveaux députés En Marche (dont le mien) sont assez fascinants. Et pas dans le bon sens du terme. Je ne sais pas si la République y gagne beaucoup avec ce « nouveau monde »…


Pour finir, une petite pensée pour l’extraordinaire et très dispensable Jean-Vincent Placé. L’Opportunisme avec un grand O. Dommage qu’En Marche infante le même type de personnage que lui. Mais le savoir hors du coup est un grand plaisir. Je me demande s’il y en a qui le regrettent (à part pour en rire).

J’avais adoré cette bêtise « Se Placé pour le second tour », qui terminera ce billet de rétrospective.

  

On continuera en 2018 (ou pas, on verra bien…)

jeudi 26 octobre 2017

Il faut reconstruire LR. Dans l'hilarité

Je suis plié de rire avec les réactions de différents copains Facebook et Twitter (des vrais copains, issus de la vraie vie) à propos de ce que devrait faire LR. Les copains en question se reconnaîtront. Ils parlent de la refondation de LR mais ils me semblent oublier ma voix ou mon vote. 

Et oublier pourquoi une majorité des électeurs du centre et de la droite ont voté Macron. Si de n'était pas dramatique, ça serait à plier de rire. LR n'a rien compris à son propre électorat. 

Il va crever. Sauf si...


J'ai récupéré l'excellent billet de mon ami Nicolas, en changeant les mots "PS" et "gauche" par ce qui est ma sensibilité politique. Je partage son sentiment sur ces militants qui ne comprennent décidément rien, et ont réussi à tuer leurs familles politiques. 
Le PS n'existe plus malgré la "vraie gauche", et la "vraie droâte" fait que la droite perdu deux élections présidentielles successives, dont la dernière qui était imperdable.

J'avais voté Fillon (malgré mes 40°C de fièvre ce jour là) au premier tour, malgré mes réticences et le dégoût que m'a inspiré cette campagne. Mais j'ai voulu être loyal.
Pour autant, je suis convaincu que Juppé et Valls auraient été de biens meilleurs candidats pour leurs camps. Pas la "vraie" et "pure" droite ou gauche, mais au moins ceux qui peuvent rassembler au delà de leur petit noyau de voix, qui est ridicule.

La droite se recroqueville. Elle pense plus à exclure qu'à s'étendre. C'est génial d'insulter Bayrou, mais c'est précisément cette dizaine de pourcent de voix qui a manqué à Sarkozy et à Fillon. Alors les puristes de la vraie droâte sont heureux et exultent. Mais pendant ce temps, j'ai vu mon quotient familial raboté, j'ai l'industrie dans laquelle je travaille qui est en train de mourir, fiscalement je me fais démonter, et autour de moi des proches perdent leur boulot. 
Mais j'ai des militants qui me donnent des leçons. Gainsbourg leur écrirait un requiem...

mardi 8 août 2017

Radio des blogueurs de l'été en Aout #radioblogueurs2017

L’an dernier ma radio des blogueurs était italienne. Et déjà tardive, puisque mon billet avait été posté fin Juillet. Cette année, je le poste alors qu’Aout est déjà bien entamé. Mais n’étant en vacances qu’en fin de semaine, malgré la canicule et la chaleur étouffante, je ne me sentais pas encore vraiment en vacances.

Là ça y est. Je reprends la chaine de l’excellent Lolobobo, qui propose comme tous les ans sa radio des blogueurs. Saison 8, déjà. J’en ai fait pas mal. Peut-être pas toute, mais faudrait que je sois plus rigoureux sur les tags…

Le principe est chouette, pour ceux qui comme moi avaient connu le temps chouette d’une blogosphère animée, sympathique. Je parle souvent de « l’esprit de la Comète », il faut y revenir des fois aux sources.
Les « chaines de blogs ». Comme le dit Lolobobo, ceux qui ont commencé à connaitre les blogs après 2011 ne peuvent pas connaitre. Ceux qui ne comprennent pas l’esprit des blogs et du vrai réseau social, celui de l’échange, du partage, du débat franc mais respectueux, ils penseront que nous parlons de mythes, d’arches perdues. Mais pourtant, cette blogosphère, elle était chouette. Elle reste chouette.

Lolobobo résume le principe en quelques lignes. J’ai retenu les éléments suivants :
  • Vous choisissez une chanson (ou une musique) d’un artiste connu (ou pas) qui vous a accompagné (ou vous accompagne, ou vous accompagnera) pendant un été.
  • Vous faites un billet de blog dans lequel vous expliquez pourquoi vous avez choisi cette chanson (la petite histoire qui a fait que c’est une chanson qui a marqué votre été, ou le pourquoi vous avez choisi cet artiste ou cette chanson)
 Chanson et artiste connu qui m’évoque cet été ? Je pense à la dernière chanson de Coldplay. Qui est très jolie, qui s’appelle Hypnotised. La chanson est belle, et mon grand bébé a fait un joli slow sur scène lors de la fête de l’école.
Lorsque nous l’écoutons dans la voiture, il m’en parle. Et je vois mon grand bébé qui entrera en CP dans un mois avec un pincement dans le cœur. Elle m’évoquera le temps qui passe cette chanson. Et elle va bien dans les chansons de l’été, sur cette radio des blogueurs.

Je pourrais aussi penser à Téléphone que j’ai vu en concert à Nîmes le 20 Juillet. William Barguil avait été étincellant dans le col de l’Izoard. Et le soir, c’est avec des étoiles dans les yeux que nous avons écouté « les insus » dans les arènes. Mais pour moi, ils resteront Téléphone.
J’ai choisi « Aucœur de la nuit », j’adore cette chanson. J’aurais pu mettre la Bombe Humaine (l’hommage était magnifique), Cendrillon, un autre monde… En fait, ils n’ont que des tubes, Aubert et Bertignac.

Et puis enfin car je le fais tous les ans, je mets une chanson de mon univers japonais. En lien avec des animés que j’aime. Et des chanteurs chanteuses peu connus ici, mais qui sont en bonne place dans mon iPhone.
Sword Art Online est une série d’animés formidables, qui donnent des larmes aux yeux. Yuki Kajiura est responsable de la bande son, et c’est formidable. Le premiergénérique de la deuxième saison s’appelle « Ignitte ». Il est interprét par Aoi Eir, qui a une pêche d’enfer. J’ai mis une AMV, sachant que le clip d’Aoi Eir est aussi dispo sur Youtube, et il est très bien aussi.


J’invite mes copains de blogs à continuer cette chaine agréable. Et nous faire profiter de leurs coups de cœur estivaux.


(énormes pensées à notre ami de blog Disparitus qui nous a quitté cette année… Et pour de bon, il aura du mal à rouvrir son blog, sinon de tout là haut, si ça marche… Lolobobo avait écrit un joli hommage, à cet homme qui était vraiment un mec sympa, humain, et qui aimait les gens). 

dimanche 11 juin 2017

Des humains derrière les pseudos

Quoi qu’on veuille en penser, le monde des blogs, et celui des réseaux sociaux n’est qu’une extension du monde réel, on y rencontre des personnes, on échange avec elles on crée des liens on bati des projet communs, parfois même sans jamais se rencontrer.
Par contre, quand on vient à rencontrer quelqu’un qu’on fréquente sur le web, il se passe un truc étrange, comme on se connaît déjà ont peut reprendre un échange qu’on avait commencé quelques jours, mois ou année plus tôt sans ressentir la gène qu’on pourrait avoir avec un inconnu.
L'excellent billet du copain Lolobobo commence par cette jolie introduction. Le billet est long, mais il est magnifique. J'aurais aimé l'écrire.

Ce billet fait suite à une nouvelle triste et difficile apprise hier, transmise une nouvelle fois par l'ami Nicolas. Cette maladie de merde qui a emporté il y a un mois un camarade de promotion de mon age a emporté hier un copain de notre blogosphère.

Lolobobo rappelle les rencontres que l'on peut faire sur le net, les projets que l'on peut faire avec des gens que peut être nous ne verrons jamais en vrai. Il évoque aussi une réalité élémentaire, oublié par beaucoup trop : derrière les pseudos, il y a des gens vrais derrière. Avec des qualités, des défauts, parfois des connards, souvent des personnes magnifiques.

Je passe sur les parasites et ceux qui font mal au web, les anonymes trolls ou les extrémistes dont le seul but est de blesser et de pourrir les débats, les discussions, nos blogs. Ces gens font du bruit et se voient énormément. Mais ils sont minoritaires finalement, tellement peu nombreux.

J'évoque souvent l'esprit de la Comète. Cette soirée de fin Aout, initiée par Nicolas, où j'ai rencontré pleins de gens "en vrai". Y avait mon copain Guy Birenbaum, qui a été le précurseur avec son Domaine d'Extension de la Lutte, et peut être le premier blogueur "influent".

Ensuite, Nicolas et sa bande, le Wikio et les réseaux, ont fait le reste. Il y avait une émulation saine et respectueuse, même si chacun avait sa sensibilité politique. Y avait des militants. Moi même j'étais élus. Mais on aimait bloguer, on aimait partager. On aimait citer et être cité, le Wikio était un truc sympa.

J'avais rencontré Disparitus une seule fois, avec Nicolas et un autre copain commun à la Comète. Je me souviens qu'il était venu avec un cadeau à chacun, bien trouvé : cet homme s'intéressait à celui avec qui il parlait. Il m'avait bien cerné, comme il avait bien cerné les deux autres zozos avant moi... La soirée était chouette. C'était un beau moment.

Des moments avec des gens "vrais" de derrière l'écran, j'en ai rencontré plein. Je parle parfois de mes débuts sur le net. Début des années 2000, les newsgroups Saint Seiya.
Evidemment que ma première pensée sera pour l'ancienne Eurydice (plus tard Elaurys), et ça sera une pensée positive, amicale. Elle est l'exemple type de la personne vraie derrière le pseudo. Et le temps passant, il ne reste que les bons souvenirs et les bons moments. Je pense aussi à Mumuse, Acheron qui était le premier à nous quitter, Pallas, Frankoiz, Skat, etc... C'est grâce à eux que j'ai écrit mon premier billet en 2004.

Le net, ce n'est pas uniquement des pseudos. C'est les humains qu'il y a derrière. Lolobobo termine son billet par un "et puisqu’on en est là vous tous les autres, les blogueurs les twitos et autre facebookiens de tout poil et de toute plume, prenez bien soin de vous, étonnamment je vous aime, et rien n’est virtuel".
A titre personnel je ne suis pas capable de tant d'affection, même si je transmets ce message aux pseudos et gens que j'ai cité dans ce billet, et aux autres avec qui les échanges ont toujours été agréables. 

Il y a des humains derrière les pseudos. C'est peut être pour ça que le net, les blogs, c'est bien. Même si des fois...

(le dessin du chevalier du Phénix est de Pallas, une amie que j'ai cité dans ce billet... Elle animait la commanauté Saint Seiya avec son esprit, sa gentillesse, et des dessins d'une qualité incroyable. Disparitus m'avait offert un livre pour savoir dessiner un manga, c'est amusant...)