vendredi 7 novembre 2025

Pilote fatigué, mais on écrit quand même

J'avais lu un truc sur « la fatigue du pilote ».
 Une notion psychologique. Pas une dépression. Juste cette lassitude après des moments intenses, avant ceux qui s’annoncent… sportifs.
Septembre–Octobre auront été intenses. Comme l’OM qui bat le PSG et culmine éphémèrement la Ligue 1, mais se bousille contre Angers ou l’Atalanta… Rome aura été un climax. Mais Novembre arrive. Noel aussi (période fatigante). et je suis fatigué. Pas abattu. Juste… moins vif. 

Je n’avais pas envie d’écrire cette semaine. 
Se louper sur le titre ? Un classique. Goldman chantait « les actes manqués ». Ce qui échappe raconte parfois plus que ce qu’on maîtrise. Ça m’a rappelé qu’il existe des gens qui n’ont pas la bienveillance chevillée au corps. Pas grave. Agaçant, mais pas grave.
Je ne suis pas un blogueur suffisamment lu pour me prendre des vagues et avoir besoin de modérer les commentaires.

Soyons honnêtes : Je suis peu lu. Je n’apporte pas grand chose. Lecornu parlait d’être le jaune d’œuf dans la mayonnaise. Il n'a jamais vu la caricature mon poussin
J'ai toujours été amusé par le mot   "Influenceur". Je pense aux Youtubeurs épilés, ils penser influencer. Mais qui ? Quels dèbes sont "influencés". Nous ne sommes rien. Si les blogueurs étaient influenceurs, cela se saurait et se verrait.

Nous écrivons pour nous. Pour nous faire plaisir. C’est tout et c'est énormes. Nous posons des mots pour respirer. Avec nos tripes, nos convictions, nos contradictions, nos doutes. Et nous avons nos trolls. J’ai mon Alix. Mon ami Jegoun en a plusieurs. 

Mais je comprends pourquoi sur ces prochaines élections municipales, il y a manque de candidats.  Pour un qui se lève, dix qui le lapident.
C’est toujours plus simple de commenter et d'emmerder que de faire et d'écrire. 

Sinon, plus de nouvelles de la gardarie gendarmerie de Béziers (4 appels quand même...).
C'est con, j'aurais du demander s'ils étaient fier de la spécialité de leur ville, Beziers. (vous ne connaissez pas ? Ceux sont leurs célèbres "envies", les envies de Béziers)

Cette semaine aura été longue. Ecrire, c'est aussi mettre en avant nos faiblesses, nos doutes. C'est un exutoire.
Forcément, on laisse entrer des gens que l'on n'aimerait ne pas avoir. Pas grave. Rien d'important par rapport au bien que ça fait d'écrire, et aux rencontres sympas que j'ai eu la chance de faire. Hier avec des newsgroups ou le Domaine d'Extension de la Lutte de Guy Birenbaum, aujourd'hui avec le blog.   

Atalanta–Marseille aura été une image exacte : On doit obtenir un penalty. On ne l’a pas. Contre. But. Fatigue. 
Alors aujourd’hui, tranquille. La pluie tombe. Je prépare mes cours. Dans mon Falconverse éducatif avec Dragon Ball et Star Wars. 

Et comme le pilote est fatigué, il va pas faire des miracles. Mais il va continuer d'écrire parce que dans ce monde un peu con ça fait du bien. 

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