Le titre de l'Article du Point fait peur au syndicaliste et ancien manager que je suis, qui est sensible aux signaux faibles. Jean-Luc Mélenchon est exaspéré par sa "diabolisation". Pauvre petit chou... Il tiendra bon, mais ça lui touche son petit coeur.
Bon, quand on soutient le communautarisme et qu'on l'encourage pour avoir des élus, quand on flatte les bas instincts de certains, quand on estime que la police tue mais que les petits anges qui caillassent les flics ou vandalisent les lieux publics sont "des petits anges", on reçoit moins de félicitations.
Dans l'article, "Melenchon nie véhiculer la violence". Pinnochio a aussi menti, mais on le voyait grace à son nez.
Bon, après Jean-Marie Le Pen a toujours nié être raciste. Comme Mélenchon qui a une excuse (j'ai toujours combattu le Front National, je ne peux pas être raciste !), Jean-Marie le Pen nous disait que sa femme de ménage était noire.
Sans doute lui aussi a mal vécu sa diabolisation.
Un conseil Jean-Luc, vas voir ton frère de lait Jean-Marie. Vous discuterez de la manière de bien vivre la diabolisation.
Dans son interview que j'avais mise en avant, Aurélien Pradié affirme à raison que LFI ont des comportements irresponsables. Eric Ciotti a eu raison de les comparer à des factieux.
Après avoir bordélisé le débat, les outrances font qu'on diabolise. J'ai été amusé d'entendre des amis de gauche dire qu'un deuxième tour RN - LFI, la voix n'ira certainement pas à LFI.
Félicitation Jean-Luc Mélenchon. Il est rentré dans l'histoire, au même niveau que Jean-Marie Le Pen. Après attention au RPS.
Je comprends que certains veulent quitter la NUPES, s'allier avec le diable est difficile à vivre quand on est républicain...
