dimanche 26 février 2023

Hommage à un petit chien qui nous a quitté (Galia)

Il y a un an, Galia venait à la maison. Vacances de février. Mes beaux parents sont partis un jeudi matin. Et Galia est allée mourir seule dans les bois le soir. Ca a été une grande tristesse.

Cette photo est la dernière prise de Galia. Fatiguée.


Mon fils a crée sa page Youtube (Falconhill_Jr, émouvant), et m'a inité à Capcut. J'ai voulu rendre un hommage à Galia. C'est cette vidéo que j'ai faite (sur ma chaine Youtube, puisque ça me plait aussi). 

La musique est issue de Naruto. Forcément, une musique japonaise pour un Shiba japonais. Depuis, Shinji a rejoint la famille. Nous l'aimons autant, mais Galia aura été une des plus belles rencontres. Un toutou formidable. 

A part ça il fait un vent délirant dans le Gard. Je reprend le boulot demain après une semaine de vacances (marche, Japan Expo à Marseille, lecture, FIFA...). Et ce soir Marseille - PSG. Avec Shinji. 

dimanche 19 février 2023

Aurélien Pradié, LR et les retraites



J'ai été surpris, pour ne pas dire plus, de la décision du président de mon parti les LR de dégager Aurélien Pradié de son poste de numéro 2. Je ne suis pas proche de Pradié. Je sais qu'il n'est pas le meilleur ami de pas mal de gens que j'apprécie, et qu'il a un tempérement assez particulier. Travailler avec lui est, de dire de gens que je cotoie, pas évident. 
Pour autant, le démettre de ses fonctions moins d'un mois après l'avoir promu, en plein débat sur les retraites, montre un sens politique assez contestable (j'allais écrire délirant) de la part d'Eric Ciotti. Au moins pour plusieurs raisons. 
La première est que le plus simple était sans doute de ne pas nommer Aurélien Pradié n°2 si Eric Ciotti ne le sentait pas. Ouvrir c'est bien. Mais il faut en assumer les conséquences.

Ensuite, il met en avant la thèse que certains défendent chez nous à droite, entre le LR des retraités aisés de la Baule ou de la Côte d'Azur, et des LR ancien RPR qui triment dans les Hauts de France ou dans les "territoires". Aurélien Pradié et d'autres chez les LR représentent ce courant. Il a le droit d'exister. 
L'argument "le gouvernement fait ce que l'on défend depuis longtemps" est l'argument le plus con que j'ai entendu depuis longtemps. Comme l'a bien écrit Maxime Tandonnet, on peut avoir tort. Je recite sa phrase : "Son unique argument désormais consiste à dire: nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8% aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent?"

En tous cas ceux qui ne connaissaient pas Aurélien Pradié le connaissent maintenant. Eric Ciotti en a fait un martyr. C'est idiot. 

Il y avait à l'Assemblée une opposition détestable, de sales gosses immatures et écoeurants. LFI. Et il y avait une opposition respectable, incarnée par Aurélien Pradié et une parti de la droite qui veut réfléchir. Mention aussi au Parti Socialiste et au Rassemblement National qui ont été dignes. LFI, pas la peine d'en dire plus. Ils font honte. Les Verts de Sandrine Rousseau pas mieux. 

Un dernier point sur la réforme des retraites. Je suis adhérent LR mais j'aurais voté contre si j'avais été député. Et je serai resté dans le groupe et le parti parce que nos sympathisants sont très divisés. Le militant CFE-CGC défile contre sans aucun soucis ni état d'ame. 

Et pourtant à titre personnel, je me rends que je suis peu impacté. Au pire 6 mois. J'ai commencé à bosser à 22 ans, avec quelques stages. Quand je serai à la retraite, malgré le stress de mon boulot, je ne serai pas cassé. Je serai propriétaire de ma maison. Et je finirai avec un salaire confortable. L'intégrale de ma carrière sera bien et j'aurais un patrimoine. 
Par contre, celui qui a commencé à travailler tôt, à part s'il est un self made man, aura peut être été toujours locataire. Il devra travailler plus pour un boulot pas évident, et plus que moi. Pour une retraite moins importante. 

Je suis chanceux. Oui, la droite républicaine n'est pas le parti des bobos de métropoles qui pensent qu'il faut supprimer la voiture et manger bio. Même si cela conduit à un mode de vie impossible à vivre pour certains. La France qui se lève tôt, c'était le coeur de cible de l'UMP et du RPR. 

Eric Ciotti a fait une erreur. Et la droite ferait une erreur de voter cette réforme des retraites. Laissons le gouvernement se planter.  

mercredi 15 février 2023

Rêver de Jacques Chirac...

Un rêve cette nuit. Particulier, mais qui m’a ému.

 

Je rêvais que Jacques Chirac se représentait à l’élection présidentielle, et m’avait demandé d’être son directeur de campagne. Et dans ce rêve rapide, on gagnait. J’étais avec Charles Pasqua et mon ami Guy, l’ancien maire de Roquemaure qui a un gymnase qui porte son nom. Un doux rêve, je me souviens de ma victoire aux municipales de mon village, et c’était pas une présidentielle.
C’est con, j’ai aimé les moments passés avec Charles Pasqua. Jacques Chirac je ne l’ai vu qu’une fois, en tant que président candidat. Nous n’avions jamais été proche mais c’était mon candidat en 1995.

 

Quand je me suis réveillé ce matin, j’ai mis un moment avant de me rendre compte que Chirac, Pasqua, mon ami Guy, ben ils étaient morts. Et que non, je n’aurais plus jamais ce genre d’aventure avec eux.


Ca m’a rendu mélancolique toute la matinée. Un rêve idiot. Mais un doux rêve.

dimanche 12 février 2023

Les arènes d'Arles en hiver (carte poste du dimanche soir)

J'avais commencé la semaine par un billet dans le théatre antique d'Arles en hiver.  Les arènes, avec le ciel de Janvier, sont divines. Brulante lors des férias ou l'été, elles sont magnifiques l'hiver.
Je vais faire un aveu, moi le gardois. Je ne sais pas de Nîmes ou d'Arles quelles sont mes arènes préférées...

Moment foot quand même. J'ai eu, avec mon Marseille, une semaine fantastique. Je vois que mon épouse stéphanoise voit son club sortir de l'enfer. Mais Nîmes reste dans la charette. Nous avons une réduction de l'élite, il ne faut pas être parmi les derniers. Dans le ventre mou c'est suffisant.

Un weekend grippal à la maison. Tout le monde malade. Ca tombe bien, côté sport c'était top. Le Irlande France en rugby était un match immense. Après on a vu un petit PSG, et un bon Marseille. Aujourd'hui, j'ai passé tous mes paris. 
Je trouve que Amazon met bien en valeur la Ligue 1. 


Après y avait hier la manifestation. On était cloué. Et franchement, j'aime le côté grève pas procuration. Pas courageux, mais facile.

Enfin, le membre de LR prendra pour lui la phrase de Maxime Tandonnet. Parlant d'un responsable de LR, il disait : 
Son unique argument désormais consiste à dire: nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8% aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent?
Je partage son interrogation. Et j'apporte mon soutien à Aurélien Pradié, à Xavier Bertrand, et à toute cette droite qui administre des salariés, des travailleurs, des artisans. Pas uniquement, pour être volontairement caricatural, des retraités de la côte d'Azur ou de la côte Atlantique. C'est le soutien à Bruno Retailleau qui parle, je ne valide pas la position d'un LR qui sera complice d'une connerie. 

Rappelons nous le RPR. La droite sociale de Pasqua Chirac et Seguin. 

Le reste, c'est Arles, ce ciel de ma Provence. 

Et la grippe à la maison. Deux gosses pris en plein vol. Et moi, j'ai mal à la tête. Donc vite devant la télé. 

samedi 11 février 2023

Joyeux anniversaire Serge Lama

80 ans... J'espère un jour avoir l'honneur de discuter avec lui. J'ai toujours, à portée de main, son livre de chanson. La Vie Lilas est une superbe chanson, son interprétation lors du concert de 2013, avec le tableau sur scène, était fantastique. 


Serge Lama un monument. Un grand homme. 


lundi 6 février 2023

Théâtre antique d'Arles et soupir de début de semaine

Un billet du lundi matin. Sur fond d'Arles antique en hiver. Arles l'été c'est magnifique, festif. Il fait chaud. On a envie de sangria et de paella. L'hiver, c'est intime, feutré. C'est une ville à pleins de facette.

Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a vrillé pas très bien je trouve.

Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme. 

J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route que j’ai faites ces derniers jours.

Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est calmé. En tous cas il fait un joli soleil.

 

Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de Marseille, et hier le match était désespérant.

 

Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.

Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir. Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de souffler.

 

Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très bien.  

vendredi 3 février 2023

Tourner une vilaine page (confessions personnelles)

En début de semaine, j’ai écrit un billet sur une blessure intime. Dans une boite normale, un mail agressif adressé un vendredi soir à 20h40 à un membre des RH m’aurait valu une sanction bien plus lourde que celle d’une honte sans nom, et une douleur forte. Je sais que j’ai fait mal à la personne destinataire du mail, qui ne s’attendait pas à recevoir un brulot de la part, en plus, d’une personne vue comme « gentille polie et bienveillante ». Ce soir-là j’ai craqué.

Je lui ai présenté des excuses, sincères. Depuis, une manifestation après et des instances, nous nous sommes revus. Mais le Faucon n’avait plus de plumes. J’ai dû, lors d’une instance, cesser une prise de parole car incapable de parler « plus fort », les micros étant HS.

 

Mardi soir, après une manifestation le matin, j’ai passé de 16h à 20h30 au téléphone. J’ai vu qu’au sein de ma famille politique, il y a un fossé entre le retraité du Var et le salarié de l’Oise. Ma batterie de téléphone était à 10% quand Falconette est allée au sport à 20h30. Mais j’étais encore au téléphone, le coup de fil de trop. Le coup de trop ? J’ai bu deux verres pendant cette soirée. Sauf que j’étais sur un texte que je voulais finir…
Mon épouse est rentrée avec mon grand : je dormais sur mon bureau, le repas et le verre de vin sur la table de la salle à manger.

 

Burn-out ? Il arrive vite… Mais en fait je crois qu’il y a une logique chez l’être humain : nous sommes toujours convalescent. Ce mardi était spécial, l’adrénaline est aussi un truc spécial.

 

J’ai été pris d’une sorte d’euphorie en décembre. Ca allait bien. Pas de drame à Noel. Impression de reprendre les rennes. Et patatra tout s’effondre. Convalescence. Combien de gens ne m’ont pas confié leur replongée en enfer. Pour aucune raison. Aujourd’hui, je n’ai aucune raison « d’aller mal ». 
Au boulot c’est pas Byzance, mais quelle importance ? Je suis payé. Je ne fais pas des choses fantastiques, mais j’ai la chance d’arriver à la fin du mois confortablement, et beaucoup ne l’ont pas, cette chance.
Pourtant j’ai vu combien j’ai été en écart entre ce que j’écrivais et ce que je faisais. Le texte du « travailler mieux » était écrit après mon mail méchant. Donc j’avais oublié l’existence. Sur ce coup-là, ce n’était pas un verre de trop, mais plutôt un de moins. Anti inflammatoire plus des cachets contre l’angoisse. J’aurais du aller prendre l’apéritif plus tôt ça m’aurait éviter les conneries.

 

Pourquoi est-ce que j’écris ça ici ? Ça coute déjà moins cher qu’un psy, et écrire me permet de remettre les idées un peu dans l’ordre. Côté confession également. J’ai honte, j’ai fait honte. Et c’est important.

Par contre, je continue à me flageller. Un ami du boulot, qui m’a couvert devant la direction, m’a demandé d’être indulgent envers moi. Mais je porte ce poids. Le christianisme est génial, mais la notion du péché est puissante quand même. Je ne sais pas si c’est à cause de mon catéchisme cette petite voix dans ma tête qui me rappelle à mes erreurs, et aujourd’hui m’empêche d’avancer.

 

Alors j’écris. Pour avancer. Parce que sans ça je continuerai à me détruire. La parole impeccable m’empêche de dire à voix haute du mal de moi. Mais la petite voix intérieure ne se gêne pas pour parler fort. Personne ne l’entend, moi si.

 

Quand même un truc positif. J’ai une volonté, un objectif. Le coach qui m’a fait le PCM l’an passé l’avait dit lors du séminaire de mon service. L’assertivité est une chose simple. « Je suis une belle personne, je te parle à toi qui est aussi une belle personne ». C’est aussi simple que ça. Respecter l’autre, mais surtout se respecter. Même plus, « s’aimer ». Ca me parait con cette phrase, et loin, très loin.

 

Voilà mon objectif 2023.

 

La prochaine fois, je parlerai d’autre chose. J’ai bien aimé l’interview de Cazeneuve sur le Point de cette semaine. J’ai adoré la position de mon ami Julien Aubert sur les retraites, et la manière dont est amené ce projet. Moins les saloperies du petit président de Lyon sur Juninho. En parlant d’Aulas, je pourrais aussi dire vice président de la FFF et soutien de Le Graet : ça en dit long sur le personnage.

La prochaine fois on parlera d’autre chose. Aujourd’hui, je tourne la page.