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jeudi 31 août 2023

Macron président, une funeste connerie...

Article du Point. Macron regrette la limitation des mandats présidentiels... Une "funeste connerie". 

L'article explique : "Emmanuel Macron aurait déclaré que cette limitation du nombre de mandats présidentiels est une « funeste connerie ». Le président répondait à Jordan Bardella qui proposait l'idée d'un septennat unique."

Ce qui est une funeste connerie, c'est que cet homme, qui s'éclate comme un fou dans ce grand show de Saint Denis où il emmerde les gens jusqu'à trois heures du matin, soit président. Qu'il succède à Chirac, Pompidou, de Gaulle... 

Ce qui restera une funeste connerie, c'est l'élection de 2017. Hollande qui n'a pas pu se représenter à cause de ses frondeurs, qui ont envoyé le pitoyable Hamon représenter le PS. 
Les électeurs de droite qui ont été trompés par Fillon, et par le Canard Enchainé qui aurait pu sortir l'info en Octobre 2021. Sarkozy ou Juppé aurait été président, cela aurait été mieux, avec une majorité qui existe. Et peut être en 2022 l'opposition de gauche républicaine aurait été élue.

Mais nous n'aurions pas eu un RN à 25% et la création de la créature NUPES.

Ce qui est une funeste connerie est cette imposture qu'a été l'élection de 2017, et le résultat de la classe politique que nous avons maintenant.

A part ça demain dernier jour de vacances. Radio. Problème au pied, une épine j'ai pas trop compris, mais qui me fait souffrir...

mercredi 29 novembre 2017

Cocus des primaires

En écoutant hier soir Thierry Solere, je pensais à une réflexion du philosophe du football Rolland Courbis. Qui posait cette question suivante :

"Je me suis toujours demandé si quand on était cocu, c'était à cause de sa femme, ou à cause du mec qui se tape sa femme"

Je pensais aux cocus des primaires. Nombreux...

La primaire D'Europe - Écologie - les Verts. On n'y pense peu, mais elle a coûté 4€ par adhérent à chaque tour de scrutin. Au total 8€ pour dégager Duflot, et pour nommer un candidat qui est parti très vite à la soupe socialiste, ca fait mal. La carotte est peut être bio, mais dans le cul ce n'est jamais agréable.
8€ cette blague...

La primaire de "la Belle Alliance Citoyenne". Mort de rire déjà ce nom parfaitement à la con. 1€ par tour. Pour faire gagner un candidat qui quittera le PS pour fonder un parti au nom encore plus à la con après une campagne également lamentable. 
Et ne parlons de son malheureux finaliste qui a craqué en appelant à voter pour le bon Macron au milieu de la campagne présidentielle...
2€ pour 6% et deux finalistes qui ont quitté le PS pendant et juste après la présidentielle, c'est bien.

La primaire de la droite et du centre. La mienne.
Ca m'a coûté 2€ par tour, multiplié par deux (car je suis galant j'ai payé pour madame). 8€ pour avoir donc vu sortir de ces primaires une personne qui aura blousé tout le monde pendant ce scrutin. Dommage que Pénélope et les costumes ne soient pas sortis en octobre 2016...
8€ pour avoir participé à une primaire dont le responsable de l'organisation s'est barré en début de semaine chez Macron. 8€ pour participer à un scrutin dont le 4eme est parti en marche à la gammelle d'un ministère après la défaite de Fillon. 8€ pour avoir participé à la destruction de mon camp politique.

Ces primaires ont été un beau moment de cocufiage politique. Magnifique carotte nouvelle introduite dans les anus des militants et sympathisants sincères qui pensaient changer le destin du pays. Avec des dirigeants responsables, fiables, honnêtes. 
Pendant ce temps Macron est parti tout seul, avec ses soutien.ne.s. Les Front Insoumis et National avaient leurs ducés guides charismatiques. 

Et nous donc, à droite, nous voyons les responsables de cette blague dramatique partir soit à la soupe gouvernementale, soit se braquer vers des discours délirants en voulant se ratatiner encore un peu plus sur eux meme. Comme une étoile qui meurt écrasée par sa propre gravité. Si la droite républicaine et le centre finissent comme le PS, a 6% avec tous les électeurs qui se barrent, on aura l'air malin. Et on continuera à avoir une fiscalité effrayante pour les classes moyennes, une société soit disante "progressiste" qui s'abrutira avec des conneries inclusives et négativement stigmatisantes.  

On n'avait pas l'air bête avec notre pièce de 2€ en novembre dernier. Et aujourd'hui nous sommes bien cocus. Solere, le Maire, Fillon... je leur en veux. A eux et pleins d'autres. Des juppeistes, des antijuppeistes coins et primaires. Et c'est penible... si ce n'est grave pour notre pays et ses citoyens.

dimanche 14 mai 2017

Bluffant et respectable

"Bluffant"
C'est le mot qu'a employé ce soir Falconette, alors qu'on finissait le repas, en parlant du président Emmanuel Macron. 
Je suis sensible aux avis de Falconette, et celui là était très clair. "Bluffant", elle l'a prononcé de manière presque gênée. Timide. Mais sincère. Elle a été bluffée par Emmanuel Macron en cette journée symboliquement importante. 

Moi aussi j'ai été bluffé par la dignité et la respectabilité du nouveau président. J'ai été bluffé par les symboles qu'il a mis en avant. Bluffé par son attitude très solennelle, et digne. "Digne" aurait pu être le troisième adjectif de mon billet. 

Politiquement et idéologiquement, j'ai énormément de points de désaccords avec le président Macron. J'aurais préféré que Juppé, par exemple, soit à cette place aujourd'hui.
Mais j'ai trouvé la cérémonie réussie. Son attitude et ses discours en tous points justes et exemplaires. Et j'ai été touché. Comme j'ai été touché par la séquence Louvre, qui était magnifique. 

Bluffé par sa dignité, sa solennité et sa respectabilité j'ai été. Cela n'empêche pas les réserves politiques, idéologiques, philosophiques aussi, qui sont les miennes. Mais on verra ça demain. 

Il y a 5 ans, nous ne tenions pas le même discours. Et les sentiments intimes allaient plus vers la honte et la gêne. Mais c'était y a 5 ans, tournons cette page...

dimanche 7 mai 2017

Allons voter et rigolons avec bébé Faucon

Un autre morceau de vie avec mon grand garçon en allant ce matin au bureau de vote. Pour ceux qui suivent (et tiennent) depuis plus de 5 ans, le grand garçon, c'est bébé Faucon. Qui aura 6 ans dans moins d'un mois : ça passe vite un quinquennat !

Donc ce matin on embarque dans la 3008 avec les deux bébés (dont le deuxième qui a 3 ans et quelques mois) et Falconette (qui a mon age).
Et voilà que le papa (moi) lance au grand garçon (bébé Faucon) un :
- Alors mon bébé, on vote pour ?
Je lance la question en m'attendant à un "pour papa", "pour le docteur" (l'ancien estimé maire de mon village d'enfance), ou un plus rigolo un "pour la panthère rose", "pour Mickey" ou "pour le chevalier d'or des Gémeaux". 

Mais non, bébé Faucon (le grand garçon) me sors son plus coquin sourire et me lance un 
- On vote pour Monsieur Macron ! 
(moment de silence dans la voiture)
- Euh (sans savoir si c'est du lard ou du cochon)... Et pourquoi tu dis ça ?
En posant la question, je ne savais pas à quoi m'attendre. Mais mes garçons (les deux) me fascinent en voyant comment ils grandissent dans ce monde qui les entoure. Comment ils sont conscients des choses. De l'actualité. De la vie, de la mort, de tout. On les imagine des bébés, tu parles, ils sont conscients, et ils sont loin d'être cons...


Et donc mon bébé (grand garçon) de me répondre, tout sourire...

- Je te dis ça pour te faire rigoler (hi hi hi).
Un ange passe, accompagné d'oiseaux, de baleines et de crocodiles.
Et pas plus. Le bébé 2 a rigolé d'un coup. Et ils sont partis dans des délires d'enfants, avec leurs doudous. On est arrivé au bureau de vote sur les coups de 8h15 ce matin, et on avait cette phrase du bébé... "c'est pour vous faire rigoler".

Et pourtant, il ne rigolait pas papa ce matin en allant voter. Il avait mal au ventre. Il a pensé à ces copains de gauche en 2002 qui ont du voter Chirac avec des gants (blancs, de cuisine, en plastique, qu'importe...). Ce matin, j'avais mal au ventre. C'est affreux de voter en sachant que tout acte qu'on pourra faire est une mauvaise solution, un mauvais choix. Voter Macron, Le Pen, blanc, nul, c'est un mauvais choix. C'est horrible ce genre d'élection. 

Avec Falconette, nous sommes allés voter, sans trop se parler. Un bonjour poli à un élu, un autre au maire de mon village (qui n'est pas un pote), un bisou. Et à 8h25, j'étais de retour à la maison pour préparer ma piscine.

J'attendrais les résultats ce soir sans impatience. J'ai voté ce matin, sans plaisir, sans conviction. Je ne sais pas si Macron sera ou non légitime ce soir... Enfin si, il sera légitime, il aura gagné. Point. 
Crédible par contre c'est autre chose... Hollande était légitime, mais il n'a pas été crédible. La légitimité par défaut, c'est aussi une légitimité, mais je ne sais pas combien de temps elle tiendra.

Il m'a fait rigolé sur un sujet qui au final n'est pas si rigolo que ça mon bébé. Lors des prochaines élections présidentielles, il aura presque 11 ans. Il se préparera pour le collège. Il ne sera plus un bébé...
Normalement c'est dans 5 ans, mais je me demande si ce mandat sera aussi "normal" que le furent ces élections présidentielles. Nous verrons bien. 

Sinon ma piscine se remplit. C'est la chose la plus importante de ce soir pour moi... 

Garder le moral quand même ?

vendredi 5 mai 2017

Double arc-en-ciel et fin de campagne

Dimanche c'est fini la campagne présidentielle. Elle fut vilaine, et je suis triste, frustré, abattu.

Dimanche, j'irai probablement voter. Je dis "probablement", car si j'ai la même fièvre qu'au premier tour, je ne quitterai pas mon lit. Et puis bon, j'ai toujours voter. Même si ce deuxième tour me désespère, j'irai voter quand même. Y compris pour personne, plus probablement pour le monsieur, mais mon choix n'est pas encore fait. 

J'ai hésité cette semaine.
J'ai trouvé la campagne de certains soutiens de Macron détestable. J'avais parlé de ceux qui traitaient ceux qui ne voulaient pas voter Macron de salauds. Insulter l'électeur, quelle merveille pour mobiliser... Je sais en tous cas que cette manière de présenter le vote du deuxième tour la semaine dernière, en criminalisant l'électeur qui doutait, a fait vaciller des gens. En ce qui me concerne, ça m'a marqué.
Mais Le Pen a tellement été mauvaise et grotesque que non c'est pas possible. Et puis faut être en accord avec ce qu'on pense au plus profond de soi et de son cœur. Un vote Le Pen m'est impossible donc l'option n'a jamais été évoquée pour moi.

Mais je reste frustré. Frustré de voir que ces 5 ans aura accouché du successeur de celui qui laisse une France en lambeau. Frustré de voir que mon camp politique et certains de ses dirigeants et "militants influents" ont tué le truc. Frustré de voir que le Canard Enchaîné nous a sorti le scoop Pénélope deux mois trop tard. 

Frustré de voir que je n'ai pas le choix dimanche. Et que quoi que je fasse, ça sera une mauvaise chose, un mauvais vote. C'est affreux.

A part ça le ciel cette semaine nous a donné un double arc-en-ciel. Les bébés n'en avaient jamais vu des doubles. Moi peut être mais c'était y a longtemps. C'était magnifique...


Un symbole d'une fin de laide campagne ? Comme un espoir ? On verra...

jeudi 4 mai 2017

Souhait présidentiel de son bébé (analyse sexiste)

Moment de vie avec mon grand garçon hier soir devant le début du débat d’entre deux tours. Pour ceux qui suivent, le grand garçon, c’est bébé Faucon premier du nom, qui a 6 ans dans moins d’un mois : dur de continuer à dire « bébé », même si je continue de l’appeler comme ça.

Hier soir, alors que Falconette couchait bébé faucon deuxième du nom, nous regardions avec le grand le début du débat des présidentielles. 
Là a commencé la discussion.

-       Papa, c’est eux qui peuvent être président de la France ?
-       Oui mon bébé… (papa fier de voir que son fils a une conscience civique et est conscient du monde dans lequel il vit)
-       Le président, c’est le chef non ?
-       Euh… Oui mon bébé…

Dimanche dernier, lorsque les deux visages des finalistes s’étaient affichés, il m’avait fait cette même remarque. J’avais été fier…

Et donc hier au début du débat, bébé Faucon m’a asséné sa conclusion qui m’a scotché.

-       Ben je veux que ça soit le monsieur qui gagne !
-       Ah ? (papa surpris). Et pourquoi mon bébé ?

A ce moment-là, je n’attendais pas une analyse de haut niveau, mais j’étais amusé… Je ne lui ai pas dit qu’in petto je partageais son souhait, car ce n’est pas très important… Mais la raison qui m’a annoncé mon bébé m’a scotché.

-       Ben parce que c’est un homme. Et c’est toujours les hommes qui sont les chefs !

J’ai souri. Je me suis dit que j’avais peut être loupé deux trois choses dans l’éducation de mon bébé, et que les féministes me seraient tombés dessus et m’auraient coupé les roues si elles avaient été présentes. Mais ça m’a amusé.
Ça restera pour moi un souvenir personnel et amusant de cette campagne électorale détestable et cauchemardesque.

J’ai expliqué à mon bébé que les choses n’étaient pas aussi binaires que ça, et que sa maman lui dirait deux mots. Et je l’ai pris dans mes bras, et j’ai vite changé de chaine pour mettre Monaco – Juventus, parce que bon…

Après rien à dire sur le débat. Au total je n’ai guère du en voir plus de 10 minutes, en zappant. Mais le peu que j’ai vu m’a mis profondément mal à l’aise.
Je me disais qu’un deuxième tour Juppé – Valls, cela aurait été d’un sacré autre niveau. Mais non, les primaires sont passées par là, le Canard Enchainé a fait son buzz, et le cauchemar a été total.

Vivement dimanche soir. On regardera le résultat avec grand bébé. Il y a cinq ans, je me souviens qu’il avait été surpris et avait pleuré sur sa chaise haute quand la tête de Hollande est apparue. Il a cinq ans de plus…

Nous avons vieilli, mais avons-nous vraiment progressé ? Hier soir je n’en avais pas l’impression. 

mardi 2 mai 2017

Rions avec les électeurs de Mélenchon

Un copain du boulot m'a fait suivre cette vidéo : j'ai beaucoup rigolé. Ca nous a fait la journée au boulot.

Après quand on a vu ce qui nous attendait dimanche, nous avons moins rigolé. Mais bon, ça nous aura détendu cinq minutes cette connerie.


Demain nous rirons avec l'électeur de Jacques Cheminade (dont sa position n'est pas très attendue j'ai l'impression...)

samedi 29 avril 2017

Pensées gaullistes et républicaines à d'anciens compagnons

Je n'ai pas été militant longtemps. Mais autour de 2000, mes années de militants étaient dans des cercles gaullistes. J'ose dire souverainistes. Dupont-Aignan était moins connu au sein du RPR que Pasqua, Seguin, Fillon. J'ai fais ensuite quelques mois de RPF avant de me rendre compte que je n'aimais pas être "encarté" et que je ne me sentais pas à mon aise dans la structure d'un parti politique.

Depuis, j'ai évolué. Je me sens toujours totalement en accord avec des valeurs et des messages que je considère "gaulliste", mais ne suis plus (du tout) en phase avec l'aspect "souverainiste". Ma pensée a évolué, au même rythme que j'ai grandi, mûri.

De cette époque, je garde des rencontres avec des gens sympas, et profondément attachés à leurs valeurs et en ce en quoi ils croient. Beaucoup ont suivi Dupont-Aignan avec conviction. J'ai de l'affection pour eux, même si je ne partageais ni le positionnement politique, ni la stratégie de Dupont-Aignan. 

J'ai pensé à eux hier soir quand ce dernier a annoncé son soutien à Marine le Pen. Et davantage quand j'ai vu la scène de ce matin et sa position d'éventuel premier ministre d'un président FN.
Je sais ce positionnement intenable pour eux, et totalement en écart avec ce qu'ils ont dans le cœur, et ce qui est et qui fut leur combat politique. 

Cette campagne est délirante. Elle va laisser des brebis égarées, des gens esseulés et malheureux. Ce deuxième tour est un cauchemar, tout est cauchemar.
J'espère que la lumière est au bout du chemin,mais je n'y crois pas.

Je pense à mes anciens compagnons, à des amis. J'ai de la peine pour eux, car je les sais abattus, trahis, trompés ce soir. C'est pas chouette...

Sinon Monaco c'est juste magnifique... 

vendredi 28 avril 2017

Campagne abjecte (salauds contre banquier)

C'est un cauchemar cette campagne de second tour. Pour Marine Le Pen, "banquier" est une insulte (les pauvres...). Macron instrumentalise l'histoire en allant à Oradour-sur-Glane. Est ce que pour aller plus loin dans l'abject, Le Pen répondra demain par une visite du Bataclan ou de l'Hyper-casher ? C'est consternant...

Et puis il y a la campagne sur Twitter. Du délire... Hier en réunion, je suis allé passer quelques moments sur ce réseaux sociaux qui présente la crème de la crème de l'humanité. C'est effrayant.

Nous avons cet électeur de Macron pour qui "tous ceux qui ne voteront pas pour Macron sont des salauds". La campagne en insultant les autres, c'est fascinant...

Je ne suis pas allé lire les réponses à ce tweet extrêmement dérangeant, mais j'espère que des militants de Macron sont allés lui dire que c'est lui le gros con. Et l'inviter à se taire pour éviter de faire plus de mal à leurs champions.

Du coté de chez Le Pen, c'est l'insulte "banquier" qui est servi à tour de bras... Sur ce point là, les lepénistes et les affidés à Mélenchon et à l'extrême gauche sont très proches. Je me souviens de la profession de haine du Front de Gauche aux européennes, où pour eux le banquier était une race à abattre...


"Plutôt voter pour quelqu'un qui mange les enfants ou qui brûle les petites filles plutôt que de voter pour un banquier" pourraient ils écrire. Ca serait plus simple.

Finalement ce tweet ironique résume bien le ridicule de cet entre deux tours.


Ca sera dur jusqu'à dimanche prochain... Mais les 5 ans furent dur : on peut bien encore souffrir 5 ans de plus après tout... (au point où nous en sommes, soupir...)

mercredi 26 avril 2017

Le temps des cerises

Elles sont en avance j'ai l'impression cette année. Mais le point cerisier de ce début d'entre deux tours montre du rouge. Un joli rouge, pas celui de cet extrême gauche qui est vraiment dangereusement haute dans mon pays.

Le ciel est gris, comme mon pays entre ces deux tours. Mais depuis 5 ans, et en particulier durant cette campagne, avons nous eu un peu de lumière ? Je n'en ai pas l'impression. Nous avons un pays dévasté et fracturé. Elle est belle, la France apaisée...

Par contre, il reste des petits plaisirs. Comme ces cerises qui arrivent en font parties.


Mon pays n'aura pas de printemps. Mais nous allons essayer d'être heureux quand même. 

lundi 24 avril 2017

Gard chaud

Le midi libre me donne les résultats de mon département : ils sont effarants. Le Pen et Mélenchon largement en tête.
Pas de commentaires, juste un constat.

En venant chez moi, les résultats de mon village sont aussi d'une claire clarté. Le Pen 34%, Mélenchon  a 20 %. Fillon se vautre a 15% (le maire chez moi lui avait donné un de ses premiers parrainage, en bon lèche (pardon élève) qu'il est). Hamon on en parle pas. Macron est autour de 16%

Sinon je suis en colère toujours. Si j'ai 39,5°C de fièvre dans 13 jours je ne bougerai pas de mon lit. Et pour les législatives, j'ai bien envie d'aller passer deux dimanches à la mer. Ça peut être sympa le Grau du Roi début juin ?

Enfin un mot quand même. Hollande vient de dire "l'extrême droite diviserait profondément la France"... Peut être. Mais aujourd'hui la France est déjà profondément divisée. Ce n'est pas la faute a Le Pen. Ni à Hollande, Fillon ou Sarkozy. Ou c'est leur faute à tous. 
Mais la France est déjà aujourd'hui profondément divisée. Fatiguée. Houellebecq pourrait en écrire un livre de ce qu'on vit.

En tous dans le Gard et chez moi, c'est pas très satisfaisant pour moi...

Se Placé pour le second tour

J'adore cette connerie qui tourne sur Twitter, c'est drôle.

Sinon je ne rigole pas. Mais j'ai la fièvre qui est tombé à 38°C, c'est mieux

dimanche 23 avril 2017

Colère post 20h

Colère contre mon candidat, qui a géré n'importe comment l'affaire Pénélope. Le 1 Mars aura été un grand moment.

Colère contre le militant qui pense qu'il faut être ultra et radical. Juppé aurait été un rassembleur fantastique, mais "pas assez à droite" avec tous ses soutiens qui aujourd'hui sont partis chez Macron.

Un candidat a cherché à rassembler. Pas le mien, pas son camp, pas ses militants, je suis en colère.

J'ai honte pour la droite, ses dirigeants et ses militants. J'ai honte et je suis en colère.

Après les meilleurs gagnent c'est la démocratie. Bravo au deux premiers. Le reste pour moi je verrai je ne me vois pas dans 15 jours encore.

Et si je suis à 39°5C de fievre comme aujourd'hui...

J'ai passé une sale journée. Mais je souhaite sincèrement un joyeux anniversaire à mon ami Nicolas

jeudi 20 avril 2017

De Villepin à sens commun...

Je suis triste du soutien de Villepin a Macron

Je ne lui en veux pas : il est libre et sa qualité humaine et politique n'est pas remise en cause pour. Je ne lui en veux pas à lui, j'en veux au tenant de la "vraie droite" qui après avoir fait perdre Sarkozy pourraient très bien contribuer à faire perdre Fillon cette année

Les militants "vrais" n'ont décidément rien compris. Le but du jeu est toujours de rassembler, pas d'exclure autour du "noyau dur". Qui ne représente pas grand chose...

Je lisais hier soir un billet hallucinant d'un militant de la "vraie droite". Il appelait Fillon à dégager Juppé et ses soutiens s'il était élu. Ce dernier avait fait un geste de soutien, mais non. Il fallait continuer à l'egorger, a virer une partie importante de la droite républicaine. Ils sont tarés.
Ce type de militant ont contribué à faire qu'une partie du centre s'est barré en 2012 : ils ont réussi à avoir Taubira et Duflot au gouvernement. Ces gens là continuent leur connerie. Exclure plutôt que rassembler et convaincre : ils sont fous ! 
Après avoir sifflé Estrosi, ils insultent tous ceux qui trouvent que cette campagne de Fillon aura été bizarre et maladroite en tout point de vue. Sont ils aveugles et cons pour cracher même sur ceux qui sont de leur famille ?

Une élection, ça se gagne en rassemblant. Pas aux bordures. Une primaire peut être, mais pas une élection. 

Le candidat de droite aurait du rassembler de Bayrou a Sens Commun. Du centre démocrate chrétien à la droite traditionnelle. Le mécontentement suite au mandat de Hollande aurait dû rendre cette élection imperdable : les durs du Trocadéro sont en train de la torpiller. C'est du délire, ou un cauchemar.

Je regrette vraiment que Juppé ait perdu la primaire. La "vraie droite" aurait clairement dégagé au FN. Cela aurait été bien pour tout le monde.
Et la droite républicaine et le centre auraient pu construire une alternative crédible et durable, respectueuse et efficace. Au lieu de ça, nous avons un clan qui préfère continuer à fédérer autour d'un noyau dur minoritaire. 

Et demain, nous aurons Macron président : bravo les gars ! Après 2012 vous aurez fait carton plein. Je devrais sans doute être plus militant et plus actif : les gens comme moi seraient probablement plus efficace pour gagner une élection, et gouverner derriere... mais être militant, décidément c'est pas mon truc. Dommage pour la France.

Je voterai Fillon dimanche. Mais putain, c'est dur cet entourage... 

mardi 18 avril 2017

Le successeur

Je viens de réentendre sur mon iPhone une chanson de Michel Sardou que j’avais oublié. Elle s’appelle « le Successeur ».

Dur de ne pas voir l’image de Macron en écoutant ces paroles… Aussi quand on lit les petites tambouilles électorales du PS, qui va peut être gagner une élection ingagnable il y a peu… (comme quoi les miracles… c’est Pâques).

Une chanson que j’aimais beaucoup quand j’étais enfant, et que je n’avais plus entendu depuis longtemps… (depuis que j’ai 128 Go sur mon iPhone, je remets et réentends des vieux albums).

Les paroles sont belles aussi. Elles peuvent se lire sans la musique.

Il vient d'entrer en scène
Dans mon costume de scène.
Il n'a rien à  m'envier :
Il n'a même pas salué.
J'm'entends encore lui dire
La manière de sourire,
La façon d'arriver,
Gladiateur sacrifié.
Il commence sa chanson
Et j'reconnais l'intro.
C'est ma première leçon :
D'la rigueur, mais pas trop.
Pour sa première rengaine,
Il parle avec les mots
D'une jungle africaine,
De l'adieu d'un bateau.
 Et il est jeune, il est bon, il est beau.
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
Quand il parle d'une femme,
Elle ressemble à  la mienne.
Dans le bleu de ses larmes,
Je me fais de la peine.
Il joue avec mesure
De la mélancolie,
Des passions, des blessures,
Sur le fil de ma vie.
 Et il est jeune, il est bon, il est beau.
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
 Il s'arrête, un silence
Et le public délire.
Sur une histoire d'amour,
Il enchaîne à  plaisir.
Il connaît mes images.
Il sait les colorier.
Il accroche un nuage
Que je lui ai soufflé.
 Il finit, dans sa loge,
Sonné comme un boxeur.
Quand quelqu'un l'interroge,
Il répond :
"Tout à l'heure..."
Et puis il m'aperçoit,
il m'embrasse, il m'étreint,
Est-ce que c'est bien ma voix
que j'entends pour lui dire
Qu'il a raison,
D'être jeune, d'être bon,
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
Qu'il a raison,
D'être jeune, d'être bon,
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !

Le reste, c’est de la politique.


jeudi 13 avril 2017

Rencontre un homme et le peuple...

« Je ne vous demande pas de m’aimer mais de me soutenir ». En résumé, c’était la phrase du weekend de François Fillon. Je réagis un peu tard (vacances, lecture du journal avec des jours de retard…) mais cette phrase m’a marqué. Et elle m’inquiète encore un peu plus sur cette campagne déprimante pour le candidat de la droite républicaine.

Je pense qu’il se trompe dans sa posture d’homme seul contre tous. L’élection présidentielle reste une élection particulière. Il y a le programme, la compétence, le parti, mais il y aussi l’humain qui garde une importance prépondérante.
Sans ce coté humain, jamais Chirac n’aurait gagné contre la machine Balladur. Probablement le byzantin était politiquement et programatiquement plus solide à l’époque, et plus compétent. Pourtant il a perdu, car il n’y avait pas eu cette rencontre avec le peuple, qui a fait ce petit truc.

Je pense que cet aspect humain a fait beaucoup aussi dans la victoire de Hollande en 2012, et a beaucoup compté dans sa chute finale.

L’humain et l’affection que l’on peut avoir pour la personne n’empêche pas qu’il est important de montrer d’autres qualités, d’apporter d’autres arguments. Le programme, la compétence, les idées, une assise politique solide.
Mais se reposer uniquement sur ça, et nier le côté affectif et humain, c’est une erreur. Même si cela fera de la peine à Bourdin, une élection n’est pas qu’un entretien d’embauche. Et ce n’est pas qu’une affaire de technique et de compétence. La politique est une science humaine, la gestion d’un pays c’est aussi une affaire humaine. Donc il faut y mettre de l’humanité, voire de l’affectif.

Sinon à quoi bon faire des élections ? On met des techniciens, des administratifs, recrutés sur concours ou sur CV, et roule ma poule. Certains en rêveraient. Moi non.

François Fillon aura fait énormément d’erreurs dans cette campagne électorale imperdable. Peut être la gagnera t’il. Mais cette phrase de ce dimanche est pour moi une erreur supplémentaire. 
Pour autant, la fidélité et la loyauté étant pour moi des valeurs humaines qui me sont importantes, je voterai quand même pour lui. Mais il serait bon qu’il mette davantage d’humain dans sa campagne. Cela pourrait faire une différence… (même si c’est tard)

(Merci de ne pas me demander pourquoi une photo des thermes de Greoux pour illustrer ce billet : je n'en ai aucune idée...)



vendredi 7 avril 2017

Vacances post électorales

Je n'arrive pas à imaginer que dans 25 jours nous votons

Mon village d'enfance, celui du mont du Faucon, a eu une démission de plus de la moitié de son conseil municipal pour faire peter le maire. A deux semaines d'une présidentielle c'est humainement à gerber.

Et dans ma circonscription c'est la fête de la piche et de l'opportunisme. Certains sortent de ce jeu puant (le maire de Bagnols/Cèze est dans cette logique). D'autres se tripotent.
Et on découvre un maire qui aura été socialiste, puis modem, ensuite UDI, UMP, LR, à présent En Marche. Un bon élève d'une Corine Lepage ce garçon, que j'aime bien au demeurant, et qui est chef d'un de mes villages (Lirac)

Et envie de partir loin. Un Facebook et un tweet de Sarkozy et Juppé pour montrer qu'ils restent droit, c'est bien. Mais peu...

Alors je pars en vacances. Je suivrais les choses de loin. A Montfaucon, en France. 

Je voterai Fillon. Des proches feront pareil, d'autres non. Mais on est Libre d'avoir cette liberté.

Pour l'instant c'est mon joli cerisier vert qui commence à produire la cerise quim'importe.

Et les vacances. J'en ai marre  

mardi 4 avril 2017

Le candidat de la France qui en a gros

J'ai peut être mon candidat à la présidentielle... Car moi aussi, j'en ai gros...













(si je ne vote pas Fillon, je voterai pour lui)