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lundi 15 janvier 2018

Marre des hommages, Zombie et Evangelion

Le titre est affreux. Mais j'en ai marre des hommages.

Enfin, marre des hommages, non. J'en ai marre j'en faire, car c'est à cause du départ de personnes dont j'aime ce qu'ils ont fait, et qui m'évoquent des souvenirs sympas, voire plus. Plus, car Johnny je continue à penser que c'est un proche de ma famille qui est mort, et ça me fait mal.

J'ai appris tout à l'heure la mort de Dolores O'Riordan. Le nom ne vous dit rien ? A moi non plus il disait rien. Puis avec "Cranberries" juste derrière, c'est toute mon année du bac qui m'est revenu à la gueule. La chanson "Zombie", l'album (la K7) "No Need to Argue" (ou un truc comme ça) qui tournait en boucle dans mon walkman qui m'amenait ou me ramenait du lycée de Bagnols Sur Cèze.
A l'époque, la cheminé G1 existait encore et mon mentor ne l'avait pas encore faite exploser. A l'époque, les fours d'Ugine-Acier à l'Ardoise tournait plein badins et donnaient de jolies couleurs rouge le soir quand mon papy m’amenait voir les lapins la nuit l'été au bord du Rhône. A l'époque, j'avais 17 ans, j'en ai plus du double ce soir.

Je me souvenais de cet AMV qui mixe merveilleusement le tube "Zombie" avec cette merveille qu'est Evangelion.

J'en ai marre des hommages. Mais Cranberries c'était une bombe.

samedi 20 juin 2015

Philosophons

J’aime bien la tradition du bac philosophie. Cette année, je suis à la bourre pour écrire mon billet sur les sujets de bac philo 2015. Les sujets sont sympathiques cette année en plus.

Bac scientifique.
C’était le miens de bac. J’aurais donc eu à choisir entre ces trois sujets.

  • « Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ? »
J’ai le souvenir ému d’une visite au carré d’art à Nîmes, une exposition contemporaine. Je me souviens d’avoir vu des véritables merdes « œuvre d’art » au prix exorbitant, un foutage de gueule de la part de l’artiste. Je veux bien qu’on se paluche devant un frigo sur lequel on met un cric ou devant un tableau où un connard a balancé trois traits de peinture pour exprimer sa sensibilité. Mais de là à chercher un sens ou un message…

Sans doute que le connard l’artiste qui pond sa merde crée une œuvre a envie de faire passer un message. Et peut-être que ce fameux frigo avec le cric a un sens. Mais j’y suis totalement étanche…

En parlant de ça, ce sujet m’évoque toujours ce sketch des inconnus. Jack Lang était emballé…

  • « La politique échappe-t-elle à une exigence de vérité ? »
Sujet d’actualité. A un moment où les enquêtes d’opinion montrent un dégoût énorme des français avec leur classe politique (dans leur ensemble), cette question a un sens (elle).
Les deux dernières élections présidentielles ont été faites avec des candidats et formations qui, dans l’ensemble, ne disaient pas la vérité. Avec l’application de programmes en décalage avec les « promesses électorales ».

Ma sensibilité très personnelle est que la politique ne devrait jamais échapper à l’exigence de la vérité. J’aime ce mot « exigence ». Mais le fait est que « l’exigence » n’est pas justement une « exigence » de nos élites, de notre peuple.
J'écrit souvent des billets sur cette absence d’exigence, qui fait que l’on tolère très bien la médiocrité. Dans la politique, dans le football français aussi (je fais souvent ce parallèle).
Chez nous, lorsque le chef du parti travailliste perd une élection en Angleterre, il démissionne. En France, celui qui perd l’élection est promu secrétaire d’état à l’Europe, ou il crée un nouveau parti politique après s’être fait élire à la présidence de l’ancien.

De fait, l’exigence de la vérité n’est pas une exigence. Pas de soucis de faire campagne contre la hausse de la TVA, pour finalement la faire 9 mois après être élu. Aucun état d’âme de se faire nommer ministre du budget et de faire campagne contre la fraude fiscale avec les coffres suisses pleins à ras-bord.

Au final, ma dernière expérience électorale a été douloureuse. J’ai souvent entendu « de toutes manières, vos promesses électorales, on ne peut pas y croire… On le voit avec Hollande, on l’a vu avec Sarkozy… ». Comment faire une campagne sincère dans ce cas, si la parole ne vaut plus rien ?
Au final, dire la vérité quand le but du jeu est de toutes manières d’être élu et que le pouvoir soit dans sa main et dans celles de ses collègues, est-ce important ? Ma dernière expérience a montré que c’était improductif de dire la vérité…

Et pourtant, dans une démocratie mature et en bonne santé, l'exigence de la vérité devrait être un principe de base. 

Le sujet est intéressant en tous cas…
  • Les élèves ont aussi été invités à réfléchir sur un texte de Cicéron
Un Cissé rond, ça joue au foot mais c’est plus lent.

Bac ES
  • « La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ? »
Je dois être con mais j’ai relu plusieurs fois le sujet, je ne le comprends pas. Donc je lâche…
  • - « L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ? »
Sujet similaire à plus haut. Je reviens avec mon cric sur le frigo, ou à Christ dans de la pisse. Est-ce que ces merdes donnent vraiment des choses à comprendre ? Je n’ai pas la sensibilité suffisamment exacerbée pour les comprendre de toutes manières…
  • Le commentaire de texte porte sur un extrait de Spinoza :
Quand je vois les deux sujets plus haut, je me dis que j’aurais lu le texte de Spinoza avec intérêt…

Bac L
A mon époque, le coefficient de la philosophie au bac L était énorme. Logique remarquez… J’avais un bac S option techno (le bac E pour les presque 40 ans), les maths et la techno étaient à coefficient. Et j’étais mauvais en techno…
  • « Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ? »
Mon copain Nicolas a bien abordé le sujet. Est-ce qu’il faut moralement respecter le moustique qui nous casse les couilles quand on boit l’apéro en terrasse ? Moi je déteste les serpents…

J’avais lu un excellent bouquin de Jean-Christophe Ruffin, qui s’appelle « le Parfum d’Adam ». Il parle d’extrémistes écologistes, dissidents d’un Front de libération des animaux. Des violents. Ils estiment que le tiers-monde est un danger dans la planète, et qu’il faut lancer une opération de décroissance de la population via le terrorisme biologique. Il est super ce bouquin.

Donc « devoir moral » de respecter tout être vivant ? Je veux d’abord respecter l’homme. J’adore les loutres et les girafes, mais cela passe après pour moi.


  •  « Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? »
Je trouve qu’il est très intéressant ce sujet. Par contre, je me demande ce que j’aurais répondu à 18 ans. J’ai le double d’année maintenant, et depuis le bac j’ai vécu une autre vie. J’ai eu des gosses, le mariage, des progressions humaines, professionnelles, des déceptions, des pertes de gens que j’aimais. Tout ce passé à contribuer à faire ce que je suis, et je suppose que mon futur continuera de me façonner.
Il est évident qu’on est tributaire de notre passé, des gens qu’on a rencontré, qu’on a aimé. Après, on change. Toujours. Quand on ne change plus, quand on évolue plus, c’est qu’on est mort…


  • Le commentaire de texte porte sur un extrait d’Alexis de Tocqueville

Ah bon.

Rendez vous l'année prochaine pour les prochains sujets...

lundi 16 juin 2014

Les sujets du bac philo du jour (sans grève)

C’est un de mes marronniers préféré de l’année. Les sujets de philosophie du bac
Il faisait chaud aujourd’hui, ça sentait bon le mois de juin et le baccalauréat. Certes, l’odeur nauséabonde de ces syndicats insultants et néfastes pour notre économie et notre modèle républicain rend ce mois de Juin un peu plus désagréable… Mais il n’empêche… J’aime bien cette période.

Et me souvient toujours avec émotion de mon sujet du bac philosophie à moi, qui m’avait offert un joli 17/20 d’ailleurs (petite fierté) : « la connaissance scientifique peut-elle lutter contre l’obscurantisme ? ». Joli sujet…


Je crois que je me souviendrai toujours de mon baccalauréat… Je relis avec émotion le billet que j’avais écrit à propos de mon bac. Je l’avais écrit en 2007. C’était le 10 Juillet 1995 que j’avais les résultats de ce bac. Elle était bien, ma saison 1994-95…

Laissons loin les souvenirs, et voyons les sujets du jours.

Bac L
  • 1er sujet : Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?

Je n’aurais pas pris ce sujet… Je dois être un gros con de droite, mais en fait force est de constater que je suis insensible à l’art… Pourtant, le début du Roi Lion me fait pleurer (allez comprendre…)

  • 2ème sujet : Doit-on tout faire pour être heureux ?

Il faudrait le thèse antithèse synthèse tout ça. Mais aujourd’hui j’ai franchement envie de répondre un immense oui. En ajoutant qu’il faut tout faire pour que les siens et les gens qu’on aime soit heureux. Pour autant, les rendre heureux signifie parfois sacrifice…
Et puis bon, peut-être faut-il introduire la notion de « bonheur immédiat » et « à long terme ». Peut-être le sacrifice et le malheur d’aujourd’hui fera les longs moments de bonheur de demain…

Il me plait ce sujet… Il m’inspirerait.

  • 3eme sujet : Texte : POPPER, La Connaissance objective, 1972.

Poppers, c’est pour moi soit un truc sexuel, soit des peluches d’un dessin animé quand j’étais petit… Et puis « l’objectivité », on demandera ça aux militants bêtes et bornés qu’ils nous en parlent, de l’objectivité…
De toutes manières, je n’aimais pas les commentaires de texte.

Bac S
  • 1er sujet : L'artiste est-il maître de son œuvre ?

J’en ai aucune idée… Mais à un moment oui, l’œuvre échappe à son maitre, comme les enfants s’envolent loin du nid de leurs parents… Dès le moment où le public se l’approprie… Sans doute…

  • 2ème sujet : Vivons-nous pour être heureux ?

Le thème du jour le bonheur… Sans doute l’éducation nationale est consciente du marasme moral dans lequel est le pays, mais les évènements de tous les jours ne prêtent pas à l’optimisme…

J’aurais pris ce sujet car il me plait le thème. Ça me parait facile de faire une bonne copie avec une thèse et une anti-thèse. Intégrer des notions de morale, de contraintes personnelles, d’obligation de faire des choses qui ne nous rendent pas toujours « heureux », de responsabilité individuelle, etc… Moyen de faire un joli sujet.

Avec comme synthèse que oui, l’objectif personnel que l’on peut se fixer est simplement celui d’être heureux… Tout bêtement. En tous cas, aujourd’hui, j’avoue n’avoir aucune autre ambition personnelle que celui-là d’objectif.

  • 3ème sujet : Texte : DESCARTES, Règles pour la direction de l'esprit, 1628.

J’aimais bien Descartes.

Bac ES
  • 1er sujet : Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?

Il faut aussi avoir les moyens de le faire, ce choix… Ca limite la liberté… Sujet pas facile, mais intéressant.
Ça me rappelle qu’aux dernières élections européennes, j’avaisle choix entre 25 listes, dont certaines à la con. Ce choix m’va-t-il rendu libre ? Non. J’ai failli d’abord ne pas voter, tellement j’avais l’impression qu’ils se foutaient de ma gueule. Finalement, j’ai fait un « vote utile ». En toute liberté sans doute, j’aurais pu voter FN ou Mélenchon. J’ai fait un « vote utile ». Mais ne me suis pas senti plus libéré pour autant.

Quoique je dis ça… L’exemple est peut être mal choisi.

  • 2ème sujet : Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?

Pétard, de la psychanalyse. Mais c’est vrai que je crois que Freud était enseigné en philosophie. Je ne sais pas trop comment j’aurais pris le sujet…
Pour autant, se comprendre soi-même… Ca me parait presque être un préalable important justement pour « être heureux »…

  • 3eme sujet : Texte : Hannah ARENDT, Condition de l'homme moderne,1958

Est-ce que les féministes bas du front vont hurler contre le sujet sexiste, et demander à ce qu’on étudie également la condition de la femme moderne sans quoi une plainte sera déposée à la haute autorité morale à deux balles ?


Des sujets intéressants cette année… Je ne sais pas si j’aurais vraiment envie de repasser le bac (rien que me dire qu’il faudrait écrire avec un stylo sur une copie m’effraie…).
Mais avoir 18 ans de moins, je crois que j’aimerais bien… Quoique mes bébés ne seraient pas encore nés, ça serait triste… (des gens que j’aime seraient toujours là remarque…)

C’est bien le bac, c’est bien de se souvenir.


lundi 17 juin 2013

Aujourd'hui, c'est philosophie...

Comme tous les ans, je me régale à lire les sujets du bac philo… Souvenirs. Bientôt 20 ans que j’ai passé mon bac. 1995, Chirac venait juste d’être élu président (youpi).

Les sujets de la série L
  • Le langage n'est-il qu'un outil ?
Diantre ! Ça commence bien… Bon on fait comment ? On définit c’est quoi un outil. Puis c’est quoi le langage. Et puis est ce que c’est la même chose…
En tous cas voilà une question que je ne me suis jamais posé…
  • La science se limite-t-elle à constater les faits ?
Il pourrait me plaire ce sujet… De base, je dirais non. Parce que la science n’est pas que l’expérimentation bête et basique. Il y doit y avoir de l’imagination, de la réflexion, parfois un peu de folie, voire même du rêve… C’est pas uniquement le bleu et le jaune ça donne du vert…

Ça pourrait être un joli sujet…
  • Le texte à expliquer est un extrait de Lettre à Elisabeth de René Descartes (1645).
Je ne savais pas que le brave Descartes avait écrit à Isabelle. J’espère qu’il lui a écrit des choses cochonnes (ça pourrait être marrant à expliquer).

Le coefficient de l'épreuve de philosophie en série L est de 7. C’est beaucoup.

Les sujets de la série ES
  • Que devons-nous à l'Etat ?
Nos amis libéraux adoreront… En tous cas c’est un sujet extraordinairement vaste, profond. Qui nous anime tous, nous qui aimons la politique…

  • Interprète-t-on à défaut de connaître ?
Un autre sujet proche de ce que nous vivons dans notre blogosphère… Appliquons-le à nos débats sur le web, et allons plus loin. « Caricature-t-on à défaut d’essayer de connaitre » et de comprendre, pourrions-nous dire…
Sujet intéressant aussi. Encore un.
  • Le commentaire d'un extrait de "De la concorde", de Saint-Anselme (XIIe siècle).
Je ne sais pas qui c’est Saint-Anselme…

Le coefficient de l'épreuve de philosophie série ES est de 4. C’est moins que L….

Les sujets de la série S (c’était le mien tiens !)
  • Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
Qu’il est bien ce sujet ! Là, de suite, je n’ai aucune idée de comment je l’aurais traité ce sujet, mais il est intéressant…
De toutes manières j’ai un postulat. C’est qu’il n’est pas obligatoire de s’intéresser à la politique pour avoir un avis sur « la vie de la cité ». Je dirais même que globalement les gens ne sont pas politiques, ils ne sont même pas « politisés ».
Dans nos jeux sur les blogs, on aime à se balancer des caricaturales étiquettes. Des « tu penses ça parce que tu es de droite » ou « tu es un de la fausse gauche… ». Je pense que les gens s’en branlent de tout ça. Ils sont capables de voter Sarkozy parce que Royal les insupporte, puis 5 ans après pour Hollande. Sans être UMP ou PS, simplement citoyen.

Ca ne répond pas à la question de plus haut. Mais évidemment qu’on peut agir moralement sans s’intéresser à la politique… S’intéresser à la politique n’est pas un prérequis…
  • Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
Il est bien aussi ce sujet. Mais aucune idée, là encore, de comment m’y prendre.
Si je voulais être bête, je répondrai « oui », mais c’est pas obligatoire, et c’est pas le but du travail non plus…

  • Le commentaire d'un extrait de "La Pensée et le mouvant", d'Henri Bergson (1934), pour lequel les candidats devaient répondre à la question : "Qu'est-ce qu'un jugement vrai ?"
Le « jugement vrai », c’est comme les « vraies questions » non ? Sinon Bergson, il a joué à Blackburn Rovers ?

Le coefficient de l'épreuve de philosophie série S est de 3. C’était pas beaucoup, mais ça a compté pour moi… Bons souvenirs le bac…

lundi 18 juin 2012

Aujourd'hui, c'était philo

Mon petit marronnier que je replante tous les ans. Election ou pas la vieille, je suis friand de la lecture des sujets du bac de philo de l’année. Ce matin encore, des proches ou connaissances ont eu le bonheur de réfléchir sur ces sujets de philosophie. Regardons-les…

Bac S : coefficient 3 (c’était mon bac tiens)
  • Serions-nous plus libres sans l'Etat ?
Je suis sur qu’Hashtable ou d’autres camarades libéraux se régaleraient d’un tel sujet. Le gaulliste que je suis s’amuserait bien, je crois, à essayer de répondre à ce sujet. Parce que des thèses et des antithèses, on pourrait en faire un paquet.
Non, un joli sujet.

  • Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
Et c’est quoi d’abord, la « vérité » ? Chacun a la sienne, de vérité. Il n’y a qu’à lire la blogosphère politique, chacun a sa vérité. Certains pensent qu'il détient la seule valable.
Déjà chercher et trouver la sienne, de vérité, cela semble pas mal… Après, le sujet, bof…

  • Texte de Rousseau («Emile»)
J’aimais pas les commentaires de texte.


Bac L : coefficient 7
  • Que gagne-t-on en travaillant ?
Diantre… De l’argent, une indépendance, la liberté… Après, je pense avec amusement à ceux qui n’ont rien branlé avant de passer le bac, et qui verront peut être que sans le travail, les miracles n’arrivent pas toujours….

  • Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
J’avais eu un sujet un peu similaire à mon bac à moi. Je ne me souviens plus du tout ce que j’avais écris…

  • Texte de Spinoza extrait du «Traité théologico-politique»
Spinoza, il avait pas joué attaquant à l’OM ?

Bac ES : coefficient 4
  • Peut-il exister des désirs naturels ?
Tiens ? Des pensées cochonnes surgissent dans ma petite tête. Passons vite à l’autre sujet.

  • Travailler, est-ce seulement être utile ?
Un joli sujet. Le travail était à l’honneur pour cette cession du bac.

  • Texte de Berkeley extrait de «De l'obéissance passive»
Bon… Tout à l’heure sur Spinoza je déconnais (je connais Spinoza quand même). Mais Berkeley, par contre, jamais entendu…


Bon, ben c’était des jolis sujets. Pas faciles, pas évidents. Ce soir, je demanderai aux connaissances que j’ai comment ça s’est passé…
Mais quelque part, même si les années sont passées par là et que c’est pas toujours marrant, je ne suis pas mécontent de ne pas avoir d’examen à passer en cette fin d’année…

samedi 18 juin 2011

Le bac de philo 2011... Quelques sujets

J’adore le bac de philosophie. Je garde un assez bon et beau souvenir de mon baccalauréat, passé quelques jours après la victoire de Jacques Chirac en 1995… Et la philosophie a toujours été une matière que j’ai appréciée… Mon sujet du bac était le suivant : « la connaissance scientifique peut elle lutter contre l’obscurantisme ? ». Joli souvenir…

Donc comme tous les ans, je recherche, une fois l’épreuve passée, les sujets de philosophie de l’année. Je commence évidemment par mon bac, la série S, au petit coefficient de 3

- "La culture dénature-t-elle l'homme ?"
Peuchère, j’aurais eu du mal avec ce sujet. La « culture », rien que ça… Non, je n’aurais pas pris celui la…

- "Peut-on avoir raison contre les faits ?"
Il me plait ce sujet. On pourrait en faire des articles de blog ! D’ailleurs une remarque en passant, peut être que s’amuser à répondre aux sujets de bac de philo permettrait de lutter contre cette lassitude bien réelle qui nous étreint en ce moment… Et puis bon, pendant qu'on fait de la philo, on ne se bat pas contre des conneries, c'est bien aussi...

Peut-on avoir raison contre les faits ? Déjà faudrait-il être d’accord sur les faits. Lorsqu’on parle de politique ici, chacun interprète à sa sauce et à sa manière les « faits ». Pour qu’ils correspondent aussi à la défense de leur candidat, de leur camp politique. C’est normal…
Donc déjà, les « faits », c’est quoi ? Que les pires mesures de rigueur en Europe soient prises par des gouvernements bien socialistes comme il faut ? Que l’affreuse réforme des retraites de l’affreux Eric Woerth (de droite) est bien moindre que ce qui est demandé par le gouvernement socialiste de Zapatero, ancien modèle du PS français ? Que la droite c’est mal et la gauche c’est bien ? Ou l’inverse ?

Le sujet est vaste, intéressant… Il pourrait faire l’objet de billets de blog celui-là, non ?

- Expliquer un extrait des "Pensées" de Pascal
Je n’aimais pas trop les commentaires de texte… Et pour moi, Pascal c’est un langage informatique, donc…

Nos ami(e)s littéraires ont eu d’autres sujets… Je mets le « e » à amis, car le souvenir, vague, d’amie en classes littéraires me parvient à l’esprit… Mais bon, je me la jouerais Orphée qui joue de la lyre un autre jour… Les sujets de L (coefficient 7 s’il vous plait) sont donc les suivants.

- "Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?"
Ouh là là là là… Ca me rappelle une question que j’avais posée à mon professeur de math en Math-Spé. Je lui avais demandé : « des gens ont posé un axiome comme quoi deux lignes parallèles ne se rencontraient jamais, mais si en fait c’était faux il se passerait quoi ? ». Et ce dernier m’avait dit « ben on passerait dans un autre domaine de réflexion, qui serait tout aussi juste que celui qui veut que deux droites parallèles ne se rencontrent jamais… ».
En fait, ce que j’en avais retenu, c’est que quelque part ce n’était peut-être pas bien utile de « prouver » la véracité de l’hypothèse scientifique ou mathématique, mais plutôt d’avoir un mode de réflexion au cas où notre hypothèse serait fausse…

Bon, j’arrête là car je suis un peu bêta que je cherche à réfléchir, mais c’est un sujet vachement intéressant ça aussi… Y aurait de quoi dire et écrire…

- "L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?"
Alors là… Le sujet aussi est beau. Il me pose des questions à moi-même, sur moi-même, et me remets dans la figure les illusions nombreuses que je me suis faites sur moi, et que je continue à faire… Beau sujet, vraiment.

- Expliquer un extrait du "Gai savoir" de Nietzsche
Il avait joué au Bayer Leverkusen lui, non ?

Alors y avait aussi le bac ES (économique et social), avec un joli coefficient 4. Et des jolis sujets…

- "La liberté est-elle menacée par l'égalité ?"
Il me plait celui-là. Il devrait plaire aussi à tous les parangons de l’égalitarisme à outrance, qui voient du racisme de partout quand on remarque une différence chez quelqu’un. Qui chercheraient à ce que ceux qui ont un peu plus d’argents que les autres soient dépouillés et écartelés en place publique. Et qui finalement, quelque part, peuvent être des adversaires non seulement pour la liberté (individuelle et collective), mais aussi, au final, pour la fraternité…
Un sujet finalement très politique. Qui peut être polémique. Mais qui est très intéressant…

- "L'art est-il moins nécessaire que la science ?"
Vu que je suis un frustre et un rustre, je dirais « évidemment », sans chercher à raisonner. Non, n’en déplaise à Jack Lang et aux grands pleins de qualité, je ne suis pas suffisamment fin pour apprécier l’art. Il parait que tout est art, alors que j'ai l'impression que des fois des pseudos artistes nous prennent bien pour des cons...

Comme je ne comprends non plus pas tout quand on commence à parler science… Non, je préfèrerais un sujet « le vin est il moins nécessaire que le football » : là j’aurais le thèse, antithèse, prothèse qui va bien !

- Expliquer un extrait de "Les bienfaits" de Sénèque
Bien, bien…

Il existe une filière que je ne connaissais pas : "Techniques de la musique et de la danse". Pourquoi pas. Le coefficient de la philo est de 3, et les sujets sont bien aussi.

- "La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi ?"
Ca ressemble au sujet sur le « soi » de plus haut. Beaucoup de sujet sur le soi, parfois qui dépasse le cadre d’un simple sujet de philosophie…

- "Ressentir l'injustice m'apprend-il ce qui est juste ?"
Lorsqu’un gamin pleure en disant « c’est pas juste », j’ai toujours tendance à lui répondre, l’air moqueur : « mais le monde lui-même est injuste mon enfant… ». Et je crois en effet que la question est plutôt bonne…
Mais là encore qu’est ce qui est vraiment juste ? Selon notre sensibilité, selon nos convictions, nous penserons que telle chose est juste ou ne l’est pas… Certains trouvent justes de actes qui seraient pour moi de la sale délinquance pitoyable, et je trouve juste de choses que d’autres trouveront détestables…
C'était un peu la remarque que je faisais sur des billets qui m'amusaient, d'indignés professionnels, qui se terminait immanquablement par le rituel "je vous laisse, je vais vomir"... Chacun voit l'injustice dans un recoin différent de la maison, selon sa conception de la justice. Tout le monde ne s'indignera pas des mêmes personnes, ou des mêmes choses... Qui peut être différente...

Qu’est ce qui est juste ? Qu’est ce la justice ? Si le chevalier d’or de la Balance passe par là, qu’il passe boire le café…

- Expliquer un texte de Nietzsche
D’accord, mais pas maintenant, je descends au village acheter l’Equipe…

Voilà les sujets du bac que j’ai trouvé sur le net. Pas une année facile j’ai l’impression, mais des questions intéressantes… En attendant le dimanche poétique ou ludique, voilà un samedi de bachotage philosophie. C’est amusant aussi… En plus le temps est à l'orage, et il ne fait pas bien beau dehors…

jeudi 17 juin 2010

Le bac philo 2010... (j'aime bien)

J'adore voir les sujets qui tombent au bac philosophie... D'abord, ça me rajeunit de 15 ans. 15 ans putain, un peu moins de la moitié de ma vie... Et puis parce que ça m'a toujours amusé la philo, moi le scientifique qui a eu sa mention, et sans doute la suite de ses études, grâce à une belle note sur l'épreuve de philosophie...

Allez zou, voyons les sujets de la cuvée 2010 !

Série économique et sociale :
- Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
Joli sujet tiens ! Qui mêle pleins de choses... Tiens ? Je verrai bien un plan avec un paragraphe qui dit "oui" en montrant des exemples (l'histoire en est bourrée), et un qui dit pourquoi "il ne faut pas", en parlant d'éthique et tout et tout...

- Le rôle de l'historien est-il de juger ?
On dit toujours "l'histoire jugera...". Mouais, j'aime moins ce sujet...

- Un commentaire d'un extrait de L'Education morale, d'Emile Durkheim
Ca commence bien : je ne sais pas qui est Emile Durkheim... J'aimais pas les commentaires de texte de toutes façons...

Série littéraire :
- La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?
L'affaire Karachi est un exemple où on voit le fort, très très fort, intérêt de ceux qui veulent "la" vérité (ou leur vérité). Et oui, y a une élection dans deux ans, alors "ça tomberait bien que...".
Maintenant oui, la vérité peut être désintéressée... Ca dépend "quelle" vérité...

- Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
Je le mets en rouge ce sujet, parce que j'ai l'impression que depuis que je commence à réfléchir, je me pose cette question... Alors que j'étais en plein nauffrage nostalgique, un ami m'avait un jour dit "tu sais mon Faucon, celui qui n'a pas d'histoire ne peut pas avoir d'avenir, alors ne te bile pas...". Il m'a dit quelques jours après que celui qui se perd dans le passé aura également beaucoup de mal à aller de l'avant...

Aujourd'hui encore, je ne cesse de me poser cette question... Je sais que je dois oublier certaines choses ? Certaines personnes, certaines rencontres ?Maintenant, est ce que le fait d'oublier le Lac Léman rendra mon avenir plus heureux ? Je n'en suis même pas sur...

Non, c'est une question sur lequel je pourrais consacrer un blog entier...

- Un commentaire d'un extrait de la Somme théologique, de Thomas d'Aquin
La Somme théologique... Un hommage à Amiens et à Gilles de Robien ?

Série scientifique (le mien) :
Ben autant le dire tout de suite. Si j'avais passé le bac cette année, j'en aurais bavé...

- L'art peut-il se passer de règles ?
Bordel... Je suis un gars sans aucun talent ni fibre artistique, qu'est ce que je peux en savoir... J'ai tendance à penser bêtement que le génie se passe de tous cadres et toutes règles, mais est ce vraiment le cas ? Messi n'est il pas un artiste à Barcelone car le jeu mis en place le sublime ?
Dur ce sujet...

- Dépend-il de nous d'être heureux ?
Bordel bis... Je me rends souvent triste de ne pas arriver à être heureux comme je le devrais... Donc oui, cela dépend de nous... Mais nous ne vivons pas seul, nous vivons dans un système composé de pleins de trucs. Et notre bonheur n'est il pas tributaire de différents astres qui gravitent autour de nous ? Sommes nous le seul responsable de notre bonheur...

Pas facile non plus ce sujet. Mais passionnant...

- Un commentaire d'un extrait du Léviathan de Thomas Hobbes.
Le Léviathan, c'était pas une grosse bêbêtte qui se balade dans les eaux ?

Des jolis sujets du bac cette année. Pas sur que j'aurais totalement réussi cette année. En tous cas, des questions pas forcément idiotes...
Et qui me rappellent quand même que c'est bien d'avoir 17 ans...

lundi 7 décembre 2009

A propos de l'histoire géographie au bac...

Je ne serai pas objectif dans mon avis. J'ai fait un bac S. C'est l'histoire géographie qui m'a permis d'avoir le bac avec mention. Et ainsi d'intégrer cette école d'ingénieur lyonnaise qui a façonné l'homme que je suis devenu...

J'ai fait un bac S et je fais un métier scientifique, alors que le crétin que je suis a toujours été plus à l'aise avec les matières et disciplines "littéraires". J'avais parlé de ce complexe qui est le mien, et qui ne s'en va pas avec l'age...
J'ai eu un 9/20 en sciences industrielles. Une matière pourtant coefficient 9 dans ce bac S ancien bac E. Mon papa disait que ça me permettrait de rentrer dans une belle école d'ingénieur ce bac, mais mon ressentiment par rapport à cette matière a failli tout faire capoter... 9/20 coefficient 9, il faut ramer pour une mention, qui ouvre les portes du paradis...

Puis j'ai eu 17/20 en philosophie. Et donc 18/20 en histoire géographie. Et un peu comme si Marseille demain en plante 4 au Real de Madrid, j'obtiens une mention bien sur le fil.. Grâce à ses laides matières que Luc Chatel juge indigne pour les scientifiques...

J'ai d'autres arguments moins personnels contre ce projet de réforme de l'histoire géo en bac scientifique. Les lyonnais Eric et Romain (entre autres) ont pondu deux très bons billets sur le sujet...
Mais non... Je trouve ce projet de réforme triste. Simplement triste...