mardi 21 novembre 2017

Rien en soi n'est grave finalement

Lu sur les pages politiques au début du Point de cette semaine. Affligeant.



Cette personne, je ne la connais pas. Elle fais partie du clan Plenel, de cette gauche très Dieudonné et quenelle. Qui répond à une demande forte dans une partie de la société, et qui est une cible électorale. 
Cette gauche qui considère, comme le CCIF en 2015 après l'assassinat d'un patron par un islamiste que "le véritable danger n'est pas le djihadisme mais l'islamophobie".

Je suis à nouveau sur des billets de 2015. Je relis une partie d'un éditorial de Franz-Olivier Giesbert de février 2015. Qui est totalement d'actualité. Il s'intitulait « Islamo-nazisme et islamophobie ». 

Le terrorisme intellectuel ne peut plus rien, désormais, contre la vague de barbarie qui nous submerge et que rien ne semble pouvoir arrêter. A en croire les sophistes contemporains, elle favoriserait même l'islamophobie, qu'ils ont érigée en hideuse variante du racisme. Pensez, ils rêvent même de la criminaliser ! En attendant, ils comptabilisent avec plus de soin les actes islamophobes que les actes antisémites, qui, hélas, deviennent banal sen France.
Un formidable tour de passe-passe sémantique que cette Invention de l’islamophobie : s'appuyant sur l'inculture générale qui ne cesse de faire des progrès, elle permet d'interdire toute critique contre l'islam, religion qu'on n'a pas le droit de mettre en question sous peine d'être suspecté de tout, surtout du pire.
La christianophobie est un mot qui lui n'a pas droit de cité dans le langage usuel. Elle correspond pourtant bien à une réalité et on ne se lassera jamais de répéter qu'entre 150 et 200 millions de chrétiens sont persécutés à travers le monde, notamment dans les pays arabes. Quand ils ne sont pas purement et simplement assassinés par des sectes islamiques comme Boko Haram au Nigeria.
Pourquoi personne n'entend-il le cri des chrétiens martyrisés ? Apparemment, leur tragédie n'est pas politiquement correcte. Dans un excellent livre au titre évocateur, «Les hommes en trop» (1), Jean-François Colosimo a tout dit sur le chemin de croix des chrétiens d'Orient : ils sont bien plus maltraités en terre d'islam que les musulmans le sont chez nous.
(...)
Le déni est notre grande maladie nationale. Paralysés par un impensé raciste, une culpabilité diffuse et une méconnaissance du fait religieux, nous n'avons pas pris la mesure de ce qui est en jeu(...).
En tout état de cause, si la France veut rester la France, ce sera à l'islam de s'adapter à la République, non à la République de s'adapter à l'islam.

C'est grave ce que nous sommes en train de vivre. Je préfère être dans mon camp, celui des républicains, que dans celui des collaborateurs et révisionnistes du XXIeme siècle. 
Finalement des gens peu différents de ceux qui considéraient que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire, et auraient pu écrire que "le nazisme n'est pas en soi une chose grave", ou que "le racisme n'est pas en soi une chose grave".

Tout ça est grave. 

5 commentaires:

  1. En France, nous avons une loi très bien écrite et fort peu modifiée malgré son age (bientôt 102 ans)
    C'est la loi de 1905.
    Et tout tentative d'intrusion d'une religion dans la vie collective de notre pays est une faute grave.
    Quelque soit cette religion.
    Notre collectivité nationale n'a pas à être sous la pression ou la crainte de l'intrusion d'une idéologie religieuse dans la vie publique.
    L'Histoire nous a prouvé à plusieurs reprises que l'exclusion de la prééminence d'une religion dans la direction de notre pays était génératrice de paix sociale.

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    1. Tu as raison

      Et il faut revenir aux fondements de la laïcité. Magnifiquement rappelées air Luc Ferry ce weekend. La loi de l'Homme est supérieure à une loi divine ou religieuse. Et ceux qui renient ça sont hors de la république.

      Aujourd'hui il y a moins d'islamophobie qu'une islamophilie insupportable et dangereuse pour notre république. Et un point c'est tout.

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  2. Islamophobie: éthymologiquement, peur de l'Islam. Alors oui j'ai peur de l'Islam. Récemment, ce ne sont pas les cathos, les bouddhistes et autres taoïstes ou porteurs de kippas qui conduisent des camions-béliers ou jouent du couteau à égorger et des explosifs.
    Après les attentats de Bruxelles un imam courageux avait appelé les musulmans à une marche contre l'intégrisme et la violence. Une 50aine de personnes sont venues à l'appel. Il s'est pris des menaces de mort sur FB par ses coreligionnaires. Je n'en dirai pas plus!

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    1. Tu as encore une fois raison Juliette. Et ça me conforte aussi, car moi aussi j'ai peur d'une minorité religieuse qui se veut violente et veut imposer une loi et une vision du divin qui n'est pas la mienne.

      Après je me rends compte que j'ai tort d'employer souvent le terme de "christiannophobie" pour parler de ces déferlements de haine et aussi de mort contre les chrétiens. Car ce n'est pas de la peur qu'il y a en Orient, dans des coins en Afrique ou Asie ou dans quelques quartiers chez nous. C'est carrément une volonté d'extermination totale. on est loin de la 'peur'.
      Alors oui, elle est avec une complaisance extraordinaire de certaines des nos élites et dirigeants...

      Je reverrai mon vocabulaire

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  3. La recherche de vocabulaire ne va pas être très importante en temps passé. Le TPI avec sa décision nous aide bien en ce moment.
    Il me semble que cela s'appelle "génocide" ou encore "purification ethnique".
    En tout cas, les acteurs dans ce domaine sont de belles saloperies et le 20° siècle a été largement porteur de ce type de phénomène et cela dès le début du siècle.

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