Il a fait beau ce week-end. Certes, l’Equipe de France de Rugby a perdu en demi-finale. C’est dommage. Certes encore, l’Equipe de France de football a gagné aux Iles Féroé. Je trouve cela dommage aussi… Mercredi soir je ne risquerai sûrement pas de regarder un match où un sélectionneur pense que le meilleur buteur du Calcio mérite moins sa sélection qu’un gosse de 20 ans pas titulaire dans son club ou qu’un attaquant monégasque (4 défaites de rang) s’étant considéré comme un « esclave » alors qu’il voulait quitter le club qui l’eut sorti de l’anonymat…
Non, ce fut un beau week-end, il faisait beau. L’été indien disait le chanteur…
Je n’ai finalement pas grand-chose à dire ce lundi soir où je laisserai mon amie jouer au volley-ball à Roquemaure… Lundi soir, soirée où je lis, tout simplement. Je lis. C’est agréable finalement, ce moment où je me mets dans le lit, tôt, très tôt, et où je me mets à lire. Une heure, un peu plus si l’entraînement dure plus longtemps. Et je lis, tout simplement…
Non, je ne lis pas des grands romans ou des textes d’un niveau qui ferait que je ne comprendrai pas toutes les subtiles phrases… Je ne continuerai pas la très bonne liste de notre amie Céleste sur mes 10 livres cultes. Mais je lis des bouquins qui me plaisent, pour la plupart. Je mets hors de la liste le pénible « Muséum » que j’ai terminé y a 10 jours. Un thriller parisien assez mauvais j’ai trouvé, prétendant disserter sur le Darwinisme et la foi dans la science, le tout sous un déluge de cadavres…
J'avoue qu'en ce moment où la politique me gonfle particulièrement, ceux sont les polars qui me branchent. Il y en a des trés bons...
Avant le triste Muséum, j’ai découvert un auteur de polar américain, Jonathan Kellerman, que j’ai vraiment apprécié. Son héros récurent, un psychologue pour enfant à la retraite (à 32 ans, bons placements financiers… amis capitalistes libéraux je vous embrasse ^__^) appelé Alex Delaware, et une écriture à la première personne qui me rappelait les bons moments passés avec les premiers Patricia Cornwell, à ma sortie d'école d'ingénieur. Et une écriture assez jolie, des phrases et des images vraiment parlante. Son premier Delaware, « le roseau brisé », parle d’un réseau de pédophilie. Pas très ragoûtant comme sujet, mais c’est écrit avec une délicatesse et un trait qui m’a vraiment plu. Du très bon.
Du très bon aussi le classique (maintenant) Harlan Coben. J’ai commencé la série des Myron Bolitar, un autre héros récurrent. Un agent sportif ancien basketteur professionnel, qui a eu la bonne idée de passer quelques mois au FBI. Cela donne un héros assez chouette et charismatique, dans le milieu sportif. Une écriture qui peut dérouter, mais qui là encore m’a accroché. Rien à voir avec le précédent. Beaucoup d’autodérision et dans l’écriture, et dans ce héros qui ne se la joue pas. Ce n’est pas de la grande littérature, mais les bouquins se dévorent.
Et surtout ce n’est pas du Dan Brown où on arrive à découvrir le coupable final dés les premières pages. Les enquêtes et l’intrigue sont fouillées, et il est bon ce Coben…
Le meilleur (?) pour la fin : Hening Mankell. Auteur suédois, qui nous plonge dans une Suède bien différente de l’image d’Epinal. Pas question ni d’ABBA, ni de Stefan Edberg. Les filles ne sont pas ces blondes plantureuses des publicités, et il fait plus froid qu’il ne neige vraiment. Mais une ambiance froide, fraîche, et surtout très prenante.
J’ai commencé par son dernier, « le Retour du Professeur de Danse ». Rien à voir avec mon amie des Bons Enfants (que j'embrasse). Méga rien à voir... Un livre qui montre une Suède dont je n'avais pas idée : forte présence d'une extreme droite carrément nostalgique du National Socialisme de nos amis germains. le tout avec un héros atteint d'un début de cancer à la langue, qui profite d'un arrêt maladie pour assister à l'enquete sur la mort d'un de ses anciens collègues flics. Et le tout sous une ambiance assez spéciale, mais qui m'a donné cette envie de chercher des informations sur la géographie de la Suéde, sur la Scanie, sur Kalmar...
Actuellement, je lis son premier : "les meurtriers sans visage". On reste dans la xénophobie de base, dans des petits villages suédois. Une peinture écrite d'un pays que je ne connais pas (à part son football que j'ai toujours apprécié), mais dont je n'exclus d'aller y passer quelques jours, pour le découvrir. La lecture de Mankell me le fait imaginer comme une Belgique, mais plus froide encore, avec plus de forêts. L'imaginaire d'un provencal, ça vaut ce que ça vaut...
Et je dis ça mais ça y est, je suis tout seul, et en pyjama. D'où mon lit qui m'attends, et Mankell. Aprés lui ? Oh, j'ai quelques bouquins politiques, quelques essais. D'autres polars, mais j'aime les polars. L'ésothérisme dedans n'est pas une nécessité, les redites du Da Vinci Code ne sont vraiment pas une obligation... Mais mon lit m'attends. J'y retourne.
PS1 : photos de ma bien modeste bibliothèque... Ma cave est plus fourni, et à coté, on peut entrapercevoir mon mur de dessin animé japonais et autres mangas. Rien à voir non plus. Oui, le Général et son premier ministre historique dominent le premier étage... Mais nous, les gaullistes, en plus de 30 ans, nous sommes peu nombreux...
PS2 : un gaulliste que je n'aimais pas y 6 mois, et qui me manque aujourd'hui, Dominique de Villepin. Phrase tirée d'un article du Figaro suite à son Grand Jury RTL de hier : "Chaque fois que la France sort de la politique de l'indépendance nationale et de la politique d'équilibre entre les grands États, elle se trompe." Rien à rajouter. C'est elle la France que j'aime.
Assez déprimant dans le style décentes aux enfers, mais j’ai vraiment beaucoup aimé CHANTIER de Stephen King.
RépondreSupprimerJ'ai moi aussi adoré Mankell.
RépondreSupprimerJe crois que mon préféré de tous c'est "Les Morts de la Saint Jean", ou bien "la 5eme femme".
Le pire: "l'homme qui souriait".
Avant le Gel est excellent aussi.
RépondreSupprimerHum. On va dire qu'ils sont tous géniaux sauf "L'homme qui souriait" et "la muraille invisible".
J'attends avec impatience Pyramide, qui n'a pas encore été traduit
The Thing : connais pas King. Mais un bouquin descente aux enfers, ça me dit bien... (bien dans l'air du temps, soupir...)
RépondreSupprimerPierre : merci de me confirmer dans mes gouts actuels. Mais pour être à trois chapitres de la fin des meurtriers sans visages, rien à dire, j'aime vraiment cette écriture...
Merci de votre visite. bonne soirée
Je lis assez peu, mais je fais toujours une exception pour Stephen King.
RépondreSupprimerPar contre les films tirés de ses ouvrages en donnent une image assez caractérielle.
Si tu as l’occasion d’en avoir un sous la main, n’hésite pas.
Il excelle dans le genre fantastique, mais ne s’y cantonne pas, comme avec chantier ou Dolores Claiborne :le film du même nom est excellent quant à lui, tout comme la pièce de théâtre qui tourne en France et que j’ai eu l’occasion de voir à Avignon.
Pour ce qui est de chantier, le destin tragique du protagoniste m’a fait penser au film chute libre avec Michael Douglas ( http://www.youtube.com/watch?v=QN517I0U9dI ) si ce n’est que le roman de King ne gravite pas autour de la violence humaine, mais j’ai ressenti le même sentiment d’oppression dans ces deux œuvres.
Mais pour éviter au faucon de soupirer je lui conseillerai de jeter un œil sur cette petite vidéo qui lui rappellera avec humour les aléas des régimes (un autre élément que nous partageons) :
http://www.youtube.com/watch?v=8eHNOsNdG5s
Régime, régime...
RépondreSupprimer(bon oui j'avoue, "il faut manger pour vivre et non l'inverse" dirait le dramaturge, mais bon c'est bien de manger des fois)
Sinon milles merci pour les conseils, M. chose. Y ades choses... (j'irai prendre du King à la bibliothèque dés jeudi)
Merci encore et bonne soirée
essais ,polars ,politique,ésotérisme ..je vois que tu as l'embarras du choix question bouquins..je suis plutot classique de mon coté c'est Flaubert,Zola ,Musset mais aussi Yves Simon ,Fred Vargas ,Duras et, en ce moment je lis "le cornet à dés" de Max Jacob...l'as tu lu ?
RépondreSupprimerJ'aime aussi beaucoup Mankell.
RépondreSupprimerSi tu aimes les polars étrangers, je te conseille le sud-africain Deon Meyer surtout son livre "Les soldats de l'Aube".
C'est plus la maison du faucon mais sa bibliothèque, et c'est bien :) D'abord, merci de vos messages et de vos conseils de lectures.
RépondreSupprimerJeanPhi : connais pas Jacob (sinon l'ancien ministre chiraquien maire de Provins, mais c'est pas Max je crois ^__^). Classique, j'aime bien aussi. Mais j'avoue qu'en ce moment, je vais plus dans le noir et le sombre (donc Mankell)
RichardTrois : sympa de te voir :)
Connais pas Deon Meyer, mais déjà entendu parler, en bien... Vais faire un petit tour à la bibliothèque du site ce midi, et je t'en parle :)
Bonne journée à tous et merci encore