Une simple musique. Tiré d'un des meilleurs animés de l'animation japonaise... Un animé avec de merveilleuses musiques. Et un manga qui est une merveille. Nicky Larson pour les Dorothéphiles. Mais en version originale, cela s'appelle "City Hunter". Et c'est une merveille...
Le manga, c'est du bonheur. Du drole, du 'non censuré', et des moments de bravoures à la limite de l'épique. Un héros charismatique, et un environnement divin. Et quand ça passe en animé, si la traduction française eut été charcutière avec la censure qui va avec (et qui transforme un hotel de passe en restaurant végétarien), l'ambiance musicale demeure. Et c'est du trés bon.
Simple prétexte pour parler d'une date anniversaire pour moi (une autre), importante. 5 ans aujourd'hui. Je lui dis souvent merci. Mais vu ce qu'elle m'a apporté, au moins cette force de croire en demain, je ne le dis pas suffisament...
Une simple musique, que je trouve très réussi, pour dire ce que je peux ressentir, et remettre un peu en relief ces dernières années. C’est très pédant, égocentrique, oui… Je parle de ce bonheur, réel, alors que d’autres voient leurs compagnes partir car elles ont trouvé ‘mieux ailleurs’… J’ai déjà connu ça, un peu plus de 5 ans, justement… Je n’étais pas président de la République, mais je suppose que la douleur doit être sensiblement la même. Je suppose...
En fait, la première partie de la musique représente un peu la vie qui fut la mienne… Disons de la fin de mes études à l’ECAM jusqu’à la fin de 2002. Un début professionnel pas évident, une élection à la mairie de mon village, et le gravissement de diverses marches politiques importantes, au sein d’un parti politique d’envergure nationale.
Un départ dans la vie, avec cette volonté de tout manger, d’être le premier (pour arriver là haut, tout en haut de l’échelle, comme ces aigles noirs qui dominent le ciel). Sacrifiant des choses bêtes, comme une présence affective et des gens autour de soit qui nous apprécient. Mais à l’époque où mon cœur était fait d’orichalque, à quoi bon ?
A coté de ça, la découverte d’une communauté nouvelle, celle des « chevaliers du zodiaque », appelons là comme ça… Des gens que j’aime, que j’ai aimé, et que j’aimerai toujours je pense. La plupart sont devenus des amis, des personnes importantes pour moi… Une belle époque en fait, avec des points d’orgue importants : le cartoonist à Toulon, mes débuts à Marseille, Bruxelles, cartoonist de Paris… Et entre d’autres évènements personnellement important pour moi, voire fondateur.
C’est lorsque la piste arrive au temps 2’58 qu’un de ces moments fondateurs fait changer et le rythme de la musique, et celle de ma vie. L’orichalque trouve une lame qui peut le transpercer, et quand il se transperce, il coule. Salé comme des larmes...
A partir de ce moment là, très pessimiste. Tout seul je me retrouve. Tout seul ? Non, il y a des personnes présentes à coté de moi, à Marseille, à Paris, à Gien, en Belgique, je ne suis pas seul… Mais je ne suis pas bien. Comme la musique. Juste bon à boire du whisky de mauvaise qualité avec quelques glaçons, les lumières de mon appartement marseillais éteinte, le regard vide sur cette belle ville éclairée. Depuis un 22eme étage d'où on prend une hauteur et un recul pas des plus salvateurs.
Et mes ambitions ? Politiques ? Professionnelles ? A ce moment de la piste musicale, elles sont nulles… Je sais que ne n’arriverai plus à rien. Même à être heureux ?
C’est finalement un 19 Octobre 2002 que la musique rechange de tempo. Sur la piste, c’est le temps 3’37…Et là, tout repart. Vraiment. La musique devient plus entrainante, plus optimiste. Et tel l'aigle noir de Barbara, je prends un envol nouveau. Bien sur, y a du vent, des problèmes, mais que je suis bien. Heureux. Je vole. Je vole, mais pas tout seul.
Et c'est là où la musique continue plus forte, plus belle, allant vers devant. J'avoue, j'ai toujours le rétroviseur pas loin des yeux. Même c'est comme cette musique, j'avance. Car j'ai de nouveaux objectifs. Et un avenir qui s'ouvre et qui ne parait pas si mal que ça. Et le ciel est bleu. Ca vaut tous les bonheurs.
City hunter, c'est un animé superbe, avec de merveilleuses musiques. Une ambiance particulière, jazzy par moment, hilarante à d'autre. Et cette musique m'avait vraiment fait penser à mon parcours depuis 7 ans finalement... L'exercice d'écriture musicale valait le coup d'être tentée...
Merci à toi Momidji, Kaoru, Falconette, Poupouillette, quelque soit ton pseudo ou ton surmon... Merci. Et continuons encore un peu.
Le manga, c'est du bonheur. Du drole, du 'non censuré', et des moments de bravoures à la limite de l'épique. Un héros charismatique, et un environnement divin. Et quand ça passe en animé, si la traduction française eut été charcutière avec la censure qui va avec (et qui transforme un hotel de passe en restaurant végétarien), l'ambiance musicale demeure. Et c'est du trés bon.
Simple prétexte pour parler d'une date anniversaire pour moi (une autre), importante. 5 ans aujourd'hui. Je lui dis souvent merci. Mais vu ce qu'elle m'a apporté, au moins cette force de croire en demain, je ne le dis pas suffisament...
Une simple musique, que je trouve très réussi, pour dire ce que je peux ressentir, et remettre un peu en relief ces dernières années. C’est très pédant, égocentrique, oui… Je parle de ce bonheur, réel, alors que d’autres voient leurs compagnes partir car elles ont trouvé ‘mieux ailleurs’… J’ai déjà connu ça, un peu plus de 5 ans, justement… Je n’étais pas président de la République, mais je suppose que la douleur doit être sensiblement la même. Je suppose...
En fait, la première partie de la musique représente un peu la vie qui fut la mienne… Disons de la fin de mes études à l’ECAM jusqu’à la fin de 2002. Un début professionnel pas évident, une élection à la mairie de mon village, et le gravissement de diverses marches politiques importantes, au sein d’un parti politique d’envergure nationale.
Un départ dans la vie, avec cette volonté de tout manger, d’être le premier (pour arriver là haut, tout en haut de l’échelle, comme ces aigles noirs qui dominent le ciel). Sacrifiant des choses bêtes, comme une présence affective et des gens autour de soit qui nous apprécient. Mais à l’époque où mon cœur était fait d’orichalque, à quoi bon ?
A coté de ça, la découverte d’une communauté nouvelle, celle des « chevaliers du zodiaque », appelons là comme ça… Des gens que j’aime, que j’ai aimé, et que j’aimerai toujours je pense. La plupart sont devenus des amis, des personnes importantes pour moi… Une belle époque en fait, avec des points d’orgue importants : le cartoonist à Toulon, mes débuts à Marseille, Bruxelles, cartoonist de Paris… Et entre d’autres évènements personnellement important pour moi, voire fondateur.
C’est lorsque la piste arrive au temps 2’58 qu’un de ces moments fondateurs fait changer et le rythme de la musique, et celle de ma vie. L’orichalque trouve une lame qui peut le transpercer, et quand il se transperce, il coule. Salé comme des larmes...
A partir de ce moment là, très pessimiste. Tout seul je me retrouve. Tout seul ? Non, il y a des personnes présentes à coté de moi, à Marseille, à Paris, à Gien, en Belgique, je ne suis pas seul… Mais je ne suis pas bien. Comme la musique. Juste bon à boire du whisky de mauvaise qualité avec quelques glaçons, les lumières de mon appartement marseillais éteinte, le regard vide sur cette belle ville éclairée. Depuis un 22eme étage d'où on prend une hauteur et un recul pas des plus salvateurs.
Et mes ambitions ? Politiques ? Professionnelles ? A ce moment de la piste musicale, elles sont nulles… Je sais que ne n’arriverai plus à rien. Même à être heureux ?
C’est finalement un 19 Octobre 2002 que la musique rechange de tempo. Sur la piste, c’est le temps 3’37…Et là, tout repart. Vraiment. La musique devient plus entrainante, plus optimiste. Et tel l'aigle noir de Barbara, je prends un envol nouveau. Bien sur, y a du vent, des problèmes, mais que je suis bien. Heureux. Je vole. Je vole, mais pas tout seul.
Et c'est là où la musique continue plus forte, plus belle, allant vers devant. J'avoue, j'ai toujours le rétroviseur pas loin des yeux. Même c'est comme cette musique, j'avance. Car j'ai de nouveaux objectifs. Et un avenir qui s'ouvre et qui ne parait pas si mal que ça. Et le ciel est bleu. Ca vaut tous les bonheurs.
City hunter, c'est un animé superbe, avec de merveilleuses musiques. Une ambiance particulière, jazzy par moment, hilarante à d'autre. Et cette musique m'avait vraiment fait penser à mon parcours depuis 7 ans finalement... L'exercice d'écriture musicale valait le coup d'être tentée...
Merci à toi Momidji, Kaoru, Falconette, Poupouillette, quelque soit ton pseudo ou ton surmon... Merci. Et continuons encore un peu.
merci de nous raconter cela, et si joliment. Merci à elle pour toi et je me permets; merci à toi pour elle, objet de cet hommage
RépondreSupprimerDemain je parlerai politique et foot ^___^
RépondreSupprimerEnfin ce qui est merveilleux, c'est qu'en 2002 tu n'as pas perdu au change, loin de là....
RépondreSupprimer( niark niark niark.... ^_^ )
Bon anniversaire mes Poupouillous. :)
Très agréable à lire ce témoignage…
RépondreSupprimerJ’accroche un peu moins sur les références de japanime par contre (je suis assez old school de ce coté là).
En revanche, puisque tu sembles apprécier l’humour asiatique Molaito, je te conseille ces deux films :
My Sassy Girl => http://www.youtube.com/watch?v=mZQCHWOM9bw
The foul King => http://www.cineasie.com/The_Foul_King.html
On y pleure comme on y rit…