Ca commence par une blague. Un ami du travail m'appelle pour m'inviter à voir la finale de rugby. C'est 14 heures. Je dis oui. A 16 heures, il me rappelle : chaffeau fuyant, bordel, innondation. Reportons donc le repas de ce soir : y aura d'autres matchs...
17 heures, l'eau de mon bain coule : elle est froide. Je vais voir mon chauffe-eau : il ne marche pas... Coupure de courant de la nuit dernière : la carte d'alimentation du chaffe-eau, aprés diagnostic, n'y a pas survecu... Plus d'eau chaude, pas plus de chauffage, de tout le weekend. Et lundi, une note qui promet d'être douloureuse. Problèmes de riches propriétaires sans doute... Je ne sais pas, je n'ai pas, ce soir, le recul et la philosophie nécessaire.
un point merveilleusement positif : l'inauguration de notre cheminée roquemauroise un soir de finale de Coupe du monde. On est deux, devant la télé. Je bois du vin. Quand je ne suis pas devant le PC. Et j'ai chaud finalement : en plus d'être, je trouve, magnifique, la cheminée a une utilité réelle. La chaleur est douce, et s'harmonise à merveille avec celle provoquée par l'alcool qui coule dans mes biens douloureuses veines ce soir.
Aprés ? Je me rends compte que j'ai peu disserté, cette semaine, sur les évènements "du monde". Me penchant, encore une fois, sur mon nombril. Parce que je ne veux pas partagé la peine du premier des français. Je la respecte, je suis triste pour Sarkozy Nicolas, sincérement. Mais j'ai aussi un peu beaucoup de mal au niveau de l'estomac, et un peu plus haut... Vers ce truc qui bat, la petite pompe qui mécaniquement sert à allimenter un peu toute la machine en sang, mais qui sert aussi aux poètes et romantiques pour de belles compositions. A croire qu'en ce moment, mon potentiel de compassion est trés limité... Désolé, j'en parlerai à mon psy.
Je me rends donc compte que je n'ai eu aucun commentaire sur els grèves de la semaine, sur le rugby. Si, une phrase qui exprime toute l'aigreur que j'ai pour la justice de mon pays qui condamne Courbis, libère Cantat, et ignore des jeunes qui, dans les rues de mon village, s'amuse à crever des pneus de voiture et dévaliser des salons de coiffure. Mais ne jamais juger la justice de son pays et une règle, et ne jamais commenter non plus. Donc je me tais.
Et je vais finir ma soirée dans un Merlot du village d'Orsan. En face de Marcoule. Belle cave coopérative. Devant Claymore ou du rugby, je verrai.
Et je pleurerai sur mon sort demain. Sur ces tracas d'une vie de propriétaire, et sur un sentiment d'être un peu seul... Malgré des bons enfants et des gentilles foréziennes autour de moi. Peut être suis je trop exigeant... Quand ça fait vraiment beaucoup mal au ventre, des exigences devraient savoir être réguler par des coups de pieds au cul. Je vais aller m'auto botter le fondement, et demain nous parlerons vin ou politique (ou histoire d'amour, ca fait la une des quotidiens nationaux les jours de grève ça...)
un point merveilleusement positif : l'inauguration de notre cheminée roquemauroise un soir de finale de Coupe du monde. On est deux, devant la télé. Je bois du vin. Quand je ne suis pas devant le PC. Et j'ai chaud finalement : en plus d'être, je trouve, magnifique, la cheminée a une utilité réelle. La chaleur est douce, et s'harmonise à merveille avec celle provoquée par l'alcool qui coule dans mes biens douloureuses veines ce soir.
Aprés ? Je me rends compte que j'ai peu disserté, cette semaine, sur les évènements "du monde". Me penchant, encore une fois, sur mon nombril. Parce que je ne veux pas partagé la peine du premier des français. Je la respecte, je suis triste pour Sarkozy Nicolas, sincérement. Mais j'ai aussi un peu beaucoup de mal au niveau de l'estomac, et un peu plus haut... Vers ce truc qui bat, la petite pompe qui mécaniquement sert à allimenter un peu toute la machine en sang, mais qui sert aussi aux poètes et romantiques pour de belles compositions. A croire qu'en ce moment, mon potentiel de compassion est trés limité... Désolé, j'en parlerai à mon psy.
Je me rends donc compte que je n'ai eu aucun commentaire sur els grèves de la semaine, sur le rugby. Si, une phrase qui exprime toute l'aigreur que j'ai pour la justice de mon pays qui condamne Courbis, libère Cantat, et ignore des jeunes qui, dans les rues de mon village, s'amuse à crever des pneus de voiture et dévaliser des salons de coiffure. Mais ne jamais juger la justice de son pays et une règle, et ne jamais commenter non plus. Donc je me tais.
Et je vais finir ma soirée dans un Merlot du village d'Orsan. En face de Marcoule. Belle cave coopérative. Devant Claymore ou du rugby, je verrai.
Et je pleurerai sur mon sort demain. Sur ces tracas d'une vie de propriétaire, et sur un sentiment d'être un peu seul... Malgré des bons enfants et des gentilles foréziennes autour de moi. Peut être suis je trop exigeant... Quand ça fait vraiment beaucoup mal au ventre, des exigences devraient savoir être réguler par des coups de pieds au cul. Je vais aller m'auto botter le fondement, et demain nous parlerons vin ou politique (ou histoire d'amour, ca fait la une des quotidiens nationaux les jours de grève ça...)
Tu as de la chance. Si si, j'te jure.
RépondreSupprimersâle veinard - courbée sur mon petit radiateur j'en révais d'une cheminée ! et je continue à en rêver.
RépondreSupprimerje pense que contre le blues, auquel tu sembles aussi sujet que je le suis, nous avons la même chance : notre côté épicurien - A moins que les deux soient liés
Ce matin, il fait quand même pas trop froid. On se lave à l'eau froide et on pense que demain la réparation sera excessivement lourde, mais la cheminée propose quand même une belle chaleur.
RépondreSupprimerEt je sais trés bien (et je vous remercie de me le rappeler) que je suis un réel chanceux. C'est bien une cheminée, c'est beau : il ne me manque qu'un chien.
Pour le reste, et le blues, je ne sais pas si Epicure pourra faire beaucoup pour moi. Le whisky et le match de rugby de hier n'y ont pas fait grand chose. Mais je pense que, au final, cela ne reste pas bien grave.
(aretter de lire Mankell peutêtre ? ^__^)
Bonne journée (je vous dirai combien coute une carte d'alimentation de chaudière...)
Viendez en Bretagne, par encore allumé le chauffage ni mis en route le poële, c'est grand soleil et ça chauffe la maison! Incroyable n'est ce pas?
RépondreSupprimerA plus
Oh, un breton ^___^ (vive les crèpes)
RépondreSupprimerJe dis toujours qu'il faut que j'aille un jour en Bretagne : la seule région de notre beau pays dans lequel mes modestes petits petons n'ont jamais été... Soupir...
Merci de la visite météo. Ici, dans le Gard, il fait froid aujourd'hui. Même s'il fait un grand soleil. Comme le ciel peut il être aussi bleu et aussi froid ? Je ne sais pas...
A bientot
ben viens chez moi je t'expliquerai. ;) tu regarderas le ciel bleu puis le thermomètre de la Mazda 1°C hier ^_^
RépondreSupprimerj'ai pensé à toi en me lavant les cheveux et en faisant couler de la bonne eau chaude.
RépondreSupprimerJe crois que le ciel est encore plus froid d'être aussi bleu, et je préfère ne pas connaître le coût de la carte
pour la Bretagne j'ai un souvenir d'un 15 juillet passé assise sous la hotte de la cheminée d'une cuisine (le modèle géant et antique) pelotonnée, avec un jersey et un chale de laine
Puis je comparer la chaleur avignogardoise à celle de la Lorraine, sincérement :)
RépondreSupprimerPour l'épilogue, tout à l'heure un petit post, pour dire que l'artisanat, c'est fabuleux et c'est plein de gens géniaux... Tout se finit bien. Je boirai un bon verre devant Marseille pour feter ça ce soir...
Hello,
RépondreSupprimerL'auto-bottage de fondement, quel merveilleuse pratique, si salvatrice parfois ... et si peu pratiquée par nos élites dirigeantes bien assises, elles, sur le leur ...
Bonne reprise lundi. @ + ...
Salut,
RépondreSupprimervenant de la même cave d'orsan, je te conseille le cabernet-sauvignon qui est moins charpenté et qui est fort apprécié par la gente féminine. Mais connaissant le connaisseur, je ne t'apprend rien.