jeudi 18 octobre 2018

Racisme régional de ce fascisme insoumis

D’abord un rappel. 

Jean-Luc Melenchon, dans ses parachutages électoraux pour avoir un poste électif, est passé par le sud ouest. Il a quémadé les voix des gens qui, comme moi, ont un accent. Et « ne parlent pas français » comme l’a dit hier cet affreux fasciste de gauche à la journaliste toulousaine. C'était lors d'une élection européenne passé : il lui fallait un poste pour exister. 
Aujourd’hui, il s’est fait élire à Marseille, un autre timbre de voix. Hier, il demandait les suffrages des languedociens, des occitans, des toulousains. 


De gens qui « ne parlent pas français » comme le dit cet homme qui hier, disait être mal à l’aise quand il y avait « trop de blonds aux yeux bleus ».

Jean-Luc Melenchon est abject. Une nouvelle fois il m’a insulté, il a insulté mes enfants blonds qui parlent avec un accent. 
J’avais souffert de mon accent à 18 ans que je suis arrivé à Lyon et qu’on me le faisait remarquer. J’étais complexé. Hier soir, j’avais envie de traiter de salopard le chef de cette gauche brune fasciste qui préfère les délinquants et les musulmans extrémistes aux blonds aux yeux bleus qui ont un accent trop du sud.

Le reste, c’est François Hollande qui l’a très bien dit. Une fois n’est pas coutume, en pensant à mon ami Nicolas, je vais citer l’ancien président qui parle de Melenchon : 
Jean-Luc Mélenchon est "victime de lui-même", de ses "colères" et "provocations", et non de la justice. Jean-Luc Mélenchon est victime de lui-même. Il n'est pas victime d'un complot, de la justice, de la police. Il est victime de ses emportements, de ses colères, de ses outrances, de sa violence verbale , de ses provocations

La France Insoumise a montré qu’elle était largement pire que le Front National. Donner des pouvoirs à ces gens là abjects, odieux et adversaires de la République, c’est une folie, le 21 avril 2002 n’est rien par rapport au risque Melenchon, Corbière, Obono ou Coquerel. Avoir des socialistes vouloir une alliance avec ce Front National Insoumis est une faute politique contre la république.

Macron et en Marche sont responsables d’avoir permis à la France brune Insoumise être une forte opposition. Et une possible alternative. 

Jean-Luc Melenchon est, avec sa bande dangereuse, un fasciste de gauche. Il m’a insulté. Il nous insulte. Et il insulte la République en arborant son écharpe bleu blanc rouge. 
Ces gens la salissent la république. Dégageons les.

Pour autant, les militants de la France Insoumise pourront défendre leur furher. Ils ont le droit. Les militants de la "vraie droite" ont envahi le Trocadéro, et au Front National on pense toujours qu'il y a un complot.
Mais qu'ils ne nous donnent pas des leçons. Pas avec ce qu'ils ont fait hier, ce qu'ils ont, et les défenses qu'ils prennent. Qu'ils se disent hors du scope de la république (ils ont le droit), qu'ils se disent hors des valeurs humanistes qui sont défendus par notre société, et chacun jugera. Mais pitié, pas de leçons de leur part. Pas après ces deux jours. 

14 commentaires:

  1. Hélàs nous avons les mêmes de ce côté-ci de la frontière, l'extrême-gauche marxiste-léniniste, staliniens et maoïstes sans complexes par dessus le marché. Et ils viennent de faire de jolis scores aux élections municipales. La "vraie gauche" s'est précipitée pour venir à la soupe et essayer de faire des coalitions avec eux, alors qu'ils avaient juré que jamais oh grand jamais ils ne s'allieraient avec les rouges-bruns. Les nauséabonds ne sont décidément pas ceux qu'on pense.

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    1. Avec une impunité médiatique, et presque une affection générale... Aimer les gens qui vont être leur bourreau, c'est particulier.

      Ton exemple et expérience belge est toujours intéressante.

      j'espère que ça va toi, santé famille et le reste. Bisous et merci

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    2. Atmosphère professionnelle abracadabrantesque et à fuir au plus vite, mais la santé et la famille vont bien, merci! Bises et prends soin de toi.

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    3. Pour l'atmosphère du boulot je pense comprendre ce que tu ressens, puisque j'ai opéré un retrait "sanitaire" pendant deux jours...

      Prends soin de toi aussi. Faut prendre soin de nous (c'est ce que me dis ma femme)

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  2. Mais il me semble qu'on mélange (ou qu'on mélenche…) tout ! Je viens d'écouter la vidéo à l'instant (je ne l'avais pas fait avant car ça ne m'intéresse guère). Il y a deux choses différentes, si j'ai bien entendu :

    1) Dans un premier temps, en trois ou quatre mots, Mélenchon imite l'accent de son interlocutrice, ce qui ne me semble pas bien méchant.

    2) Dans un deuxième temps, il s'énerve contre son français inintelligible, mais inintelligible du point de vue syntaxique, pas du tout par rapport à son accent.

    Bref, je crois que l'on fait à Mélenchon un faux procès assez stupide… alors qu'il y a amplement matière à lui en faire de vrais !

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    1. Didier, on ne mélange rien. Chacun vit les choses comme il les vit. Chacun les ressent comme il les ressent.
      On peut expliquer les choses avec ce qu'on imagine être de la raison, sa raison. Mais ce qui vient du coeur est tout sauf de la raison.

      Je ne fais aucun procès à Mélenchon. Je me sens juste agressé parce que ça m'évoque pleins de choses douloureuses. Les connards qui, voulant se foutre de ma gueule et me discréditer, imitaient trois quatres mots de mon accent (en rajoutant les hésitations que j'avais quand je m'exprimais à 19 ans), ils m'ont fait énormément de mal.
      Les mêmes qui plus jeune me traitaient de gros lard, et maintenant se caguent quand ils voient que je fais 1m82 et 83 kg et 16% de masse graisseuse, et que je peux les mettre par terre et par la main, et par l'oral.

      Après on peut écrire en gras. Ca n'enlève rien à ce que j'ai écrit, parce que c'est ce que j'ai ressenti. Ca n'a pas à être de la raison.
      Quant à moi, d'un point de vue syntaxique et sonore, la question de la journaliste est pour moi très claire. On parle comme ça ici chez moi, on se comprend. Alors c'est peut être pas l'académie française et le parler chez moi, ça fait plouc, ça fait laid, ça écorche les oreilles de certains.

      Hier ça me faisait souffrir, et pleins d'épisodes extrêmement douloureux pour moi me remontent dans le coeur. Aujourd'hui, j'en ai rien à branler.

      Par contre je pense que Mélenchon s'est comporté comme le pire des salopards. Et qu'il ajoute à l'outrance de ses propos et de ses positions une nouvelle facette qui est laide, qui est horrible, qui est humainement misérable et méprisable.

      Et on n'est d'accord Didier : on peut lui en faire pleins d'autres de procès, des pires. Je crois que ni toi ni moi on ne s'en prive de dénoncer ce danger que représente le groupuscule fasciste qu'est la France Insoumise et ses dirigeants pour notre pays.

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    2. Moi,c'est 182 cm comme toi mais plutôt 79 kilos pour le poids,en comptant un poids de forme de 75 kilos...quand mes sciatiques veulent bien me foutre la paix et me permettre de courir tout mon saoul :)

      Ma masse grasse se porte bien,merci pour elle ;)

      Vendémiaire.

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    3. Et j'ai une fréquence cardiaque au repos qui est tout à fait sympa. Je te dis ça sortant d'une sieste suite à un petit déjeuner vigneron où j'ai pas bu que de l'eau (mais je vais faire un 10 km en courant, ça me videra)

      J'ai donc 6 kg à perdre. OK pari tenu

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  3. Le pire est de se dire qu'il va être capable de se poser en victime, alors que c'est lui qui a un comportement odieux.
    Clair, qu'il dégage lui, juste une sangsue opportuniste (ça en fait un bel homme politique je suppose).
    Le pire est de lire dans ceux qui le défendent qu'on le reprend sur la forme, notamment quand il dit "la république c'est moi" et que ces mêmes défendeurs vont s'offusquer d'un "qu'il vienne ME chercher".
    Pour l'un comme pour l'autre, 2 fichus mégalos mais c'est comme la différence entre le mauvais et le bon chasseur, c'est pas pareil.

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    1. Tu as complétement raison sur ce qu'est le personnage, et tu as raison aussi sur le "qu'ils viennent me chercher", qui était choquant et inquiétant.

      Le soucis est qu'aujourd'hui nous avons presque des délinquants qui sont à la tête de nos pouvoirs. C'est affreux

      J'aime l'image du bon et du mauvais chasseur : belle référence (mais à fortiori, cela ne nous regarde pas)

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  4. J'ai lu récemment un journal, dans lequel en éditorial, le rédacteur en chef se disait,comme toi, insulté par le comportement de Mélenchon,plus exactement que "la République avait été insultée" parce que Mélenchon portait son écharpe tricolore.
    Or,fasciste et salopard me paraissent démesurés et de trop grands mots pour Monsieur Perruchon.
    Un histrion se prenant pour Mirabeau est plus fidèle au personnage public de Jean Luc Mélenchon.

    Non, le vrai salopard dans l'histoire, c'est plutôt celui qui insulte régulièrement les Français des noms de lépreux,illettrés,alcooliques,fainéants pour les néantiser en "riens";et qui a insulté la fonction qu'il occupe,en posant bras dessus,bras dessous entre deux racailles des Antilles,dont l'un,au moins, est retourné au trou pour trafic de stupéfiant.

    Je sais que Macron a un goût sûr pour la canaille,ce qui ne me dérangerait absolument pas si cela restait un vice privé, mais là c'est moi qui avait des droits de me sentir insulté et qui aurait bien remis les pendules à l'heure en lui mettant mon pied au derrière,s'il n'était pas entouré d'une armée de gardes du corps.

    Vendémiaire.

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    1. Je ne fais pas dans l'histoire et l'historique. "Salopard" est ce que j'ai ressenti en me rappelant ma modeste histoire, mes misérables blessures.

      C'est rare que je fasse de la littérature ici

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  5. Mélenchon criant au viol de la démocratie,à travers sa personne,c'est l'histoire de l'arroseur arrosé.
    Il trouvait tout à fait normal le même traitement judiciaire réservé à François Fillon,Nicolas Sarkozy et Marine le Pen.
    C'est à son tour de faire l'expérience d'une justice politique instrumentalisée par un pouvoir politique pour déconsidérer ou marginaliser ses opposants.

    Je fais même le pari qu'on va avoir,à l'approche des Européennes,un renforcement du story stelling écrit contre ces opposants divers,en les assimilant tous à des complices de Viktor Orban et aux nouvelles chemises brunes...

    Vendémiaire.

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    1. Oui ton pari je le partage. Macron s'est drappé dans les draps du "bien", et le reste c'est le "mal", Orban Le Pen Mélenchon etc...

      Ca ne durera pas cette imposture. Si le bien matraque fiscalement les gens agés et ceux qui travaillent, au profit des glandeurs, des délinquants et de ceux qui profitent de la république, ça ne durera pas longtemps.

      Mais c'est en effet le scénario dont il rêve.

      Un pari plus risqué : je pense que cette blague LREM ne durera pas les 5 ans

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