Gagnons un petit peu de temps. Voilà quelles seront les réactions officielles de la classe politique ce soir, après l’interview élyséenne de Nicolas Sarkozy.
A gauche, c’est la déception : « ils ne sont pas convaincus » (ben voyons). Pour Benoit Hamon : « Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi ». Martine Aubry : « Nicolas Sarkozy présente un discours démissionnaire par rapport aux problèmes des Français ».
Pour Jean-Luc Mélenchon (qui n’a rien dit d’insultant tiens ?) : "C’est une vision ultra réactionnaire et destructrice du changement. Le projet de civilisation de Nicolas Sarkozy, c’est l’assurance de pire en jouant sur les peurs".
A droite par contre, quel délice, ils sont sous le charme. Frédéric Lefebvre n’a pas parlé, mais il ne parle depuis qu’il est allé chez le coiffeur et qu’il est secrétaire d’Etat aux Petits Suisses à la confiture. Par contre, Dominique Paillé n’en peut plus de bonheur : « Nicolas Sarkozy a fait preuve d’un langage de vérité, proche des préoccupations des Français ». Il « salue la réussite d’un exercice pédagogique ». Slurp slurp.
Jean-François Copé ?: « "Nicolas Sarkozy confirme ses engagements pris pendant la campagne présidentielle. Il a donné du sens à son action".
Allez j'avoue : j’ai triché. J’ai fait un mix des déclarations officielles suites aux interviews du 26 janvier 2010 et du 13 Juillet 2010. Mais suis je loin de la vérité ? La gauche trouvera que Nicolas Sarkozy a été décevant et que « de toutes façons les français sont pas dupes, le vrai remaniement en 2012, patati patata », et l’UMP officielle n’en pourra plus de faire des roulades arrières de joie.
J’attends avec intérêt les réactions de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, et ses copains centristes tiens…
A gauche, c’est la déception : « ils ne sont pas convaincus » (ben voyons). Pour Benoit Hamon : « Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi ». Martine Aubry : « Nicolas Sarkozy présente un discours démissionnaire par rapport aux problèmes des Français ».
Pour Jean-Luc Mélenchon (qui n’a rien dit d’insultant tiens ?) : "C’est une vision ultra réactionnaire et destructrice du changement. Le projet de civilisation de Nicolas Sarkozy, c’est l’assurance de pire en jouant sur les peurs".
A droite par contre, quel délice, ils sont sous le charme. Frédéric Lefebvre n’a pas parlé, mais il ne parle depuis qu’il est allé chez le coiffeur et qu’il est secrétaire d’Etat aux Petits Suisses à la confiture. Par contre, Dominique Paillé n’en peut plus de bonheur : « Nicolas Sarkozy a fait preuve d’un langage de vérité, proche des préoccupations des Français ». Il « salue la réussite d’un exercice pédagogique ». Slurp slurp.
Jean-François Copé ?: « "Nicolas Sarkozy confirme ses engagements pris pendant la campagne présidentielle. Il a donné du sens à son action".
Allez j'avoue : j’ai triché. J’ai fait un mix des déclarations officielles suites aux interviews du 26 janvier 2010 et du 13 Juillet 2010. Mais suis je loin de la vérité ? La gauche trouvera que Nicolas Sarkozy a été décevant et que « de toutes façons les français sont pas dupes, le vrai remaniement en 2012, patati patata », et l’UMP officielle n’en pourra plus de faire des roulades arrières de joie.
J’attends avec intérêt les réactions de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, et ses copains centristes tiens…
Eh eh : voilà qui est fait, c'est exactement ça !
RépondreSupprimer(jolie illustration au passage)
Tu as oublié Ségolène:" Il nous a tout pris , il nous a tout pris !"
RépondreSupprimerIl m'est arrivé d'être hyper déçue par Sarkozy, voire accablée alors que je suis" plutôt" UMP. Mais très sincèrement hier soir il a été très convainquant.
RépondreSupprimerJe mettrai peut être sur mon blog, le compteur de la dette publique de la France, il est effarant et on ne peut s'empêcher de penser que oui, les français vont souffrir encore et davantage que ce qu'ils ne croient, mais la France s'endette depuis 34 ans, le président n'est pas un magicien sortant de son chapeau de l'argent, hélas! On doit payer, et lorsque j'entends des communistes dire qu'il nous faut demander une suspension des paiements voire un effacement de notre dette, j'hallucine.
A surveiller attentivement le devenir de l'Irlande et du Portugal, car le domino d'après est l'Espagne, le suivant la France. :(
C'est plutôt marrant de voir toute cette opposition hurler à tout va que notre Président (respectons les institutions), démocratiquement élu, nomme lors de ce remaniement sa garde rapprochée.... Les électeurs ont, je l'espère, plus de clairvoyance que ces saillis stériles qui ne font que prouver, s'il le fallait encore, le manque d'arguments et de contre-propositions de tous ces petits tribuns.
RépondreSupprimerLe pouvoir sera fort le jour où l'opposition sera forte. Tous ces brassements d'air ne font que prouver, une nouvelle fois, que la seule chose qui interresse tous les politiques est le pouvoir et ses ors, non pas l'État Nation.
h16, oui ils sont tous gagas... (d'un ridicule...)
RépondreSupprimerCorto, j'ai entendu un peu Royal ce matin. Elle est affligeante.
Lady, je ne sais pas s'il a été convaincant, je n'ai pas écouté. Et ces grandes messes où les journalistes viennent prendre la becquée m'insupportant.
Je suis d'accord avec toi, la dette est un problème. Mais je pense que la faire peser uniquement sur la classe moyenne qui travaille est une erreur mortelle
Stef92, oui, l'opposition joue son role d'opposition. Caricaturalement, ridiculement. Si l'UMP était dans l'opposition, ils ne seraient pas plus malins remarque.
Mais sinon oui, le pouvoir (et les places avec, pour les apparatchiks) est plus intéressant que pour certains que l'intérêt général des français et du pays.
Faudrait vérifier, maintenant !
RépondreSupprimerA noter que j'y ai vraiment cru et j'ai perdu quelques minutes à chercher pourquoi ce billet n'était pas apparu dans mon reader au moment où je rédigeais le mien, ce matin, avec les billets des copains...
RépondreSupprimerJ'ai trouvé : il a été rédigé avant l'émission...
Nicolas, je suis en train d'écrire un billet sur les réactions. La prochaine fois, je parierai de l'argent...
RépondreSupprimerNe rêve pas, tu trouveras personne pour parier contre toi, sauf un amateur de grosse côte qui aime le risque !!! :)
RépondreSupprimerFaisons un petit calcul au calme : canton, mairie, inter-communalité (fallait y penser), département, région, députés, senateurs, secrétaires d'état sous tutelle, ministre, 1er ministre, President, député Europeens....
RépondreSupprimer12 échelons hiérarchiques..... Plus chacun son petit cabinet...
Bon, je ne tomberai pas dans le piège commun de dire qu'ils ne servent à rien, mais je pense qu'une entreprise, quelquesoit sont secteur d'activité, ne survivrait pas à un tel organigramme.
Qui avait parlé de "dégraisser le mamouth?" ah bon Devedjian devait rationaliser tout cela??
Ce qui me picotte un peu, c'est d'imaginer, sans le savoir, le cout de tout ces gens. Pas Improductifs, bien sur, mais qui sont payés par notre petite caisse de contribution solidaire....
Nicolas007, tu as raison...
RépondreSupprimerStef92, ne mélangeons pas tout. Le statut de l'élu local, l'interdiction du cumul des mandats, et la rationalisation des structures (pas uniquement élective mais aussi et surtout administrative), c'est un autre débat.
Qui n'a rien à voir avec ce billet.
Je pense qu'une mesure juste ET populaire serait de s'attaquer à la nébuleuse des élus.
RépondreSupprimerEt pourquoi pas, je rêve, en 2016, a la fin de son deuxième mandat, instaurer la reconnaissance du vote blanc et affréter les devises de financements de partis à l'assurance maladie et sociale... Petit cadeau à la façon Chirac au successeur digne du droit au logement opposable...
Désolé, je m'egard...
RépondreSupprimerStef92, ben c'est surtout que ça n'a rien à voir avec le sujet (désolé...)
RépondreSupprimerMais je crois que la nébuleuse des élus n'est pas si nébuleuse que ça. Sarkozy a voulu monter une cabale contre les élus locaux il y a deux ans (ça lui coutera les sénatoriales cette année), et c'est un mauvais débat.
Un adjoint d'une petite commune, qui passe plus de la moitié de son temps à servir ses administrés, et qui est rémunéré des clopinettes, c'est peut être pas lui qu'il faut réformer...
Enfin, c'est pas le sujet (et j'ai pas envie d'en parler ici, désolé)
Je suis d'accord avec toi pour le petit élu local, ne te méprend pas sur mes dires.
RépondreSupprimerEn revanche, je reste à l'écoute concernant les reformes envisageables concernant nos huiles.... Peut être un futur billet à venir....
Pour ce qui est de commenter les commentaires... Bourdin ce matin sur BFM/RMC
" J'ai vu la réaction dimanche soir de Martine Aubry sur le remaniement, ça faisait un peu pitié, entourée seulement de deux personnes, ont pourrait attendre autre chose de la part d'un grand partie comme le PS".
Réponse de Pierre Moscovici "je n'était pas là, j'etait au Chilie"
Tout est résumé dans cette phrase, la solidarité gagnante du PS....
Oui (sur le billet à venir, mais tu peux chercher dans les archives j'en ai déjà parlé). Et oui sur le coté ridicule et pitoyable de Martine Aubry avec ses deux boys samedi soir.
RépondreSupprimerComme tu dis, ça faisait pitié...