vendredi 24 juin 2022

RPS, dépression, et responsabilité de l'employeur.

Je suis en train de trier mes mails. Depuis Septembre dernier… Je revis des moments difficiles que j’ai passé, et je me demande comment j’ai fait pour ne pas craquer plus tôt.

 

J’ai relu un texte que m’a envoyé le juriste de notre syndicat. Une décision de justice de Janvier 2021 indique que un syndrome dépressif suite à une altercation provoqué par un salarié doit être pris en accident de travail. On ne va pas se mentir, les malaises à répétitions et tout ça, suite à une engueulade avec une chef de département violente dans ses manières de faire, les arrêts de travail, l’état dans lequel je suis toujours, je ne sais pas si c’est ou non un syndrome dépressif, mais je vais peut-être arrêter de me voiler la face.

 

J’ai relu un mail que j’ai écrit à destination de mon syndicat, suite à une formation sur la prévention des « Risques Psycho Sociaux ». RPS… Ce truc qu’on vous colle sur le dos.

Le coût pour la collectivité est entre 2 et m milliards d’euros… Je n’avais d’idée sur le coup pharamineux pour l’économie nationale des RPS. Je ne savais non plus qu’il était de la responsabilité de l’employeur la dépression d’un salarié.

Enfin, « Il n’existe pas de bons et de mauvais stress ». Penses-tu…

 

Je vais continuer à relise mes vieux mails. Courage… Je n'étais pas un si mauvais manager que ça.

4 commentaires:

  1. Courage.
    Nicolas

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    Réponses
    1. Merci Nicolas,

      Je te rassure, du courage j'en ai. Sinon je ne serai plus là et le boulot m'aurait détruit comme il en a détruit d'autre avant moi.

      Simplement je suis dans une phase de transition.

      Par contre je reste délégué syndical (ma chef de département a eu ma tête, mais tu sais perdre un match n'est pas grave... Je suis chrétien mais là le pardon il n'y en aura pas). Et je me rappelle des règles, à appliquer de partout.

      Je n'ai aucune honte à être passé par un épisode dépressif. Mais en tant que chef ou élu, je ne l'ai jamais provoqué. Des gens, qui se pensent protéger, envoient des gens en enfer.
      Y a la loi. Appliquons là.

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    2. C'est bien d'avoir du courage, même si c'est peut être aussi ce courage qui fait que vous êtes dans cette situation aujourd'hui. Il vaut mieux parfois perdre une bataille pour ne pas perdre la guerre.

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    3. Excuse moi Dsl, je n'ai pas vu ton commentaire.

      Tu sais, je vais pas redire Montaigne ni recommencer à me plaindre, mais après la bataille du boulot, j'en ai perdu une autre, celle de la santé. Puis je suis en train de perdre celle de la famille. On n'est pas loin de perdre la guerre.
      Un autre philosophe, Stéphane Guy, me rappelerait la remontada. Ou le but de Lens à la dernière minute qui met l'OM deuxième.

      Par contre au delà de moi, je pose ce texte là pour me rappeler et rappeler. Le travail est un lieu où on est en situation de pouvoir être en danger, victime ou bourreau. Et il faut que cela cesse.
      C'est comme les violences envers les femmes. Rien n'est pire que le silence.

      Moi j'ai eu honte. J'en suis aujourd'hui à un endroit très bas

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