Je laisse derrière moi les Alpes, les Ecrins et la Grande Autane. Je ne m'inquiète pas pour ces montagnes : il y a de grandes chances qu'elles soient toujours là quand je remonterai. Et qu'elle reste là bien longtemps après que je ne sois plus là...
Sur le chemin du retour, après avoir passé Gap et les cols Bayard et col de Manse (appréciés des amis du vélo), nous passons par de la moyenne montagne. Veynes, Serres, Rosan, le sud des Hautes Alpes, et des paysages sympas pour s'arrêter, piqueniquer, pisser un coup, ou simplement voir le paysage...
Le reste, il y a eu les mauvaises nouvelles personnelles de la semaine. Jambes toujours coupées.
Finalement, le coté minable du football français (perdre à Chypre...) n'est pas très grave. Les nouvelles annonces d’impôts et taxes nouvelles (contribution écologique, soupir...) me navrent totalement, mais je ne parviens pas à m'indigner.
En fait je ne parviens plus, je suis résigné. Résigné parce que je sais très bien que le changement ne serait ni pour maintenant, ni pour jamais. Les impôts et taxes augmenteront toujours. Ceux qui gagnent de l'argent par leur travail verront leur pouvoir d'achat toujours rongé : c'est eux qui financent le système, et ils le financeront toujours. Les pages "faits divers" se termineront toujours par un sybillin "les contrevenants ont été remis en liberté et seront convoqués au tribunal". Rien ne changera.
Alors je préfère penser à ces quelques jours de vacances à la montagne, dans le Massif central forézien ou dans les Alpes du Massif des Ecrins. J'ai encore quelques jours, que je passerai à préparer ma rentrée.
Et à profiter de ma famille et des gens que j'aime. C'est le plus important. Penser à eux, et pensez que quand ils ne sont plus là c'est trop tard...
La semaine a été belle. Elle se finit durement. On verra comment se passe la rentrée. C'est pour un peu plus tard... Profitons de la fin du mois d'Aout.
C'est un joli billet.
RépondreSupprimerTouchant.
Moi aussi j'aime les montagnes :-)
Elles nous rappelle que nous sommes bien peu de choses.
Amy,
SupprimerOh oui nous sommes peu de choses...
Tu as raison, elles nous rappellent, si on devait l'oublier, à l'humilité. Quand on en revient à la politique et à nos modes de gouvernances (ce qui est un thème principal de mon blog finalement), on se rend bien compte que l'humilité est une donnée totalement absente. Et encore davantage absente chez les militants, ceux qui soutiennent nos gouvernants (ou opposants officiels). C'est terrible.
Je pense que l'absence d'humilité a été ce qui a pété à la gueule de Sarkozy et de son camp. Cela risque d'être plus violent encore pour Hollande et ses amis. Mais ce n'est qu'un sentiment personnel, qui ne repose sur rien. Un ressenti. Je me tromperai peut être.
Mais je crois que l'arrogance et l'absence totale d'humilité, ça pourra pas toujours passer outre les techniques de communications et autres.
Sinon pour revenir à la montagne, c'est magnifique...
Mais tu vois, ce soir je suis allé marcher un long moment sur une colline (elle dépassait pas 50 mètres l'altitude), dans un coin immense de garrigue. Les sentiments ne sont pas les mêmes qu'à 2200 mètres. Tu respires mieux. Mais quelque part, tu gardes certaines choses, certaines sensations...
Et sur le "nous sommes peu de choses", oui. C'est le plus terrible. Et c'est pour ça que, putain, il faut prendre de soi si on peut, mais surtout de ceux qu'on aime. En profiter. Que le petit garçon puisse voir vivre son papa et sa maman. Parce que... Fiiiouuuu.... C'est indescriptible, impossible d'écrire, y a plus de mots y a plus rien.
Sinon des gens tristes qui restent. Et une qui est partie qui ne pourra plus voir grandir ses enfants, dont celui qu'elle a mis au monde il y a rien de temps... Un mari ou ami qui sera seul. Et pleins de gens qui seront seuls.
Bouh; j'arrête là mon commentaire, mais ça remue dans le bidou.
Merci Amy. Bon weekend