samedi 21 novembre 2020

Fidèle au primeur du Gard

Je vais toujours au domaine Castel Oualou de Roquemaure, chez mon ami Jean-François Assemat, le samedi soir des côtes du Rhône primeurs vers 17 heures. Le soleil se couche derrière les collines de Lirac. Lui et mon ami Brice Beaumont sont deux domaines formidables, les meilleurs pour moi dans l'appellation Lirac. Le premier propose tous les ans un primeur, et malgré la crise du Covid, étant "commerce essentiel", il continuait à proposer ses produits.




Vers le début des années 2000, j'y allais avec cet ami qui serait maire de Roquemaure en 2008, avant de mourir tragiquement une nuit de Mars 2010. Je garderai toujours en cauchemar le coup de téléphone au samedi qui m'apprenait la mort de cet ami avec qui je buvais un whisky la veille au soir avec l'association Saint Valentin.
Depuis, tous les samedi après le troisième jeudi de Novembre, j'y vais vers 17 heures. Avec un ami, mon docteur, ce soir c'était mon grand fils. 

La cave était plus triste mais Jean-François gardait sa gentillesse. Et son primeur cette année est excellent. Malheureusement il n'aura pas les restaurants pour le vendre... 
Quand je faisais mes études à Lyon, nous fétions le Beaujolais nouveau dans mon école sur Fourvière et le vieux Lyon. Mon ami Jérôme Brossette avait ses parents qui avaient un domaine à Thaizé, dans ce Beaujolais des pierres dorées. Le domaine de Cruix de mémoire. Des souvenirs d'enfance. Ces soirées de beaujolais nouveaux ont été pour des camarades d'école des dépucelages en grosse cuite. Pour ceux qui avaient résisté au bizutage qui, à mon école, était fraternel et bon enfant. Ma première, dans mes souvenirs, ça a été la sortie de neige en Mathsup. Je crois que je ne bois plus de pastis depuis cette cuite d'un soir de Janvier 1996 où le lendemain les pistes me semblaient sans reliefs...



Ce soir je boirais le primeurs de Jean-François Assémat. En pensant à Guy. Et à cette drôle de période qu'on vit...

2 commentaires:

  1. Sans compter la fermeture des bistros, je suis un peu revenu des Beaujolais et autres primeurs (mais je n'ai pas ta chance de vivre dans une région faites pour ça ; chez nous, on aurait plutôt du pâté primeur).

    A part ça, je discutais avec une copine Lyonnais (Trub, que tu connais sûrement) hier qui me disais que le Beaujolais nouveau ne se fêtait plus du tout à Lyon, les gens du coin ayant été dégoûté par la folie de la publicité dans les années 90 et suivantes. Du coup, ils se retournent vers des primeurs du Maconnais et on ne va pas le leur reprocher à ces braves gens.

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    1. L'année dernière on était à Lyon avait Noel et on a bu quelques beaujolais nouveaux. J'imagine que l'ambiance est moins à la fête depuis quelque temps. Mais le pot de Beaujolais reste un truc sympa et lyonnais.
      Mais le primeurs du Maconnais doit être sympa aussi (ça reste les mêmes cépages parfois).

      Le beaujolais nouveau que je buvais venait d'un vigneron particulier et ça reste un joli souvenir

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