"Bienvenue à l'aéroport de Paris - Orly. Il est 8h15, nous espérons que vous avez fait bon voyage.... la température au sol est de -6° (!!!!) ". Ouch, ça fait mal le retour sur terre.
C'est cette phrase que j'ai attendu tout à l'heure, lors de mon arrivée à ma premiere correspondance. Je vous passerai les détails du au revoir avec M. Le Sénateur - Maire. Quoique... Un autre sénateur, d'Avignon celui là, était présent, et me disait que 9 congrés avaient eu lieu à Versaille depuis 8 ans. QUe ca coute peut être un peu cher à la République ces petites bouffes entre amis (car pendant que je vais manger un sandwich saucisson avec mon chef de chantier à Blaye, c'est probable que mes compagnons à Versailles se régalent autrement...). Et mon copain Sénateur de répondre en rigolant, que cela coutera un peu moins cher qu'un duplex de 600 m2 à Paris.
La plaisanterie est peu courtoise, quelle bel exemple de solidarité partisane lui ais je répondu, non sans un sourire réel. J'aurais du lui répondre, dans le même esprit moqueur, sur cette pensée qui m'a traversé la tête...
L'été dernier avait été caniculaire. Au sens propre là. Le résultat avait été cataclysmique. Une série de mort. Une catastrophe sanitaire sans précédent. Par la suite, des innondations féroces, en partie catalysée par un sol sec et brulant. Une cuvée viticole 2003 qui ne restera pas dans les annales (à part en assaisonnement de salades). Et surtout, si j'osais, je dirais la suppression du lundi de Pentecote. Le gardois que je suis est attaché, par tradition à ce jour férié. Mais voilà, le gouvernement, la France, venait de redécouvrir qu'en été, il fait chaud. Supprimons un jour férié par "solidarité". Quel mot merveilleux, solidarité, quel mot brillant. Solidarité... Elle a bon dos la solidarité.
Et cet hiver ? On découvre qu'il fait froid. ON découvre que c'est l'hiver. Quelle conséquence. Un pays paralysé en partie par la neige, par le gel. Des gens frigorifiés. Des déces, dues au froid, ou au conséquence du froid. Ma grand mère paternelle qui vient de déceder d'une complication dûes à une bronchite mal maitrisée, qui a muté en pneumonie atypique, mais surtout mortelle.
Quelle conséquence doit on en tirer ? Pousser un coup de gueule ? Bien sur... Mais il fait froid... Alors quoi faire ? J'attendais une décision d'énarque endurcie, nous disant : "et bien nous avons qu'à supprimer un deuxième jour férié...". Noel par exemple, fête hivernale par excellence. Ou alors aurait il pu pousser le vice, ce gentil énarque, pour plutot proposer une augmentation des impots (pas les régionaux, les nationaux...), du taux de la TVA, ou du gasoil tiens. Cela fait longtemps qu'il n'a pas augmenté celui là.
L'excuse ? Ben la solidarité pardi ! Solidarité envers notre pauvre équipement national incapable de résister au climat. Solidarité envers nos personnes agés qui supportent mal le chaud, mais mal le froid aussi. En attendant une augmentation du temps de travail finançant, par contre, les victimes des innondations. L'automne est un mois où traditionnellement il pleut... Il ne restera que le printemps finalement... Mois où l'on travaillera puisque mis à part les jours fériés tombant le dimanche, les autres deviendront travaillés...
Bref, tout va bien. L'hiver il fait froid, l'été il fait chaud. L'automne il pleut. Bon... Je suis à la fin de mon message et je me pose une question... Ais je découvert l'eau chaude ? Je ne crois pas... Cela me paraissait tellement logique. Enfin, la logique d'excuse de solidarité a quelque chose qui m'échappe encore. Mais bon, plus c'est gros, plus ça passe.
Mais bon... Il fait froid quand même..
lundi 28 février 2005
Vu d'en haut
Pour une fois, ce n'est pas du train que j'écris, mais de l'avion. Il est tot, et via Paris, je vais de ma ville Avignonaise à Bordeaux. C'est plus rapide, et cela me donne, en ce moment, d'admirer (quel autre verbe utiliser) ma région, mon canton, vu de haut. Je vois là le Rhone qui baigne les remparts de la Citée des Papes, alors que le soleil se lève à peine. Je vois ce même Rhône se scinder en deux, puis se réunir à nouveau. A l'endroit de ces retrouvailles, j'imagine le village de Roquemaure. Et Montfaucon, mon village, est plus haut. J'essais de voir le CHateau, ou encore ma maison, mais c'est tout petit. A peine puis je voir, comme des petites lignes tracées au stylo, les ponts enjambeant le Rhône à ce niveau là. L'Autoroute, le TGV, la départementale.
J'ai de la chance d'être prés de la fenêtre. Mais là où je me sens un peu triste, c'est de ne pas être de l'autre coté de l'habitacle. En effet, j'aurais vu le Ventoux ce réveiller dans ce froid hivernal. La premiere fois que j'eu pris l'Avignon - Orly, c'était pour une réunion politique. C'était en Février, l'ouverture d'une campagne électorale qui n'eut jamais lieu. Mais ce jour de Février là, j'ai roulé dans Paris en compagnie d'amis dans une voiture imatriculée 30. Et l'aprésmidi, je voyais celle qui m'accompagne un peu plus souvent qu'il y maintenant trois ans. Je me souviens de ce jour de Paris, pour des raisons politiques donc, et des raisons sentimentales. Sentiments qui me font me souvenir que le Stade de France vibrait pour un match du tournoi des 6 Nations, à quelques mètres de là où sont enterrés les Rois de France (pensée non anodine...)
Revenons à ce voyage superbe. Superbe car c'est beau une Vallée du Rhone qui se réveille, et se découvre toute blanche. -8° au départ d'Avignon, il ne peut en être autrement. Le Rhône par contre est magnifique. Il est cruel des fois lorsqu'il s'étend sur nos vertes vallées, et sur mon pauvre village. Cruel, mais tellement magnifique. C'est amusant de voir ces minuscules barrages qui tentent de le maitriser. Minuscule, au sens propre car on ne les voit à peine de haut. Au sens figuré aussi, quelle prétention de penser maitriser ce Monstre de Provence, ce Rhône qui regarde avec respect mais fierté l'autre Géant de Provence, ce Ventoux qui doit être derrière moi maintenant.
Superbe aussi car j'ai eu le bonheur de croiser, au départ de l'aéroport, le Sénateur Maire de Sorgues. Un homme que j'avais rencontré dans ma récente - mais passée - jeunesse politique. Nous avons parlé de nos quelques souvenirs, et il m'a parlé de sa nouvelle vie de Sénateur. Je ne l'avais pas vu depuis. Aujourd'hui va se jouer dans le théatre de Versaille un débat sur la modification constitionelle acceptant le principe de référendum européen. Aujourd'hui va se jouer à Versaille un moment supplémentaire de la vie de notre pays. Son histoire... Et moi qui vais en direction de Bordeaux pour installer 4 misérables aspirateurs sur des conduits de ventillation...
JE me demandais où est ce que j'en étais, depuis mes voyages dans le Corail Avignon - Lyon. Je dirais, sans plaisanter, que j'ai pris un peu de hauteur... Au sens propre (et là, ce n'est pas un peu, c'est beaucoup beaucoup beaucoup de hauteur, merci Air France). Mais au sens figuré aussi... J'ai toujours eu envie de connaitre ce bonheur et cet honneur de pouvoir influer sur la destinée d'une nation, ou plus modestement d'un village ou d'une commune. Ce désir s'estompe par moment, quand on voit la misérabilité de certains comportements humains. Mais une discussion de quelques minutes, dans le hall d'un aéroport, avec un sénateur compétent et humainement vraiment bien suffit à réinsuffler dans le coeur cette envie de France, cette envie de se battre déjà pour certaines idées ou valeurs. Et ensuite les faire appliquer...
Enfin, là je m'égare quelque peu. L'altitude me ferait t'il redevenir mégalo ^___^ ? Non, simplement ambitieux. Et amoureux d'une certaine idée de la France comme disait un certain Général. Mais là sera l'objet d'une autre discussion.
Car là, je vais terminer le voyages en regardant ces plaines qui ne sont plus simplement blanches, mais imaculément enneigée, du haut de mon petit avion. J'ai beau être haut, comme on se sent petit devant le Rhône, devant le Ventoux, devant... Ben devant la France, tout simplement.
J'ai de la chance d'être prés de la fenêtre. Mais là où je me sens un peu triste, c'est de ne pas être de l'autre coté de l'habitacle. En effet, j'aurais vu le Ventoux ce réveiller dans ce froid hivernal. La premiere fois que j'eu pris l'Avignon - Orly, c'était pour une réunion politique. C'était en Février, l'ouverture d'une campagne électorale qui n'eut jamais lieu. Mais ce jour de Février là, j'ai roulé dans Paris en compagnie d'amis dans une voiture imatriculée 30. Et l'aprésmidi, je voyais celle qui m'accompagne un peu plus souvent qu'il y maintenant trois ans. Je me souviens de ce jour de Paris, pour des raisons politiques donc, et des raisons sentimentales. Sentiments qui me font me souvenir que le Stade de France vibrait pour un match du tournoi des 6 Nations, à quelques mètres de là où sont enterrés les Rois de France (pensée non anodine...)
Revenons à ce voyage superbe. Superbe car c'est beau une Vallée du Rhone qui se réveille, et se découvre toute blanche. -8° au départ d'Avignon, il ne peut en être autrement. Le Rhône par contre est magnifique. Il est cruel des fois lorsqu'il s'étend sur nos vertes vallées, et sur mon pauvre village. Cruel, mais tellement magnifique. C'est amusant de voir ces minuscules barrages qui tentent de le maitriser. Minuscule, au sens propre car on ne les voit à peine de haut. Au sens figuré aussi, quelle prétention de penser maitriser ce Monstre de Provence, ce Rhône qui regarde avec respect mais fierté l'autre Géant de Provence, ce Ventoux qui doit être derrière moi maintenant.
Superbe aussi car j'ai eu le bonheur de croiser, au départ de l'aéroport, le Sénateur Maire de Sorgues. Un homme que j'avais rencontré dans ma récente - mais passée - jeunesse politique. Nous avons parlé de nos quelques souvenirs, et il m'a parlé de sa nouvelle vie de Sénateur. Je ne l'avais pas vu depuis. Aujourd'hui va se jouer dans le théatre de Versaille un débat sur la modification constitionelle acceptant le principe de référendum européen. Aujourd'hui va se jouer à Versaille un moment supplémentaire de la vie de notre pays. Son histoire... Et moi qui vais en direction de Bordeaux pour installer 4 misérables aspirateurs sur des conduits de ventillation...
JE me demandais où est ce que j'en étais, depuis mes voyages dans le Corail Avignon - Lyon. Je dirais, sans plaisanter, que j'ai pris un peu de hauteur... Au sens propre (et là, ce n'est pas un peu, c'est beaucoup beaucoup beaucoup de hauteur, merci Air France). Mais au sens figuré aussi... J'ai toujours eu envie de connaitre ce bonheur et cet honneur de pouvoir influer sur la destinée d'une nation, ou plus modestement d'un village ou d'une commune. Ce désir s'estompe par moment, quand on voit la misérabilité de certains comportements humains. Mais une discussion de quelques minutes, dans le hall d'un aéroport, avec un sénateur compétent et humainement vraiment bien suffit à réinsuffler dans le coeur cette envie de France, cette envie de se battre déjà pour certaines idées ou valeurs. Et ensuite les faire appliquer...
Enfin, là je m'égare quelque peu. L'altitude me ferait t'il redevenir mégalo ^___^ ? Non, simplement ambitieux. Et amoureux d'une certaine idée de la France comme disait un certain Général. Mais là sera l'objet d'une autre discussion.
Car là, je vais terminer le voyages en regardant ces plaines qui ne sont plus simplement blanches, mais imaculément enneigée, du haut de mon petit avion. J'ai beau être haut, comme on se sent petit devant le Rhône, devant le Ventoux, devant... Ben devant la France, tout simplement.
dimanche 20 février 2005
Sans histoire, pas d'avenir ?
UN ami m'avait dit, un soir d'hiver de Mathsup, dans la chambrée commune, cette phrase qui m'avait remonté un tant soit peu le moral. Un moral trés nostalgique, trés lourd, comme trés souvent. Mais là, en l'occurence, à cette époque là, j'avais 18 ans. J'en ai 9 de plus...
Cet ami m'avait dit, alors que je me débattais avec des "vieux" (à 18 ans, dire "vieux", c'est tellement idiot...) souvenirs, cette phrase là : "Celui qui n'a pas d'histoires n'aura jamais d'avenir". Je lui demandais alors "mais penses tu qu'il est logique de rester prisonnier de ses histoires ?". Il se tue avant de me répondre la réponse évidente. Celui qui avance avec la tête toujours tournée vers l'arrière aura au mieux un méchant torticoli. Au pire il n'ira pas bien loin.
Cela fait quatre ans que je n'ai plus vu cet ami. Depuis la remise du diplome... Mais il a mit en évidence quelque chose qui est évident pour moi maintenant. La nostalgie est peut être un des pires de mes défauts. En tous cas, un de ceux qui me fait le plus souffrir. J'avais 18 ans à l'époque de cette phrase, qui m'a autant rassuré que fait réfléchir. J'en ai 9 de plus. Et les périodes des vingt ans, celle qui s'acheve pour moi, aura été autrement plus riches en souvenirs et en évenements que celle de l'adolescence.
Par moment, j'ai des instants de grace, où je ne vois plus de devant. je fonce, j'avance, et je fais des trucs. Mais par moment, je reste bloqué. COmme un coureur cycliste dans l'ascension du Ventoux qui, en tête, voit son avance se désintégrer à force de coup d'oeil vers l'arrière.
Et dans cette nostalgie lancinante et dévorante se cache un vice, un mal, plus vicieux, plus insidieux car plus douloureux. Le regret.
En cette fin de weekend, peut être est ce sentiment qui prédomine chez moi. Regret de n'avoir dit des mots à certaines époques. Regrets d'en avoir dit d'autres. regret de ne pas avoir été présent auprés de gens qui maintenant ne sont plus. UNe vie est faite de choix, certains ne sont pas trés heureux il faut croire. Ce soir, ceux sont les regrets qui prédominent. Regrets de ne pas avoir dit à certaines personnes qu'on les aimait bien finalement. Regret de ne plus pouvoir parler à d'autres. Parce qu'elles n'existent plus, ou bien parce que le téléphone est coupée. OU encore car la distance, le temps, font que les choses changent.
Sans histoire, pas d'avenir ? C'est évident. Mais c'est évident aussi que l'histoire, c'est de l'histoire justement. Si je pouvais remonter dans le temps, je suis comme tout le monde. J'aurais pleins de choses à changer. D'autre que je ne changerai pour rien au monde, mais d'autres que j'éffacerais, que j'éviterais. Et puis des mots trés simples que je dirais.
Mais je ne suis ni le détenteur des 7 boules de cristal qui ressucitent les gens, ni l'homme qui voyage à travers les temps et les époques. Dont j'avance. COmme dans un train comme disait mon amie Kaoru. UN train qui avance sans qu'on puisse l'arêtter, mais qui avance. Et l'histoire, elle, reste derrière. Elle doit permettre d'avancer des meilleures des manières, mais sans entraver cette marche en avant.
Sans histoire, pas d'avenir ? Si quelqu'un à une réponse...
Cet ami m'avait dit, alors que je me débattais avec des "vieux" (à 18 ans, dire "vieux", c'est tellement idiot...) souvenirs, cette phrase là : "Celui qui n'a pas d'histoires n'aura jamais d'avenir". Je lui demandais alors "mais penses tu qu'il est logique de rester prisonnier de ses histoires ?". Il se tue avant de me répondre la réponse évidente. Celui qui avance avec la tête toujours tournée vers l'arrière aura au mieux un méchant torticoli. Au pire il n'ira pas bien loin.
Cela fait quatre ans que je n'ai plus vu cet ami. Depuis la remise du diplome... Mais il a mit en évidence quelque chose qui est évident pour moi maintenant. La nostalgie est peut être un des pires de mes défauts. En tous cas, un de ceux qui me fait le plus souffrir. J'avais 18 ans à l'époque de cette phrase, qui m'a autant rassuré que fait réfléchir. J'en ai 9 de plus. Et les périodes des vingt ans, celle qui s'acheve pour moi, aura été autrement plus riches en souvenirs et en évenements que celle de l'adolescence.
Par moment, j'ai des instants de grace, où je ne vois plus de devant. je fonce, j'avance, et je fais des trucs. Mais par moment, je reste bloqué. COmme un coureur cycliste dans l'ascension du Ventoux qui, en tête, voit son avance se désintégrer à force de coup d'oeil vers l'arrière.
Et dans cette nostalgie lancinante et dévorante se cache un vice, un mal, plus vicieux, plus insidieux car plus douloureux. Le regret.
En cette fin de weekend, peut être est ce sentiment qui prédomine chez moi. Regret de n'avoir dit des mots à certaines époques. Regrets d'en avoir dit d'autres. regret de ne pas avoir été présent auprés de gens qui maintenant ne sont plus. UNe vie est faite de choix, certains ne sont pas trés heureux il faut croire. Ce soir, ceux sont les regrets qui prédominent. Regrets de ne pas avoir dit à certaines personnes qu'on les aimait bien finalement. Regret de ne plus pouvoir parler à d'autres. Parce qu'elles n'existent plus, ou bien parce que le téléphone est coupée. OU encore car la distance, le temps, font que les choses changent.
Sans histoire, pas d'avenir ? C'est évident. Mais c'est évident aussi que l'histoire, c'est de l'histoire justement. Si je pouvais remonter dans le temps, je suis comme tout le monde. J'aurais pleins de choses à changer. D'autre que je ne changerai pour rien au monde, mais d'autres que j'éffacerais, que j'éviterais. Et puis des mots trés simples que je dirais.
Mais je ne suis ni le détenteur des 7 boules de cristal qui ressucitent les gens, ni l'homme qui voyage à travers les temps et les époques. Dont j'avance. COmme dans un train comme disait mon amie Kaoru. UN train qui avance sans qu'on puisse l'arêtter, mais qui avance. Et l'histoire, elle, reste derrière. Elle doit permettre d'avancer des meilleures des manières, mais sans entraver cette marche en avant.
Sans histoire, pas d'avenir ? Si quelqu'un à une réponse...
vendredi 18 février 2005
La Constitution européenne, 1ere.
Mon premier post sur ce scrutin qui s'annonce...
Avant toutes choses, et avant de dire ce que je peux ressentir sur ce débat et ensuite sur cette constitution, je ferai un constat tout simple. Constat tout simple et à la limite d'une certaine moquerie...
Je vais parler de Jean-Marie Bigard, éditorialiste politique émérite. Jean-Marie Bigard avait fait un sketch sur la politique dans son deuxieme grand spectacle parisien. Et l'idée générale de ce sketch était celui ci (attention, ça dépote un peu...) : "En politique, nous avons des enculés (dans le texte c'est dit comme ça hein alors ne m'engueler pas :) ...) de droite et des enculé de gauches. Alors quitte à voter pour un enculé, autant voter pour un enculé de droite, voilà..."
Donc à ce moment là du sketch, il y a un grand silence dans la salle, puis Jean-Marie le bien heureux reprend : "ben oui... parce qu'il est dit que la gauche, c'est les gentils, et la droite, c'est les méchants... Donc si un mec de droite arrive derrière, on se dit "oh... il est de droite, et il va m'enculer bien profond..." donc on serre les fesses... Et quand c'est un gars de gauche, un gentil donc, on est tout détendu... Et moi je vous dis qu'il vous le met beaucoup plus profond !!!!".
Je ne commenterais pas ce grand moment d'analyse politique que les Duhamel, Apathie ou Macé-Scaron n'égaleront pas de sitot... Mais disons que j'aime bien cette idée générale. Donc suivons ce type de raisonnement par un certain absurde, et appliquons le sur la Constitution Européenne... Avec certaines formes mais certaines similitudes.
Le postulat de base est le même. Les élites ont décidé, donc "voter oui, c'est voter gentil et normal. Voter non, c'est méchant, c'est le diable, c'est idiot". Par conséquent, tout est mis en oeuvre pour que le vote qui passe soit le vote oui. Les moyens de l'état déjà. Je ne me souviens pas du chiffre, mais c'est en dizaines de millions d'euros d'argent public, d'argent d'Etat, qui sont débloqués pour la campagne du "Oui". Donc puisque le "Oui", c'est la camps "gentil", le oui devra passer.
Donc en prenant une posture Bigardienne, moi je dis "quitte à voter, autant voter non".
Pourquoi ? Ben tout simplement car le oui, c'est le camps normal, le camps gentil. SI le non passe, et bien que se passera t'il en France ? Il se passera ce qui s'est passé au Danemark pour Masstricht, et en Irlande pour un autre Traitée Européen. Si le référendum vire au non, et bien la France aura droit... A un autre référendum plus tard (pas tout de suite bien sur). Au Danemark, en Irlande, le vote "vilain", le vote "méchant", le vote "impie et inomable" dont je n'ose écrire le mot tellement cela me brule les mains est passé. Donc l'exorcisme du politiquement correct est passé, et il a été décidé un autre référendum. Et si le non (mince, j'ai marqué le mot) repasse ? Et bien il y en aura encore un... Et si c'est le oui ? STOP !!! On arêtte, on entérine, et vive la vie.
En France, cela sera pareil. Si le oui passe, et bien il passera. LEs gentils auront gagné, et le film s'arettera. Si c'est le non ? Et bien comme dans tous les films, il y aura une suite, pour que les gentils gagne. L'Empire COntre-Attaque s'est terminé sur une sorte d'apocalypse ? Qu'importe, le Retour du Jedi rétablit les choses, les gentils gagne, et même Han Solo et la Princesse Leila se marient (si c'est pas merveilleux).
Ce que je dis est trés ironique, mais cela répond à ce que je pense tout de même, et que j'expliciterai plus tard. Le débat sera manichéen. Et le camps du oui jouera le rôle du gentil. C'est dommage mais c'est comme ça. N'oublions simplement pas la philosophie du Ying et du Yang. Le manichéisme, c'est facile, mais idiot. Car même dans le blanc il y a du noir, et vice versa. Et si le camp "des gentils" comportaient certaines traces pas si gentilles que ça ? Et si quelques traces d'impuretés étaient présentes dans cette blanche clartée du oui ?
Ce sera, je l'espere, le rôle du débat de le montrer. Et de montrer que tout n'est pas si simple que ça... Tout en étant pas trés idiot ni naif. Si le non l'emporte, un référendum quelques mois plus tard rétabliera la situation. Il faut toujours que les histoires finissent bien pour ceux qui les écrivent...
Avant toutes choses, et avant de dire ce que je peux ressentir sur ce débat et ensuite sur cette constitution, je ferai un constat tout simple. Constat tout simple et à la limite d'une certaine moquerie...
Je vais parler de Jean-Marie Bigard, éditorialiste politique émérite. Jean-Marie Bigard avait fait un sketch sur la politique dans son deuxieme grand spectacle parisien. Et l'idée générale de ce sketch était celui ci (attention, ça dépote un peu...) : "En politique, nous avons des enculés (dans le texte c'est dit comme ça hein alors ne m'engueler pas :) ...) de droite et des enculé de gauches. Alors quitte à voter pour un enculé, autant voter pour un enculé de droite, voilà..."
Donc à ce moment là du sketch, il y a un grand silence dans la salle, puis Jean-Marie le bien heureux reprend : "ben oui... parce qu'il est dit que la gauche, c'est les gentils, et la droite, c'est les méchants... Donc si un mec de droite arrive derrière, on se dit "oh... il est de droite, et il va m'enculer bien profond..." donc on serre les fesses... Et quand c'est un gars de gauche, un gentil donc, on est tout détendu... Et moi je vous dis qu'il vous le met beaucoup plus profond !!!!".
Je ne commenterais pas ce grand moment d'analyse politique que les Duhamel, Apathie ou Macé-Scaron n'égaleront pas de sitot... Mais disons que j'aime bien cette idée générale. Donc suivons ce type de raisonnement par un certain absurde, et appliquons le sur la Constitution Européenne... Avec certaines formes mais certaines similitudes.
Le postulat de base est le même. Les élites ont décidé, donc "voter oui, c'est voter gentil et normal. Voter non, c'est méchant, c'est le diable, c'est idiot". Par conséquent, tout est mis en oeuvre pour que le vote qui passe soit le vote oui. Les moyens de l'état déjà. Je ne me souviens pas du chiffre, mais c'est en dizaines de millions d'euros d'argent public, d'argent d'Etat, qui sont débloqués pour la campagne du "Oui". Donc puisque le "Oui", c'est la camps "gentil", le oui devra passer.
Donc en prenant une posture Bigardienne, moi je dis "quitte à voter, autant voter non".
Pourquoi ? Ben tout simplement car le oui, c'est le camps normal, le camps gentil. SI le non passe, et bien que se passera t'il en France ? Il se passera ce qui s'est passé au Danemark pour Masstricht, et en Irlande pour un autre Traitée Européen. Si le référendum vire au non, et bien la France aura droit... A un autre référendum plus tard (pas tout de suite bien sur). Au Danemark, en Irlande, le vote "vilain", le vote "méchant", le vote "impie et inomable" dont je n'ose écrire le mot tellement cela me brule les mains est passé. Donc l'exorcisme du politiquement correct est passé, et il a été décidé un autre référendum. Et si le non (mince, j'ai marqué le mot) repasse ? Et bien il y en aura encore un... Et si c'est le oui ? STOP !!! On arêtte, on entérine, et vive la vie.
En France, cela sera pareil. Si le oui passe, et bien il passera. LEs gentils auront gagné, et le film s'arettera. Si c'est le non ? Et bien comme dans tous les films, il y aura une suite, pour que les gentils gagne. L'Empire COntre-Attaque s'est terminé sur une sorte d'apocalypse ? Qu'importe, le Retour du Jedi rétablit les choses, les gentils gagne, et même Han Solo et la Princesse Leila se marient (si c'est pas merveilleux).
Ce que je dis est trés ironique, mais cela répond à ce que je pense tout de même, et que j'expliciterai plus tard. Le débat sera manichéen. Et le camps du oui jouera le rôle du gentil. C'est dommage mais c'est comme ça. N'oublions simplement pas la philosophie du Ying et du Yang. Le manichéisme, c'est facile, mais idiot. Car même dans le blanc il y a du noir, et vice versa. Et si le camp "des gentils" comportaient certaines traces pas si gentilles que ça ? Et si quelques traces d'impuretés étaient présentes dans cette blanche clartée du oui ?
Ce sera, je l'espere, le rôle du débat de le montrer. Et de montrer que tout n'est pas si simple que ça... Tout en étant pas trés idiot ni naif. Si le non l'emporte, un référendum quelques mois plus tard rétabliera la situation. Il faut toujours que les histoires finissent bien pour ceux qui les écrivent...
lundi 14 février 2005
La Grande Armée Ovale
Je suis actuellement dans le TGV Paris - Bordeaux. Il faut croire qu'écrire dans le train est une activité qui me plait vraiment. Certes, mon clavier de mon PC portable professionnel commence à avoir un peu de mal avec des touches qui sont justes réparées avec du supergule3, mais qu'importe... j'aime bien écrire. Malgré le contre jour d'un soleil qui se léve sur mon écran d'ordinateur (enfin, je viens de quitter la neige bourguignone, je ne vais avoir le sale goût de me plaindre d'un soleil poitevin naissant...)
Et dans le train, en plus d'écrire et d'couter de la musique, je lis. Et je lis l'Equipe, qui titre en grand sur l'exploit français en terre britanique ce weekend, en Rugby. Cela faisait longtemps que je n'avais vibré sur un match de rugby, mais hier, c'était chouette. C'était chouette et mal engagé. Je n'avais rarement vu plus médiocre équipe de France en premiere mitemps. Les chars d'assault étaient britanniques, et la grande Armée bleue souffrait. A 17 à 3 à la mitemps pour les Français, c'était Waterloo. 14 points d'écart, c'est deux essais transformés. Vu la faible qualité du jeu français, et la résistance puissante de sujets de la Majesté, ça me paraissait impossible, et je préférais zapper sur un insipide Juventus - jenesaisplusqui..;
2 essais transformés, ou... ou 5 pénalités réussies. Et à défaut de déroute russe, ce fut le miracle géorgien auquel nous avons assisté. Yachvili aurait eu des origines polonaise, j'aurais volontier poussé la métaphore Napoléoniene, mais non. Yachvili le biarrot est d'origine Géorgienne. Et c'est un joueur que j'adore... Et hier, il m'a permis de finir l'aprésmidi de la meilleure des manières. Nous avons battu l'Angleterre, et c'est chouette...
Et à l'instant où je pense ça, à l'instant où mon instinct francofrançais patriote exclame une joie guerrière, mes yeux se posent sur le Marianne que je viens d'acheter. Et en couverture, la promesse d'une analyse sur ce "non populaire" au référendum sur la constitution européenne qui nous est prédit par le magazine. Ce référendum, il faudra bien que j'en parle... Il faudra bien que j'en parle car l'Europe est un des sujets politiques qui m'interressent au plus haut point.
Et j'aurais des choses à exprimer sur ce sujet. Qui sera, lui aussi, sportif au plus haut point. Enfin, espérons que le niveau du jeu, pardon du débat, s'élevera un peu. Actuellement, le seul argument qui nous est proposée par nos élites pour le vote oui est qu'un vote contraire, ce sera une catastrophe. Pourquoi ? en oui, pourquoi ?
A défaut de jeu brillant, les français nous ont de toutes manières ramenés une rose bien rougeoyante. Il n'empeche, le beau jeu, le beau débat, c'est tellement plus... beau.
Et puis pour finir, juste une maxime dite par le philosophe commentateur de la deux, Pierre Salviac, à l'issue de la rencontre... "Impossible n'est pas français", voilà un adage qui est important pour moi. Cet adage qui a finalement tant compté pour moi, et fut le début de mon Austerlitz à moi, de 5 merveilleuses années étudiantes... Finalement, quand la france est la france, cela vaut toutes les SaintValentin du monde...
Et dans le train, en plus d'écrire et d'couter de la musique, je lis. Et je lis l'Equipe, qui titre en grand sur l'exploit français en terre britanique ce weekend, en Rugby. Cela faisait longtemps que je n'avais vibré sur un match de rugby, mais hier, c'était chouette. C'était chouette et mal engagé. Je n'avais rarement vu plus médiocre équipe de France en premiere mitemps. Les chars d'assault étaient britanniques, et la grande Armée bleue souffrait. A 17 à 3 à la mitemps pour les Français, c'était Waterloo. 14 points d'écart, c'est deux essais transformés. Vu la faible qualité du jeu français, et la résistance puissante de sujets de la Majesté, ça me paraissait impossible, et je préférais zapper sur un insipide Juventus - jenesaisplusqui..;
2 essais transformés, ou... ou 5 pénalités réussies. Et à défaut de déroute russe, ce fut le miracle géorgien auquel nous avons assisté. Yachvili aurait eu des origines polonaise, j'aurais volontier poussé la métaphore Napoléoniene, mais non. Yachvili le biarrot est d'origine Géorgienne. Et c'est un joueur que j'adore... Et hier, il m'a permis de finir l'aprésmidi de la meilleure des manières. Nous avons battu l'Angleterre, et c'est chouette...
Et à l'instant où je pense ça, à l'instant où mon instinct francofrançais patriote exclame une joie guerrière, mes yeux se posent sur le Marianne que je viens d'acheter. Et en couverture, la promesse d'une analyse sur ce "non populaire" au référendum sur la constitution européenne qui nous est prédit par le magazine. Ce référendum, il faudra bien que j'en parle... Il faudra bien que j'en parle car l'Europe est un des sujets politiques qui m'interressent au plus haut point.
Et j'aurais des choses à exprimer sur ce sujet. Qui sera, lui aussi, sportif au plus haut point. Enfin, espérons que le niveau du jeu, pardon du débat, s'élevera un peu. Actuellement, le seul argument qui nous est proposée par nos élites pour le vote oui est qu'un vote contraire, ce sera une catastrophe. Pourquoi ? en oui, pourquoi ?
A défaut de jeu brillant, les français nous ont de toutes manières ramenés une rose bien rougeoyante. Il n'empeche, le beau jeu, le beau débat, c'est tellement plus... beau.
Et puis pour finir, juste une maxime dite par le philosophe commentateur de la deux, Pierre Salviac, à l'issue de la rencontre... "Impossible n'est pas français", voilà un adage qui est important pour moi. Cet adage qui a finalement tant compté pour moi, et fut le début de mon Austerlitz à moi, de 5 merveilleuses années étudiantes... Finalement, quand la france est la france, cela vaut toutes les SaintValentin du monde...
dimanche 13 février 2005
La Magie de la Coupe ?
La Coupe de France de football est toujours un moment spécial... Le dimanche matin, téléfoot ressort des sujets qui semblent ne pas avoir d'age... Tous les ans, on retrouvece merveilleux moment de la préparation du match de l'Equipe de Division d'Honneur régionale. Avec le boulanger qui joue arrière droit, le représentant en assurance qui dirige la défense centrale en compagnie de l'agent municipal, et l'attaque qui est mené par le garagiste du village voisin. Qu'importe le nom du club finalement...
Et on voit le jour du match, le stade municipal (ou le stade de la ville à coté...) remplit d'un public fervent supporter. Vient il pour voir jouer son village ou pour voir jouer les pros qui viennent ici en ballade ?
Puis vient le moment de la caméra dans les vestiaires. moment fort et poignant. L'Entraineur (dont le métier m'échappe...), souvent un ancien pro obscur d'un club local de deuxieme division du coin, distille ses conseils. "Il faut tenir les 20 premières minutes les gars, et puis aprés, tout est possible... Mais surtout, faites vous plaisir hein". Bien sur... Et bien sur le match commence, et aprés 4 minutes de jeu, l'équipe pro profite d'une erreur de défense pour aller tromper le jardinier... pardon, le gardien de but adverse.
Et enfin, souvent, c'est la même rengaine. Un but suit le premier, puis encore un, et le tableau d'affichage est à 3-0 à la mi-temps, quand l'Entraineur éructe dans le vestiaires chauds et humides. "Vous devez faire honneur à votre maillot et votre public, et surtout, faites vous plaisir". Bien sur, et la deuxieme mitemps reprend, avec les commentaires condescendants du journaliste qui oublie de montrer le dernier but de l'équipe visiteur.
Finalement, le match se termine par une déroute, mais qu'importe le score... "Allez saluer le public les gars, on a rien à regretter, on s'et fait plaisir". Et on se salue, on se dit au revoir, en se disant que, de toutes manières, on retrouvera cette équipe, ou une autre, l'année prochaine...
Voilà le coté moqueur de la Coupe de France. Ce coté où finalement on prouve qu'en France, on aime bien les petits, et qu'on sait en faire des stars ponctuelles et éphémeres. Mais tout de même, lorsque les caméras viennent chez vous, on commence à s'y interresser, à la Coupe de France.
Je me moque, mais je l'aime, cette compétition. Tellement plus qu'une COupe de La Ligue qui ne sert qu'à faire jouer devant les caméras excitées de France télévision, des réserves de clubs professionnels qui ont autre chose à fouttre en milieu de semaine que de jouer sur des terrains gelés. Entre une finale Strasbourg - Caen et un seixieme de finale Rhone Vallée - Grenobles, y a t'il réellement une différence ?
Et puis la Coupe de France est l'épreuve de gloire de mon club de foot, le Nimes Olympique. Aprés les Verts (désolé), ce sont les pensionnaires de D1 ajjaciens qui sont tombés aux Costières. Et demain, peut être les Nicois en respectant l'adage jamais deux sans trois ? Je ne sais pas, mais j'espere, et j'y crois...
On appelle ça "la Magie de la Coupe" je crois, non ?
Et on voit le jour du match, le stade municipal (ou le stade de la ville à coté...) remplit d'un public fervent supporter. Vient il pour voir jouer son village ou pour voir jouer les pros qui viennent ici en ballade ?
Puis vient le moment de la caméra dans les vestiaires. moment fort et poignant. L'Entraineur (dont le métier m'échappe...), souvent un ancien pro obscur d'un club local de deuxieme division du coin, distille ses conseils. "Il faut tenir les 20 premières minutes les gars, et puis aprés, tout est possible... Mais surtout, faites vous plaisir hein". Bien sur... Et bien sur le match commence, et aprés 4 minutes de jeu, l'équipe pro profite d'une erreur de défense pour aller tromper le jardinier... pardon, le gardien de but adverse.
Et enfin, souvent, c'est la même rengaine. Un but suit le premier, puis encore un, et le tableau d'affichage est à 3-0 à la mi-temps, quand l'Entraineur éructe dans le vestiaires chauds et humides. "Vous devez faire honneur à votre maillot et votre public, et surtout, faites vous plaisir". Bien sur, et la deuxieme mitemps reprend, avec les commentaires condescendants du journaliste qui oublie de montrer le dernier but de l'équipe visiteur.
Finalement, le match se termine par une déroute, mais qu'importe le score... "Allez saluer le public les gars, on a rien à regretter, on s'et fait plaisir". Et on se salue, on se dit au revoir, en se disant que, de toutes manières, on retrouvera cette équipe, ou une autre, l'année prochaine...
Voilà le coté moqueur de la Coupe de France. Ce coté où finalement on prouve qu'en France, on aime bien les petits, et qu'on sait en faire des stars ponctuelles et éphémeres. Mais tout de même, lorsque les caméras viennent chez vous, on commence à s'y interresser, à la Coupe de France.
Je me moque, mais je l'aime, cette compétition. Tellement plus qu'une COupe de La Ligue qui ne sert qu'à faire jouer devant les caméras excitées de France télévision, des réserves de clubs professionnels qui ont autre chose à fouttre en milieu de semaine que de jouer sur des terrains gelés. Entre une finale Strasbourg - Caen et un seixieme de finale Rhone Vallée - Grenobles, y a t'il réellement une différence ?
Et puis la Coupe de France est l'épreuve de gloire de mon club de foot, le Nimes Olympique. Aprés les Verts (désolé), ce sont les pensionnaires de D1 ajjaciens qui sont tombés aux Costières. Et demain, peut être les Nicois en respectant l'adage jamais deux sans trois ? Je ne sais pas, mais j'espere, et j'y crois...
On appelle ça "la Magie de la Coupe" je crois, non ?
samedi 12 février 2005
Le train Corail...
(message écrit vendredi 11/02/2005)
Je suis actuellement en gare de Valence, sur le train Corail Nice - Dijon.
Non, je ne poste en ce moment en étant connecté sur Internet. Il est autour de 17h30 et je mettrai ce modeste texte sur le blog dans la soirée. Mais mon PC portable professionnel me rend de bien bons services en ce moment même... Notamment celui de permettre d'égayer le voyage, grace à l'adjonction bien utile d'un petit casque de walkman. Peut être regarderais je tout à l'heure un DVD, tant que tiendra la batterie. Mais en ce moment, j'écris...
Je suis parti de la gare de Pierrelatte, quittant mon travail pour un weekend que j'espere reposant en campagne forézienne, et ce avant une semaine difficile. Professionnellement, je suis beaucoup en déplacement en ce moment. Et Bordeaux, Troyes, Lyon, Metz, Agen, Dieppe... Autant de régions merveilleuses, mais où malheureusement le TGV ne passe pas toujours... Enfin, là est un autre débat. "Aménagement du territoire dis t'on régulièrement"...
Aménagement du térritoire...
Non, là, en ce moment, alors que j'attends avec impatience que le train redémarre de cette triste gare, c'est plus un sentiment familier qui m'envahit. La nostalgie... Je suis incurable je crois bien. Et ce n'est pas à 27 ans que j'arrive réellement à progresser de ce coté là. La nostalgie...
Alors que je faisais mes études à Lyon, je prenais régulierement ce corail. Le samedi à midi, et le dimanche soir. Et j'avais le coeur gros de celui qui, à 18 ans, ne savait pas trop où il allait... Une MathSup à Lyon, pour le pauvre villageois gardois que j'étais, c'étais difficile. Cela paraissait impossible. Et ce train corail dans lequel je ressasse ses souvenirs était le témoin de mes larmes discrètes cachées derrière des lunettes de soleil, au fur et à mesure où je remontais le Rhône.
C'est amusant de repenser à ça maintenant... Je pensais à ces "amis" que je quittais, et que je ne vois plus. Je pensais à ce village, à ma famille, et à cette peur finalement d'un inconnu qui me térrifiait. Où en suis je dix ans aprés ? Mes meilleurs amis proviennent de cette école lyonnaise et de cet apprentissage là. Où est passé le lycéen trouillard et pleurnichard que j'étais ? Où sont passés ses soit disant "amis-pour-la_vie" que j'avais ? De cette époque là, il n'est reste pratiquement plus. Je les compte sur les doigts d'une main... Un est mort d'un tragique accident de la route, un autre est en ce moment en Angleterre, un troisieme doit gouter le délicieux vin qu'il produit... Et aprés ?
Aprés, il y a ce que j'ai vécu, ceux que j'ai rencontré. Aprés, il y a la vie qui se poursuit, et les rencontres que l'ont fait. Aprés, il y a eu Lyon. Les personnes rencontrés, et ces moments passés qui sont tellement plus forts et plus profonds qu'un simple anniversaire un samedi aprésmidi ou une soirée en boite de nuit. Aprés, il y a la vie qui se construit.
Je suis en train de longer le Rhône, ce lien entre mes différents ages. Le Rhône, qui baigne, parfois innonde, mon village. Ce Rhône, qui nait et grandit à Genève. Ce Rhône, le long duquel je berçais mes illusions et mes états d'ame à Lyon. Ce Rhône, finalement, qui continue à couler, quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne.
Que suis je devenu depuis ces longs trajets dans ce train Corail ?
Je continue à essayer de répondre à cette question, et je revois cet aprésmidi le mail de cet ami "du début" de mon époque lyonnaise. Voisin de chambrée en MathSup, qui m'annonce que son amie attend quelque chose dans son ventre... Je me revois à tous ces mariages de mes amis, à faire l'andouille, à les saluer, les féliciter...
Et puis quelque part je revois celle que j'ai rencontré là bas sans la voir, et qui est en train de devenir mon lien à moi entre cette époque là et le futur. Celle qui pourrait me dire "voilà ce que tu es devenu". Celle avec qui j'ai envie de poursuivre cette route engagée il y a deux ans et demi.
Que suis je devenu depuis ces longs trajets dans ce train Corail ?
J'ai encore un certains temps pour y réfléchir. Le train vient d'arriver en gare de tain l'Hermitage, et les coteaux escarpés me sourient, comme il me souriaient il y a 10 ans. Peut être à l'époque ne savais je pas les apprécier, ces vignes des Côtes du Rhone dont je suis devenu si friand.
Que suis je devenu... ? Peut être ce web-log est il un outil pour essayer de répondre à cette question. Enfin, je n'y répondrai pas aujourd'hui en tous cas.
Je suis actuellement en gare de Valence, sur le train Corail Nice - Dijon.
Non, je ne poste en ce moment en étant connecté sur Internet. Il est autour de 17h30 et je mettrai ce modeste texte sur le blog dans la soirée. Mais mon PC portable professionnel me rend de bien bons services en ce moment même... Notamment celui de permettre d'égayer le voyage, grace à l'adjonction bien utile d'un petit casque de walkman. Peut être regarderais je tout à l'heure un DVD, tant que tiendra la batterie. Mais en ce moment, j'écris...
Je suis parti de la gare de Pierrelatte, quittant mon travail pour un weekend que j'espere reposant en campagne forézienne, et ce avant une semaine difficile. Professionnellement, je suis beaucoup en déplacement en ce moment. Et Bordeaux, Troyes, Lyon, Metz, Agen, Dieppe... Autant de régions merveilleuses, mais où malheureusement le TGV ne passe pas toujours... Enfin, là est un autre débat. "Aménagement du territoire dis t'on régulièrement"...
Aménagement du térritoire...
Non, là, en ce moment, alors que j'attends avec impatience que le train redémarre de cette triste gare, c'est plus un sentiment familier qui m'envahit. La nostalgie... Je suis incurable je crois bien. Et ce n'est pas à 27 ans que j'arrive réellement à progresser de ce coté là. La nostalgie...
Alors que je faisais mes études à Lyon, je prenais régulierement ce corail. Le samedi à midi, et le dimanche soir. Et j'avais le coeur gros de celui qui, à 18 ans, ne savait pas trop où il allait... Une MathSup à Lyon, pour le pauvre villageois gardois que j'étais, c'étais difficile. Cela paraissait impossible. Et ce train corail dans lequel je ressasse ses souvenirs était le témoin de mes larmes discrètes cachées derrière des lunettes de soleil, au fur et à mesure où je remontais le Rhône.
C'est amusant de repenser à ça maintenant... Je pensais à ces "amis" que je quittais, et que je ne vois plus. Je pensais à ce village, à ma famille, et à cette peur finalement d'un inconnu qui me térrifiait. Où en suis je dix ans aprés ? Mes meilleurs amis proviennent de cette école lyonnaise et de cet apprentissage là. Où est passé le lycéen trouillard et pleurnichard que j'étais ? Où sont passés ses soit disant "amis-pour-la_vie" que j'avais ? De cette époque là, il n'est reste pratiquement plus. Je les compte sur les doigts d'une main... Un est mort d'un tragique accident de la route, un autre est en ce moment en Angleterre, un troisieme doit gouter le délicieux vin qu'il produit... Et aprés ?
Aprés, il y a ce que j'ai vécu, ceux que j'ai rencontré. Aprés, il y a la vie qui se poursuit, et les rencontres que l'ont fait. Aprés, il y a eu Lyon. Les personnes rencontrés, et ces moments passés qui sont tellement plus forts et plus profonds qu'un simple anniversaire un samedi aprésmidi ou une soirée en boite de nuit. Aprés, il y a la vie qui se construit.
Je suis en train de longer le Rhône, ce lien entre mes différents ages. Le Rhône, qui baigne, parfois innonde, mon village. Ce Rhône, qui nait et grandit à Genève. Ce Rhône, le long duquel je berçais mes illusions et mes états d'ame à Lyon. Ce Rhône, finalement, qui continue à couler, quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne.
Que suis je devenu depuis ces longs trajets dans ce train Corail ?
Je continue à essayer de répondre à cette question, et je revois cet aprésmidi le mail de cet ami "du début" de mon époque lyonnaise. Voisin de chambrée en MathSup, qui m'annonce que son amie attend quelque chose dans son ventre... Je me revois à tous ces mariages de mes amis, à faire l'andouille, à les saluer, les féliciter...
Et puis quelque part je revois celle que j'ai rencontré là bas sans la voir, et qui est en train de devenir mon lien à moi entre cette époque là et le futur. Celle qui pourrait me dire "voilà ce que tu es devenu". Celle avec qui j'ai envie de poursuivre cette route engagée il y a deux ans et demi.
Que suis je devenu depuis ces longs trajets dans ce train Corail ?
J'ai encore un certains temps pour y réfléchir. Le train vient d'arriver en gare de tain l'Hermitage, et les coteaux escarpés me sourient, comme il me souriaient il y a 10 ans. Peut être à l'époque ne savais je pas les apprécier, ces vignes des Côtes du Rhone dont je suis devenu si friand.
Que suis je devenu... ? Peut être ce web-log est il un outil pour essayer de répondre à cette question. Enfin, je n'y répondrai pas aujourd'hui en tous cas.
lundi 7 février 2005
Bonjour de l'Aube...
Nogent sur Seine est une ville assez sympathique. C'est vrai que pour y aller, il faut avoir une bonne raison. Connaitre quelqu'un, ou avoir un travail à y faire. Si le premier point n'est pas faux, c'est le deuxieme qui m'emmene ici ce soir...
C'est rigolo Nogent/seine. Si la ville en elle même est charmante (quoique ville pour un village de 6000 ames est peut être un bien grand mot), les alentours sont vides. Je suis venus depuis Reims. La traversé d'Epernay et des vignes de Champagnes, au petit matin brumeux et gelé, est une charmante ballade. Qui deviendrait presque un supplice en arrivant à dans l'Aube, lieu où la route devient rose, et où les champs deviennent ternes et vides. Et puis on arrive à Nogent, et c'est mignon.
Je me rends compte que je ne parle pas de choses trés interressante... Mais c'est que je suis fatigué. C'était un simple bonour de l'Aube, avant un dodo qui sera rapide ce soir. Lorsqu'un ordinateur ami se décide à planter aprés 22 heures, les nuits sont courtes. Trop...
C'est rigolo Nogent/seine. Si la ville en elle même est charmante (quoique ville pour un village de 6000 ames est peut être un bien grand mot), les alentours sont vides. Je suis venus depuis Reims. La traversé d'Epernay et des vignes de Champagnes, au petit matin brumeux et gelé, est une charmante ballade. Qui deviendrait presque un supplice en arrivant à dans l'Aube, lieu où la route devient rose, et où les champs deviennent ternes et vides. Et puis on arrive à Nogent, et c'est mignon.
Je me rends compte que je ne parle pas de choses trés interressante... Mais c'est que je suis fatigué. C'était un simple bonour de l'Aube, avant un dodo qui sera rapide ce soir. Lorsqu'un ordinateur ami se décide à planter aprés 22 heures, les nuits sont courtes. Trop...
dimanche 6 février 2005
Les 7 péchés capitaux : la paresse...
C'est un weekend d'un calme absolu qui est en train de se faire pour moi... J'aurais envie de parler de pleins de choses sur ce modeste petit blog, choses qui me tiennent trés à coeur. Mais un des 7 péchés capitaux, la paresse, est en train de m'envahir et de me paralyser... La paresse de fin de semaine, celle qui fait devenir le simple acte d'aller acheter l'Equipe et le JDD au kiosque à journeaux en bas de la rue une épreuve herculéenne.
Pour tout dire, il est actuellement bientot midi, téléfoot vient de se terminer, et j'aurais presque le sentiment d'être le pire beauf de la création, avec mon pyjame vert et rouge surmonté d'une robe de chambre bleue. Et le pire, le pire, et que je m'en fous. Je suis risible, je ne produit rien, je suis une loque, et je m'en fous... Je m'en fous, je serai plus efficace demain. De toutes manières, avec le travail et les obligations de résultats, aurais je bien le choix ?
Donc cette aprés-midi, il est fort probable que ma couette soit ma meilleure amie. J'ai des épisodes d'un dessin animé merveilleux, GTO, à regarder. J'ai aussi le DVD des Choristes, qui ne m'attire pas du tout, à essayer de voir, et pourquoi pas d'apprécier... Mon ami Laurent souhaiterait peut être que je lui rende, je le lui ai emprunté depuis Noel, mais même ça, regarder un DVD, j'y arrive pas...
Je comprends pourquoi j'aime les chiens finalement. Euh, ils dorment, ils mangent, ils font la sieste, se relevent pour manger, puis ils vont dormir, finissant par là même la journée. Ils n'ont rien fait ? Ils s'en foutent, ne culpabilisent même pas une seule minute. Car là, je dis que je m'en fout, mais pas tant que ça en fait. Il y a ce sentiment de culpabilité qui mine un peu, qui fait stresser. Tu bulles alors que tu as des choses à faire... Et quel est l'effet de cette angoisse latente que tu auto-alimentes par ta flemme paresseuse ? Celle de te fatiguer encore plus...
C'est décidé ! Je sais ce que je vais faire. Je vais manger...
Et puis je vous parlerai un autre jour de tout ce que j'ai envie de parler. La belle forme marseillaise en foot. Le match de National Romorantin - Nimes (dont tout le monde se fout là), entre mon club de foot gardois et la ville du papa de mon amie Laetitia que j'aime beaucoup, du référendum européen qui se prépare sous les meilleurs hospices (sans caricature, ni rien du tout... non, je plaisante là), des turqueries du premiers ministres turcs devant notre Nobel à nous, Jean-Louis Debré, de l'Open d'Australie, et de ce fait divers qui m'a profondément touché, la jeune fille annonçant son suicide sur son blog.
Tous ces sujets, je les traiterais un jour. Mais là, je vais manger. Et en suite j'irai dormir...
Bon weekend
Pour tout dire, il est actuellement bientot midi, téléfoot vient de se terminer, et j'aurais presque le sentiment d'être le pire beauf de la création, avec mon pyjame vert et rouge surmonté d'une robe de chambre bleue. Et le pire, le pire, et que je m'en fous. Je suis risible, je ne produit rien, je suis une loque, et je m'en fous... Je m'en fous, je serai plus efficace demain. De toutes manières, avec le travail et les obligations de résultats, aurais je bien le choix ?
Donc cette aprés-midi, il est fort probable que ma couette soit ma meilleure amie. J'ai des épisodes d'un dessin animé merveilleux, GTO, à regarder. J'ai aussi le DVD des Choristes, qui ne m'attire pas du tout, à essayer de voir, et pourquoi pas d'apprécier... Mon ami Laurent souhaiterait peut être que je lui rende, je le lui ai emprunté depuis Noel, mais même ça, regarder un DVD, j'y arrive pas...
Je comprends pourquoi j'aime les chiens finalement. Euh, ils dorment, ils mangent, ils font la sieste, se relevent pour manger, puis ils vont dormir, finissant par là même la journée. Ils n'ont rien fait ? Ils s'en foutent, ne culpabilisent même pas une seule minute. Car là, je dis que je m'en fout, mais pas tant que ça en fait. Il y a ce sentiment de culpabilité qui mine un peu, qui fait stresser. Tu bulles alors que tu as des choses à faire... Et quel est l'effet de cette angoisse latente que tu auto-alimentes par ta flemme paresseuse ? Celle de te fatiguer encore plus...
C'est décidé ! Je sais ce que je vais faire. Je vais manger...
Et puis je vous parlerai un autre jour de tout ce que j'ai envie de parler. La belle forme marseillaise en foot. Le match de National Romorantin - Nimes (dont tout le monde se fout là), entre mon club de foot gardois et la ville du papa de mon amie Laetitia que j'aime beaucoup, du référendum européen qui se prépare sous les meilleurs hospices (sans caricature, ni rien du tout... non, je plaisante là), des turqueries du premiers ministres turcs devant notre Nobel à nous, Jean-Louis Debré, de l'Open d'Australie, et de ce fait divers qui m'a profondément touché, la jeune fille annonçant son suicide sur son blog.
Tous ces sujets, je les traiterais un jour. Mais là, je vais manger. Et en suite j'irai dormir...
Bon weekend
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