dimanche 12 février 2006

Les reflexions du dimanche soir...

C'est fou ce que Internet rame ce dimanche. Un beau dimanche d'ailleurs, où le vent est tombé en basse vallée du Rhone. Il fait plus chaud, quand bien même je frissone un peu. Hier soir, nous avons mangé des crepes avec quelques amis. Et aujourd'hui, nous sommes sortis à ChateauNeuf du Pape, dans le jardin d'un ami. Et là, je vais sans doute regarder quelques épisodes de l'excellent animé Gundam Seed, avant la fin de journée, et l'apéritif devant OM - Toulouse.

Finalement, je n'ai pas grand chose à dire je me rends compte. La semaine a été dure, mais la prochaine promet aussi de valoir le détour. Et je pourrais recommencer à me mettre en mode plainte. Allez, je ne vais pas commencer à stresse à 16 heures pour la semaine prochaine. Mon ami Xav se facherait à juste titre, et ça serait pas profitable pour moi, et pour cette fin de journée, qui aura été ensolleillée. Je pourrais par contre juste m'exprimer (exercice que j'aime bien), sur quelques "évènements" qui m'ont marqué cette semaine... Allons y, pour les commentaires du Faucon...

* Audition du Juge Burgaud, ou la méthode du bouc émissaire

Sur cette adresse, dans un forum que j'aime bien, j'ai essayé d'exprimer en "live" ce que j'ai ressenti. Quelques jours aprés, le malaise reste perceptible chez moi. Certes, beaucoup veulent faire "payer" cet homme, mais je me rends compte combien je suis moins radical qu'avant, et comme cette pratique du bouc émissaire, du lynchage terrible, me gène. Un journaliste de Marianne a exprimé son même dégout quant à la méthode, rappelant que même le pire des criminels ne subit pas ce type d'humiliation en direct, 7 heures durant, devant la France entière.

Trouver le procédé insupportable n'empeche pas d'avoir énormément de compation pour les acquités, et d'être horrifié par leur sort. Néanmoins, combien d'Outreau en France ? Combien d'innocents ou présumé innocents en prison ? Combien de coupables en liberté ? Et combien de Juge Burgaud, gosses inexpérimentés, jeunes "cons" se la jouant seulement parce que, diplome en poche, l'humilité ne leur a pas été apprise à l'école. Combien dans les Tribunaux, dans les industries, de partout, ces "jeunes loups" avec les dents longues, voulant tout "casser", et qui finalement se cassent la gueule tout seul. Coupable de leurs fougues et de leurs ambitions, ou victimes de leurs inexpériences ?

Non, mal à l'aise. Mal à l'aise, car aprés ce beau spectacle de lynchage sur ce gamin frèle et palot, orchestrés par quelques députés qui n'ont aucune légitimité pour se comporter en procureur inquisiteur, qu'aurons nous ? Une "réforme" du système judiciaire ? Certes. Cela n'empechera le systeme de l'éducation nationale d'envoyer de jeunes profs ou instituteurs sortants de l'école, puceaux de profession, d'aller se frotter à des caids dans des quartiers difficiles. Cela n'empechera pas ce système qui fait que l'on envoit des gosses au casse pipe. Mais bon, nous aurons fait un exemple. Le juge Burgaud sera encore puni. Ce n'est plus de la doubl peine que l'on va lui infligé, c'est de la multi-peine, un système inventé par une caste de loups hurlants qui aime l'odeur du sang.

Finalement, on voit là tout le mal français. Lorsque nous avons un problème, aussi grave qu'il soit, avant de trouver une solution, nous cherchons un coupable. Aprés, la machine médiatique, ou locale, se met en branle. La rumeur au début, jusqu'au Show parlementaire de mercredi. Beau pays, belles mentalités.

* Les caricatures du prophètes : chox des civilisations ?

Je saute du coq à l'ane... Mais la lecture du Canard et ensuite de Marianne (pas de Charlie, je suis plus "Canard" que "Charlie", quoique la une de ce numéro star est merveilleuse) me donnent envie de parler de ce sujet. Mais deux points, me semblent ils, ont été mis en avant durant cette quinzaine danoise.

- la liberté de la presse. Le mot "liberté" a bon dos. Lorsque cette même presse, sous couvert de liberté, se permet, de manière abjecte, à lyncher ses victimes expiatoires (cf Outreau), est ce mieux ? Maintenant, qui sont ces fanatismes encagoulés qui décretent 'leurs' règles. Les Guignols ont le droit de caricaturer Jesus, et on aurait pas le droit de caricaturer Mahomet ? Certes... Dans certains pays sans doute. En Europe, on a le droit, et on le prend. Ensuite, que certains crétins à l'autre bout de la terre en profitent pour bruler des ambassades, cela peut peut être se faire poser des questions.

- Choc des civilisations ? Voilà une des questions à poser... De manière calme et sereine, sans exacerber des grands débats. Je crois que c'était Max Gallo qui avait dit une chose juste. Le christiannisme a environ 2000 ans. L'Islam, en gros, 1400 ans. Où en étions nous, nous chrétien, y a 600 ans ? On faisait les croisades, on évangélisait, d'une manière un peu radicale, les non chrétiens. Et si Galilée venait nous prouver par A + B que la terre tournait, nous le brulions. Obscurantisme total... Et si l'Islam avait simplement son age, et si il lui fallait faire SA révolution, SON époque des lumières ? Tout simplement. Sans haine, mais simplement en voyant les choses comme elles sont. Car notre histoire peut peut être nous permettre de regarder ces évenements d'un autre point de vue.

Mais tout en restant ferme, car tolérance ne signifie pas lacheté ni abandon. Nous sommes en France, en République, et nos règles sont nos règles. Innégociables.

Je terminerai simplement cet article par un copier-coller de JeanMichel Apathie, justement, suite à son entretien avec Max Gallo :
<< A contrario, on peut noter, et condamner, la faiblesse des réactions politiques et gouvernementales, en Europe et aux Etats-Unis, des déprédations des derniers jours. Les caricatures en question ne valent pas l'expression d'une solidarité avec Al Quaïda, une évidence qui n'a pas été formulée de manière très audible, par exemple, par le gouvernement français. Du bon sens quand les boussoles s'affolent.

C'est ce qu'exprimait Max Gallo, lors d'un rapide petit-déjeuner, ce matin, après l'interview. Il racontait une conversation récente avec Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM (conseil français du culte musulman). "Dans les villages de France, il y a partout des églises et pratiquement pas de mosquées", regrettait Dalil Boubaker, selon le récit de Max Gallo. Et ce dernier de lui répondre: "Mais enfin, nous sommes un pays judéo-chrétien."

Une banalité qu'on a parfois tendance à oublier
>>
Sur ce, je vais prendre un bain, et aprés zou, foot à la télé. En tous cas, ce que j'aime dans cet exercice qu'est le blog, c'est qu'il me permet, de manière certes maladroites (je ne suis pas Eric Zemour dans le talent d'écriture) d'exprimer ma modeste pensée. Et je me relirai dans 5 ans, et ne serais peut être plus d'accord avec moi. C'est la vie d'une pensée qui, comme le vin, évolue avec le temps. Je ne prétends pas etre un grand Bordeaux. J'espere ne pas finir en piètre vinaigre apre et sans gout.

jeudi 9 février 2006

Mode plainte (was : journée de merde)

/mode je vais me plaindre on

Bon, si vous ne voulez pas entendre (ou lire) pleurer, merci d'aller voir ailleurs. Car là, je ne vais ni parler de l'audition du Juge Burgaud (quoique que j'en ai des choses à dire là dessus), ni de football. Comme j'ai mis plus haut, je vais me plaindre.

J'ai eu une journée de merde.

Ce matin, le harcélement des petites phrases assassines qui donnent envie et de pleurer, et de mettre sa main dans la gueule de l'agresseur (au demeurant deux grosses erreurs), m'a encore une fois touché. Je suis dans une société où des gens mauvais et arrivistes sont à la tête en ce moment. Ils veulent, pour la plupart, me faire démissionner. Mais je vais me battre.

Ensuite, je suis monté à Lyon pour une réunion qui ne servira qu'à me donner un surplus de travail. Encore une fois pour ma société. Dans quel but ? Voir ses mêmes enfoirés toucher une grassouillette prime au mois de Mai ? C'est la regle du jeu...

Et en descendant, sur les coups de 19 heures, je vois l'effet que peux avoir un flash sur la route... Une portion sur autoroute limitée à 70 km/h, j'étais à 90... Bon, ben 90 € une nouvelle fois offerte à ma boite... Et je suis arrivé chez moi à 20 heures, profondément dégouté.

Résultat ? Rien... J'ai bu du Merlot, je vais regarder Gundam Seed, un suppo, et au lit. Journée de merde...

Demain, je parlerai de la Coupe d'Afrique des Nations, ou alors je ferais une caricature (mais à part la tête à Toto, je ne sais pas dessiner...)

/mode je me suis plains off

mercredi 8 février 2006

Constat : Pessimisme Eternel...

" la vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? "
Le cynisme de cette phrase n'enleve malheureusement pas le bien fondé de celle ci... Elle a été prononcée par la nouvelle présidente du MEDEF, Laurence Parisot. Et elle est malheureusement autant dure que juste. Nous pouvons être attaché à notre "modèle social" (ou soit disant modèle social), et pourtant, peut on encore longtemps continuer à fermer les yeux et à vouloir conserver des acquis utopiques et malheureusement qui n'existent plus ? Bonne question...

Je saute du coq à l'ane avec le débat du moment, le Contrat Premiere Embauche. Il ne me concerne pas, je n'ai plus 26 ans. Mais quand même, comment ne pas être concerné par le débat ? Par contre, ma position n'est pas tranchée.

Elle n'est pas tranchée parce que, en premier lieu, je comprends et je ne trouve pas choquante la phrase citée plus haut. Par conséquent, pourquoi pas finalement... ? C'est de ma part une marque de fatalisme désespéré, mais soit. je soupire, je tombe les bras, et pi voilà, "c'est-comme-ça".

Mais surtout, je comprends la nécessité de tenter quelque chose. Actuellement, le "modele français" ne produit que du chomage, de la precarite, des "petits boulots". Et ne produit plus la richesse suffisante permettant a la République de donner la sécurité et "une belle vie" à chacun de ses concitoyens. Le "libéral républicain" que je suis pense que pour protéger les gens, et faire ce que "ceux qui sont contres" appellent avec mépris "du social", il faut en avoir les moyens. Et en ce moment, nous n'avons pas ces moyens... Peut être faut il alors tenter quelque chose de "nouveau". Peut être...

Par contre, je me mets ensuite dans la peau du jeune sortant de l'école... Et je me remets dans la mienne de peau. Je me souviens combien je n'ai pas trés bien vécu ma période d'essais de 3 mois, à 23 ans. Devais je prendre un appartement ? Devais je voir "au delà" de la période d'essais ?

Et même maintenant. Je suis en CDI. Protégé en plus, parait il, par un mandat "CHSCT". Et je ne parviens pas à voir 'au delà' de quelques semaines. Je peux, à tout moment, me faire licencier. Si la charge de travail baisse. Ou si vraiment ceux qui veulent m'abattre, il y en a beaucoup, y parviennent. Je suis protégé, et pourtant je me sens en insécurité permanente, en "CDD renouvelable tous les mois". Je serais sous CPE ? Personnellement (je dis personnellement), je le vivrais trés mal. Aujourd'hui, j'ai du mal à faire des projets, j'épargne plus que de raison "au cas où", et sans doute je ne profite pas assez. Si j'étais en CPE ? Boudi...

De plus, un point me gène, seulement un point. C'est de pouvoir se faire licencier sans motif. Le paramètre humain ne peut être négligé. Les patrons ou supérieurs hierarchiques ne sont pas tous des enfoirés. Par contre, ceux sont tous des hommes. Et le paramètres relationnel, humain, n'est pas rationnel.

Le Directeur Général de ma société ne peut pas m'encadrer car, il y a 5 ans, j'ai refusé de signer mon contrat avec lui pour préférer travailler pour quelqu'un d'autre de ma société. Depuis, il m'en veut, et tous les efforts que je fais, tous les résultats que j'ai, n'y font rien. Je serais sous CPE, je ne serais plus dans cette société.

Alors, oui, c'est "mieux que rien". Je sais que je le vivrais difficilement, que je vivrais difficilement le fait d'avoir une visibilité nulle. Mais je vivrais encore plus difficilement d'être chomeur, innactif. Entre les deux, que faire, quelle position adopter ? Le "c'est mieux que rien" peut permettre, évidemment, de nombreux abus. Est ce une raison pour ne rien faire ?

Finalement, je me rends compte, en réflechissant sur ce CPE, que le libéral que je pense être aime bien la sécurité. J'aime être rassuré, en confiance. J'aime la stabilité. Et pourtant, Laurence Parisot a raison. Un cancer peut m'arriver sans que je m'y attende, et ce soir je pourrais me faire rentrer dedans par un camion 8 Tonnes en rentrant à la maison. Demain, je pourrais apprendre le déces d'un proche que j'adore, et ce weekend ? La vie est instable, pourquoi pas finalement ce qui m'occupe une grande partie de ma vie ?

Vue comme ça, les choses paraissent logique. Trés dure, mais logique... D'où, pour finir finalement un post pleins 'd'espoirs' et d'optimisme, une phrase d'un auteur britannique dont j'ai oublié le nom :

"Life is hard, and then you die"
Enfin, ce soir on regardera l'audition du Juge Burgault à la télé, on ira voir notre agence immobiliere qui nous escroque comme c'est pas permis, et puis on se fera une cure de Xanax - Whisky - Eau de vie... (soupir).

PS1 : Je me rend compte combien mes jeux de mots (cf titre à deux francs) sont médiocres... Je ne serais pas demain chroniqueur au Canard Enchainé moi...
PS2 : Je viens de me rendre compte de la photo que j'ai mis, tirée du site photo de l'AFP. "Gauche, unis toi", mouarf... Même la LCR avait été invitée... (A quand une réunion UMP - UDF - FN tant qu'on y est ? ). Quand je pense que ce matin, j'ai encore entendu un commentaire de la merveilleuse ex ministre des affaires sociales et du travail Elisabeth Guigou sur le CPE... Non, c'était la partie "humour" de ce post, cette photo...

jeudi 2 février 2006

Lettre à...

Message de Dijon. Je ne suis pas plus en Egypte que je ne suis Napoléon. Mais bon, écoutant le Napoleon de Serge Lama, j'avais envie de réécrire, ou plutot recopier, cette chanson.

Si je pense à quelque chose ou à quelqu'un en particulier ? Evidemment...

Lettre à Joséphine
Ecris-moi Joséphine
Apaise mon chagrin
Ton absence est un crime brûlant
Un poignard dans mes reins

Si tu as besoin d'argent
Fais-en part à mon frère
Il porte deux cents louis pour toi
Tu ne m'as pas parlé de tes affaires

Dieu, que c'est loin Paris

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Junot vient à Paris
Rapporter vingt drapeaux

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Reviens-moi avec lui

Est-ce bien vrai, Murat m'écrit
Que tu ne viendras pas
Que tu es enceinte d'un petit
D'un tout petit soldat

Je ne verrais donc pas
Ton joli petit ventre
Et tes pauvres yeux là
Mais saches que Joséphine

Est le centre, le cœur du combat

Et que je t'aime tant
Que je t'aime trop
La victoire volera comme un porte drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Jusqu'au fond de tes draps

Ecris-moi Joséphine
Ecris à ton ami
Ecris à ton amant
Que l'absence assassine

Ecris, écris
Ecris même tant pis
Si ta plume me brûle, me brise, me tue
Ecris-moi des mots fous, violents, ridicules

Ecris-moi des mots crus

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton image est plantée
En moi comme un drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton corps, c'est mon épée
Ma vie..., mon cœur..., ma peau...

mardi 31 janvier 2006

Il le dit tellement mieux que moi

Je m'en veux des soirs d'etre incapable de dire les mots que j'aurais aimé savoir dire ou savoir écrire. Finalement, citer ceux qui savent parler, c'est tellement mieux que de dire de longs discours, qui n'ont que pour seule finalité de mettre en évidence sa petitesse. Ecrire des fictions sur les Chevaliers du Zodiaque ou des discours 'de droite', pour ça il y a du monde. Pour dire à quelqu'un des choses peut être un peu plus personnelle, là y a plus personne. Les gens fuient. Clap clap clap le talent...

Allez Jean-Jacques, exprime ce que je ne suis pas capable, ni ce soir, ni de toute maniere jamais, d'exprimer. Et chacun y lira les mots qu'il y a lire.

Et demain, ou aprés demain, je parlerai de cette audition des avocats d'Outreau que je viens de voir ce soir. Je parlerai du Hammas, du CPE, de la belle société dans laquelle nous vivons, de la pluie, de la neige, de Gundam Seed ou Saint Seiya, un autre moment. Là, merci bien, je vais me coucher...

Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on entend presque pas

Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurai supposé
Moi qui ne tient pas même au vent

Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain

On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois

Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d'autres, pas à moi

Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement

Tu m'manques

dimanche 29 janvier 2006

Et la neige fond à présent

Je viens de fermer les volets de ma maison. Plus de neige qui tombe, juste de la pluie. une pluie qui emporte la blancheur de la neige, et qui enporte finalement l'innocence d'un weekend agréable. Demain, la semaine reprend. Et demain, je monterai peut être à Dijon. Je me ferai insulter par Bordeaux, et peut être Montellimar se passera mal. En tous cas, mon amie sera à Lyon. Elle y est déjà ce soir. Et je vais me retrouver un peu seul. Ca ne me fera pas de mal.

Pourtant ce soir, je suis comme tous les dimanches soirs. Avec une différence quand même, je me retrouve seul, comme un idiot... L'apéritif ? Bah, je bois un verre de blanc de Sérignan, devant un match de foot, en mangeant deux ou trois bretzells, et en appelant une amie. Mais je suis quand même seul ce soir. Serge Lama chante sa lettre à Joséphine dans mon Winamp, les andives aux jambons cuisent dans le four, et l'UDF range ses tréttaux. Et la neige, elle, continue de fondre.

Allez... Je vais clore ce message un peu idiot. Je ne vais pas me demander 1 heure ce qui est le plus triste entre la neige qui tombe et la neige qui fond. Je vais me mettre devant la télé. Je ne regarderai pas d'épisodes de Gundam Seed ce soir, mais peut le Monaco - Lyon me donnera quelques raisons de vibrer et d'espérer. Bizarrement, j'ai l'impression que cette semaine va etre affreuse. Mais heureuse, ce weekend, je n'y ai pas pensé. J'ai seulement pensé à être bien et heureux, chez moi, chez nous. Ensuite, adviendra ce qu'il adviendra.

samedi 28 janvier 2006

Jour de neige

Weekend sous la neige, avant une semaine prochaine qui me fait un peu peur, entre projets et échances professionnels qui s'annoncent mal, et une semaine tout seul. En tous cas, chouette weekend. De la neige de partout, des enfants (et des chiens) qui s'amusent comme des fous dans les rues. Pas une voiture, mais des cheminées qui fonctionnent. Toute la Provence qui tourne au ralenti... J'adore la neige, et là c'est génial.

Bien sur, hier au travail, quand cela a commencé à méchamment tomber, il me tardait de rentrer à la maison... Son doux chez soit quand dehors il fait vilain... Finalement, c'est un weekend au ralenti, comme le Sud Est, pour moi... Quelques photos des paysages provencaux sous la neige, des vignes qui dorment. Et quelques commentaires tout de même, sur deux, trois sujets, cette semaine, qui m'ont touché. Mais j'en reparlerai sans doute plus tard, plus longuement.

* Retour de Valencienne - OM : on refait le match 13 ans aprés.

Je vais être clair et pas du tout objectif : j'aime Bernard Tapie. Je ne vote pas pour son parti, mais j'aime le personnage, j'aime sa vision de la société et du football. Et je ne cherche ni à la défendre, ni à disserter sur lui. Mais quand même. De la défense de Bernard Tapie (qui passera finalement beaucoup de temps à se défendre), je ne retiens que cette phrase, prononcée en ouverture de l'emission "on refait le match" sur RTL :
"Je ne sais pas si certains gens ont cherché à me faire du mal, mais je vais les rassurer, ils ont réussi".

Cet homme, mine de rien, a fait 8 mois de prison pour un match de foot. Peut être on peut aretter là, non ? Car l'accusation de dopage, finalement d'empoisonner des gens, c'est ignoble quand même... Et puis pour ceux qui ont vu Marseille - Milan, si les Marseillais étaient dopés, il faudrait changé le produit : à part le quart d'heure du but de Boli, Milan les a bouffé pendant tout le match.

* La peine de mort : un article sur le Figaro - des condamnés français à perpetuité demande qu'on les condamne à mort.

Cet article dans les pages "sociétés" du Figaro m'ont mis en face d'un drole de sentiment. Je n'ai pas eu l'age de débattre sur l'abrogation de la peine de mort en France. Et le Faucon que j'étais 10 ans plutot, en MathSup, n'aurait tenu aucune nuance sur le débat. J'étais pour la peine de mort. Sentence absolue, carton rouge de la vie, aller simple vers les enfers pour ceux qui le "méritaient".

Aujourd'hui ? Aprés Outreau, je me demande qui a le droit sur cette terre de décider de la vie et de la mort d'un individu. Certes, si mes parents, si mon amie, si l'enfant que j'aurais plus tard, si les gens que j'aime, étaient torturés et assassinés par un enculés, je ne supporterai pas, même aprés un procés, de le savoir au chaud, dans une prison en train de suivre un match sur Canal + dans sa cellule. Et peut être crierai-je comme Sardou "je veux ta peau, je suis pour".

Mais pourtant... Pourtant je parle souvent du temps qui passe sur ce blog. Mais voilà un point où ma pensée a franchement évolué. Bien sur, le débat n'a plus lieu, la peine de mort est abrogée, et c'est peut être tant mieux. COmme ça, on a pas de débat à avoir, et... Et ça m'arrange.

* Ségolène Royal.

Et pourquoi pas Elisabeth Guigou ? Non, bien sur que je plaisante, je ne souhaiterai jamais ça à mes amis socialistes... N'étant pas une fashion victim et ne supportant pas l'air du temps qui encense et détruit les gens, j'attend paisiblement que le feu cesse, et qu'aprés l'idolatrie, l'opinion publique et médiatiqueige (ou l'inverse plutot) ne passe à l'hallali. Généralement, c'est comme ça que ça marche.

Allez, je vais prendre l'apéritif. Un bon vin chaud devant le foot, miam. Aprés, du Gundam Seed (un grand classique tout bon). Et puis au final, un "Bonne soirée à tous" bien sincére. la mienne de soirée sera bonne (si Marseille ne font pas le coup d'Ajaccio, ça sera une merveilleuse soirée).

PS : jour de neige, ce n'était pas une chanson à texte chantée par la douce Elsa Lizarazu ? il me semble...

mardi 24 janvier 2006

Etre un chien

J'adore les chiens... Deux simples photos de deux chiens heureux. Parfois, j'aimerais être un chien... (enfin, 14 ans de vie pour vivre "une vie de chien", c'est largement suffisant pour prendre pleins de bonheur et d'amour entre les dents... C'est chouette un chien).

Enfin, un chien a surtout une qualité que les hommes n'ont pas. C'est gentil, c'est plein d'amour, c'est fidèle... Et pour trouver une once de vice ou de trahison dans un chien, il faut se lever de bonne heure. Comme je suis un lève-tard... Enfin, quand chienvelu court vers moi en couinant, quand Vanille vient me lécher le visage jusqu'au narine, je me dis que merde... Heureusement qu'il y a des chiens.

dimanche 22 janvier 2006

Dis papa, c'est quoi l'humilité ?

Quand j'aurais un fils qui me posera cette question, je lui parlerais de ce match de l'Olympique de Marseille chez le dernier, Ajaccio. Je lui parlerai de cette semaine où, sur tous les sites consacrés à l'OM, dans la presse locale, entre supporters, une seule question : "l'OM gagnera t'il ses 6 prochains matchs contre les mal classés pour prendre la deuxieme place ?". Seule interrogation, et presque, en écoutant tout le monde, seule possibilité.

Seulement voilà. Aprés un match pénible contre Rennes, un autre minable contre Lens, le football a rappelé ce qu'était l'humilité. Garder les pieds sur terre, car le dernier, hier soir, a surclassé, a bouffé Marseille. Donc la série de 6 victoires est déjà morte dans l'oeuf. Et aujourd'hui, l'entraineur, les dirigeants, clament à qui veulent l'entendre que trop d'ambition n'est pas d'actualité... Encore une fois...

L'humilité. C'est simplement cette difficile nouvelle apprise hier soir, d'une amie malade. Malade d'un mal qui m'a pris un de mes plus proches amis l'automne dernier. L'humilité, c'est peut être ne pas oublier que le bonheur ne repose sur pas grand chose finalement. La vie aussi. Tout est précaire... Ne pas oublier cela, c'est peut être ça, ma définition de l'humilité. c'est ce que je répondrai en tous cas.

vendredi 20 janvier 2006

Commentaires "de fête" et de weekend

Aujourd'hui, c'est ma fête. Et ca a été ma fête aujourd'hui, bigres... Enfin, c'est le weekend, youpi.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus que mercredi soir, dans mon message qui n'avait que pour seul but de dire que je n'étais pas encore totalement totalement absent de mon blog originel. J'avoue que cette journée a été trés violente professionnellement parlant, mais bon... Le weekend qui se prépare risque d'être bon. Tentons de le prendre avec plaisir et surtout avec sérénité. Demain soir, je reçois des amis à la maison, ce soir normalement des copains passeront boire un coup pour débuter cette fin de semaine. Et demain encore, je vais déguster du ChateauNeuf du Pape dans un Caveau Roi de ce petit village en face de "chez moi".

Je pourrais revenir, dans ce message de fin de semaine, sur ma semaine "professionnelle". Elle s'est terminée par la violence dont on peut être victime en milieu professionnel. Je suis un peu dans les vaps encore, mais bon... Le weekend sera là pour faire en sorte que cela aille mieux... Enfin (soupir...). Non, j'ai plutot envie de revenir sur deux, trois petites choses qui m'ont "interpelées" dans cette semaine. La semaine dernière, c'était "l'affaire Magalie de la StarAcademy" qui attirait mon attention (Magalie qui attire les hommes comme un aimant, comme le titre l'hebdomadaire d'investigation "France Dimanche"). Cette semaine, c'est plutot les poitns suivants.

* Outreau et la justice : peut on être arbitre, attaquant et défenseur en même temps ? Le rôle du Juge d'Instruction.

Sur ce, juste une phrase entendu à midi par un député, ancien juge et membre de la commission d'enquête. "Il est impossible pour un homme d'avoir une conviction et de tout faire pour se déjuger la minute suivante... En gros, il est impossible pour un juge d'être à la fois accusateur et défenseur, d'instruire à charge ET à décharge". Et depuis hier, on entends "2002 s'est joué sur la sécurité, 2007 se jouera sur la Justice...". Si je voulais être taquin, je dirais que si on parle autant de justice aprés ses auditions d'Outreau (qui sont poignantes) que l'on parle d'Europe aprés le vote du référendum, certains risquent d'être déçu. Mais je dirais simplement qu'autant la violence (le terrorisme) est effrayante car tout le monde peut en être victime, autant "l'erreur" judiciaire l'est aussi. Parce que pareil qu'un attentat terroriste, elle peut vous frapper, vous détruire... Vous, nous, moi, n'importe qui... Non, ca fait peur. Et ça fait reflechir, c'est déjà ça.


* Arsenal Nucléaire Français : où comment terroriser les terroristes en 2006 par Jacques C.

Pas grand chose à dire... Je suis gaulliste, donc. Mais quand même... Jacques Chirac hier, il était trés offensif. Et ce matin, le général en chef des armées qui, sans prendre de gants diplomatiques, accuse l'Iran. Et pendant ce temps, l'ami Oussama qui se rappelle à notre bon souvenir. Et le vice président des EtatsUnis répondre un cinglant "on ne négocie pas avec les terroristes, on les extermine" !

Le pire, c'est que cela ne me dérange même pas, et cela me plait plutot. Charles Pasqua m'avait dit un jour ; "j'avais dit cette phrase célèbre (il faut terroriser les terroristes) car à l'époque, ma seule arme en tant que Ministre de l'Intérieur, c'était la parole...". Là, certes, on est une dizaine de cran au dessus. Mais bon... Oui, l'idée est là. Il faut terroriser les terroristes. En brandissant l'arme ultime ? Ben pourquoi pas... Mais bon, peut être que ces deux jours, il s'est joué une escalade verbale dont on ne mesure pas de suite les conséquences. Qui aurait parié sur 10000 voitures brulées aprés l'épisodes des racailles karschérisées ?

* Date du premier tour des élections présidentielles : le 15 ou le 22 Avril 2007.

A un jour près, c'aurait fait un drole d'anniversaire (c'est balop).

Voilà, c'est tout... Bonne soirée, bon weekend. Moi, je vais faire valider une grille d'EuroMillions, je vais prendre un bain, puis un petit Chardonnay bien frais. Et puis... Et puis merde, c'est le weekend ! (youpi)

mercredi 18 janvier 2006

Petit commentaire de milieu de semaine

Le pire est que je n'ai rien à dire... Il fait pas super beau, il fait encore nuit trop tot. En plus je recommence à beaucoup de travail. Et puis bon... Fatigué je suis un petit peu quand même.

Parmis les choses notables, l'ouverture de ma cave du Faucon que j'aimerais bien voir sous forme de site (ou de blog un peu plus évolué) un jour. Enfin, j'apprends un peu à voir comment marche le code HTML de Blogger, et à ce propos je remerçie toujours celle qui m'a aidé à faire évoluer ce blog (et qui m'a un peu beaucoup donné cette envie de l'ouvrir, ce blog).

Bon que dire de plus ? Rien... Donc suite la prochaine fois. Je vais bientot aller sous cette couette qui est si gentille avec moi...

mardi 10 janvier 2006

Amourettes politiques et staracademiques

Si j'avais osé, j'aurais titré "destins croisés", mais ça aurait quand même fait un peu trop...

A ma gauche, Magalie Bonneau, vainqueur de la Star Academy V. Je suis un bon gros beauf moi... J'aime le foot, j'aime le vin, je vote généralement à droite, et en plus je suis la Star Academie... Bon, je m'auto-flagellerai dans la bonne tradition de libérale un autre jour, là je veux simplement parler de Magalie, de la Star Academy. Magalie, au début, je l'ai vraiment beaucoup aimé. Non, elle n'a pas surplanté dans mon pauvre coeur d'artichaud la merveilleuse Lucie de l'an dernier, seule personne avec le Général de Gaulle qui m'a fait payé un SMS payant pour un vote surtaxé à la télé. Lucie, ses yeux... Brrr, rien que d'y repenser, je vais trembler de partout, revenons sur Magalie.

Magalie avait tout pour me plaire. Non, ce n'était pas une top model, mais bon, entre les nichons de bronze de la petite Maud et ce regard plein de mélancolie mais d'une joie réelle de la petite Magalie, mon coeur n'a même pas eu à flagollé et à réflechir. Et en plus, sur le premier prime, sa version du sur-chanté "je viens du Sud" a fini par me mettre d'accord. Magalie, malgré le fait qu'elle n'ait rien pour être le sex symbol de ce début de siecle, avait tout pour me faire chavirer. La suite n'a rien éteint de mon enthousiasme. Cette modestie, cette envie de progresser, artistiquement bien sur, mais surtout humainement... Et puis une analogie toute bête : si je ne savais pas chanter à 17 ans, je n'avais pas non plus le physique et la stature d'un Apollon qui allait faire frémir tout le lycée de Bagnols/Ceze. Non, bien la petite Magalie, bien bien...

Et puis premier écueil : un coup de téléphone d'1 minute, et un "je t'aime mon bébé" qui m'a montré ma dure réalité. Non, Magalie n'était pas un coeur à prendre à la différence de la petite Lucie. Ca tombe bien me dirait mon amie en tenant au dessus de ma tête un couteau servant à diviser une carcasse en deux : toi non plus tu n'es plus un coeur à prendre. Mais quand même, ca faisait chier... Bon, le Côte du Rhone Village d'Uchaux a des vertues curratives méconnues mais efficace, et finalement la fin de la saison s'est bien passée. Avec un regret : artistiquement, une finale Emilie - Pascal m'aurait enchanté, et je n'aurais pas fait pété la soirée annuelle de ma société pour un triste spectacle. Mais bon...

Et puis est venu l'objet de mon post ce soir... En plus d'avoir pleins de tares culturelles, je lis Public (quand mon amie l'achete, oui c'est sa faute). Et là, à la Une de Public, le titre qui tranche comme Excalibur. "Je quitte mon bébé !". Et je lis l'interview, qui range les entretiens de Mitterand et Elkabach au rang de bibliothèque rose... "J'ai muri et lui n'a pas changé". "je suis rentrée au chateau en étant une fille, je suis maintenant un petit bout de femme", "je souhaite faire un break". Jésus Marie Joseph... A ce moment de l'interview, je me dis "y a quelqu'un, c'est pas possible...". Je vais même jusqu'à songer à l'intrusion dans sa vie amoureuse du "petit Puceau Malicieux" qui n'a plus envie de le rester (pas malicieux je l'entends), c'est à dire Arno (avec un "o" comme zozo)... Il y a quelqu'un d'autres dans sa vie...

Même pas... Non, elle ne ressent plus rien. Elle l'a chialé au téléphone et se raccrochait à lui comme un gecko se raccroche à un mur baigné par le soleil en plein mois de Décembre, et ce durant les 4 mois de cures à Damary-le-Lys. Et une fois sorti, aprés une semaine de photo de partout, elle le quitte parce que 'elle a envie de faire un break', et ci et mi et ça... Et une baffe dans la gueule et ça remet les idées en place. Moi, sérieusement, ça m'énerve...

Et alors que j'aurais une facheuse tendance à me jeter sur du saucisson et sur une bouteille de rosé pour me calmer, le brin de soleil vient de BFM TV : Cecilia revient Place Beauveau... Et apparement pas pour faire les vitres...

J'avais en Mai, quelques jours avant le résultat du 29 Mai, fait un petit post sur ce début de rupture entre Cécilia et Nicolas. j'avais exprimé ici tout mon dégout et mon mépris en face de ces cancans nauséabonds. Et qu'on aime ou pas Nicolas Sarkozy, on ne peut pas souhaiter, même à son pire ennemi, même à la personne qu'on hait et qu'on vomi le plus au monde, de voir son coeur saigné. C'est attroce, et même si on a des ambitions suprèmes, c'est inhumain ce genre de souffrance. Je suis peut être ridicule dans mes écrits, mais je le pense trés sincérement.

Finalement, triste pour le petit Ludovic... Il aura été le con de la grande gagnante de la Star Academy... En face de lui, le président du premier parti politique de France retrouve apparement un semblant de bonheur et de quiétude intérieure. Destin croisé ? Je ne sais pas, mais... Mais pour les coups de pied au cul, je laisse à Pascal, JeanLuc et Emily, qui semble avoir plus qu'un grain dans le cervelle, le soin de le faire à la petite Magalie... Enfin, on a pas tous les jours 18 ans...

dimanche 8 janvier 2006

Mon hommage à François Mitterand

Le 8 Janvier 1996, j'étais à l'ECAM, c'était un lundi. J'écrivais, tous les soirs, sur mon cahier, mes impressions. J'ai écris 8 cahiers A4 de 200 pages durant mes deux ans de classes préparatoires. Retour sur le passé. J'ai 18 ans depuis peu à ce moment là où je découvre Lyon et la vie en dehors de chez papa-maman. Voilà ce que j'avais écrit ce 8 Janvier 1996, à 22h15.

"François Mitterand est mort,

Je revois M. Lavaure (NDFaucon : notre gardien du foyer, un auvergnat Giscardien) me l'annonçant en souriant. Et moi de ne rien dire. 14 ans de ma courte vie s'en vont avec cet homme. A la tête de mon pays durant toute ma jeunesse. Enfant, Mitterand était le "président". Le "père". Le "tonton"... Avant de voir en cet homme l'adversaire qu'il fallait affronter. Puis la maladie a eu raison de lui. Il s'en va, mon enfance aussi.

Quelle période difficile en ce moment, où je vois mes références partir. mes amis proches me quitter, mon enfance s'envoler. 18 ans. Le permis de conduire, et maintenant l'icone de la France de ma jeunesse partir. M. Pinaroli (NDFaucon : prof de math de sup) nous a parlé de ce changement que nous connaissons tous. Il nous a parlé, en souriant, comme nous parlerait un père. Il m'a impressionné. "l'heure du choix". Il parlait d'études, de femmes. Moi, je parle betement de politique. Et notre rempart contre qui il faut se battre qui s'en va. Mitterand n'est plus.

Dure journée où je vois mes espoirs d'avoir une bonne note en Technoligie INdustrielle s'envoler avec ce 9,5 (NDFaucon : avec le recul, cette faculté que j'avais de tout mélanger m'impressionne...). Mon DS de math de samedi s'est révélé être une catastrophe. J'aurais 2 ou 3, pas plus. Oh, que je suis triste... Mitterand, les maths, dure rentrée. Vivement le weekend devrais je dire. Je verrais S. et R. (NDFaucon : deux amis de Montfaucon). Et tous les autres. Je ne verrai pas, par contre, la mairie de Montfaucon portant le drapeau en berne Jeudi, et j'en suis triste de ne pas entendre les cloches de mon cher village sonner le départ d'un grand homme. de Gaulle - Mitterand, les deux grands français qui se sont affrontés en 65 pour la premiere élection. Que de chemin parcourue par la France depuis.

Et moi d'attendre les notes de math et les autres difficultés qui m'attendent... Blindé. Je ne sais pas, j'ai envie de démissionner des Carmes (NDFaucon : le pensionnat) pour me consacrer à Montfaucon. Et battre mon ancien meilleur ami. Il sait que face à moi, il perdra ! Il veut me cogner de coté ? Ma victoire sur F (un jeune de Montfaucon lors d'une réunion publique) l'a ne l'a pas convaincu ? Pas grave, il n'a qu'à attendre, et il va me le payer. Il en est conscient...

Et moi ? Je suis fatigué d'une première difficile journée. Le DS de math, la belle illusion (comme ces 14 ans de Mitterandisme). Je pensais l'avoir réussi, et non, rien. Des regrets et une grosse boule dans la gorge.



J'ai envie de souffrir ce soir je vois... 1 an et 8 jours que j'ai quitté A. (NDFaucon : mon premier amour... j'en parlais beaucoup déjà à cette époque) et j'écoute Oasis. A. dans mes bras chez sa cousine à Roquemaure, sur son canapé, sur cette chanson... C'est tellement vieux c'est si beaux souvenirs. L'amour parfais ? Ephémère en tous cas. Et maintenant, que fait elle ? Pourquoi ne composerais je pas le 90.33.**.** ? Je le sais pourquoi. Un appel au secours ? J'imagine un jour l'avoir au bout du fil et lui dire "A. ?". Puis d'ajouter derrière "C'est le Faucon...". Ce serait chouette, et c'est inespéré. En suis je capable ? Je ne crois pas.

Je suis épuisé ce soir. Je vais me coucher. Pour le président, je mets "la Marseillaise". Mitterand, de Gaulle, Pompidou, ils se bousculent au portillon de l'histoire ces grands hommes. Clémenceau, Foch, Napoléon, ces hommes qui ont fait mon pays. Pays que j'aime malgré tout. de Gaulle - Mitterand, je serai curieux d'entendre le verdict de l'histoire. Le créateur et le pérénisateur de la Veme République reposent au panthéon des grands hommes, sur la place des grands hommes. Vive la République, Vive la France...

Que Dieu protège la France"

Bon, pas grand chose à ajouter... C'était mes pensée il y a 10 ans, réécrit sans modifier rien du tout, sinon les prénoms qui étaient inscrits en toutes lettres. J'ai l'impression de me revoir dans cette chambre en bout de couloir...

Pour finir mon hommage à moi, le plus bel hommage à Mitterand a été écrit par Renaud, et c'est une de mes chansons préférées. Pour finir l'histoire... Baltique, c'était en plus un beau chien.

"Baltique, du nom du chien de Mitterrand, rappelle qu'il n'a pas pu entrer dans l'église le jour de l'enterrement de son maître..."

Ils ont peut-être eu peur que je pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je m'accroupisse
Devant l'autel immaculé
Peur que je ne lève la patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule ingrate
Qui nous parle d'humanité
Ils ont considéré peut-être
Que c'est un amour pas très catholique
Que celui d'un chien pour son maître
Alors, ils m'ont privé de cantiques
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Me voilà devant la chapelle
Sous cette pluie qui m'indiffère
Tenu en laisse par un fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne t'atteint pas
L'émotion c'est pour les humains
Et dire que ça se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l'amour dans le cœur d'un chien
C'est le plus grand amour qu'il soit
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Je pourrais vivre dans la rue
Etre bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dû
Dormir sur le pavé mouillé
En échange d'une caresse
De temps en temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

mercredi 4 janvier 2006

C'est reparti

Le boulot, le football, le froid et le vent aussi, bref c'est reparti. Bizzarement, ce soir, j'ai pas grand chose à dire. La journée s'est passée normalement, presque agréablement. Ce soir, mon amie m'a préparé des escargots, que je mangerai en ouvrant une bouteille de Riesling. Et ce soir y a Marseille-Lens à la télévision.

Juste un probleme : ce n'est pas en pétant la gueule à une bouteille de vin et à des escargots tous les soirs que je ferai frémir les filles sur la plage cet été par un corps de rève... Enfin, si finalement, ce soir mes soucis se résument à ça, ça veut dire que cela ne va pas si mal que ça.

Cyclotimique moi ? Comment ça ?

mardi 3 janvier 2006

Une vie merveilleuse

Je viens de changer mon fond d'écran ce soir. Cette fois ci, c'est MadLax. Voici le fond d'écran, récupéré je ne sais même plus sur quel site.

Et ce soir, j'ai bu une bonne bouteille de vin blanc liquoreux merveilleux : un Chateau des Noyers (un Bordeaux) à pleurer. Et j'ai même reçu un cadeau ce soir : un Mouton Cadet 2003, un Chateau Rotschild de que je ne pensais jamais avoir l'occasion de voir en vrai... Dans ma cave direct, et ouverture quand ma fille que je n'ai pas encore aura son premier petit copain (avant que je le frappe) !

Bref, il a presque raison le Xav : ca vaut pas le coup de se faire chier pour le boulot (mais j'ai un peu mal au ventre quand même...).

PS : on regarde en ce moment l'animé GunGrave... C'est surprenant, je n'aurais jamais pensé que cet animé était si bien... Vraiment, un trés trés trés trés bon !

Et comme toutes les fins de vacances...

Quelle est la différence entre le minot d'environ 10 ans, anxieux, qui, un soir du début de mois de Septembre, se prépare à aller se coucher tot avant sa première journée de collège, et moi ? Aucune. Tous deux ont un mal de ventre et sont angoissés. Une fois de plus, je vis, en ce mardi soir, un "dimanche soir" puissance 3, avec un mal de ventre qui m'a commencé ce matin, et qui n'en finis pas.

Lors de ma rentrée du 1er Septembre, j'avais appris que j'avais changé de bureau, que je changeais de "secteur", que toutes les affaires sur lesquelles je m'étais battu comme un chien m'étaient enlevés, au profit d'autres qui sont moins reluisantes et plus rébarbatives. Bref, j'avais été traité comme un moins que rien. Bienvenue dans ton entreprise. Demain, quelle sera la teneur ? A quelle sauce vais je être accueilli et mangé ?

Bien sur, j'aurais droit au "meilleurs voeux" pleins de sincérité et de générosité à chaque poignet de main. J'avais déjà écrit un texte là dessus il y a un an sur cette hypocrisie du nouvel an. Mais demain... Demain, j'aurais mon ancien chef qui m'a poignardé qui me souhaitera ses voeux... Quelle sera ma réaction ? Bah, je suis presque lache sur les bords, donc je ne dirais rien... Enfin, est de la lacheté de se retenir de mettre une main dans la gueule de quelqu'un qui nous a maltraité ? Garder un peu son calme, ce n'est pas une tare.

Enfin, quoiqu'il en soit... Ben faut bosser pour avoir des sous, manger, être heureux... Quitte à avoir mal au ventre le soir quand on rentre, quitte à ne pas savoir de quoi sera fait demain, quitte à dormir mal. Mais bon, je progresserais... Pas le choix de toutes façons.

samedi 31 décembre 2005

2005 s'achève... Bilan


Il parait qu'il est de bon ton de faire un bilan en fin de cycle, en fin d'année. Mon année 2005, finalement, elle aura été assez fidèlement retracé sur mon modeste blog... une année riche, avec des points importants, des moments difficiles, et des moments, mais on ne le sait qu'un certains moment aprés l'instant, fondateurs et décisifs.

Ce message aura assez peu de textes, beaucoup d'images. Des photos de coins dans lesquels je me suis déplacé. La premiere moitié de 2005 aura été l'année des voyages, du TGV. De Picardie en pays bordelais, de Romorantin à l'Aube, de Dieppe à Agen. J'aurais silloné le pays, j'aurais lu dans les trains, vu des animés sur mon PC. Accumuler souvenirs, paysages, mais aussi frustration et fatigue, ce qui s'est terminé au final par une rupture de circuit en Juillet, et un arrêt de 15 jours en OCtobre.

Ce bilan ne serait pas juste si je ne parlais pas de ma vie professionnelle. Je m'en suis souvent plaint sur ce blog, et la conclusion est simple : suis je fait pour ce travail ? Je ne pense pas, mais il faut vivre, et je cherche à coté. 2006 sera décisif de ce coté là.

Ensuite, à coté de ça, en relisant mon blog, je retrouve cette première moitié trés politique, le référendum. J'ai pris du plaisir à regarder et à suivre le débat. Ca fait trés pédant de dire ça, mais un beau débat, qui m'a plu. Ensuite, je n'ai toujours pas de commentaires sur le 55 - 45 en faveur du non. Sinon deux autres conclusions : comme aprés le 21 Avril, on a entendu une classe politique dire "on a compris". Pas évident qu'aprés la mascarade du Mans pour les Socialistes, et suite aux batailles violentes entre Sarko et Villepin, ce message de "ras le bol" du 29 mai ait été bien assimilé. Ensuite, on a parlé 5 mois d'Europe. Depuis ? Plus rien... En attendant la prochaine fois. (3eme point : il est où le "plan B" ?).

Ma vie personnelle a énormément changé aussi cette année. J'habite avec mon amie, en "couple", dans le Vaucluse. j'ai quitté mon village et mes parents, traversé le Rhone. Et le pire, c'est que je suis heureux. Mes ambitions politiques locales ? On verra ça un peu plus tard...

Enfin, les animés qui m'ont marqué, car l'animation japonaise restera à jamais mes passions. Deux se détachent. MaiHime, dont j'ai souvent parlé ici. Et MadLax, vu il y a deux mois. Ces deux animés ont une constante, un point commun : la musique de Yuki Kajiura, qui est une merveille. Dans mes liens, j'ai rajouté un site sur cette artiste qui est une merveille. Je ferais peut être un bilan des animés que j'ai vu cette année. Car il y en avait des biens quand même, des pas grandioses, mais des biens agréables.

Pour finir, une pensée pour les gens que j'aime et qui ont été présent cette année, toujours. Je pense à mon amie des Bons Enfants, je pense à ma dessinatrice préférée. Je pense à ceux retrouvés, qu'ils soient amies d'enfance ou amie revenue. Je pense enfin aux toujours là. Ceux de Roquemaure, du Gard, et de l'ECAM. Parfois avec des soucis maintenant heureusement apaisée, parfois avec des coups du sort, parce que l'amour n'est pas toujours chose facile. Et je pense enfin à mon amie à moi. Heureusement qu'elle est là.

Avec ce message, des photos. Et puis comme on dit en pareilles occasions, bonnes fêtes de fin d'année (chez nous, ca sera sympa).

jeudi 29 décembre 2005

Entre deux rives

Droles d'entre deux rives, entre deux fêtes. Entre un bonheur bien sympathique. De savoir un couple d'adorables amis descendre de Grenoble pour un réveillon de fin d'année qui s'annonce super. De se ballader avec son amie, en vacances, loin des emmerdes du boulot, de caves en caves. Du "Domaine de la Nymphe" de Rasteau à la cave de Cairanne, en passant par le Cellier des Papes de Chateauneuf ou le Sang du Peuple de Courthézon. D'être bien finalement.

Drole d'état bizarre, entre une aprésmidi de vacances, certes trés froide, mais calme et agréable. J'ai vu le dernier épisode d'Urgence, j'ai mis de nouveau poster dans mon bureau. J'ai laissé la place dans mes rayonnages de vins au Beaujolais qui arrivera demain soir. Et j'ai reçu des cartes de voeux.

Mais voilà... Le pénible que je suis reste entre deux rives, entre deux mers. Une mer calme, l'autre agité. C'est le travail auquel je pense toujours. C'est le propriétaire de la maison et l'agence immobiliere qui ne cesse de faire des siennes et me font passer de mauvaises nuits. C'est, finalement, un état toujours ridiculement (car c'est ridicule) instable.

Entre le bonheur et la tristesse, entre l'euphorie et la mélancolie, finalement je balnacerai toujours. Tiens, je suis du signe de la Balance... Amusant non ? (enfin, il fait froid... si j'étais Verseau comme Camus, je supporterais mieux sans doute)

lundi 26 décembre 2005

Ce qui ne tue pas...

Parmis les cadeaux reçus et distribués ces deux jours de Noel, il y aura eu le denrier album de Johnny Halliday. Cette année, si le Beaujolais Nouveau ne m'a pas paru merveilleux, le dernier Johnny, lui, aura été d'un niveau qui m'a vraiment tiré des frissons. Du trés trés bon, et chaque fois que j'écoute le "dernier album de Johnny", je répète le même chose. J'adore, j'adore vraiment...

Une chanson qui m'a vraiment plu, parmis la douzaine que j'ai écouté en boucle, en mangeant mon fois gras - Riesling ou en faisant le Montfaucon - Saint Chamond aller-retour, c'est celle écrite par le gros (et talentueux) Guy Carlier, et que je vous propose ci bas. "Ce qui ne tue pas nous rend plus fort", peut être le genre de chanson que l'on pourrait (ou devrait) tous s'attribuer à soi. En tous cas, celle là me touche...

Des chansons de Johnny qui me touchent, il y en a plein la cédéthèque... "Je te promets", la chanson préférée d'une de mes meilleures amies, restera à jamais la chanson de ma premiere aventure amoureuse. Ensuite, "l'Envie" (qui est mon titre préféré du "taulier"), "Marie" ("transformée" pour une soirée inoubliable), "Vivre pour le meilleur", "Ca ne change pas un homme", "pour exister", "Ne reviens pas", ou encore "Cet homme que voilà" (que m'avait fait découvrir mon ami Arionesque...), encore pleins de titres qui me laissent des gouts soit amers, soit doux, derrière la gorge. Mais ne me laissent pas indifférent.

Cette chanson, que je pourrais m'attribuer si j'avais du talent et un peu de tenue et de charisme, sera celle de ce Noel. Qui aura été un vraiment chouette Noel, merci pour moi.

J'ai toujours caché mes blessur'
A tous les vautours qui me guett'

J'ai payé très cher les factur'

De mes défis, de mes défait'


On m'a souvent laissé pour mort

Main mon coeur cassé bat encore

Les coups au coeur, les coups au corps
Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

J'ai toujours caché mes regrets
Jamais de signal de détresse
Et souvent quand je titubais
C'étais de douleur pas d'ivresse

On m'a souvent laissé pour mort
Mais mon coeur cassé bat encore
Les coups au coeur, les coups au corps
Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

On m'a souvent laissé pour mort
Mais mon coeur cassé bat encore
Les coups au coeur, les coups au corps

Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

vendredi 23 décembre 2005

Petite reflexion sur un verre de vin

Hier soir, j'ai commencé mes vacances par boire du vin en compagnie d'amis qui me sont chers. Ma compagne n'était pas là, tant pis pour elle dirais je d'une manière moqueuse. Elle aura loupé cette tablée rurale et chaleureuse où la potée et la soupe de légumes et d'endives auront cotoyé les Lirac et le blanc de la Ceze à qui il ne manque qu'une prestigieuse "appelation contrôlée". Enfin, à cette table gardoise et provencale, il y avait un invité surprenant... un vin (cépage Merlot) Chilien.

J'aime le vin, et tous les vins. Parmis nos divergences avec cet ami gardois pour qui j'ai dirigé des campagnes électorables, il y a ce chauvinisme vinicole que je n'ai pas encore. J'aime le Cotes du Rhone gardois, je le choisi toujours en premier, par reflexe chauvin et protecteur, mais j'aime tous les vins. Tous, sans exceptions. Et j'ai été surpris de voir qu'un des meilleurs vins qui m'ait été donné de boite cette année aura été un vin espagnol, dont l'évocation me fait encore frissoner d'un plaisir gourmand.

Hier soir donc, par curiosité, nous avons ouvert cette bouteille chilienne. Mon ami, par reflexe, a jugé le vin rien qu'à sa couleur et son odeur, et le condamnant d'une manière brusque, sans appel, et sans possibilité de défense. Délit de sale gueule ? Sans doute, mais d'abord gout personnel. Personnellement, ce vin n'était ni mauvais, ni bon. Je l'ai trouvé fade. La robe était belle, mais bon... Je préfere le Merlot de Sérignan que celui des Andes visiblement. Mais je ne l'ai pas jeté au feu sans le gouter, sans le juger. Néanmoins, ce vin Chilien n'aura pas de places réservées dans ma cave (qui a dépassé les 150 bouteilles).

Pourtant, pour en revenir à mon ami, je ne peux pas le blamer d'être à ce poitn chavin. D'abord parce que si nous ne dérfendons pas nos vins, qui sont pour la plupart remarquables, personne ne le fera à notre place. Ensuite, parce que lorsque le simple vin de table Lirac de notre ami Dédé est venu se fondre dans mon palais aprés le vin chilien, j'ai tout de même senti une différence notable et remarquable. En terme de goût, de vivacité, de texture, et de plaisir au final, cela n'avait rien à voir.

Mais au final, je me rends que même si mon éducation et ma culture gustative fait que mon palais est probablement plus sensible aux flaveurs tanniques et puissantes des vins à base de Syrah propre aux Côtes du Rhone, je reste trés eclectique en la question. Mon vin blanc préféré reste toujours le Macon. J'apprécie les effluves puissantes et originales de l'Irouleguy basque, ou encore continentale et sévère d'un bon Rieswling. Je reste mélanconlique au souvenir des senteurs florales d'un Cheverny, ou de la fraicheur printaniere d'un Pinot Auxerrois mulhousien. Et un bon Côtes de Blayes ou un Collioure seront toujours des vins qui me feront plaisir. Je ne parle pas des souvenirs que m'évoquent les Jurançon, les Chablis, ou les Chateaux Haut-Marbuzet.

Pour autant, un Lirac, un Cairanne, un Croze Hermitage, un ChateauNeuf du Pape ou un Chusclan auront toujours une place privilégiée dans ma cave. Cela n'empeche pas de laisser une belle place à ces autres vins, qui auront une belle place à ma table de réveillon.

Enfin, le vin reste quelque chose de chouette. Je pense que je vais rajouter cette passion dans mon CV. En attendant, je vais faire un tour dans une cave à StGenies, j'ai un carton de Chateau de Corenson à prendre... Encore du Lirac... (j'en connais une qui va me gronder, hi hi hi)

jeudi 22 décembre 2005

Bientot la fin

A chaque départ en vacance, je met un petit chien... Continuons donc la séance avec des vacances qui, je l'espère, me mettront dans le même état de quiétude béâte que mon petit chien que j'aime bien. J'en doute un peu, mais je l'espere.

En tous cas, ne nous voilons pas la face, je suis heureux de me dire que dans quelques minutes, je partirai au bord de la Ceze pour un début d'une semaine et demi de vacances. C'est tres court, et cela ne cicatrisera pas les quelques blessures qui me restent de ces derniers jours au travail. C'est trés dur, et je crois vraiment que je ne supporte plus grand chose ici. Ni les clients, ni le travail. Les collegues de travail que j'aime bien, si, je les supporte. Ceux qui m'ont fait du mal et m'ont fait profondément douter de moi, ceux là...

Enfin, content de partir dans quelques instants. Avec la crainte de revenir. Mon dernier retour de vacances avait précipité une chute professionnelle et personnelle difficile à avaler. Mon prochain retour, programmé au 4 Janvier 2006, sera t'il du même accabit ? On verra bien...

En attendant, que je profite du vin que je déboucherai pour les réveillons, que je me repose. Que je tanne un peu aussi ma peau et mon ame pour supporter avec plus de quiétude cette ambiance pas franchement évidente...

Et bonne fête à tous ce que j'aime et qui ne détestent pas...

mardi 20 décembre 2005

Prise de conscience

Je viens de me rendre compte, d'une maniere idiote, simplement en regardant une bouteille en chocolat, que c'était la veille de Noel dans 4 jours. Et donc Noel dans 5 jours. Et le réveillon du Jour de l'an (qui n'est pas encore pret) dans ben 4+7 = 11 jours.

Et j'ai presque l'impression que nous sommes en Octobre... Je ne vois aucun scintillement dans les rues, les décorations me semblent fades cette année. Et bon, si mes cadeaux sont prets, je ne ressens rien de "la magie de Noel", qui m'a de toutes manières toujours semblée plus ou moins inodore.

Enfin, peut être cela provient il que Noel est un dimanche... Le cadre salarié à deux euros que je suis trouvera cette explication crédible. Mais bon... non, c'est bizarre. (faut que j'aille me coucher moi)

samedi 17 décembre 2005

Pierre Perret est il Lepeniste ? Bien sur que non...

Lorsque j'ai lu en Une que le dernier Marianne proposait l'avis de Pierre Perret sur le phénomène "Rap" (en titrant : "Rap - La rage de Pierre Perret"), j'ai eu un peu peur. Peur de lire une nouvelle fois ce lénifiant discours angélique et amnésique qui a fait tant de mal à la France (et à la gauche dont se réclame Pierre Perret) et qui a infanté des 21 Avril 2002. Et puis, en lisant l'interview, je suis resté surpris. Agréablement surpris.

Quelques extraits : "quitte à passer pour un réac, je considere que ce n'est ni de la création, ni de la qualité, et même bien souvent de la merde" , ou encore "ca plait aux gamins comme les tetes de mort sur un pack de biere et il faut le dire, ce genre de discours ultraviolent s'adresse à des esprits faibles et engendre la violence". Lorsqu'on lui parle de Brassens, il rappelle "qu'il n'y a jamais eu d'appel au meurtre". Et rappelle la Loi Gayssot ("pas faite pour les chiens") qui doit réprimander toutes formes de violences, de racismes, et d'appel au meurtre. "Si un mec disait dans un débat la moitié de ce que disait un rappeur, l'émission serait immédiatement arretée, avec procés et scandales à la clé".

LePeniste Pierre Perret ? Il s"'en tape. [lui], l'auteur de Lily qui reçoit des lettres au nom de Mohamed Perret, ne peut être soupçonné de racisme". Et rajoutant même "Je suis contre tous les racismes, antiblancs, antiarabes ou antinoir".

Pour finir, Pierre Perret stygmatise tout de même Nicolas Sarkozy. Mais avec des termes plus feutrés et intelligents que les Guignols de L'info le faisant passer pour un LePen bis. Pierre Perret se rapproche plus d'un Chevenement, et préfere le terme "sauvageons" au terme "racailles".

Pourquoi je voulais parler de ce texte ? Car je le trouve rafraichissant de calme et avec les pieds sur terre. Par rapport aux excés scandaleux des Guignols de l'Info par exemple, caricaturant un discours simplement sécuritaire en le Lepénisant, ou du Canard Enchainé (qui reprend les idées de LePen repris par Villepin) en simplifiant tout. Pierre Perret n'est pas LePen, pourtant il dit avec force et conviction qu'on ne peut et qu'on ne doit pas tout accepter. Peut être ce genre de discours feront avancer le débat et le schmilblick. Dur de se voir fermer son clapet et de voir le débat et la discussion interrompu par l'insulte supreme d'avoir son esprit "lepénisé", ou de faire le jeu de "LePen".

mercredi 14 décembre 2005

Quel froid...

Quand le chevalier du canard... euh du cygne s'énerve, non seulement il fait froid, mais en plus ça souffle drolement... Là, ben je me gele. Il fait vraiment un froid affreux et penible. Et ca souffle à une vitesse terrifiante. C'est bien simple : j'ai assisté cette aprésmidi à une portiere qui s'est méchamment ouverte dans un mur, et notre paillasson était au milieu de la cour (et non, ce n'était ni la faute de chienvelu, ni de chientounoir).

Donc voilà, il fait froid. Et que faut il faire quand il fait froid ? Un bon verre de vin rouge (un Lirac...), une bain chaud, et zou sous la couette. En ce moment, nous regardons 'Earth Girl Arjuna', un animé dont la musique est écrite par Yokko Kano (Escaflowne, une trés bonne aussi). ou alors avec la robe de chambre (et un verre de Cairanne), j'irai voir OM - Bucarest... Enfin, il doit venter drolement aussi à Marseille, je vais plutot aller au lit en passant par la case "bain-chaud)...

(c'était un message trés interressant de la vie du Faucon... Quand je pleure pas sur mon blog, je raconte des conneries... je vous jure, vraiment... soupir)

mardi 13 décembre 2005

Je n'aime pas l'extreme gauche

Avec ma meilleure amie (socialiste...), nous n'avons finalement que peu de points de divergence en ce qui concerne les idées et les valeurs politiques. Pourtant, sur un point, nous sommes en désaccord total. Je considére qu'il n'y a rien de pire que l'Extreme Droite en politique, à part peut être l'Extreme Gauche... Pour moi, c'est pareil. Alors que pour mon ami... Ben l'extreme droite, c'est un peu plus pire que l'extreme gauche... Enfin, au final, nous sommes quand même d'accord pour dire que la Cigue et le Cyanure, c'est quand même pas bien bon à boire à l'apéritif...

Introduction un peu longue (je suis nul en résumé, même mon chef me le dit) pour dire que ce soir, j'ai encore une fois été estomaqué, pour ne pas dire fonciérement choqué et attéré, de voir Laguiller Arlette s'amuser sur le plateau de Denisot et de son Grand Journal. Et j'espere presque, en voyant ce spectacle, voir JeanMarie Le Pen ou le triste Bruno Gollnish se faire traiter avec la même déférance non pas polie (ce qui est normal) mais presque complice et amicale...

Enfin, quand ce moment là se passera, il y aura des gens dans la rue... Certains seront des amis d'Arlette Laguiller... Qui n'a pas pris position entre Chirac et LePen au deuxieme tour en 2002 tiens... Mais bon, apparement mon "intolérance" politique vis à vis des extremes n'est pas partagée par certains médias... Enfin, poussons le pluralisme jusqu'au bout. Et je zapperai sur le "Journal des Sports" de Canal+ Sport (qui est une excellente emission).

samedi 10 décembre 2005

Touché... Coulé ?

C'est samedi soir. La nuit vient de tomber. Ma journée ? Des CV imprimés, des lettres de motivation manuscrites... Maintenant, la décision est prise, reste à avoir les opportunités. Oui, je suis touché par cet entretien de hier, par ces vérités, et surtout par cette bassesse et ce manque de respect et de morale. Je suis touché. Coulé ? On verra plus tard. Il faut que je tienne jusqu'à la fin de l'année...

Mais c'est vrai, cette nuit, j'avais mal au ventre. une amertume acide au fond de l'estomac, qui ne provenait pas uniquement des bouteilles de Côtes du Ventoux vidées pendant le repas. Non, difficile de fermer les yeux sans s'entendre dire "s'il n'y avait pas ce service, tu ne serais plus là...". Difficile, car trés injuste et infament. Mais aussi décevant : j'aurais pu être licencié, et j'aurais facilement pu me défendre de l'injustice et de l'abus dans ce licenciement. Pourtant, je me sens assez droit et fier de ce que j'ai fait durant 2005 : j'aurais gardé une certaine morale...

Pourtant, la soirée d'hier était merveilleuse. Les lasagnes préparées par mon amie étaient aussi délicieuse que l'ambiance autour de la table. Les petites nieces (5 et 9 ans) de mon collegue jouaient gaiment sous le regard de leurs parents. Et c'était sympa de se sentir bien entouré de gens qu'on aime et qui vous aime. On est dans la vérité, dans le réel, plus dans les entourloupes et dans les viscissitudes d'ambiances gangrénées par les jalousies et les trahisons. J'étais avec cet ami qui s'est pris une baffe la semaine dernière, avec le départ de sa petite amie. Elle devrait relativiser la mienne, de baffes...

Mon chef (nouveau chef) me l'a dit hier : un de mes défauts est d'être encore trop "transparent". Quand je suis en colere, quand je suis heureux, quand je suis triste, on le voit encore trop. Il faudrait que je sois, comme j'avais dit dans le chapitre du Zeus Chapter du même nom "lisse, dur et froid comme de la glace". Mettre ce masque qui s'est craquelé et effondré en Juillet; pour laisser transpirer mon dégout, ma rancoeur, et ma réelle tristesse de travailler avec des... avec des bandits qui discréditent les gens bien (et nombreux) dans mon Groupe et dans ma boite.

Finalement, j'ai encore mal au ventre aujourd'hui. Je ne suis pas bien. Il faut accepter. Et il faudra contre attaquer. Mais est ce qye j'en suis capable ? Est ce que mes serres peuvent toujours attaquer ? Je me sens touché, faut pas que je me la joue. Je me sens séverement touché. Coulé ? Ben la suite au prochain épisode...

vendredi 9 décembre 2005

Le bilan professionnel annuel

Pierrelatte - 13h50. EPI... Pour certains, ces initiales signifient "equipement de protection individuelle". Des casques, des lunettes, et autres conneries de ce genre. Elles signifient également "entretien périodique individuel". Le jugement que porte ton responsable hierarchique sur toi, sur ton travail, et où tu exprimes tes aspirations, tes reproches, où tu fais un bilan. Pour moi, il devrait commencer dans quelques minutes...

Je suis en train de boire un café en attendant cette épreuve. Ce matin, j'étais serein... Mais là, je commence à avoir un peu beaucoup mal au ventre... J'y pense, et cela ne me fait pas du bien. J'ai un nouveau chef depuis 3 mois... Entre temps, 15 jours de maladie, et surtout un moment de franche déprime au boulot. Qu'allons nous dire ? J'ai fait un EPI il y a 6 mois avec mon ancien chef, où "tout allait bien", et avec multiples promesses. Où en sommes nous ?

Alors je connais en gros les reproches qui vont m'être fait. Je travaille moins, je suis plus passif... Je fais parfois la gueule, et j'ai des relations conflictuelles avec certaines personnes qui m'ont fait du mal. Et si certaines affaires se sont bien finies, elles sont malheureusement mise en retrait par rapport à celles qui se sont révélées mauvaises ou plus douloureuses...

Je ne sais pas ce qu'il va advenir de cette rencontre. Je sais simplement qu'à la question : " comment voyez vous votre avenir dans cette société", j'aurais du mal à répondre... Comment voir un avenir rose avec une personne qui vous a trahit et s'est moqué de vous ? J'aurais du mal à la resserer dans mes bras... Cette société, c'est pareil. Enfin, réponse tout à l'heure.

Serignan : 18h40. Je ne pensais pas entendre des choses aussi dures et injustes... "Si ce service n'existait pas, tu serais probablement sur Mars...". "Oui, ton ancien chef ne voulait plus que tu travailles pour le service". Et bien "je ne peux pas m'engager sur des promesses qui ont été faites par d'autres que moi". Pour finir, cet entretien s'est terminé par : "aprés une année 2005 difficile, le Faucon doit reprendre confiance en lui et en l'entreprise..". Puisque mon nouveau chef, un homme trés juste et humain, a, je le pense, compris ce que je ressentais... Du dégout, de la tristesse, et...

Non, ce n'est même pas de la haine ou de la colere... J'ai envie de pleurer, et à la fois j'ai envie de me battre... J'ai demandé des explications, on ne m'en a jamais donné. Sinon me confirmant, par écrit, que je faisais bien mon travail. Et là, on tente de justifier mes mises à l'écart successives, et les couleuvres que l'on me fait avaler. Je suis vraiment triste...

Demain j'en tirerai des premieres conséquences. Des courriers de candidatures partiront ailleurs. Ma vie ne peut plus être dans cette société, même si ce nouveau chef, que je connais depuis longtemps, s'est trouvé être positif, pertinent, interressant. S'il n'y avait que des gens comme lui, ca serait super de travailler pour cette société. Comme lui, comme mon premier chef de Marseille, ce gros Directeur Technique pleins de gentillesse et d'humanité, autant que de technicité et de professionnalisme...

Merde... c'est obligé de travailler dans un monde où ceux ne sont que les bandits, les faux culs et les enfoirés qui réussissent ? Ce soir, j'ai vraiment envie d'être seul. Pourtant, des amis viennent manger... Aller, il faut que j'aille choisir le vin pour les lasagnes. Comme quoi, il y a une vie aprés et derrière le travail...

Mais il a raison mon nouveau chef. 2005 aura été professionnellement difficile. Mais 2004 aussi l'a été, et encore moins que 2003... Non, c'est difficile tout ça. Difficile... Mais faudra bien que je l'avale...

jeudi 8 décembre 2005

Pourquoi...

les semaines de travail ne durent elles pas que 4 jours ? Question idiote et sans interet... mais demain, j'ai pas envie de retourner dans mon bureau... Demain, j'ai mon "Entretien Périodique Individuel" avec mon nouveau chef que j'ai depuis deux mois... Demain, je reçois un fournisseur pour faire une machine proche de celles qu'il y a dans Jayce et les conquérants de la lumiere, et je sais pas quoi lui demander... Demain, ben ca sera une nouvelle journée de travail. Avec Dijon qui m'appellera pour me dire "le debutmetre marche pas". Blayais qui me dira "le preleveur il preleve pas". Et Marseille qui m'appelera pour me dire je ne sais pas quoi... Mais bouh, j'ai pas envie de retourner au travail demain...

Enfin, demain soir c'est le weekend... Pour que deux jours, avant de restresser et d'avoir remal au ventre dimanche soir pour se poser la question "pourquoi ca dure que deux jours un weekend ;__; ?". Décidément, je vais reboire un verre de "vindeBrice" ce soir je crois...

mercredi 7 décembre 2005

Message Personnel

Je te souhaite un BON ANNIVERSAIRE !!!!! (avec Ban et Ginji mes amis)


(voilà, c'est tout... J'aurais pu faire un "prout proutproutprout, que je t'...... youpi !", mais c'est trop pénible comme chanson. C'était un message perso, mais j'ai le droit, c'est mon blog, je fais ce que je veux).

mardi 6 décembre 2005

A propos des primaires à l'UMP

Un simple paragraphe de conclusion sur le blog de Jean-Michel Apathie. Une simple phrase de conclusion lourde de sens, et qui exprime d'une manière claire, précise, et peut être cruelle, une réalité politique actuelle :

"Après tout, un thuriféraire du président pourrait dire que le projet de
primaires à l'UMP est absurde parce qu'on ne voit pas un président sortant s'y
soumettre. Mais justement, personne ne le dit. Et dans ce silence, il y a comme
l'aveu que pour ses propres amis, Jacques Chirac, c'est fini
"

Qu'y a t'il à dire de plus ? Sinon que tiens, Alain Juppé a terminé sa suspension, il peut revenir sur la pelouse... Tout va bien dans le monde politique français, merci pour nous.

dimanche 4 décembre 2005

Dimanche soir

Généralement, je ne peux me passer d'un whisky glace le dimanche soir. Le stress de la semaine qui doit reprendre le lendemain, de revoir le lendemain des gens qu'on apprécie pas forcément au travail, de retrouver une ambiance pas forcément des meilleures... Pourtant, ce soir, je fais "diette". Hier soir, nous avons bien manger... et surtout bien bu, chez un collegue de travail (d'ailleurs, y a pas que des cons) qui nous a reçu comme des princes. Donc là, non, rien...

Ce matin, nous aurions du aller voir Harry Potter à la séance de 11h... Je me suis levé à 11h30 avec la gueule de bois, la belle, la vraie. Aprés un repas à base de poireau, nous sommes partis à la séance de 14 heures... Mais Hermione ne voulait pas de moi, et la séance était pleine... De dépit, nous sommes rentrés voir Kill Bill en DVD... Bref, c'est pas des sorciers de 15 ans, mais bon...

Finalement, c'est dimanche soir. j'ai vu des amis, j'ai bien mangé. Par rapport au weekend dernier, c'était un chouette weekend. Il a fait beau, je suis content. Finalement, une semaine affreuse qui se termine pas trop mal. C'est chouette...

Voilà, c'était un message sans grand intéret. Mais où est il marqué que l'interet était obligatoire dans les blogs ?

samedi 3 décembre 2005

Fond d'ecran de fin d'année

J'ai une existence palpitante... Je pourrais parler longuement de cette semaine de fin d'année, de fin d'automne. Dure semaine, avec l'enterrement d'un compagnon politique dans la jolie église de Tavel, avec un rhume persistant, avec des soucis nouveaux au boulot. Dure semaine qui me fait apprécier ce weekend paisible.

Donc voilà mon fond d'écran depuis jeudi soir. C'est passionnant, c'est palpitant. Mais honnêtement, j'ai pas envie de faire ou de dire plus. Alors c'est parfait.

Pour l'info tout de même, le site Hebus, que je mettrais dans mes liens dans quelques temps, est une mine d'or pour ceux qui aiment les belles photos et les jolis fonds d'écran. Et FullMetal Alchemist, ça reste un divin animé, non ?

vendredi 2 décembre 2005

Fétons Austerlitz

Aujourd'hui, normalement, nous devrions célébrer le 200eme anniversaire de la victoire d'Austerlitz. Et ce matin, qu'ais je entendu toute la matinée durant à la radio (outre bien sur la repetence d'Outreau) ? Une nouvelle séance d'autoflagellation à la française. D'un pays qui, une nouvelle fois, a honte de lui, de son histoire. Napoleon, qui aurait été un héros pour son pays s'il avait été anglais, espagnol, italien ou américain, se trouve décrié, voire ignoré en France...

Je ne referai pas l'histoire ici : je n'en ai pas la prétention, et de toute manière pas le talent. Mais dire qu'il a tué de nombreuses personnes... Evidemment. Il faut vraiment être un idéaliste angélique voulant changer les paroles de la Marseillaise pour penser que cela doit disqualifier le personnage. A cette époque là, les beaux principes idéalistes style "amnesty internationnal" n'était pas trop de rigueur... Et tous les chefs d'état, tous les rois, tous les empereurs de 1800 étaient des "hommes de guerre" : puisque c'était la guerre... Il se trouve que durant cette guerre "mondiale" (du moins européenne), le Pont d'Arcole ou Austerlitz sont de belles victoires, de grandes victoires, dont nous devrions être fiers.

Les anglais, par exemple, se moquent de nous en ce moment. De cette caractéristiques bien française (ou franchouillarde) de nous auto-humilier. De nous auto-flageller. Comment faire que les autres aiment notre pays si nous même, français, ne l'aimons pas ?

Enfin... Je suis fier de la France, j'aime mon pays... Par contre, ceux qui y vivent dedans et qui le discréditent tant qu'ils peuvent, et y crachent dessus en le rabaissant, j'avoue que plus ça va, moins j'arrive à les supporter. Surtout lorsque c'est le "premier des français" qui ignore, voire crache, sur son histoire...

Mais bon, aujourd'hui, j'ai envie de dire "Vive Napoleon", et merde à ceux qui sont pas contents (même si ils sont présidents de la république...)... (et d'écouter du Serge Lama et sa comédie musicale...)

mardi 29 novembre 2005

Il ne neige pas que sur Dijon...

Je suis sur Dijon ce soir. Hotal Campanille... J'ai froid, j'ai une sorte de vilaine creve qui ne veut pas passer, et que la fievre n'arrive meme plus à abattre.

Je suis sur Dijon, et dans mon Gard, mon meilleur ami me demande s'il peut passer prendre l'apéritif chez moi. Il vient de connaitre ce qu'est cette "piqure d'Antares", quand celle qu'on aime s'en va en laissant au milieu de la poitrine une pique béante, qui fait mal à hurler. Et moi, je suis à Dijon... Je viens de boire un Macon blanc merveilleux, mais je suis là haut. Et je ne suis pas en bas... Et je ne rentrerai que demain, où ma maison sera ouverte à cet ami qui ne m'a jamais fait défaut. Mais ce soir je ne suis pas là.

Je culpabilise ? Même pas... Mais je suis un peu beaucoup triste quand même. Antares, je l'ai reçu aussi. Et ils sont soit rares, soit menteurs, ceux qui disent ne jamais avoir subi l'attaque du Scorpion. Antares... Une attaque qui fait mal, trés mal, à en pleurer... Mais qui n'a jamais tué personne. C'est ce que je me dis pour me consoler, pour consoler ceux qui souffrent et que j'aime, de ce genre de blessure.

Mais merde, c'est obligé d'être amoureux quand on voit le putain de mal que ça fait ? Demain soir, quand je rentrerai chez moi, je répondrai sans doute que oui... Ou que du moins, pour les moments de francs et réels boonheurs, autour d'un verre de rosé et d'un épisode de MadLax ou d'Argento Soma (je mets en dehors les Rois Maudits), ça vaut le coup... Mais que de blessures avant... C'est dommage.

Enfin, mon ami, je suis loin, mais je pense à toi... Ca fait une belle jambe et ça ne fait revenir personne... Mais bon... C'est sincère...

dimanche 27 novembre 2005

Quand Hyoga et Camus s'amusent

Heureusement que les pingouins et les chevaliers "de glace" prennent un peu de plaisir en ce moment... Merci à ma copine Skat pour les images pris sur son auguste site (que j'aime bien), au nom bien évocateur et de saison en ce moment : "Aquarius Fantasy".

Pas de considérations personnelles : l'attaque du chevalier du Verseau s'appelle certes "l'execution de l'Aurore", et a pour moi une saveur personnelle particuliere. Il n'empeche : lorsque le thermometre ne depasse pas la ligne des 0°C comme c'est le cas en ce moment, je souffre particulierement. Entre une temperature tres basse, des soirees comme celles de hier soir, et des dimanches comme celui d'aujourd'hui, dur d'etre en forme...

J'ai mal supporté les chaleurs cet été. Elles m'ont mis radicalement a terre au debut de Juillet, et j'ai trainé les stygmates jusqu'à mon arret d'Octobre... Là, je me rends compte que je supporte encore plus mal ce froid... Quand physiquement je souffre, et que moralement je ne suis pas au top, forcément ma grande carrure fonctionne au diesel...

Enfin, tant que Hyoga et Camus passent une bonne journée... Mais là, ils sont penibles je trouve... Et l'hiver n'a pas encore commencé. Décidement, y a plus de saison (soupir).

samedi 26 novembre 2005

Habemus un 1er secretaire

Pas de fumée blanche pour l'arrivé du nouveau premier secrétaire du Parti Socialiste... Mais mes amis socialistes sont heureux. Grande surprise suite à la synthèse du Mans, François Hollande (ou Beignet 1er) est le nouveau ancien secrétaire. Et tout le monde s'aime... Avant ils se détestaient, mais là ils s'aiment tous... A part le méchant Montebourg, Arnaud de son prénom... Ah la la, quel mauvais et pietre politique, incapable de jouer de l'hypocri... oups, incapable de faire passer "l'interet général du parti dans ce rassemblement des forces de progres et patati patata".

Non, plus sérieusement, quelle belle blague encore une fois... Il y a autant de différence idéologique (et pas seulement stratégique de basse politique) entre Emmanuelli et StraussKahn, entre Melanchon et Jack Lang, qu'entre un Macon blanc et du jus de cerise... Et pourtant, tout le monde est ensemble, tout le monde est d'accord. D'accord sur quoi ? Sur une "synthèse". Ah bon...

Enfin, cet amusement donne encore une belle image de la politique française. Le principal parti de la gauche qui se donne un premier secrétaire qui a prouvé, en Mai, combien il était en phase avec son électorat. Suite à une élection interne d'une clartée absolue... (mes amis socialistes gardois et héraultais m'ont expliqué, avec le sourire, comment s'étaient passées celles ci... Même au RPR, on avait jamais osé...). Bref... (soupir)

Pour illustrer cette blague qui serait drole si elle n'emmenait pas des 21 Avril, un dessin réalisé par mon ami Roquemaurois. Un prof de math qui dessine (je connais une prof de lettre qui dessin aussi merveilleusement bien (cf mon Seiya), et à qui je pourrais dédier ce modeste article). Car pour ce qui en est sur la politique, je ne crois pas que cela soit encore demain que je voterai socialiste ^___^