mardi 3 janvier 2006

Et comme toutes les fins de vacances...

Quelle est la différence entre le minot d'environ 10 ans, anxieux, qui, un soir du début de mois de Septembre, se prépare à aller se coucher tot avant sa première journée de collège, et moi ? Aucune. Tous deux ont un mal de ventre et sont angoissés. Une fois de plus, je vis, en ce mardi soir, un "dimanche soir" puissance 3, avec un mal de ventre qui m'a commencé ce matin, et qui n'en finis pas.

Lors de ma rentrée du 1er Septembre, j'avais appris que j'avais changé de bureau, que je changeais de "secteur", que toutes les affaires sur lesquelles je m'étais battu comme un chien m'étaient enlevés, au profit d'autres qui sont moins reluisantes et plus rébarbatives. Bref, j'avais été traité comme un moins que rien. Bienvenue dans ton entreprise. Demain, quelle sera la teneur ? A quelle sauce vais je être accueilli et mangé ?

Bien sur, j'aurais droit au "meilleurs voeux" pleins de sincérité et de générosité à chaque poignet de main. J'avais déjà écrit un texte là dessus il y a un an sur cette hypocrisie du nouvel an. Mais demain... Demain, j'aurais mon ancien chef qui m'a poignardé qui me souhaitera ses voeux... Quelle sera ma réaction ? Bah, je suis presque lache sur les bords, donc je ne dirais rien... Enfin, est de la lacheté de se retenir de mettre une main dans la gueule de quelqu'un qui nous a maltraité ? Garder un peu son calme, ce n'est pas une tare.

Enfin, quoiqu'il en soit... Ben faut bosser pour avoir des sous, manger, être heureux... Quitte à avoir mal au ventre le soir quand on rentre, quitte à ne pas savoir de quoi sera fait demain, quitte à dormir mal. Mais bon, je progresserais... Pas le choix de toutes façons.

3 commentaires:

  1. Comment ça pas le choix ? Tu te fous de notre gueule ?
    On a toujours le choix.
    Tu te mets la pression.
    Tu n'a pas 30ans, tu es ingénieur et tu nous gonfles que tu n'as pas le choix ?

    Ca me fait penser à un texte trouvé sur le net avec lequel je me sens complètement en accord, dont voici un extrait (attention, c'est un peu dur) :

    ||citation||

    [...]
    Les gens sont soumis à une pression familiale et sociale intense pour
    conformer.
    [...]
    Je pense que la famille et les amis mettent cette pression, parce qu'ils ont eux-même capitulé.
    Ils vivent une vie pourrie avec leurs seconde moitié, leur mioches, leur appart-pompe-à-fric et leur montagne de dettes. Ils ne sont pas libres. Alors, ils cherchent dans le comportement des autres, la confirmation que leur état d'esclave est normal.

    En réalité, ils sont morts. La plupart des gens sont morts à trente ans.
    On n'a pas l'age de ses artères. On a l'age de ses rêves.

    ||fin de citation||


    Fab, j'ai l'impression que tu te sens prisonnier, bordel.
    Oublie tout ça, casse tes chaînes.

    On est LIBRES. Et la vie est courte.

    LIBRES.


    Xavier, homme libre.

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  2. Oh Xav, tu me grondes sur mon blog pas hein ^___^ (même si sur le fond, t'as pas tort du tout).

    Mais t'as raison sur un point : la société nous met une putain de pression qui fait du travail une valeur sacrée. Je n'ai pas viré ma cutti à gauche, et je reste convaincu que le mérite et le travail doivent être des vertues majeures. maintenant, le travail pour finalement une poignée de "bandits", et se rendre malade pour eux, c'est vrai que merde.

    Tu as raison sur le fait aussi que je me mets des chaines et une pression dessus. Je veux réussir. Je veux gagner du fric. Je veux être bon. Et je vois que dans cette société, je n'y arrive pas. Par contre, quelle liberté ais je ? Quitter cette société ? Oui, j'essais, je cherche, mais pour l'instant je ne trouve pas. Et pour faire quoi d'autres ? Ingénieur ? Tu as raison sur un point Xav, je suis peut être un enfant gaté qui n'aime pas être ingénieur, pour qui le 'technique', ca le gonfle, qui ne trouve pas sa place dans le monde de l'entreprise, qui s'y sent mal, et qui se dit que malgré l'auréole "Ingénieur Généraliste Arts et Métiers", ben il ne peut pas faire grand chose d'autres. C'est sur que c'est mieux que l egars qui a quitté l'école à 13 ans et qui sait lire la France juste en regardant les images du cahier.

    Par contre, non, on a pas le choix sur un point. Pour vivre, ben faut travailler. Et en ce moment, je n'ai pas le compte en banque suffisament garni pour aller demain cul nu au travail (éventuellement orné d'une plume pour mettre une touche de couleur) et leur dire : "je me casse gouter du vin à Rasteau !". Mme qui vit avec moi elle a un peu besoin aussi que je rammene trois sous pour payer le chauffage.

    Pour finir, tu as raison, le Faucon il se sent un peu prisonnier. Prisonnier de quoi ? Peut être du regard des autres, de la société. Peut être aussi (puisque sur mon blog faut que je sois franc...) du regard des amis aussi. Que penseraient ils si le Faucon il n'avait plus d'ailes ?

    Mais tu as raison. La vie est courte. Pour ce qui est de la liberté... On est tous le libre, et on a tous le choix, c'est vrai. Mais y des choix qui sont plus simples que d'autres. peut être simplement que je manque de trucs entre les gambettes, peut être...

    Merci de ton coup de pied au cul en tous cas (ça sert à ça les amis, et m'est d'avis que t'en es un, non ? ... ^____^)

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  3. Franchement, se rendre malade pour le boulot, ça ne vaut pas le coup.

    Se pourrir la vie pour faire un truc dans lequel on ne prend pas un gramme de plaisir, non.

    On passe plus de 50 heures par semaines au boulot (pour moi souvent 60), ca représente 2 jours / 7, soit presque 30% de sa vie.

    Alors si ca te gonfle, casse-toi, va voir ailleurs, essaye d'autres trucs.
    Essaye l'interim pour cadres, ça marche super, tu gagneras plus, et tu pourras enfin savoir si oui ou non tu peux arriver à t'amuser (un peu) au boulot, grâce à plusieurs expériences différentes.

    Mais ne nous dit pas maintenant après une première expérience professionnelle, que définitivement, tu n'es pas fait pour être ingénieur.

    Tu as la chance d'être né dans un pays appelé "la France", où, de toutes, façons, il ne peut RIEN T'ARRIVER OU PRESQUE.
    Même si tu dis MERDE à ton con d'employeur demain, tu auras toujours 50 000 solutions pour t'en sortir avant d'aller à la soupe populaire.

    Alors désolé de ne pas verser une larme sur ton sort, non, vraiment pas, pas moyen !


    Un chiffre : tu en es déjà à plus du TIERS de ta vie (pareil pour moi hein !).


    La vie est belle mais courte...


    Bonnes méditations.


    Xavier, ton ami, homme libre.

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