jeudi 8 décembre 2016

La France est sauvée 2

J'ai peur que Jean-François Placé ait lui aussi envie de sauver la France, et de se présenter...

Sinon la République en a un peu plein le cul de ces blagues, serait il possible de la respecter ? Merci pour elle (et pour nous)

mercredi 7 décembre 2016

La France est sauvée

L'apparatchik Peillon est candidat ! La France l'attendait...
Il ne manquerait plus qu'on nous dise que l'autre apparatchik Le Roux est nommé Ministre de l'Interieur, et que Royal et Placé sont au gouvernement, et la blague serait totale.

Le jeune parent d'élève (et ancien élu local) que je suis a vu les ravages des rythmes scolaires, dogmatiques et pénalisantes pour les familles, les enfants, les profs et les communes. Mais tellement socialistes...
Et puis je retrouve quelques vieux billets où je me revois tout ce que représente Peillon. Opportunisme politique, dogmatisme, haine. Et positionnement idéologique que je trouve abject et dangereux. Et en plus, c'est un prétentieux notoire... 

Soyons sérieux et arrêtons d'insulter la politique et la république.

Sinon Ségolène Royal est toujours ministre. On est peut être en train d'avoir un scandale d'état (en plus d'être moral). Ses dernières déclarations à l'Assemblée Nationale devrait suffire à la disqualifier et à l'exclure du gouvernement de notre République. 

vendredi 2 décembre 2016

Automne gardois et François Hollande

D'habitude je réserve ces photos pour mon grenier. Mais il fait froid, et je me dis que bientôt le rouge et l'orange de l'automne aura disparu chez moi... Période de transition, de sacrée transition...

J'avais préparé ces photos sur Blogger hier soir, en buvant mon whisky ce soir, la cheminé allumée. J'attendais tranquillement le weekend, qui m'amènera vers Lyon ce soir.

Je me disais que j'étais épuisé. J'ai pas mal de soucis au boulot. Une grosse fatigue physique et morale, qui se traduit par ces fameux maux de dos qui clouent sur le canapé, impossible de bouger. Je me disais que la soirée serait tranquille, courte aussi car je n'avais pas prévu de dormir tôt.

Et puis est arrivé le moment où il était dit que François Hollande devait parler à 20 heures. C'était pas prévu...


"Ben putain", c'était ma réaction quand j'ai entendu sa conclusion. On s'en doutait en le voyant. Je ne reconnaissais pas François Hollande, physiquement. Je ne le reconnaissais pas... Fatigué, pas si bien que ça.

Pour un jeudi soir qui devait être tranquille, c'est malin...

"Ben putain", c'est la réaction que j'ai eu début Novembre quand BFM TV m'annonçait dès potron-minet que Trump était largement en avance. "Ben putain", c'est moi y a 10 jours quand Fillon est annoncé à 45% au premier tour.
Ben putain, ça aura été mon mot de l'automne...

Politiquement, ce n'est pas une découverte que je ne suis pas un fan de François Hollande. J'écoutais la défense de son bilan, avec un point de vue et des sensations très différentes. Si je devais juste voir ma position personnelle et professionnelle, ce mandat aura été une catastrophe. Pour pleins de raisons, dont certaines que je n'ai jamais cité ici. 

Après, je ne sais pas si c'est de la grandeur, de l'élégance ou du courage d'avoir annoncé ne pas se représenter. Je ne sais pas si c'est de l'honnêteté aussi. J'ai eu l'impression, peut être à tort, que tout ce mandat n'a été que calcul et jeux politiques. Pour finalement arriver à ça... 
Il est évident que la primaire de la droite a fait sans doute du dégât. Je ne sais pas...


Comme j'ai déjà dit ici, je respecte les gens qui ont cru en François Hollande, comme je respecte les gens qui croient en quelqu'un ou en quelque chose. J'ai de la tendresse pour certains d'entre eux. Et j'imagine que hier soir, certains ont pu se retrouver bizarre.
Pour autant, je n'ai pas une considération très grande pour la personne de François Hollande. Je pense qu'il aura fait, au final, beaucoup de mal à la parole politique. Des renoncements, il y en a eu bien avant celui du 1er décembre. J'ai toujours le souvenir de la TVA sociale, qui finalement a été maintenu alors que quelques mois avant, le PS tractait contre la TVA Sarkozy.
J'ai aussi le souvenir de ma campagne municipale, où la parole pendant la campagne ne passait pas. Souvent j'ai entendu des "oh vous savez, l’ennemi de François Hollande c'était finance, alors les paroles en campagne...".

L'automne est une jolie période. Cette automne là aura été une période riche. Des moments où l'histoire se joue. On en reparlera dans les écoles plus tard.
Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant. Mais qui pouvait prédire cette période ?

Ce qui va se passer pour moi, c'est un weekend tranquille dans le froid de Lyon, entre Saône et Rhône. Et c'est très bien comme ça.

dimanche 27 novembre 2016

Cela sera Francois Fillon

C'est une personne estimable qui a gagné. Je ne l'imaginais pas vainqueur. Sinon vainqueur honorifique : il avait fait la meilleure campagne, de loin.

Je voterai pour Francois Fillon l'an prochain. Comme j'avais voté pour lui en 1999 au RPR. Est ce le même ? J'imagine que l'homme n'a pas changé. 

J'ai une pensée pour Juppé. Comme moi dans mon village, il s'est pris dans la gueule une campagne abjecte, et il a voulu rester haut. Il aurait dû rentrer dans le lard plus tôt. Mais c'est la technique de cette droite de la droite. Avant on mettait une étoile jaune sur son adversaire, maintenant c'est un croissant. Ça pue. C'est laid. Et ça fait perdre l'élection.
Que Fillon fasse gaffe : c'est gens la n'hésiteront pas à le salir... 

Je voterai Francois Fillon. Et je le félicite. Il sera un candidat respectable.

Mais j'ai quand même peur de la suite. Impression que la,soirée n'est pas si mauvaise que ça pour Hollande et la gauche...

Grosse pensée amicale et affectueuse pour Juppé que je connais et apprécie depuis longtemps quand même. Pensée humaine.
Et bravo à Francois Fillon. Qui devra avoir plus de voix en 2017 pour passer le premier tour quand même...

samedi 26 novembre 2016

Lyon

Hier j'écrivais un billet sur Bordeaux. La chanson de Serge Lama m'avait touché. Aujourd'hui, j'écris un billet sur Lyon, la ville où j'ai vu mes 20 ans et où j'ai passé mes 5 années d'étude.

J'y suis passé il y a 14 jours, et j'ai eu cet immense bonheur d’amener mes enfants à mon ancienne école. Bonheur et fierté, et une grande émotion.
Mon école est sur les flans de Fourvière. La première image que j'avais vu, lorsque je l'avais visité en Juin 1995 avec mon papa, c'était cette immense vue de Lyon. 

Ce samedi matin de Novembre, un voile de brune s'étendait sur Lyon. Et depuis 16 ans, d'autres tours ont poussé dans le paysage. Mais cette ville reste magnifique, et les souvenirs de cette montée Saint Barthélémy qui monte à Fourvière restaient intact.

Mes enfants ont vu mon foyer, où j'ai dormi durant ces années. Il n'y avait plus les cables ethernet que nous faisions passer par dehors, étage par étage. Entre chaque chambre, nous avions agrandi les trémies qui faisaient passer l'eau chaude du chauffage... Je me souviens des parties de Unreal, et surtout de FIFA 98'...

Nous sommes montés quelques instants à Fourvière. J'avais oublié combien le parking devant était petit. Je n'avais pas connu la très jolie statue de Jean-Paul II qui nous accueillait devant. Par contre, cette basilique est toujours aussi belle, et la vue tout en haut est merveilleuse...

C'était y a deux semaines. Le soir, chez mes amis dans le Beaujolais, nous dissertions sur ce deuxième tour Sarkozy - Juppé, en trouvant que Fillon avait fait une belle et honorable campagne, mais que son programme économique était sans doute trop radical pour être accepté. 

Nous espérions que Juppé aurait suffisamment d'avance sur Sarkozy pour un deuxième tour confortable. 

C'était y a deux semaines. Le temps passe décidément très vite...

Je serai à Lyon d'ici la fin de l'année, pour un weekend tranquille avec Falconette. Le temps d'un weekend, redécouvrir cette ville de ma jeunesse. Une ville que j'aime profondément. Autant et aussi sincèrement que je déteste son club de football et les valeurs nauséabondes que véhiculent son président et ceux de sa secte. 
Une ville merveilleuse. Qui mériterait bien une chanson aussi... (si j'avais la même plume que Serge Lama...)

vendredi 25 novembre 2016

Bordeaux

Le dernier de Serge Lama est fantastique. La deuxième chanson s'appelle "Bordeaux", et Serge Lama l'avait chanté dans l'émission C à vous. Le live est délicieux.

J'écoute cet album en boucle. Bordeaux, les Muses, Golgotha, Lettre à mon fils... Autant de chansons qui sont des ravissements, des trucs qui mettent des frissons dans le cou.

Cette chanson a réussi son coup, me toucher. Profondément. Là où ça fait quelque chose. Mais Serge Lama y arrive toujours... 

Cette chanson n'a rien de politique ce soir. S'il avait chanté un "Le Mans" qui m'avait autant touché, je l'aurais mis en ligne ce soir. Mais c'est Bordeaux qui a eu la chance d'être visité par les Muses...
J'espère que dans quelques mois, ça ne sera pas Tulle, Frangy en Bresse ou Hénin Beaumont qui pourrait être mise en billet...

Mais la chanson est tellement belle et m'a tellement ému que cette fin de billet ne me rend pas honneur, et me fait presque honte... Que mon billet se termine deux paragraphes plus tôt...

Au bord de ma Garonne belle, j'ai fait mes premiers pas d'oiseau
Plus tard il m'est poussé des ailes, mais mon enfance c'est Bordeaux...

lundi 21 novembre 2016

Lendemain de primaire et épisode cévenol

Episode cévenol sur le Gard Rhodanien. Depuis hier soir tombe une pluie continue et glaciale, et cela devrait durer toute la semaine. Est-ce l’humidité ambiante, le froid qui revient, le temps tel qu’il est, la semaine que je sais difficile pour moi qui commence, mais j’ai le bas du dos en vrac. Les lombaires qui couinent, difficulté de rester droit.
Dire que c’était pourtant un joli weekend de NovembreQui se termine par un épisode cévenol pour la droite et le centre, avec des résultats que franchement je n'imaginais pas : un ras-de-marée.

Introduction qui sert aussi à exprimer mon état d’esprit. Partagé. Ni blanc ni noir, simplement gris, un gris profond. Je ne sais pas si je dois être heureux et satisfait des résultats, si je dois être triste. Ou tout simplement froid et insensible. Non, je n’arriverai pas à rester insensible…

Le principe d’une compétition au sein de sa famille fait que si on est heureux pour le gagnant, on peut être aussi triste pour le défait. Ce deuxième tour Juppé – Fillon, entre deux personnalités que j’estime et que j’apprécie vraiment, est pour moi un déchirement. Qui que soit le vainqueur dimanche prochain, je serai triste pour l’autre, triste que la France se passe de l’autre.

Je n’ai jamais caché ici ma vieille affection pour Alain Juppé. Parce que la fidélité veut dire quelque chose pour moi, je lui accorderai encore mon vote la semaine prochaine. Mais pour moi, et de très loin, François Fillon a fait une campagne extraordinaire, remarquable, digne.
Concernant Alain Juppé, j'avais écrit un Octobre ce billet : "attention aux élections gagnées d'avance". Trump est passé par là. Moi aussi je suis passé par là. Je ne m'étais pas trompé...

J’avais écrit un tweet, après le premier débat, que j’imaginais bien Nicolas Sarkozy dépassé par son ancien collaborateur. Je n’imaginais pas que le dépassement serait un décollage fulgurant qui emporterait tout sur son passage.

Chez moi, je voyais des gens que je savais sarkozystes à fond ou proche de Juppé me dire que finalement, ils voteraient Fillon. Comme pour le 21 Avril 2012 où j’étais beaucoup plus sur le terrain (me promenant de bureau de vote en bureau de vote…), j’aurais du « sentir » quelque chose. Ce sentiment a renforcé mon vote Juppé hier.

Nicolas Sarkozy avait prédit un « blast » au début de sa campagne. Il l’a eu, ce blast, en pleine gueule… Je ne taperai pas sur l’homme à terre. Mais pour ses soutiens haineux, ses fanzouzes NS2017, je suis content de la défaite de cette manière détestable de faire campagne. Pour autant, je sais que ces gens seront l’épine dans le pied du candidat qui sortira de la primaire. Ils iront, pour certains, garnir les rangs de Marine Le Pen. Et d’autres continueront à faire des campagnes de haine et de mensonges. Alain Juppé en a été victime, François Fillon le sera s’il gagne au final.
Ces gens-là sont des dangers. La principale erreur de Sarkozy a sans doute été d’avoir pris le soutien de ces repoussoirs. Et dans cette idée-là, je ne sais pas si Rachida Dati qui annonce appeler à voter Fillon après l’avoir insulté maintes et maintes fois est une bonne chose…

Si cette primaire pouvait permettre un coup de balai vis-à-vis de personnes comme Copé, Dati, Morano etc, ça serait très bien pour la droite…

Il est probable que François Fillon sera le candidat de ma famille politique l’an prochain. J’espère qu’il adoucira un programme économique que je trouve excessif sur certains points. Mais la majorité qu’il construira, s’il est désigné l’an prochain et élu, atténuera ces angles que je ne pense pas profitable pour la relance de ce pays, qui ne pourra pas se faire contre les salariés, les employés et les cadres.
Mais le François Fillon gaulliste et séguiniste pour qui j'avais voté en 1998 pour les élections interne du RPR candidat de ma famille politique, ça me plait. 

De Juppé ou de Fillon, nous aurons un bon et un beau candidat. Qui devra se méfier d’une partie de cette droite aigrie et haineuse qui ne la rejouera sans doute « frondeur » du quinquennat actuel.

Mais quand même, quelle surprise hier soir… La soirée électorale que j’ai suivi sur BFM, c’était un film… Un sacré film.

samedi 19 novembre 2016

Un joli weekend de Novembre ?

Pour l'instant, nous avons un joli weekend de Novembre dans le Gard.

Un samedi ensoleillé qui rend encore plus belles les couleurs de l’automne. Au loin le Ventoux qui commence à blanchir. Pas un brin de vent. Des enfants qui jouent dans la pelouse, dessous le cerisier tout rouge et orangé.
Un été indien en cette fin de Novembre…
Un bon weekend jusqu'au bout ? Il parait que demain, il pleuvra quand j’irai au bureau de vote pour les primaires de la droite. Je ne suis pas très enchanté de rencontrer une droite locale dont je ne me sens pas très proche (humainement notamment), mais être citoyen, c’est aussi savoir dépassé ce genre de sentiments très personnel.

Un bon weekend ? Quelque part je me dis que demain soir, de toutes manières, il sera bon quoiqu’il se passe. Et le weekend prochain, du scrutin se dégagera le candidat pour lequel je voterai de toutes manières qui qu’il soit en 2017.
Je préfèrerais que le candidat de la droite républicaine soit Alain Juppé ou François Fillon (avec une préférence pour le premier). Mais si c’est Nicolas Sarkozy, et bien alors tant pis, je voterai quand même pour lui l’an prochain. Comme dans tous les jeux, je respecte les règles.

Pour autant, il me tarde que cette campagne se termine. Je voterai Alain Juppé demain. Par fidélité. Parce que c’est la personnalité que je préfère et que je vois le mieux dans la peau de président de la République (même si François Fillon ferait un grand président aussi). Et parce que j’imagine que c’est le mieux à même de rassembler, et de faire gagner mon camp l’an prochain.

Ma dernière phrase exprime le sentiment que j’ai. Je pense que ceux qui se considèrent comme la « vraie droite » sont minoritaires. Largement moins nombreux que la droite républicaine et que la grande franche centrale de l’électorat. Cette dernière qui a manqué au candidat de la droite en 2012. Et la plupart de ceux de la « vraie droite » votent déjà FN depuis un bon moment. C’est leur choix, mais ne perdons pas de temps à essayer de les convaincre, c’est perdu d’avance.
Il faudrait être clair à un moment. Beaucoup de soutiens de Nicolas Sarkozy (principalement) qui se veulent la « vraie droite » annoncent qu’ils voteront FN si leur gourou n’est pas choisi. Autant que ces gens qui ont contribué à faire élire François Hollande en 2012 franchissent le pas de suite.
Les choses seront claires comme ça, et la droite républicaine pourra se reconstruire clairement autour de valeurs et de personnalités qui chercheront autre chose que le buzz et le clivant.

J’ai profondément détesté la campagne menée sur les réseaux sociaux par les « fanzouzes NS2017 » (très bon article du Huffpost…). Ces gens-là ne comprennent toujours pas qu’ils auront besoin des voix de ceux qu’ils insultent aujourd’hui si c’est leur champion qui est désigné. Ils n’ont pas compris ce qu’était une campagne électorale, ce qu’est la politique d’une manière générale. C’est dommage.

Si c’est Sarkozy qui est désigné candidat le weekend prochain, j’ai peur pour l’an prochain. Comme je l’ai dit plus haut, je voterai pour lui (sauf si vraiment cela devient insupportable et que ses fanzouzes continuent le show). Mais je pense que Alain Juppé serait vraiment le plus à même, avec François Fillon, de battre la gauche en 2017.

Concernant François Fillon, j’ai écrit ici combien j’ai apprécié le niveau et la dignité de sa campagne, et sa posture. Je trouve l’homme remarquable. Pour autant, je le trouve trop excessif sur certaines positions économiques. C’est à même de m’interroger, voire de me faire peur, je comprendrais donc qu’il puisse être une source de crainte pour une partie de l’électorat l’an prochain.

Pour autant, il est fort probable que les ministres et les députés pressentis soient les mêmes quel que soit le vainqueur de ces primaires. La ligne politique ne changera pas trop. Mais les trois personnalités sont différentes. Je préfère celle de Juppé. Et je n’insulte pas les deux autres.

Un bon weekend ? On verra demain soir… Pour l’instant il n’est pas trop mal. Et là je vais aller boire du primeur chez quelques cavistes amis dans mes Côtes du Rhône gardoises. C’est bien. 

mercredi 16 novembre 2016

Moi non

Mais je trouve cette candidature tellement ridicule que je me dis que je pourrais bien l'être moi aussi. On a le même âge et on doit avoir à peu près la même légitimité.

Sinon il me tarde d'être à dimanche soir. L'ambiance est puante sur le net. Essentiellement à cause de sa secte, Sarkozy me fait peur. J'espère que Juppé et Fillon feront les meilleurs score possible et que l'un de deux sera le candidat de mon camp et de la famille de pensée.

Quant à Macron, la trahison a un nouveau nom. C'est mignon...

lundi 14 novembre 2016

Images d'automne dans le Gard #30

Images d'automne dans le Gard.

Ici le village de Saint Laurent des arbres, le Ventoux, et le reste...



Billet qui ne sert à rien, sinon à colorer un peu le morne paysage du moment...

samedi 12 novembre 2016

After-victoire de Trump (mes modestes impressions)

Quelques réflexions personnelles et modestes sur la victoire de Trump aux Etats-Unis... 

Qui auraient pu être illustrées par les gros yeux pleins de surprises que j'ai fait au réveil, en arrivant devant la TV vers 6h20 dans le salon. Falconette regardait BFM et il était inscrit en gros "net avantage pour Trump". Mes gros yeux sortant du sommeil accompagné d'un "ben putain !" qui furent mes premiers mots de ce jour ont été pour ma douce épouse la meilleure analyse politique qu'elle a eu cette journée. Je ne suis guère allé plus loin au boulot...

Au boulot c'était évidemment le sujet. Sur mes réseaux sociaux et en particulier mon Facebook également.
En parlant de mon Facebook, je ne parle jamais politique ou actualité dessus. C'est un endroit où j'ai envie de profiter de mes amis et des gens que j'aime, pas pour débattre ou polémiquer sur tout et n'importe quoi. J'avoue que j'ai vite lâché quand j'ai vu que mon mur devenait l'agora d'indignation et de leçons politiques parfois un peu rapides...

D'une manière générale, je ne sais pas si comparer le 11/09 et le 09/11 est très intelligent. Je ne sais pas si comparer l'élection d'Hitler à celle de Trump est très fin. Je l'écris car je l'ai souvent vu. Et que je pense qu'un peu de modération, à défaut d'un détachement dont j'ai beaucoup fait preuve aujourd'hui, ferait du bien à la planète...

Ensuite, je pense qu'une élection qui se base sur la diabolisation de l'adversaire et sur son dénigrement, ça ne marche plus. Les clips de people qui se pressent pour alerter l'électeur, on a vu ce que cela donnait le 21 avril 2002 en France. 
La photo de l'adversaire avec la bouche grande ouverte qui est peu à son avantage, pour le moquer et le ridiculiser, visiblement ça ne marche pas. Le portrait de Trump fait à partir de 500 bites est sans doute très rigolo et artistiquement une prouesse. Mais électoralement ça ne marche pas.

Au final, j'ai l'impression d'avoir plus vu les dangers que pouvaient représenter la victoire de Trump que le bien pour l'humanité et les USA incarner par la victoire de Clinton.  J'ai bien compris qu'il était ridicule et qu'il avait des défauts humains (que je juge) rédhibitoires pour la fonction présidentielle. Mais je n'ai toujours pas saisi en quoi Clinton aurait été mieux pour son pays. Peut être le problème, il est là. 
En ce qui me concerne, je n'aurais sans doute pas voté Trump s'il avait été candidat en face de moi. Mais je n'aurais pas eu plus envie de voter Clinton non plus. 

Enfin, il y a cette note d'élection imperdable qui m'est chère. En ayant perdu une d'élection imperdable, je me considère légitime pour en parler... Jamais Trump n'aurait du gagner. Ce qui signifie que jamais le candidat en face de Trump n'aurait pu perdre cette élection. Boom dans la figure...

Quel impact pour en France ? Un premier : déjà j'ai un peu plus la trouille pour les primaires de la droite et pour l'élection présidentielle. Car je me dis qu'Hollande pourrait très bien être réélu finalement, que Sarkozy pourrait très bien rafler la primaire de la droite. 
Puis un deuxième : autour de moi, pas mal m'ont dit qu'ils iraient voter aux primaires aujourd'hui. J'ai vu un collègue que je sais de la même droite que moi sur le site des primaires pour chercher son bureau de vote. Il n'avait pas l'intention d'y aller, et finalement il m'a dit qu'il amènerait toute la famille payer ses plusieurs fois deux euros. 

Une conclusion enfin. Je ne supporte pas cette insulte que l'on fait à l'électeur qui ne vote pas comme on aimerait qu'il vote. Au référendum de 2005, les nonistes ont été traités comme de la merde par le camp d'en face et les médias.  Les anglais sont considérés comme des cons pour le Brexit. Idem ceux qui votent pour le type d'en face, qu'il soit de droite, de gauche, du FN, etc...
Mais qui sommes nous pour juger ? Nous qui avons porté des Sarkozy ou Hollande à la présidence de notre République ? J'ai les boules d'avoir perdu les élections municipales, mais de quel droit puis je considéré que les électeurs de mon villages sont des gros connards ? N'est ce pas moi le responsable, qui n'a pas été capable de démontrer que ma liste était la plus à même de leur apporter le bonheur ?

"Modeste" est dans mon titre. Il faudrait l'être, modeste. Nous ne le sommes pas. Comme en 2002 où une partie de l'électorat a été insulté, on fait pareil.
Alors que moi j'essais toujours de me poser la question : pourquoi ne sommes nous plus écoutés ? Pourquoi les modérés, les raisonnables, les raisonnés, ceux qui veulent essayer de mettre un peu d'intelligence, d'humanité et de réflexion dans le bouzin, nous ne sommes plus entendus ? Pourquoi c'est le clivant, celui qui insulte, l'outrancier, qui est écouté et qui gagne au final.

C'est la faute des électeurs ou de ceux qui sont devant les électeurs ? Pour moi, ce n'est pas Trump le danger. Ce n'est pas les électeurs américains qui sont fautifs.
Mais je me trompe peut être, et je n'ai aucune solution à apporter... 

Par contre, j'ai écrit un long billet. Ca faisait longtemps...

vendredi 11 novembre 2016

Sale journée pour le foot français #FFF

Après l'abjecte blague Domenech à midi et l'élection de l'odieux petit président Aulas à la LFP, on a cette nouvelle...

Pour rappel, en plus d'être le premier soutien de Karim Benzema, le président socialiste de la FFF était le principal soutien de Raymond Domenech durant tout son mandat. Son bilan football et humain est déplorable.
Mais un weekend où le football se souvient du drame du 13 Novembre, cet homme dit qu'il veut rester à son poste. Et le football français, malade et pas loin d'être pourri, va le soutenir et le maintenir. 

Nausée toujours... Pas la peine ce soir de faire une minute de silence au Stade de France durant ce France - Suède où Pogba et Evra seront toujours titulaires. Arrêtons les bons sentiments et de prendre les gens pour des cons : le foot français est pourri. 
A défaut d'autre chose, essayons d'être digne... Juste ça.

mardi 8 novembre 2016

Elections américaines, 8 ans plus tard...

Je viens de relire mon billet du 6 Novembre 2008. Je rentrais de Rome et Obama venait d'être élu. J'écrivais ce texte.
Je m'amuse d'un paragraphe que je mets en rouge. Il était écrit il y a 8 ans...

Ce soir j'ai l'esprit très mélancolique (pour des raisons personnelles peu intéressantes). J'avais envie de me relire. Oui c'est immodeste. Mais dès fois c'est bien. 

Quand même fou… 5 jours à Rome, on rentre chez soit, et on retrouve un monde totalement changé… La face de la planète est différente, et demain sera meilleurs qu’aujourd’hui. L’avenir est radieux, les gens sentiront bon de la bouche et tout le monde sera heureux et plus beau.
Tout va bien, youpi, merci les Etats-Unis.

Et merci l'ensemble des médias et bloggueurs français, qui n'ont qu'un seul sujet au bout du clavier depuis 24 heures... Et en bon mouton que je suis, suivons le flot. Suivons le flot...

Je ne veux pas jouer les « analystes politiques auto-proclamés » (© Internevicus Raptus, auteur de la meilleure analyse du web sur les élections américaines), mais juste soupirer sur ce que j’ai lu, vu, entendu, depuis ces 12 heures où j’ai rejoint le sol français…
Oui, Obama est le sujet numéro 1 du moment, c’est logique. Mais un peu de tête froide, ce n’est pas un mal…

Le tête froide ferait citer l’ami Chafouin, auteur d’une analyse que je partage totalement : « Vous en connaissez un, vous, un candidat qui ne promet pas de changer un peu les choses ? ».

Après, on peut comme ici et là employer les grands mots, les belles phrases sur un monde de fleurs et d’oiseau, plus pur et sans nuage… Le réveil risque simplement d’être difficile.

Et si on devait faire une analyse, voyons simplement qu’après 8 ans de parti républicain, le parti démocrate gagne. Avant Bush, c’était 8 ans de Clinton. Et avant lui, Bush, un autre, le père… Ca s’appelle peut être simplement l’alternance, et si Hillary Clinton ou Bruce Springsteen avait été candidat démocrate, peut être l’envie de changer aurait fait que le candidat de Bush aurait été battu… Simplement… Rien de très différent d'en France en fait...

Allez, je parlerai sans doute du PS demain ou ce soir. Parce que j’en ai envie, et parce que personnellement, j’avoue que ça me touche un peu plus que ce qui se passe aux Etats-Unis. Peut être aussi parce que j’ai l’impression au final qu’entre Obama et McCain, les différences sont assez légères. Et qu’au final, Obama n’est « que » président des Etats-Unis. Il défendra les intérêts des Etats-Unis, fussent ils ceux-ci en contradiction ou opposition avec ceux des européens, des français, du monde entier…
Restons un peu à Rome… La place d’Espagne est si belle…