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vendredi 17 mars 2017

Excuse de Claude Bartolone et racisme ordinaire

J’avais trouvé abject les déclarations nauséabondes et racistes de Claude Bartolone, candidat socialiste (et président de l’Assemblée Nationale), aux dernières élections régionales. Qu’il a fort moralement perdu.
Il présente ses excuses. C’est tardif, mais c’est salutaire.


« Au regard des valeurs qui m'animent, comment ne pas regretter sincèrement ces propos. Voilà pourquoi au moment où se clôt la dernière session parlementaire de cette législature, placée sous ma présidence, je souhaitais vous adresser des excuses républicaines qui font suite à mes regrets exprimés. »
C’est très bien. Tardif, mais très bien

Le parti socialiste, qui dans son ensemble a renouvelé par acclamation Claude Bartolone dans ses fonctions de président de l’Assemblée Nationale, devrait également présenter des excuses.

Comme il devrait présenter des regrets de voir que parmi les soutiens de son candidat Benoit Hamon, des personnes faisant preuve d’un racisme et d’un sexisme ouvert et assumé s’expriment de manière décomplexée.
Voir les déclarations à l’encontre du très estimable maire de Montpellier Philippe Saurel. Il soutient Macron (c’est son droit), et il a le défaut d’avoir un certains âge, d’être un homme, et en plus d’être de couleur blanche. Ça donne des tweets que je trouve nauséabond.

Je parlerais une autre fois des déclarations récentes de Bernard Lama sur le « blanc pas très intelligent » Fabien Barthez. Un autre racisme ordinaire, qui est passé de manière très anonyme dans l’actualité. Il n’y pas eu de polémique, il y avait pourtant matière à…


Enfin, Claude Bartolone s’est excusé. Tardivement certes. Ses déclarations et le maintien de cet homme à cette haute place de la république a été une tache supplémentaire de ce mandat déplorable. Les excuses ne lavent pas l’essentiel. Mais elles ont le mérite d’exister, prenons en acte. 

jeudi 10 mars 2016

Les valeurs de République encore célébrées

Elle m'a amusé cette photo

Sinon je viens de lire cet article assez édifiant du (pas forcément très digne) toujours président de l'Assemblée Nationale Claude Bartolone qui décore son frère sous les dorures de l'Assemblée. C'est tellement sympa...

Attendons maintenant la visite du très honorable Kim Jong Un dans notre belle capitale.

mardi 12 janvier 2016

Honte de la République


Notre République a abandonné toute exigence, et finalement toute dignité. 
Que cet homme soit acclamé et revienne sans problème à la tête de la solennelle Assemblée Nationale est un triste symbole de ce qu'est devenu notre pays... 

Un pays où le président de l'Assemblée Nationale n'a aucun scrupule à s'opposer à "la race blanche", et à certains endroits du territoire qu'il juge inférieur à d'autres. Un pays où son camp politique l'acclame. Tout est normal...

Pendant ce temps, à Marseille, les juifs doivent se cacher parce que des fondus de l'islam veulent les fendre à coup de machette. Et des croix et églises brûlent ou se font taguer dans la plus grande indifférence d'un pouvoir qui a décidé de maintenir à la place de 4eme personnage de l'Etat celui qui s'est déclaré adversaire de "la race blanche". 

Il faut avoir le cœur bien accroché quand on est un républicain attaché à certaines valeurs, et à une certaine exigence en ce moment... 

mercredi 16 décembre 2015

De l'indignation à l'acclamation

Je suis en désaccord avec le premier ministre Manuel Valls sur la minimisation faite hier à l’Assemblée Nationale sur les propos haineux de Claude Bartolone. Accuser la candidate de la droite républicaine d’être « la candidate de la race blanche » n’est pas « une polémique absurde et répétée ».
Attiser les haines raciales pour conquérir des votes communautaires quand on est le 4eme personnage de l’état, et s’en émouvoir, ce n’est pas absurde. Manuel Valls eu été, à d’autres moments, beaucoup plus inspiré quand il défendait les valeurs républicaines…

Que Claude Bartolone ait été confirmé par acclamation par le groupe socialiste a quelque chose de gênant, de dérangeant.
Le Président Hollande avait pourtant fait cette déclaration condamnant tous les racismes : « la République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau. Elle ne reconnaît pas de communautés. Elle ne connaît que des citoyens, libres et égaux en droit. Et ce n'est pas négociable ». Je sais que la parole présidentielle n’a plus tellement de crédibilité. Mais quand même, ce n’est pas rien.

La République ne connaît pas de races ou de couleurs. Le groupe majoritaire confirme à la tête de son Assemblée quelqu’un qui a visiblement du mal avec ces notions basiques de la République. Ce n’est pas une polémique absurde, mais quelque chose de grave…
« Ce n’est pas négociable » dit le Président de la République. Que cela le devienne en fonction de la couleur politique est plus dérangeant. Ce n’est jamais absurde de discuter et débattre de la sélectivité des indignations…

Manuel Valls a tort de parler de « polémique absurde ». Cette phrase de Bartolone et la manière dont les socialistes ont absout un des leurs restera une trace politique forte. Nous en reparlerons sans doute longtemps. Elle marque pour moi une « gauche décomplexée » qui peut être inquiétante sur bien des aspects.
Elle laisse en tous cas la porte ouverte à d’autres débordements. Si celui qui taxe l’autre d’être le candidat de la race blanche est acclamé par son camp, que se passera t-il pour celui qui accusera le camp d’en face d’être « le candidat de la race d’une autre couleur » ? On lui fera une ola ?

Nous étions dans la phase d’indignation il y a quelques semaines, quand Nadine Morano avait prononcé sa célèbre phrase sur le pays de race blanche. D’où la déclaration présidentielle.

Nous sommes passés de l’indignation à l’acclamation. C’est stupéfiant. Un peu inquiétant aussi… En tous cas loin d’être une polémique absurde dont on peut se débarrasser d'une phrase dédaigneuse et méprisante…

jeudi 10 décembre 2015

Journée de nausée (La Graet, Bartolone...)

Journée atroce pour le pays. Nos élites sont en train de craquer, totalement.

Coté football. Noel Le Graet se prononce sur l’affaire Benzema – Valbuena. Le point positif est l’exclusion de Benzema de l’équipe de France (mais qu’un tel homme ait porté le maillot bleu reste une tache atroce).
Par contre, ceux qui ont écouté Noel Le Graet peuvent ressentir un malaise terrifiant, jusqu’à une certaine nausée. Une complaisance dégoulinante pour ce « cher » Karim Benzema de la part du président du Football Français. Et un tacle vis-à-vis de la victime Valbuena.

La complaisance et la déférence du football français vis-à-vis du « Racaille Football Club » est affreuse. Je mets un lien vers le billet que j’avais écrit à propos du livre de Daniel Riolo, car il explique tout du mal principal du football français aujourd’hui. Qui se permet de se moquer de la victime Valbuena pour mieux défendre le caïd Benzema. A vomir.

En parlant de Daniel Riolo, sa réaction est excellente, sur des propos tellement triste...
Hésitant, la voix pénible, les larmes aux yeux, Noel Le Graet est à la fois triste mais en même temps facétieux voire ironique, Le Graët semblait dans un état second. A la FFF, on sait pourtant qu’après 16h, il ne « reçoit » plus. Le champagne, sa boisson préférée, fait son effet à cette heure là. Le service de communication aurait dû organiser ça en fin de matinée. 
Il minimise l’affaire, il minimise toujours tout, sauf le business, sa seule préoccupation. Il parle de « garçons », puis de « garnements » qu’il faudra réconcilier. On pense à Jugnot dans les Choristes. Sauf que là, il ne s’agit pas d’orphelins et d’une belle histoire. Ce dossier est glauque, dégueulasse. 
Un petit cours de sociologie et d’éducation à la volée façon assistante sociale de MJC est également délivré. L’histoire de Benzema explique tout. Et hop, tout le monde dans le même sac. Si on est sévère vis-à-vis de cette affaire, on vote FN. Evidemment, monsieur, c’est tellement simple. Ex-élu PS, Le Graët n’a rien oublié de la rhétorique de base. Celle-là même qui justement depuis 30 ans ne cesse de faire monter le parti d’extrême-droite. La diabolisation simpliste.

Côté politique, les déclarations du Président de l’Assemblée Nationale, candidat socialiste en Ile de France. Des mots abjects sur son adversaire, « la candidate de la race blanche ». Le billet de mon copain l’Hérétique exprime parfaitement le dégout que j’ai eu en découvrant ce soir ces déclarations hallucinantes du candidat socialiste. Je recopie son introduction et ma conclusion, ça fera mon billet :
« Minable Bartolone. J'avais trouvé déjà lamentable d'asservir les victimes des attentats à son élection sur twitter lors qu'il avait ajouté sur son compte un tag appelant à voter pour lui afin de rendre hommage aux victimes. Mais là, face à Valérie Pécresse, il a franchi un pas dans l'indignité.
 Je vais une révélation : je ne suis pas un renoi, un rebeu, je suis céfran. Et le céfran, il emmerde Bartolone et sa race blanche.
(…)
Quant à la Seine Saint-Denis, je ne me vanterai pas à la place de Bartolone. C'est vraiment le contre-exemple, en termes de développement, de structuration du territoire, de délinquance, et de politique de l'immigration.
 Enfin, il n'y a rien d'infamant à demeurer à Neuilly ou Versailles. Pas plus qu'en Seine Saint-Denis, au demeurant. »
Cette gauche décomplexée me fait peur... Sans doute autant que la droite effraie à gauche. 

Si Bartolone est élu, ça sera grâce au maintien du Front National. Et à l’alliance électorale faite avec les représentants politiques de ceux qui ont manifesté derrière des drapeaux de l’Etat Islamique lors des manifestations pro-Palestine de 2014, et de ceux qui ont vandalisé le mémorial Place de la République il y a deux dimanches. Et on se pose encore ce soir des questions sur le Front Républicain, tout ça…


La France de fin 2015 est décidément dans un état déplorable. J’étais mieux au lit finalement aujourd’hui… Retourner se coucher, avec une nausée qui ne provient pas que de la maladie et des médicaments…