Mais ça me donne quand même envie d’écrire un billet, pour
dire deux trois petits trucs.
Je m’en moque d’où Aurélie Filippetti passe ses vacances.
Que je souhaite bonne. Hollande a beau dire qu’"il faut que les ministres
restent à deux heures de Paris", l’absence du ministre de la Culture n’est pas
un drame. Les subventions continueront à tomber durant son absence, et le
cinéma français continuera à produire des comédies dramatiques aigres-douces
que personne ne regardera mais qui seront récompensées de 4 Césars.
D'ailleurs, soit dit en passant, si connerie il y a, c'est celle d'Hollande d'avoir décrété une recommandation qu'il ne fait pas appliquer. Surement pas de Filippetti d'aller se faire dorer le caramel au soleil.
Je me moque moins du fait que son cabinet mente. Il parait
qu’en fait, « ils n’étaient pas au courant ». Je n’y crois pas une
seconde. Mais après tout, ce n'est pas bien grave…
Il ne faudrait pas qu’après le pataquès d’Alliot-Marie chez
BenAli, on en vienne à faire une affaire de n’importe quoi. Et là, en
l’occurrence, c’est du n’importe quoi.
Ce qui me gène le plus finalement, c’est que, tant qu’à
faire, j’aurais bien vu des photos d’Aurélie Filippetti en maillot de bain. Ben
même pas (c’est quoi ce vilain paréo bleu ?). Heureusement qu’on a Rachida Dati
pour nous offrir du joli bikini de fin d’année.
(après, quant à savoir si cette conclusion grivoise et bien masculine
respecte la
charte, c’est autre chose…).