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dimanche 28 avril 2013

Insulter, est ce de la "liberté d'expression" ? (Melenchon me fait de plus en plus peur...)

Article du Monde.fr : "Mur des cons : Mélenchon soutient le SM au nom de la liberté d'expression". Le SM, ce n'est pas des sadomasochistes (quoique soutenir Mélenchon en ce moment, ça y ressemble...), mais le divin Syndicat de la Magistrature. Qui défend ceux qui doivent normalement "rendre la justice au nom du peuple français". 
Y compris au nom de ces cons, qu'ils s'autorisent à insulter parce qu'ils n'apprécient pas leurs idées, leurs opinions.

Il faudra à un moment arrêter de tirer sur cette pitoyable ambulance Mélenchon. Qui continue de s'enfoncer autant qu'il s'éloigne des valeurs de la république... Son jeudi soir aura d'ailleurs été remarquable.

Mais quand même, son intervention m'interpelle. Défendre "la liberté d'expression" ? Je crois que cela témoigne de la folie dans laquelle s'installe notre société : insulter les gens au nom de leurs idées, c'est de la "liberté d'expression"...

Et si on avait fait un mur de gauchistes, qu'on avait appelé "salopard" (très joli billet de Guy Birenbaum à ce sujet), cela aurait été quoi ? Si un groupe de gens ayant un certain pignon sur rue avait conçu un mur composé de personnes homosexuelles, et qu'il l'avait appelé "le mur des tapettes", l'aurait on défendu au nom de la "liberté d'expression" ? Imaginons un mouvement syndical ou politique s'amuser d'un murs de personnes d'origine magrébine ou africaine appelé "mur des connards", liberté d'expression toujours ?

Comme le rappelle Jean-Luc Mélenchon, le Syndicat de la Magistrature recueille au sein de sa profession 30% des suffrages. Il se permet d'insulter des personnes de droite républicaine. Et aussi d'insulter le ministre de l'intérieur Manuel Valls, qui est aussi considéré comme un "con". Est ce la liberté d'expression ?
Tiens ? J'ai appris que même Jack Lang, que je n'aime pas, fait parti de ce mur des cons. Mais parce que je combats régulièrement sa conception de la politique, ai je le droit de l'insulter et de le traiter de con ? Je ne l'avais fait... Et je ne suis pas juge (un simple citoyen qui serait condamné s'il le faisait).

En tous cas je suis écœuré. Ces gens là doivent me juger "au nom du peuple français". Je partage bien des idées et des valeurs de par exemple François Baroin, Eric Woerth, ou Luc Ferry, épinglés "cons". J'ai voté, comme un peu plus de 48% des votants, pour Sarkozy au deuxième tour de la dernière présidentielle. Je suis donc aussi un "con" au yeux de 30 % de cette profession. 
Mais au nom de "la liberté d'expression", je dois les laisser m'insulter. En dodelinant de la tête. Et je dois les laisser m'insulter au seul principe que je suis "de droite". Être insulté sur Twitter par des gens de cette gauche sectaire, bon, c'est une habitude. Mais de la part de représentant de la justice...

Et que le représentant principal de cette gauche sectaire, Jean-Luc Mélenchon, appuie et soutienne ces insultes... Je suis écœuré, mais aussi effrayé.
Pour la République apaisée, on reviendra plus tard... Le République digne et du respect, ça fait longtemps qu'elle est partie à la décharge publique...

lundi 8 avril 2013

Respecter la mort, mais pas pour tout le monde quand même...

Lorsque Hugo Chavez est mort, Mélenchon demandait "une trêve dans la haine anti-chaviste". Sa réaction aujourd'hui à la mort de Margaret Thatcher ?
Margaret Tchatcher va découvrir en enfer ce qu'elle a fait aux mineurs
C'est abject. 
Mais c'est Mélenchon. Depuis que ce dernier a décidé, avec ses amis, de faire pire que du LePen, on ne peut pas s'attendre à mieux. Mais après ses leçons de respect à la mort de son icône, on pouvait espérer.

Sinon la mort de Thatcher, quand je l'ai appris en pleine conférence, m'a ému un peu. Je n'étais pas fan du tout de la personne et de la politique, mais comme Mitterrand elle est une personnalité de mon enfance. Quand François Mitterrand est mort, ça m'avait touché aussi, pourtant je n'appréciais ni le personnage, ni sa politique, ni ceux qui le soutenait.
J'ai des amis anglais d'un certain age qui sont tristes : je les respecte.Mais je respecte toujours les gens qui sont tristes quand quelqu'un est mort : je tenais exactement le même discours quand Chavez est mort.

Je ne reparlerai pas des réactions de certains sur Twitter ou les blogs. Qui limite font une farandole à la mort de personnes dont ils ne partagent pas les idées ou les positions. Heureusement que la peine de mort n'existe plus : certains s'en donneraient à cœur joie.

La décence, le respect des gens, des morts et de ceux qui sont tristes, ça ne sert à rien d'écrire à nouveau tout ce que je peux ressentir comme dégout à ce propos là... La nature humaine est ce qu'elle est, surtout de la part de ceux qui donnent des leçons de tolérance.
Je pense que quand une personnalité d'un certain niveau ou d'une certaine notoriété meurt, il ne faudrait pas que je vienne sur les blogs ou sur Twitter.

vendredi 5 avril 2013

Le vautour Mélenchon rode toujours...

La dernière sortie de l’opportuniste Mélenchon mérite le déplacement… Une nouvelle fois tout y est de la grande tradition du populisme extrémiste. Excitons le brave peuple, utilisons les mêmes mamelles que son cousin du Front de l’autre côté. Bref, du Mélenchon comme depuis un trop long moment.

".. C'est pourquoi je veux faire la proposition que l'on manifeste le jour anniversaire du deuxième tour de la présidentielle, le 5 mai prochain, que l'on fasse une marche citoyenne pour la VIe République, pour que le peuple s'empare par une Constituante du grand coup de balai qu'il faut donner pour purifier cette atmosphère politique absolument insupportable"
Ça commence... C’est quoi "le peuple" pour les amis de Mélenchon ? Les 11% de la présidentielle ? Qui sur 70% de votants, représentent 7,7% ? C’est peu.
Donc pour 7,7 % de la population en âge de voter, le très humble Jean-Luc Mélenchon prétend parler « au nom du peuple » ? Premier sourire crispé… Il ne parle pas en mon nom, ni en celui de 92,3 % de la population...

Deuxième quand il parle d’une « constituante » (constituée de 7,7% de la population, et dirigée donc pas une personne qui n’a pas été foutue de se faire élire député… bravo la légitimité de ce monsieur…). L’humilité, toujours…

Et puis foutage de gueule quand il parle de « cette atmosphère politique absolument insupportable ». Foutage de gueule car ce brave Jean-Luc Mélenchon y contribue grandement à cette « cette atmosphère politique absolument insupportable ». Quand on insulte à tour de bras, en utilisant des termes assez nauséabonds, et en employant des méthodes pas franchement d’une pureté absolue (Mélenchon et ses soutiens zélés), on y contribue, à « cette atmosphère politique absolument insupportable ».
Il pourrait être davantage humble. Mais je demande trop... On ne demande pas au munster fermier de sentir la rose...

« La chaîne du mensonge commence au Parti socialiste et finit au Front national, c'est absolument invraisemblable ! 
Ce qui est invraisemblable, c’est cette indignation sélective et cette mauvaise foi mensongère. La chaine du mensonge commence à l’extrême gauche, en particulier au Parti de Gauche. Qui tel un bon parti extrémiste ment sciemment, pour exciter les peurs et faire s’opposer les gens les uns aux autres. Et Jean-Luc Mélenchon prétend donner des leçons en terme de « mensonges » ? Soyons sérieux…

« Non, ce n'est pas une personne qui a failli, c'est un système qui révèle sa pourriture intrinsèque »
Peut-être. Dans ce cas cet homme qui a été un des dirigeants du Parti Socialiste, qui a été ministre, puis élu sénateur, parachuté dans telle ou telle circonscription pour se faire élire et réélire, et qui dans la place depuis ouh là là, fait parti de ce système. Et fait parti de cette « pourriture » qu’il prétend dénoncer.

Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens devraient faire davantage preuve d’humilité. Aussi parce qu’ils ne représentent pas grand-chose (les électeurs se sont prononcés il y a peu…)

C’est bien joli de jouer les charognards et de profiter de cette odeur du sang pour en rajouter dans la surenchère. Mais qu’ils y prennent garde. Ce « coup de balai » auxquels ils appellent de leurs vœux pourraient leur faire du mal…

Ce qui serait bien pour la République. Je continue à estimer que ce que représentent Mélenchon et ses amis est pire que ce « système pourri » qu’ils prétendent dénoncer…

lundi 25 mars 2013

Mélenchon et le Parti de Gauche... (un tournant ?)

J'aime bien les billets de Jean-Michel Aphatie. Je les trouve souvent intéressant (même si je ne suis pas toujours d’accord). Ils appellent en tous cas souvent à une réflexion de ma part, et à des réactions parfois positives, parfois pas.
Son billet « Mélenchon ou le tournant nationaliste » est, pour moi, excellent. Il écrit avec talent ce que je ressens.

J’aime beaucoup sa manière d’écrire en quelques paragraphes courts (Jean-François Kahn avait aussi ce style). Je vais reprendre trois paragraphe avec lesquels je suis totalement en accord.

La démocratie se construit dans le dialogue. Si l’une des parties au débat démocratique s’autorise l’insulte, « salopard », c’est donc qu’elle reconnait à l’autre le droit à l’insulte. Comment imaginer un débat démocratique ainsi organisé ?
Comme un écho à quelques discussions, ci et là, ces derniers temps…

Impossible d’expliquer comment le Parti de gauche en est arrivé là. Ce qui est clair désormais, c’est que la teinte dominante du parti de gauche est une teinte nationaliste, défendue avec une violence qui peut aller jusqu’à l’insulte.
Ceci est un tournant. A sa création, en 2010, le Parti de gauche se voulait résolument anti Front national. Jean-Luc Mélenchon usait même d’une formule imagée pour illustrer sa démarche. Il comparait Marine Le Pen à une chauve-souris qu’affolerait la lumière du projecteur qu’il entendait braquer sur son fonds de commerce idéologique. Autres temps, autre discours. Quelques années plus tard, il semblerait que ce soit la chauve-souris qui ait opéré une contamination idéologique dont les premiers fruits ont germé durant le week-end.
Ce qui est amusant est le parallèle avec l’excellent score du FN ce weekend

Ce week-end est justement celui où la candidate du Front national à la législative partielle dans l’Oise crève tous les plafonds électoraux. Ce résultat décrit bien le résultat de la stratégie initiale du Parti de gauche, censée dissoudre un Front national qui ne s’est en réalité jamais aussi bien porté.
Enfin une conclusion, que je trouve très pertinente.

Pour terminer ceci : que pense de ce tournant national du parti de gauche son allié principal au sein du Front de gauche ? Il s’agit là du parti communiste français dont le silence, ce week-end, fut assourdissant à toute personne qui a bien voulu tendre l’oreille.
Ça serait bien, en effet, que les communistes l’ouvrent un peu. Et mettent en dehors de leur coalition ces gens du PdG.

Je suis conscient que Jean-Michel Aphatie n’est vraiment pas fan de Mélenchon. Mais ça tombe bien, moi non plus…

dimanche 24 mars 2013

Mélenchon, ou l’autre Front d’une même triste pièce…

Je n’ai pas souvenir qu’un chef de parti ait pris une tribune pour clamer haut et fort : « le ministre des finances de mon pays est un salopard ». Insulte ordurière, du niveau de celui qui la prononce, Jean-Luc Mélenchon.
Ordurière également car la personne insultée (Pierre Moscovici) l’est parce qu’elle défend des idées, des valeurs, une politique, différente de la personne qui profère cette insulte ordurière. Il s’agit donc de traiter quelqu’un ouvertement et très solennellement de « salopards » simplement parce que l’on a avec lui de point de vue. C’est effrayant… C’est du niveau du Parti de Gauche, qui est clairement pour moi un parti effrayant, à pleins de points de vue.

Moscovici continue à en prendre pour son grade : « petit intelligent qui a fait l'ENA et qui ne pense pas français, qui pense finance internationale.». Je passerai sur la question de savoir si « un petit intelligent qui a fait l’ENA » est davantage méprisable qu’un « grand bon à rien qui insulte toute la classe politique et une partie des citoyens de son pays », aussi parce qu’elle m’amènerait à m’abaisser à un niveau équivalent à celui du chef du Parti de Gauche…
Et à ce niveau, franchement, ça sent les égouts, et ce qu’il y a dedans.

Ensuite l’insulte « il ne pense pas français… ». Que ne dit-on pas des gens à la droite de la droite qui ont cette critique à la bouche « ils n’aiment pas la France ! ». Dans cette accusation là que Moscovici soit anti-français, il y a du Front National pur jus dans le discours du chef du Parti de Gauche. Jean-Mélenchon fait du Le Pen, mais rien n’est surprenant : ces personnages sont les mêmes, ils sont similaires. Ils ont besoin l’un de l’autre pour exister (et leurs militants également). Mélenchon espérait tellement que Le Pen fasse un gros score qu’il a tout fait pour qu’elle soit élue députée (mais même ça, il l'a loupé…).

Le Pen, Mélenchon et leurs amis cousins des deux Fronts d’avoir cette même accusation : « ils ne sont pas des vrais français », « ils n’aiment pas la France », et donc là dernièrement « il ne pense pas français ». Hautes valeurs humaines et républicaines dans ces discours…
Et un élément de plus pour valider que l’on a aux deux Fronts les mêmes personnes, soutenus par les mêmes militants zélés, et qui défendent des valeurs finalement que peu différentes. Ils se considèrent « les vrais français », ceux qui « doivent reprendre le pouvoir ». Et les autres sont soit des « salopards », soit doivent donc soit être « éradiqués ». De toutes manières, ceux sont pour Mélenchon des « bons à rien » ou des « déments ». Classe, toujours…

J’espère que le Parti Socialiste, évidemment parti républicain, saura quoi faire avec ces gens-là. Ceux qui soutiennent une personne comme Mélenchon, et militent d’une manière qui n’a rien de républicaine (avec des méthodes là aussi ordurière et « qui nous ramène aux sombres heures de notre histoires » (copyright)), n’ont plus rien à faire dans la gestion des municipalités de notre république et de nos régions.
On parle souvent du Front Républicain. Ça ne m’a pas dérangé, personnellement, de voter pour le candidat socialiste chez moi aux élections cantonales, qui était face à un candidat Front National. Je sais très bien qu’à droite, plus à droite que moi, d’autres ne pensent pas pareil.
J’espère que l’électeur socialiste républicain saura faire de même s’il a le choix entre un candidat de droite républicaine, et un candidat sponsorisé par Mélenchon et son dangereux PdG. Même s’il y aura au parmi les électeurs socialistes des gens identiques à ceux chez moi qui sont favorables à une alliance avec l’extrême.

Il n’empêche. Je trouve que ces derniers jours les gens du PdG (et certains du Front de Guache) ont augmenté encore le volume dans l'outrance. Cela faisait belle lurette qu’ils avaient franchi la ligne jaune qui sépare les valeurs et comportements républicaines de ce qui l’est moins.
J’espère que les républicains de droite et de gauche seront se montrer dignes et efficaces. Parce que je vois là un véritable danger que, par notre faute, un gars comme Mélenchon et ses amis s’empare du pouvoir. Notre faute, car c’est toujours de la faute des républicains (qui se sont mal comportés ou ont mal travaillé…) si les extrêmes montent.

Il y a toujours eu un risque Le Pen. Le risque Mélenchon est largement du même niveau. Et il est aujourd’hui très, trop, élevé…

PS : à lire aussi ce billet qui était sorti au moment de la mort d'Hugo Chavez. Billet intitulé "Front National de Gauche", que j'ai trouvé intéressant...

vendredi 22 mars 2013

Sarkozy, Cahuzac... Profitable pour les Fronts ?

Depuis l’annonce ce matin de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, le lendemain de la démission de Cahuzac, j’entends et lis ci et là la rengaine habituelle : « ça va faire le jeu du Front National ». Possible.

Je pense que cela aussi faire le jeu du Front de Gauche. Un autre Front, dont je trouve la dangerosité pour la république au moins aussi forte que celle du Front National. Et quelque part qui me fait davantage peur, quand je vois l’activisme de certains militants zélés sur les blogs et sur Twitter (ah… Les insultes anonymes… quel délice).

Je reprends par exemple la déclaration pleine d’humilité et de modération de jean-Luc Mélenchon « Vivement l'heure du coup de balai général sur le système ». Une sorte de petit frère de son célèbre « qu’il s’en aille tous ». 
Qui m’inquiète quelque part, car un coup de balai qui mettrait à la place Mélenchon et ses amis donnerait une pièce bien plus sale qu’avant le nettoyage

Je ne sais pas à qui profitent ces affaires… Mais quand je vois les cris de joie de militants zélés de la gauche de la gauche, et quand on connait  l’impact électoral des « affaires », on peut supposer que c’est aussi le printemps chez les Fronts.
Ca non plus, ce n’est pas une bonne nouvelle pour la République.

Le fait que Sarkofrance s’arrête, ça non plus ce n’est pas une bonne nouvelle, même si je ne partageais pas ses positions politiques…

mercredi 6 mars 2013

Mélenchon, la haine qui demande du respect...

Je suis toujours fasciné par les gens qui donnent des leçons qu'ils sont incapables d'appliquer à eux même. Un des exemples merveilleux avec Jean-Luc Mélenchon, qui donne ci et là des leçons de républicanisme et de respect, alors que toute son attitude récente est à l'opposé de ces grands principes...

Ce soir, il appelle à "une trêve dans la haine anti-chaviste". Je ne conteste pas le fond (même sur le principe de trêve quand quelqu'un meurt, je ne suis pas opposé...), mais la forme est hallucinante.
Il parvient, dans une même phrase, à manier la leçon de respect et l'insulte. "les Européens si prétentieux, arrogants, méprisants, l'infecte social-démocratie qui, depuis 24 heures, se répand en injures contre les figures progressistes d'Amérique latine". En gros, il demande du respect à des sociaux-démocrates qu'il traite "d'infects". Remarque,  "C'est celui qui dit qui est" disait le philosophe...
Mais c'est quand même extraordinaire, cette tolérance d'un Mélenchon haineux qui prétend combattre la haine.
Je passe le reste de son intervention : tout ce qui n'est pas de son avis est "de la sale propagande". Bref, il fait du Melenchon.

Après, sur Hugo Chavez, je me garderai bien ce soir de tous commentaires. Je ne pensais rien de positif sur l'homme de son vivant, qui représentait tout ce que politiquement et philosophiquement j'ai envie de combattre. Que représente d'ailleurs brillamment Jean-Luc Mélenchon et certains de ses zélés soutiens.
De la même manière, je n'ai jamais eu d'admiration pour un Ché Guévara qui est loin, pour moi, de représenter le bien et la liberté...

Pour autant, j'ai envie de respecter les morts. Peut être un temps de silence n'est pas scandaleux. Et je respecte ceux qui sont tristes quand quelqu'un est mort. Qu'ils s'appellent Thierry Roland, Philippe Seguin, Stéphane Hessel ou Hugo Chavez. 
Une des choses que je déteste chez Internet et les blogs est cette incapacité de certains à avoir juste un peu de respect et de dignité vis à vis des gens qui sont malheureux. Sous le simple prétexte du "je dis ce que je pense"... Des gens sont tristes, sans doute en font ils un peu des tonnes, et bien soit... On les critiquera demain (et y en aura des choses à critiquer).

Par contre, je ne supporte pas les leçons de morale républicaines de Jean-Luc Mélenchon. Pourtant, coté indécence et instrumentalisation morbide, en tous cas, il pourrait donner un paquet de leçons...

dimanche 30 décembre 2012

2012 en 12 billets...

Comme tous les ans, je fais l’exercice de mettre en avant les 12 billets de 2012 qui ont eu le plus de lecteurs. Mais vu l’année médiocre qui fut la mienne sur les blogs, force est de constater que ces derniers ne sont pas du tout représentatifs de ce que fut 2012. Je retrouve même des billets qui furent anecdotiques pour moi, et dont je ne me souvenais plus du tout…

J’ai pris mes statistiques sur Google Analytics. J’aurais aimé utilisé l’outil de statistique Blogger, mais impossible d’avoir une vision sur l’année (ce qui est bien dommage, j’aurais tendance à le supposer plus fiable, mais bon…)

La photo à coté est une image de Dimitrovgrad, au centre de la Russie. Parce que c'était pour moi un drôle de voyage, mais un beau voyage, et une belle expérience personnelle. Qui m'aura, en tous cas, bien marqué mon année.

1 – Trolls illégaux (Avril 2012)
J’avais complétement oublié ce billet…Histoire de trolls interdits en Arizona, et puis je ne me souviens plus trop. Sinon que c’était vraiment lors de la période où le blog me dégoutait presque, où j’avais quasiment tout arrêté.
C’est ce billet qui, d’après Google Analytics, a été le plus lu. C’est presque démoralisant…

Il faut quand même rappeler que les militants qui ont voté Jean-François Copé au scrutin interne de l’UMP ont également voté pour que leur mouvement soit représenté dans les médias par Nadine Morano et Rachida Dati, entre autre… Soit par deux personnes qui ont largement contribué aux branlées électorales de la droite républicaine en 2012… Cela n’empêche pas Rachida Dati de truster les médias, et contribuer à salir la politique et son camp à chacune de ses prises de paroles.
Par exemple ce jour d’Août où elle expliquait qu’elle « s’était trompé de bouton » au parlement européen, au moment de voter pour (ou contre) le traité ACTA.

Cette femme est une imposture politique, qui ne tient sa légitimité que du fait de sa proximité à l’époque avec le Roi Sarkozy. Elle est candidate pour Paris. J’espère que l’UMP va vite arrêter cette blague…

Il est évident que le gouvernement Ayrault n’est pas celui que j’ai choisi. Je n’irai pas jusqu’à dire, comme certains intolérants gauchistes au républicanisme sélectif lors du dernier mandat, qu’il « n’est pas mon gouvernement ».
Pour autant, j’avais au départ un apriori favorable sur Ayrault. Parce qu’on aurait pu avoir Martine Aubry (ce qui aurait été une catastrophe), et parce que j’imagine cet homme intègre et républicain. J’ai donc pris positivement cette charte de déontologie, sans être dupe évidemment du côté « gadget » de la chose.

Ces premiers mois de gouvernement socialiste ne m’ont pour l’instant pas prouvé que ces gens étaient foncièrement plus intègres et plus dignes que les précédents. Mais je n’en suis pas totalement surpris quand même…

Finale de Coupe de France : Lyon a écrasé les redoutables footballeurs de Quevily 1-0. Comme l’humilité et la dignité n’est vraiment pas la marque de fabrique des dirigeants, joueurs et supporters de l’Olympique Lyonnais, les effusions de joie sont faites d’insultes et de dérapages. Les joueurs, sur la terrasse de l’Hôtel de Ville du Lyon, chantent qu’à St Etienne, c’est tous des batards. Et ça fait rire.

Jean-Michel Aulas prouve une nouvelle fois qu’il est un tout petit président. Un tout petit homme tout court. Donnant à ces ploucs de St Etienne une définition de ce qu’est un « batard » dans le dictionnaire. Et la commission de discipline absout les lyonnais, en ne donnant aucune sanction.

Cette histoire est abjecte. Jean-Michel Aulas est le premier président de l’histoire du football français qui se permet de cracher et d’insulter non seulement un club, mais aussi ses supporters. Et les grandes instances du football français lui disent amen.

S’il doit y avoir le choix entre Paris ou Lyon champion de France, je choisis 100 fois les parisiens du Qatar.

5 – Manuel Valls, quelqu’un de bien (Mai 2012)
L’histoire d’un homme qui va devenir ministre de l’intérieur, mais n’oublie pas ses amis. Un homme que je pense bien, tout simplement.
L’histoire aussi d’un autre homme (Strauss-Kahn) dont le lynchage a fini de m’écœurer.  J’ai vu la manière dont Julien Dray a été traité (pour avoir invité son ami DSK à son anniversaire, simplement…). Heureusement que la peine de mort a été abolie en France : il y en aurait eu beaucoup qui se serait portés candidats pour appuyer sur la seringue…

Je ne me souvenais plus de ce billet. 18 commentaires pourtant. Et en le relisant, je me rappelle avoir mis du temps à l’écrire…
J’avais le choix à l’élection présidentielle. Plusieurs candidats de centre et de droite. Plusieurs possibilités. Plusieurs visions de la société. Et pourtant, un sentiment d’absence, de me sentir seul, très seul. J’ai ensuite voté Nicolas Sarkozy, sans conviction aucune. Drôle de campagne, vraiment…


Dans ce billet, je détaille ma théorie comme quoi Mélenchon et le Front de Gauche ont besoin d’un Front National fort pour exister. Parce que ces deux mouvements sont les mêmes : ils se détestent et s’attirent, ils se repoussent mais ont besoin l’un de l’autre pour exister.

D’ailleurs, Mélenchon l’a dit clairement : son adversaire, c’était soit disant Marine Le Pen. Le résultat aux présidentielles était éloquent : jamais le FN n’a fait aussi fort… Et Mélenchon de remettre ça en allant faire le show à Hénin-Beaumont.
Il aurait voulu la voir députée, il ne s’y serait pas pris autrement… Mais même ça il a réussi à le louper…


8 – Je t’emmerde (Février 2012)
Les verts le montrent toujours : ils sont la grande classe. Cécile Duflot est la nouvelle Nadine Morano du gouvernement, en pire. Et donc Eva Joly, grande candidate qui voulait supprimer le 14 juillet, l’a également prouvé.
Grande classe les verts… Et tristesse républicaine de les savoir au gouvernement.


Le moment où Jean-Michel Aulas insultait le peuple stéphanois. Un président qui s’abaisse à insulter les supporters, ça ne s’est jamais vu nulle part.
Enfin, c’est un petit président. Un petit homme, les faits le prouvent. Pas la peine d’en rajouter…


Pendant que des femmes se font battre et violer (parfois à mort) dans le monde entier, nos féminismes bobos à la française se lancent dans des combats capitaux. Dernièrement, c’était pour promouvoir la « mère Noel » par rapport au père Noel. Avant c’était pour féminiser le dictionnaire (dire « elle fait belle » au lieu de « il fait beau »).
Et donc cette fois-là, c’était pour faire supprimer « mademoiselle » des formulaires administratifs.

Elles sont consternantes, pitoyables, et franchement indécentes. Mais bon…


Jean-Luc Mélenchon aura fait une campagne électorale ordurière. Les électeurs lui auront bien rendu, en lui offrant un score en deca de ses espérances. Et les électeurs d’Hénin-Beaumont ont eu le bon sens de le renvoyer on ne sait trop où.
Cette fois ci, Mélenchon se rependait une fois de plus en insultes. La politique en sortait une nouvelle fois grandie… Elle le sera davantage quand le Parti Socialiste aura le courage de cesser toute alliance électorale avec ces gens-là, par exemple aux prochaines élections municipales et régionales (en les virant de toutes listes « d’union de la gauche »)…


Arnaud Montebourg en marinière… C’est drôle, mais « ridicule », « indécent » et « Montebourg » sont des mots qui vont très bien ensemble je trouve…


Voilà, c’est fini pour les billets de 2012. Finalement, il y aura eu dans cette liste quelques sujets qui me tiennent à cœur. On verra si 2013 sera d’un meilleurs cru. On verra…

mardi 30 octobre 2012

Le bon à rien parle aux bons à riens...

Dans ma série "c'est celui qui dit qui est", je crois que Jean-Luc Mélenchon a battu bien des records ce weekend. Enfourchant son même style à la Le Pen, fait d'insultes et d'indignités, il en a accumulé quelques unes. 

La plus drôle quand il parle de l'appel des grands patrons : "Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que...". J'arrête là au parce que, chacun ira lire la suite de l'intervention de l'affligeant Fidel Castro de l’Essonne.
Et puis parce qu'on est tous le "bon à rien" de quelqu'un. Y compris Jean-Luc Mélenchon... Et que ce n'est pas la peine de continuer à rabaisser un déjà bien triste débat en se vautrant dans l'insulte. Mais demander ça au chef du Front de gauche...

J'ai été amusé aussi quand il a parlé de ses plus trop amis du Parti Socialiste. "Le Parti de Gauche n'a pas été invité à Toulouse par le PS : c'est une marque de sectarisme".
Jean-Luc Mélenchon qui parle de sectarisme : ça serait à mourir de rire si ce n'était pas navrant. Jean-Luc Mélenchon qui se plaint de ne pas avoir été invité par un parti sur qui il crache avec classe à la gueule depuis le début du mandat, c'est aussi particulièrement amusant.

Au concours consternant du "C'est celui qui dit qui est", Jean-Luc Mélenchon creuse l'écart...

jeudi 28 juin 2012

Jean-Luc Mélenchon, ou tourner sept fois sa langue dans la bouche...


En tant que personne de droite, je me plains souvent d’entendre encore Nadine Morano dans les médias. Elle a perdu, sa légitimité et sa crédibilité sont largement entamées. Et pourtant, les médias continuent à lui donner la parole. Elle parle au nom de l’opposition républicaine : ça me gonfle.

Et puis j’ai vu tout à l’heure que Jean-Luc Mélenchon, heureux looser du Nord, qui a contribué à faire élire deux députés Front National à l’Assemblée Nationale, continué à parler. Quelque part, ça me rassure.

Ce matin, Jean-Luc Mélenchon était invité sur RMC. Et c’était à pleurer de rire. Il répondait à la phrase de Manuel Valls : « ce n’est pas parce qu’on est de gauche qu’il faut régulariser tout le monde ». Phrase frappée de l’aune du bon sens et de la raison. Ca fait du bien.
Forcément, Mélenchon hurle. Et il sort notamment cette phrase hallucinante de bêtise et de sectarisme (bref de Mélenchonisme) : «Non, être de gauche c’est peut-être tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. ».

Vue la somme d'absurdités que sort Mélenchon (de l’insulte à l’outrance en passant par les mensonges ou les appels à la haine), cela m’étonnerait que Mélenchon tourne « 7 fois dans sa bouche avant de parler ». Ou alors cela veut dire qu’il réfléchit longuement à tout ce qui dit, ce qui est grave.

Et ensuite bien sur, Mélenchon, de gauche donc qui tourne sept fois sa langue dans la bouche avant de parler, assène la vérité absolue. La phrase choc qui fait que toute personne qui n’est pas de la gauche de la gauche est forcément bonne à être brulée : « M.Valls vient de valider une thèse absurde, anti économique, ridicule du Front National sur le sujet ».
Voilà, on y est. Tu n’es pas de cette gauche de la gauche, tu es donc Front National. Il n’y a pas de juste milieu. La droite républicaine n’existe pas : c’est un Front National caché. La gauche réaliste et républicaine type Valls ou Chevènement n’existe pas : ils sont dignes du Front National.
D’ici à ce qu’il affirme la proximité entre Hollande et Le Pen il n’y a qu’un pas, qui ne fait pas peur à Mélenchon et ses amis.

Qui ne peuvent décidément pas vivre sans évoquer, sans penser Front National. Ils peuvent être ravis : ils ont fait leur entrée à l’Assemblée Nationale.
J’ai toujours pensé que le Front de Gauche de Mélenchon n’existait pas sans un Front National qu’ils instrumentalisent et dont le bon score les arrange. Jean-Luc Mélenchon, qui tourne évidemment 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler, vient d’ajouter une nouvelle pierre à ce triste édifice…

samedi 2 juin 2012

Mélenchon fait exister le Pen (bravo à lui)

Je suis heureux de voir que Martine Aubry me rejoint sur ma petite analyse : "Jean-Luc Mélenchon donne à Marine Le Pen l'occasion d'exister. Et à lui même aussi". Nous partageons ce point de vue. 
J'allais plus loin lors d'un dernier billet, en affirmant que Marine Le Pen était l'alibi de Jean-Luc Mélenchon pour pouvoir exister et représenter quelque chose, et que ce dernier (et ses amis et militants) avait besoin d'un Front National fort.
Ils y parviennent d'ailleurs assez bien, cf leur bon travail à la présidentielle qui a contribué à une Le Pen à 17%...

«La circonscription la plus médiatisée de France offre un mauvais feuilleton télé, le match des losers de la présidentielle» qu'elle avait commencé son intervention, Martine Aubry. On y retrouve la méchanceté habituelle de la dame, mais elle est loin d'avoir tout à fait tort...
Je n'arrive pas à m'intéresser plus que ça aux législatives sur le net. La semaine prochaine où je ne serai plus en vacance, sans doute serais je un peu plus au courant. Mais là, j'ai cette pénible que grâce à la présence envahissante de Jean-Luc Mélenchon, à cette tout aussi envahissante de Marine Le Pen, et grâce à leurs outrances à tous les deux, on ne parle que d'Henin-Beaumont. C'est pénible.

Dans un élan de tolérance et d'humanisme empli d'humilité, Jean-Luc Mélenchon avait eu cette phrase : Je veux "éradiquer politiquement le Front National". Qui représente, pour Mélenchon et ses amis, "un problème extrêmement grave à l'identité républicaine de la patrie des Français".
Pour l'identité républicaine de la patrie des français (phrase qui au demeurant ne veut rien dire mais pourquoi pas), je pense que s'il y a quelque chose à "éradiquer politiquement", il n'y a malheureusement pas qu'un seul Front...

Espérons que les deux Fronts auront le moins de députés possibles à l'Assemblée nationale. Et que si "Front Républicain" il doit y avoir, il sera contre ces deux Fronts qui font bien du mal à la politique française...

dimanche 13 mai 2012

Un dimanche de mai presque comme les autres...

Il y a pratiquement un an, lors d'un dimanche de Mai de début de vacances, Dominique Strauss-Kahn se faisait pécho dans un Sofitel à New-York. Et ainsi commençait le film DSK. En même temps que la campagne présidentielle de 2012 d'ailleurs...

Le dimanche de cette année est plus calme. Ça discute à propos de Jean-Luc Mélenchon qui va contribuer à faire élire des députes Front National à l'Assemblée. C'est pas pareil, et quitter New-York pour le Pas de Calais, c'est sur que c'est moins glamour. 
Mais c'est aussi tellement amusant de lire certains militants du Front de Gauche, qui s'insurgent face à une opinion contraire à la leurs... Les deux Fronts se ressemblent tellement, des chefs jusqu'aux militants... Peut être est ce pour ça qu'ils sont tellement attirés l'un envers l'autres ?

Et à part ça, un dimanche de Mai tranquille. Je suis en vacances jusqu'à la fin du mois. Les congés qu'il faut solder avant la fin Mai, sous peine de les perdre. J'aurais pu les placer dans un compte épargne temps, mais bon... La retraite, c'est loin. Et je préfère profiter sûrement aujourd'hui de mon bébé faucon et de mon jardin. Je ne sais pas dans quel état je serai dans 40 ans...

Un dimanche de Mai où j'ai fini de remplir ma piscine. Elle chauffera tranquillement. Pas aujourd'hui sans doute : le vent est décidément trop fort... Et trop froid.
Un dimanche de Mai où j'ai quasiment terminé de refaire ma pelouse. Le vert, je le préfère dans mon jardin que dans un gouvernement.

Un dimanche de Mai où j'espère que ce soir Montpellier sera champion de France. Un mois où se cumuleraient victoire du candidat socialiste à la présidentielle et du PSG au championnat de France, ce serait vraiment trop dur.

Un dimanche de Mai qui se terminera par une bière sur la terrasse. Un dimanche de Mai comme les autres...

vendredi 11 mai 2012

Melenchon veut voir Marine Le Pen députée...

Cela semblerait se confirmer : Jean-Luc Mélenchon voudrait être candidat contre Marine Le Pen dans sa circonscription à Hénin-Beaumont.

On passera sur le coté très Jack Lang de Mélenchon. Sénateur de l'Essonne, puis député Européen élu dans le Sud-ouest, puis maintenant une circonscription dans le Nord... "Qu'ils s'en aillent tous" disaient Jean-Luc Mélenchon à la classe politique politicienne... Dont il est un des meilleurs spécimen.

Non, ce qui m'interpelle, c'est ce qu'il considère un "beau symbole", le prélude d'une "bataille homérique". 11% n'ont rien enlevé de cette humilité touchante de jean-Luc Mélenchon.

Cela m'interpelle, car je considère que Mélenchon et ses amis du Front de Gauche sont en grande partie responsable du très bon score de Marine Le Pen. Et je constate qu'ils n'en ont pas assez : ils continuent.
Je considère que les insultes répétées et nombreuses de Jean-Luc Mélenchon à l'égard de Marine Le Pen ont renforcé cette dernière. Je considère que l'attitude sectaire et violente de ces militants de la gauche de la gauche qui ne usent de la violence pour empêcher les meetings du Front National renforce le parti d'extrême droite.
Je considère que la stratégie de Mélenchon vis de Marine de Le Pen est en partie responsable du bon score de cette dernière.

Si le candidat du Front de Gauche était vraiment sincère quand son objectif était que Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible, sa stratégie était un échec. Et il la reconduit...

Je parle de "sincérité", car j'en viens à me demander si l'intérêt de Mélenchon et de ses amis du Front de Gauche n'est pas d'avoir un fort Front National. Politiquement, ils existent. 
Aujourd'hui, si Mélenchon ne part pas contre Marine Le Pen et ne se repend pas en insulte sur elle, qui parlerait de lui ? Il a rejoint Hollande, ses amis préparent le passage à la soupe... Tout ça pour ça... "Qu'ils s'en aillent tous" qu'il disait...

Non... Je crois qu'en fait Mélenchon et ses amis rêvent de voir le Front National arriver à l'Assemblée Nationale. Et pour faire passer Marine Le Pen députée, le meilleurs moyen est juste de réitérer une campagne qui a contribué à ce qu'elle fasse 17%...

A moins que tout simplement la similitude réelle entre le Front National et le Front de Gauche fait que ce qui est bon pour l'un est bon pour l'autre. Mélenchon est très semblable à Le Pen, et vice versa. Qui se ressemble s'assemble... Et se retrouve sur une même circonscription...
Le Nord mérite mieux que ça...

(à lire le bon petit billet de Nicolas à ce sujet)

mardi 10 avril 2012

Le cirque Melenchon

Le Front de Gauche ont a décidé de faire une campagne à la sale, en collant n'importe où. Visiblement, ça marche dans les sondages. Ça pollue et ça détruit nos paysages, mais ça donne des voix visiblement.

Et aussi ça donne des photos qui m'amusent. Cette dernière, sous le pont pour aller dans mon village d'enfance, m'a bien amusé...
La politique est un drôle de cirque... Je ne sais pas quel genre de clown est Jean-Luc Melenchon. Il y en a des moins rigolos que d'autres, des clowns. Des candidats aussi.

Bah... Demain, Jean-Luc Melenchon sera remplacé par Marine Le Pen. Les militants du Front de Gauche et ceux du Front National se battant pour savoir lesquels parviendront à mieux polluer les campagnes et nos jolis paysages... Tout ça pour finir en troisième position : c'est bien dommage...

mardi 14 février 2012

Ras le Front du sectarisme...

Petite histoire du sectarisme ordinaire du Front de Gauche et de la gauche de la gauche
Hier soir, manifestation devant l’ambassade grecque à Paris. Bon… Pas d’avis très positif là-dessus, mais bon… Bien sur présent la gauche de la gauche, Front de Gauche & Co, qui appelle toutes les cinq minutes à la résistance. Pendant qu’ils gueulent, ils ne collent pas n’importe où dans nos campagnes, c’est très bien.

Et donc hier soir devant l’ambassade grecque, Nicolas Dupont-Aignan est aussi allé manifester. C’est son droit… Les grands tolérants de la gauche de la gauche n’ont pas été content… Nicolas Dupont Aignan « a été chahuté par plusieurs manifestants, selon lui "furieux de sa présence", qui l'ont sommé de partir. » (sur le site de RTL, un des rares à en parler). En ayant été traité de « sale raciste » et de fasciste... C'est toujours savoureux de se faire traiter de fasciste par ces gens là... (le munster qui parle de l'odeur du brie...)

Jean-Luc Mélenchon parlait de Marine le Pen, en critiquant « son "odieuse présence" fait selon lui l'objet d'un traitement trop positif par la classe politique. ».. Il a raison, Jean-Luc Mélenchon, de soupirer devant la complaisance de certains devant « l’odieuse présence » de certains…
Constater que cette sectaire et intolérante gauche de la gauche aura trois candidats à l’élection présidentielle est, en effet, quelque chose de terrifiant. Et imaginer que le chef de file de ces manifestants fanatiques et extrémistes pourrait être ministre l’est tout autant.

Enfin bon, Nicolas Dupont-Aignan avait peut être mieux à faire hier soir que d’aller se donner en spectacle devant une ambassade étrangère. En plus d’instrumentaliser la douleur d’un pays, et de son peuple qui souffre… Ce qui se passe en Grèce est bien plus grave que les agissements de certains extrémistes de gauche...

jeudi 26 janvier 2012

Mélenchon repasse devant... (mais ça reste sale quand même...)

La pollution politique continue. Nous avions retrouvé Nicolas Miguet lundi, dont les colleurs étaient venus recouvrir la belle prose de Jean-Luc Mélenchon... Un tractage et un collage bien sauvage (et dégueulasse) dans la nuit de mercredi à jeudi a redonné l'avantage au candidat du Front de Gauche... Bon, c'est toujours aussi dégueulasse. Le Front de Gauche collent de partout (bornes EDF, panneaux de signalisation, ponts, murs privés aussi, ne nous privons pas...). Je me demande si électoralement parlant (et moralement) c'est porteur de tout dégueulasser pour faire leur propagande...
Mais bon, ils repassent devant Nicolas Miguet.

Je ne sais pas si je ne préfère pas la ridicule Lol campagne du Parti Socialiste... Elle pollue moins mes jolis paysages (et je préfère...).

lundi 23 janvier 2012

J'ai retrouvé Nicolas Miguet ! (il était sur Mélenchon)

Quand je sors de mon village et que je veux traverser le Rhône, je passe par le pont de l'autoroute, qui sert de lieu pour les collages sauvages. Souvent le Front National, ou leur cousin du Front de Gauche. Ils se battent pour coller le plus salement possible sur cet endroit, très fréquenté.

Donc ce matin, en allant au boulot, je suis tombé sur cette belle tête de Jean-Luc Mélenchon...
Et puis ce soir, au même endroit, oh divine (ou pas) surprise. Jean-Luc Mélenchon avait disparu !!! Remplacé par Nicolas Miguet ? Vous ne vous en souveniez pas ? Ben moi non plus...

Il a recouvert Mélenchon. L'affiche est du même niveau. Mais c'est encore plus vilaine collé. Belle campagne...
C'est dommage. C'est un coin joli. Les bords du Rhône... Ces "militants" politiques sont des pollueurs... C'est dommage.

Le coin est tellement joli...

jeudi 19 janvier 2012

Les « bons à rien », les « déments », et Jean-Luc Mélenchon…

Mélenchon s’y connait sans aucun doute en « bon à rien ». En bon « résistant » qu’il est (faudrait laisser ce mot maintenant et arrêter de l'utiliser pour tout et n'importe quoi), il traite la terre entière de « bons à rien ». Avec humilité et respect des personnes, cela va de soit.
Les moines tibétains ? « Des bons à rien ». Nicolas Sarkozy ? « un bon à rien ». Les agences de notation : « des bons à rien ». Ne parlons pas des journalistes qui ne relaient pas intégralement et docilement sa propagande…

Et comme l’insulte est sa manière de faire de la politique, Jean-Luc Mélenchon ne s’arrête pas là. Marine Le Pen ? « une semi-démente ». La classe à l'état pur. C’est d’ailleurs amusant ce qu’il dit sur elle : « comment confier son sort une semi-démente, qui propose des solutions auxquelles personne ne peut croire ». C’est évident que les solutions que propose Mélenchon sont plus crédibles…

ll doit s’y connaitre, le révolutionnaire Jean-Luc Mélenchon, en « bon à rien » et en « semi-dément ». Dans la cour d’école, il se serait vu répondre un délicieux « c’est celui qui dit qui est ». Il parait que réalité sort souvent de la bouche des enfants…

Finalement, quand il traite Bayrou de « politicien roublard » ou de « réactionnaire parfumé » (et là encore il s’y connait Mélenchon en roublard et en réactionnaire), ou François Hollande de « capitaine de pédalo », il est presque sympathique….

On parlait de la hauteur de la campagne électorale en ce moment. La campagne déguelasse de l’UMP. La campagne insultante de Jean-Luc Mélenchon est pas mal aussi : elle donne foi en la politique…

En plus, elle s’accompagne d’une insupportable pollution de la nature et de l’espace public, avec chez moi ses collages sauvages d’affiches rouge « Mélenchon 2012 » sur tout ce qui peut être un support de propagande (y compris un mur privé, cela va de soit).
Les collages sauvages et déguelasses, c’était la marque de fabrique du FN. Il est amusant de voir, chez moi, que les très tolérants du Front de Gauche utilisent les mêmes ficelles. Jusqu’à aller coller sur une affiche sauvage de Le Pen. La nature apprécie, merci…

Jean-Luc Mélenchon veut concurrencer Marine Le Pen sur tous les points. L’insulte, les collages sauvages. La paranoïa face aux journalistes forcément mauvais et mal attentionnés aussi. Il y a parvient assez bien finalement. Pas sur que les français et la politique en sortent grandis…

Sans doute Mélenchon n’est il pas un « bon à rien », ni un « semi-dément ». Sans doute est il soutenu par des gens qui ne sont évidemment pas des « bons à rien » ou des « semi-déments », même s’ils collent et tractent comme des cochons.
Mais s’il fait un score proche de celui très probable d’Eva Joly ou de Philippe Poutoux, je n’irai pas traiter les électeurs de « bons à rien » ou de « semi-déments »