Affichage des articles dont le libellé est promenade. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est promenade. Afficher tous les articles

samedi 2 mars 2019

Se perdre dans l'écrit et dans les chemins

J'ai beaucoup aimé le billet "côtoyer les étoiles et toucher la lune" de la très délicateuse blogueuse Pêche églantine. Nous sommes très loin du blog politique, bistrot ou collègue que je fréquente régulièrement. Mais plus une blogueuse "santé fitness", mais surtout quelque part une blogueuse assez intime et personnelle, qui écrit des billets qui arrivent à me toucher mon petit cœur entouré d'une barrière de pierre de Tavel.

Le billet que j'ai mis en lien commence par ces mots : "J’écris cet article sur un coup de tête, prise par l’amour des mots, le besoin de garder une trace de ce moment magique et l’envie folle de partager les sensations étranges que je ressens. Il est 5 heure du matin et je suis actuellement en état de surexcitation intense, sans explication..."

Chacun ressentira ce qu'il voudra, ce qu'il pourra aussi. Mais ce truc "je commence à écrire quelque chose dont j'ignore où il m'amènera", j'aime vraiment. Cela m'a toujours touché. Cela me rappelle des billets de blog que j'ai écrit lors des belles périodes de la blogosphère, où j'alternais photos et écriture. Sans forcément savoir où j'irais. Sans autre but juste d'écrire, écrire, écrire.

C'est ce que je fais ce matin à 7 heures, avec le café et quelques briochettes à coté de ma souris.


Partir sans savoir où on arrive.

Quand je pars marcher, c'est un peu ce que je recherche. J'ai pris ma fin de semaine pour aller marcher (et accessoirement faire mes oliviers et couper mes arbres, c'est des douleurs dans les omoplates c'est terrible).
Ces photos ont été prises hier matin. Je suis parti marcher à 8h30, pour 20 km de marche entre les villages gardois de Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste, le célèbre Lirac. Tavel est un peu plus loin. En plus des pierres, il y a des galets à Tavel...

Cet endroit de marche est parfait pour "se perdre". Dans des endroits où le réseau téléphonique ne marche pas. En 2014, je me suis fait une entorse de la cheville au milieu de rien, dans un endroit qui s'appelle joliment "l'homme mort". C'est à la fois flippant, douloureux, mais quelque part jouissif.
Hier, quand je savais que pour retrouver ma voiture, il me faudrait parcourir encore au minimum 10 km, et que je sais être au milieu de rien, c'est génial.

Hier, j'ai marché plus de 20 km. Petit froid au matin. Mais après 11 heures, transpiration, chaleur. Et odeur d'une nature qui se réveille...


Ecrire sans savoir où l'on va s'arrêter. C'est difficile à explique cette adrénaline qui prend quand on commence à écrire un texte. J'ai essayé de l'expliquer chez moi, aussi pour me défendre d'écrits qui sont tombés dans des yeux pour lesquels ils n'étaient pas destinés. Difficile d'expliquer et de décrire l'endorphine qui émane de l'écriture. Difficile à contrôle aussi, malheureusement.

Là, j'écris un billet. Qui sera lu, ou pas. Des fois on écrit pas pour être lu, mais juste pour écrire. Parce que ça fait du bien. Parce que c'est chouette.

Je parle souvent de "l'ancienne blogosphère". C'était avant, avant le tweet de 240 caractères où le seul but est de clasher, parfois de faire mal. On écrivait des billets pas forcément "de fond" (soyons modestes nous n'avons rien révolutionné et nous n'étions pas Voltaire et Diderot), mais des billets où on se laissait le temps d'écrire. Où on prenait le temps d'écrire.
Ces derniers étaient écrits avec un clavier. Parfois avec un Word avant. Cela permet de se poser davantage qu'avec une tablette ou un iPhone, où forcément la capture d'écran accompagnée d'un message lapidaire.

Aujourd'hui, on écrit moins.


Ecrire pour soi, sans forcément rechercher à être lu. C'est surprenant mais c'est vrai. Avant, nous avions le "journal intime". En MathSup et Mathspé, je passais une heure le soir à écrire avec le stylo plume. J'ai, caché dans mon tiroir du bas à côté de mon bureau, plusieurs cahiers A4 rempli de textes. Pas forcément bien écrit.
J'ai montré un de ces cahiers y a quelques temps à ma première petite amie, qui aujourd'hui est une de mes meilleures amies. Car elle a été une des "stars" de ces cahiers. Qui ne seront jamais lu. Ni relu par moi. Mais je les garderai.

Un jour peut être quelqu'un les trouvera. Un de mes enfants y tombera dessus. Peut être qu'ils voudront les lire. Peut être qu'ils tomberont sur mon blog, où j'ai des billets écrits en 2014. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin étaient à la tête du pays. Eurydice (ou Eulaurys) était encore présente dans mon cœur, puisqu'elle a été à l'origine de la création de mon blog.
Que j'avais ouvert chez Falconette quand elle habitait en Picardie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais c'était y a 15 ans...

Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Montfaucon. Et deux enfants sont arrivés. J'ignore où est Eurydice Eulauris. Elle ne doit plus me lire. Si elle me lit, elle saura que je vais bien et que ça me ferait un jour d'y reparler, même de manière épistolaire.



Ecrire... J'ai retrouvé cet été l'envie d'écrire. Beaucoup de mails. Avec le danger que ça comporte. Ecrire un mail sans savoir où on va aller. Ecrire un mail sans s'arrêter. Ecrire un mail non plus avec ses doigts mais avec ses tripes...
J'ai beaucoup écrit. Trop. Mais j'ai pu écrire des mots qui m'étaient important. Ils ont failli me coûter cher ces mails. Très cher.

Surtout ces mails qui sont longs, qu'on ne relit pas, et qu'on envoie quand même. Avec le risque qu'ils soient mal interprétés, mal compris. Sans compter que les écrits restent. C'est ça qui est beau avec l'écrit. Mais c'est ça qui est aussi dangereux.



Ecrire et marcher. Ecrire sans savoir où on va s'arrêter. Comme cette marche qui nous amène on ne sait où.

Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit un billet comme ça. Qui n'a même pas vocation à être lu. Mais qui fait du bien à écrire.

vendredi 1 mars 2019

J'ai grandi (photo de moi)

Une photo de moi prise ce matin lors d'une très jolie marche au milieu de rien, entre Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste et Tavel.
Oui ça affine ma silhouette la marche. Mais j'ai maigri, je suis passé dessous les 84 kg. En IMC je suis dans le vert.


Il fait beau. J'ai pris deux jours pour finir la semaine avec de la marche (beaucoup) et de la taille d'arbres et d'olivier. C'est agréable.

dimanche 6 janvier 2019

Carte postale du Forez en hiver #auvergne #forez

Fin des vacances de fin d’année. Elles étaient indispensables. Même si Noël n’est pas une période que j’apprécie tant que ça, même si je suis papa. Pour les enfants c’est fabuleux noël et pour le père que je suis c’est super. Pour l’enfant que je reste c’est plus difficile mais bon (j’en parlerai à un psy si j’en trouve un)

Nous avons passé le début de 2019 chez Falconette dans le Forez. Elle en avait besoin. Moi aussi je crois. Il faisait froid, mais Saint Hilaire Cusson la Valmitte était magnifique tout de même.


Ici, dans le Gard, le vent souffle d’une manière violente. La haut il fait froid, très froid. Mais il n’y a pas ce vent qui risque de tuer mon portail, et m’effraie quand je vois la tête du pin de chez la voisine qui risque de tomber sur ma maison (mais elle s’en fout... donc bon on verra)


J’ai terminé 2018 au boulot d’une manière bizarre. Un comité d’entreprise dont j’ai été secrétaire par intérim qui s’est passé avec 40° de fièvre en tentant de sauver l’intérêt général, et qui a sonné le glas de mon année professionnelle. Grippe. J’ai déserté mon poste deux jours avant mes vacances officielles. Mais je n’en pouvais plus.

Vie personnelle difficile en cette fin 2018. Qui rend 2019 comme une source d’espoir. La photo qui suis est un symbole de mon espoir : une lueur derrière des nuages. Peut être...



Et sinon politiquement je suis gêné de la manière dont les extrémistes de droite, les anciens nuit debout et la gauche de la gauche ont confisqué le mouvement des gilets jaunes. Qui au départ était simple : un ras le bol de la classe moyenne rurale devant une avalanche de taxes sur l’énergie et les carburants, et des attaques sans précédents contre les automobilistes. Et une colère des retraités et des salariés devant ce matraquage fiscal.

Je vois qu’on reparle du mariage pour tous. Quel rapport ? Je vois que Melenchon Coquerel & co veulent privatiser ce mouvement. Et finalement j’ai envie d’enlever mon gilet jaune de ma voiture. Car je ne suis plus en phase avec ce que devient ce mouvement. 
Mais j’en veux d’autant plus à l’amateurisme de ce pouvoir qui est en place par un accident, démocratique certes mais accident quand même.


On avance un peu dans le brouillard quand même, mais ma prédiction que ce mandat Macron n’arrivera pas à son terme peut être gagnant. Surtout quand j’ai vu à midi que LREM a sorti la sémillante Claire Opetit pour porter la cause de ce gouvernement. 



Sinon je ne parle pas de l’Olympique de Marseille. J’ai honte. Heureux que ça soit des foreziens qui les aient puni, mais c’est tout. Je souhaite le départ au plus tôt de Rudy Garcia. 
Ça plus l’élimination de Nîmes... dur weekend de foot.

Allez demain on retourne au boulot

lundi 2 avril 2018

La Chapelle Saint-André (morceau de #Gard)

La vallée de la Tave, entre Saint Victor la Coste et Laudun. Au milieu des vignes, une chapelle restaurée.

Je ne la connaissais pas, et pourtant elle est pas loin de chez moi. Au détour d'une promenade de début de printemps, quand la nature commence juste à se réveiller (cette année elle se réveille tard, la neige de début Mars n'a pas accéléré les choses)


Le Gard est plein de coins sympas... Chez moi aussi. J'en découvre tous les jours.

A part ça, j'ai été malade pendant tout le weekend. Autour de 38° de fièvre. Heureusement que ce n'était pas le weekend dernier. Et j'espère que le weekend prochain, où j'irai voir Serge Lama, ça ira mieux.

Et je n'ai ni train ni avion à prendre ces prochaines semaines. C'est plutôt bien...


dimanche 18 février 2018

En marche avec son bébé

Une photo prise y a pile un an. Un marche pas loin de chez moi avec mon grand bébé 

Il a poussé comme un fou en un an. Les paysages n’ont pas changé. Mes bébés si. Ils me prouvent que le temps passe, à une allure délirante, effrayante.

A part ça l’hiver est en train de se terminer. Les amandiers sont en fleur chez moi. Je me dis que si tout va bien, je vais encore inonder mon blog de photos de cerisiers. 

samedi 28 octobre 2017

Panoramique automnal et matinal

Glacial aussi ce matin dans les monts de Forez. Mais cela a donné de très jolies couleurs, et le lac de Leignec était fantastique.

Mais quel froid. J'ai perdu 20°C en 4 heures de routes (les bouchons hier à Givors et Saint Etienne...). Il paraît qu'il a un vent de dingue ce weekend chez moi. Donc finalement je suis bien à me geler dans mon Forez.
Et je vois des jolis paysages d'automne...

jeudi 21 septembre 2017

Défilé de vaches

Souvenir d'une rencontre cet été dans mon Forez. Elles voulaient me faire un bisou.
Après, je ne sais pas si symboliquement c'est une idée saine de poster ce billet un jour de défilé de la gauche de la gauche et d'un syndicat aussi peu républicain que la CGT (avant les "défilés" de ce front national de la France Insoumise).

Mais la photo est jolie.

(J'avais aussi rencontré cette sympathique personne...
)


jeudi 24 août 2017

En marche dans le Forez et un peu en colère

Rassurons nous : l'opportunisme ne m'a pas gagné en début d'année. Toujours pas en cette bientôt fin d'été. En Marche je l'ai toujours été, mais pour aller marcher, de longs kilomètres. Pas pour prétendre à des postes pour ne rien faire, mais pour marcher, simplement. Voir des paysages, faire bosser le cœur et le mollets. Et ne surtout pas prétendre à "faire de la politique autrement", en se montrant pire que ceux qui nous ont précédé. 

Ce billet présente quelques photos de mon premier jour de marche dans le Forez. Il faisait beau. Un nuage menaçait sur la première photo, mais il n'a pas fait grand mal. 

Du village de Falconette je suis parti dans le Nord vers Estivareille. Ce village a été un haut lieu de la résistance dans le guerre 39-45. La vraie de résistance, celle où des grands ont risqué leurs vies pour nos valeurs. 

Pas la résistance de ces quelques clowns qui reviendront dimanche derrière leur grand Ducé Mélenchon, qui souhaitait nous faire entrer dans une alliance bolivarienne avec les enfants de Chavez s'il avait été élu. Pas la résistance de ceux qui vers 2010 avaient décrété un intelligent "No Sarkozy Day" sur le net : il m'avait marqué cette épisode de bêtise collective... La résistance d'aujourd'hui.


Ces beaux paysages me rappellent que ce matin le premier ministre a parlé chez Jean-Jacques Bourdin. C'était moyen. Je ne comprends, par exemple, toujours pas où est une justice qui fait qu'un impôt est injuste, mais pas pour les 20% qui continueront à la payer. Cette histoire de taxe d'habitation est une pure honte, mais qui passe. 80% seront exonérés, et ceux les mêmes 20% de cons qui paient et supportent ce truc qui s'appelle "solidarité nationale" qui continueront à trinquer. Mais ils bosses et ceux sont des nantis : continuons à les essorer.

Reprendre une phrase présidentielle d'aujourd'hui : "les français ne supportent pas les réformes". Ce n'est pas tout à fait vrai. J'aurais dit, si j'avais été président (mais je pourrais l'être dans 5 ans : je suis autant connu aujourd'hui que Macron l'était y a 5 ans), que "les français ne supportent pas les sacrifices inéquitables". 
Je la met en gras cette phrase, et je prends ma casquette syndicale et catégorielle. Quand l’impôt sur le revenu n'est payé que par 40% des foyer fiscaux, c'est que cet impôt est injuste. Quand l'effort national repose sur une petite partie de gens trop riche pour prétendre aux aides, et trop pauvres pour être des nababs pouvant défiscaliser à outrance et partir à l'étranger, c'est que système est injuste et inéquitable. 

On va fermenter la haine des "petites gens" (le peuple de Melenchon), et augmenter le ras le bol de ceux qui se lèvent le matin pour que le branleur qui zone dans sa cage d'escalier puisse aller à la MJC faire de la musique. Je caricature mais globalement je ne suis pas loin. 


Et devant ce vert paysage je prends l'exemple de l'ingénieur de base, au hasard. Après ses études et ses stages rémunérés au lance-pierre (si rémunérés), il va commencer un boulot. 35 h/semaine, mais les RTT c'est mal vu de les prendre. C'est pas du travail physique et à la chaine, mais mentalement c'est éreintant, c'est long, on y passe ses weekends et ses vacances. Si on calcule au taux horaire, le petit con qui zone dans la cage d'escalier à rien foutre (qui profite du boulot du jeune con qui paie ses impôts et va se faire piquer sa plage arrière de Clio) devrait le battre. 

Et à cet ingénieur de base (qui peut être jeune, mais dans sa carrière il continuera à être cette personne qui paie pour les autres), on lui dira "il faut continuer à faire des sacrifices". Il a profité un peu (quand même) des RTT, bien on va lui dire que non, il faudra qu'il bosse plus, pour rien. Mais que son sacrifice profitera à des "petites gens", ceux à qui il permet de ne pas payer la crèche, la cantine ou le centre aéré de leurs enfants, 

Et cet ingénieur de base qui voit un haut fonctionnaire qui n'a jamais eu peur pour son boulot lui dire qu'il faudra qu'il continue à trimer pour "la solidarité nationale", il en a marre. 

J'ai été cet ingénieur de base. Je ne vais mentir à personne, je gagne plus d'argent, et peut être suis je un peu moins de base. Mais en passant devant cette croix, je reste cette même personne. Et j'attends avec dédain mon premier courrier d'impôts locaux. Que je réglerai : je suis solvable. Je ne compte pas mes heures, même en bloguant, même en marchant, beaucoup.

Je me dis que cet ingénieur de base peut en vouloir à la droite républicaine. Fillon on a fini avec lui, même si cela aurait eu été bien que le Canard Enchainé eu sorti son scoop sur Pénélope avant les primaires de la droite. Je continue à penser que cette élection a été volée, et je crains pour la suite des événements.

Ce n'était pas un billet de rien ce soir. Un billet un peu de colère. Avec des photos vertes de promenade. Mais j'avais ça sur le cœur ce soir. Faut jamais garder ce qu'on a sur le coeur.

Les blogs permettent de laisser passer ses coups d'humeur. Je suppose que ce soir c'était un bon moment. Demain, je me remettrai en marche, mais ne mode vacances...



vendredi 2 juin 2017

Panoramique du Gard - Estezargues

Un panoramique du village d'Estezargues. Pas un grand village du Gard, mais un charme de fou, comme tous ces petits villages

Sinon à titre personnel, en deux semaines et demi j'aurais parcouru à pied quasiment 200 km (course rapide je suis fier de moi 😅). Des villages du Gard que je ne connaissais pas j'en ai fait plein. Et pas loin !

Chez soi c'est souvent fantastique. C'était la conclusion de l'Alchimiste de Paolo Coelho : les trésors sont souvent sous notre cul, et c'est pas forcément la peine d'aller très loin. 

A 15 bornes de chez moi j'ai des paysages fascinants. Et des villages top.


mardi 16 mai 2017

Des genêts en paix

Mode Jean Bloguin en promenade, dans les genêts qui dominent Lirac et Tavel.

Deux jours de vacances, et déjà 45 km au compteur. La nuque toute rouge. Et les bras et jambes bronzés. Les effets sur la balance devraient se voir aussi.

Il paraît qu'il fait plus froid en fin de semaine. J'en profite.


(Sinon je n'ai pas été contacté pour un ministère... que je n'aurais pas accepté : même si j'ai l'âge du président, je n'ai décidément pas d'autres ambitions que de vivre tranquillement et de voir grandir mes enfants... et marcher en paix dans ma garrigue)

mercredi 21 décembre 2016

Lac de Salagou #34 #Hérault

Il y a un an, je mourrais au bord du Lac de Salagou. Une promenade en vélo, avec des amis du boulot (amis c'est le mot, surtout pour celui qui m'a fait confiance il y a 10 ans là où je suis aujourd'hui). J'avais tenté de les suivre : j'y ai laissé mon coeur, mes poumons, mon amour propre.

Mais j'ai gagné des images magnifiques d'un coin de l'Hérault qui est divin en hiver. On imaginerai presque un gros serpent marin sortir du milieu du lac, les cornemuses et Marie Stuart en moins.

Ce dont je me souviens de cette promenade, c'est cette terre ocre qui reste aujourd'hui sur mon jogging et mes chaussettes de l'époque. Un Rolland Garros d'hiver au bord du Loch Ness. 
Et cette bière Leffe Royale que j'ai bu le soir, pour me récompenser, et me réconforter.

C'était il y un an ces photos. L'élection présidentielle devait se jouer entre Juppé et Hollande. La Grande Bretagne était toujours en Europe. Mais l'Olympique Lyonnais était déjà favorisée par un arbitrage très favorable : les pressions du président Aulas marchaient déjà très bien.

C'était il y a un an. Nice, Berlin et Saint Etienne du Rouvray n'avaient pas encore eu lieu. Mais cet islam dégueulasse qui tue et qui peu avait déjà marqué les esprits. Il y a un an...

Et le temps qui passe à une allure délirante me ferait presque penser que c'était hier. Ce temps passe trop vite.

lundi 3 octobre 2016

Une ancienne voie ferrée entre Gap et la Mure #05

Octobre me donne envie de continuer la série des photos de vacances. Avec ces quelques images prises d'une promenade sur une ancienne voie ferrée dans les Alpes. Celle qui devait rejoindre Gap à la Mure.

Ce coin de promenade en plein milieu du Champsaur est un plaisir. Paysages magnifiques, au loin les montagnes du Haut Champsaur et du Valgaudemar. La pente est douce, c'est un plaisir pour moi qui avait très mal au dos.

Cette partie de la ligne de chemin de fer n'a jamais été terminée, et jamais exploitée. La gare du Champsaur est aujourd'hui un joli lieu de promenade, à Forest-Saint-Julien. La balade passe par des endroits assez magnifiques.
Un aqueduc, une roue à aube, des villages alpins avec des églises délicieuses et des fours à pain...



Et une vue magnifique sur le Champsaur... 



Sinon je réserve mes deux derniers weekend de Novembre. Pour aller voter pour les primaires de droite. Sans doute Juppé, mon premier choix depuis bien longtemps (avant peut être qu'il ne soit premier ministre).
Mais j'avoue que j'invite certains proches à donner leur suffrage à François Fillon, dont je trouve la campagne remarquable.

Mais ça c'est loin des Alpes...

dimanche 25 septembre 2016

Rencontre avec des chèvres sauvages

Sympathique rencontre lors d'un jogging cette après-midi, sous un soleil délicieux. L'été indien dans le Gard est sympa.

Et ces chèvres sauvages avaient l'air de bien profiter elle aussi, sur ce piton rocheux de la Roquemaurette, petite montagne qui sépare mon village de ces copains plus au sud.
Ces chèvres ne jouent pas dans l'institution Lyon. Elles n'ont pas la grosse tête d'un Tolisso ou d'une Lacazette, et c'est très bien.

Par contre, elles sentent un peu faut reconnaître. Elles sont sauvages. Totalement sauvages.
A part ça, je profite d'un dernier apéritif de l'année sur la terrasse. J'écris ce billet (qui ne sert à rien) avec une vue sur mon jardin scarifié.

J'ai aussi Galia, le petit chien renard de mes beaux parents, à mes pieds. Elle va bien. Pour ceux qui ont suivi les épisodes, elle s'est fait mordre fin août par une salope de vipère. Elle etait entre vie et mort. Et en ce moment, elle me gnacque pour que je lui jette une balle de tennis : je suis heureux.

Mes enfants n'ont jamais su que le chien de papy mamy a failli mourir. Et ils étaient heureux de la,voir ce week-end, innocemment. C'est bien d'être innocent.
Sinon je parlais foot plus haut (quoique est ce que Lyon est vraiment du foot ?). Je me suis régalé cette semaine devant Nice et Monaco. Ils ont gagné ce week-end. Je pense qu'ils font honneur au foot, et je les imagine bien en coupe d'Europe.
Pour Marseille, je regarde de loin. J'aime mon club, moins certains de ses supporters qui se bourrent pendant les mariages et vont jouer aux boules quand il y a des enterrements. Les saloperies contre la famille Louis-Dreyfus et Labrune m'ont fait m'éloigner du club. Et je sais très bien que demain McCourt se fera aussi chier sur la gueule par certains qui se prétendent "supporters", mais font honte à l'OM.

Il faut supporter son club aussi quand ça va mal. Même si certains lui font honte dans les tribunes. J'imagine que le nouveau propriétaire ne se laissera pas emmerder par ces parasites, et feront le ménage. Ça sera bien.

Mon deuxième club, Nîmes Olympique, va bien. Merci pour lui.

Sur le reste, les chèvres sauvages sont sympas. Elles puent, mais bon...



jeudi 19 mai 2016

Forez Instagram, quelques photos 42

Quelques photos du Forez de début avril en Instagram. Parce que j'aime bien. Et parce que j'y retourne quelques jours en cette fin de semaine. Et que ça m'évite de parler de l'actualité, et de cet état d'urgence qui est reconduit (à une époque où on brûle une voiture de flic sans difficulté apparente... heureusement que nous sommes en état d'urgence, sinon...).

Deux couleurs principales : du vert et du bleu. Et un peu de couleur pierre en arrivant dans les villages.
Et des paysages différents à ceux que j'ai rencontré en Haute Provence. Mais tellement apaisants. 


J'imagine qu'en cette fin de semaine, je retrouverai des vaches.



Un billet qui ne sert à rien (un autre). Mais j'aime les produire ceux là de billets. Les autres et les "profonds", je n'y arrive plus...