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jeudi 2 mai 2013

Frédéric Lefebvre - Benoit Hamon : les mêmes...

J'avais un jour écrit un billet où j'avais comparé Frédéric Lefebvre et Benoit Hamon à deux frères siamois.
A l'époque, ils étaient porte-paroles des deux principaux partis politiques de notre république. Et ils rivalisaient pour savoir qui des deux seraient le plus caricatural, le plus clivant, le plus insupportable.

Je n'imaginais pas, à l'époque, qu'ils étaient tellement siamois que ça. Tellement jumeaux. Et qu'ils ont poussé le mimétisme jusqu'à la ressemblance entre avant d'être dans le gouvernement, et après y être arrivé.

Le changement de look, c'est maintenant... Surtout avec des lunettes et du gel une fois qu'on est enfin rentré au gouvernement (youpi). En plus sensiblement au même poste...

Il est à noter que ce billet, qui résulte d'un simple fait qui m'a simplement amusé tout à l'heure, ne mérite aucune analyse poussée... Je n'en ai pas fait non plus. Mais j'en fais finalement assez rarement, des "analyses poussées". Est ce bien le but ?
Écrire un billet con m'a évité de relayer le très bon billet d'Authueil si la dernière histoire de Montebourg (et donc de ressasser tout le mal que je pense de ce ministre qui aura fait beaucoup de mal en peu de temps...), ou de répondre trop en détail au billet qu'Homer a écrit avec son cœur

Sinon il a fait beau aujourd'hui. C'est plaisant.



mercredi 27 février 2013

S'imposer le silence, 2eme... (Fillon)



Le 9 Juillet 2012, j’avais écrit un billet suite au conseil sans humilité de Manuel Valls à François Fillon. Il lui conseillait de « s’imposer le silence ». La gauche en reverait sans doute d’une opposition muette et qui ne dise rien (ça ne les rendrait ni plus digne ni plus efficace), mais le problème n’était pas là.

A l’époque, j’avais plutôt fait mien de ce conseil à François Fillon. Dans un but plus positif : je souhaite voir la droite reprendre au plus vite le pouvoir. Et je souhaite plutôt du bien à François Fillon.
J’avais écrit ça. Comme je suis assez d’accord avec moi, et que je suis humble comme personne, je vais me citer…
Ceux qui sont hautement responsables des dernières branlées de l’UMP seraient bien inspirés de s’imposer une cure de silence. Au moins pour leur camp.
Je pense à Jean-François Copé, dont la stratégie de petit clone insupportable de Nicolas Sarkozy, a été un échec : sous sa coupe, l’UMP a tout perdu. Je pense évidemment à des personnes comme Nadine Morano ou Rachida Dati. Je pense enfin à toutes personnes qui, à droite, voudrait commencer une opposition brutale et caricaturale, du style celle de la gauche lors du dernier mandat. Parce que c’est trop tôt. Et parce qu’on risque d’écœurer l’électeur rapidement, et que le but n’est pas que l’opposition paraisse plus détestable que le pouvoir en place.

Et je pense que l’électeur sera gré à la droite républicaine de s’obliger une phase de silence, de réflexion. Les élections l’ont montré : les français ne veulent plus d’eux. J’en suis malheureux car j’ai voté pour eux. Mais c’est comme ça. Et les français (quelque part moi le premier) veulent voir ce que ce nouveau gouvernement a dans le ventre.
Je pense que les français attendent, de la part de la droite, une attitude responsable. Une attitude digne. Je le mets en gras, digne, parce que je pense que c’est une caractéristique qui manque depuis longtemps à cette droite dont je fais partie. Aujourd’hui, les éclats de voix d’un Copé ou d’une Pécresse ne sont pas plus audibles qu’une leçon hautaine d’un Xavier Bertrand. Qu’ils gardent leurs forces pour plus tard.

Revenons-en à François Fillon. Je souhaite qu’il joue un rôle important au sein de la droite républicaine. Avec, autour de lui, des gens sérieux, style Baroin, Lemaire, des plus jeunes comme Wauquiez, Kosciusko-Morizet, Pécresse si elle se donne plus de corps. Evidemment avec Juppé et Raffarin.  Et des plus jeunes, qu’on ne connait pas encore, mais qu’il faudra mettre en avant.
En ajoutant qu’il faudra que cette nouvelle génération soit différente de tout ce qui était insupportable à droite. J’y reviens, mais des Dati, des Morano, des Lefebvre, des Copé, on n’en veut plus.

Le conseil de Valls est bon, quand on enlève tout cette arrogance méprisante d’une gauche qui a tout gagné et aime à le rappeler. S’obliger à du silence. Prendre du recul. De la hauteur.

Quelque part, suivre l’exemple d’un François Hollande qui s’est imposé en recours après être sorti sous les crachats en 2007, et s’être mis lui-même hors du jeu. A coté de ça, nous avons l’exemple d’une Ségolène Royal, qui montre tout ce qu’il ne faut pas faire si on veut couler pour de bon après une défaite. Elle ne s’est jamais arrêtée (les fêtes de la Fraternité et autres excuses au nom de la France…), ce fut derrière festival de branlées. A Reims, au primaire, et dernièrement à la Rochelle… J’ai l’impression que Copé suit le même chemin.
 Quand je repense à la blague des élections internes de l’UMP en me relisant, ça me donne presque mal au ventre…

Tout ça pour dire que je crains que François Fillon soitparti vraiment trop tôt. Il n’aurait déjà pas dû se jeter dans cette bataille interne d’une UMP qui a montré être totalement en décalage avec l’électorat de droite. Pour en plus dire aussi peu hier…

Il y a 5 ans, à la même époque, François Hollande se préparait à annoncer qu’il quittait la présidence du PS… Même pas deux ans plus tard, celui qui fut premier secrétaire pendant deux branlées présidentielles pour les socialistes est parvenu à devenir l’homme providentiel pour la gauche.

Ça peut être un exemple : s’imposer le silence n’est pas rédhibitoire pour conquérir le pouvoir. Sans doute est ce même nécessaire…

vendredi 28 septembre 2012

Et pourtant, je ne souhaite pas leur échec...


L’image m’a laissé très mal à l’aise. Montebourg devant les salariés de Florange, dépités par les annonces dont ils ont été victime. Le ministre, comme à son habitude, fait son cinéma. En face, il a des gens qui souffrent, et qui en ont marre, des cinémas. Des paroles, ils en ont eu déjà, beaucoup. Des actes, déjà moins…
A un moment, la foule exprime son ras le bol d’être prise pour des buses par le Ministre. Le bruit commence à se faire dans la foule. Le contraste avec le visage béat et sans voix, de Montebourg est saisissant et glaçant. D’un coté, ce chant tristement railleur « le changement c’est maintenant », et de l’autre le silence…
Oh, il y a bien la parachutée la député du coin, Aurélie Filippetti, essaie de dire quelque chose dans le creux de l’oreille du ministre Montebourg. Mais ce dernier semble sonné. Le ministre de la parole n’a plus rien à dire.

Je ne suis pas fan de Montebourg. J’ai souvent dit tout le mal que je pensais de la manière d’agir de ce sous-Frédéric Lefebvre, fort en grandes leçons, mais dont les actes trahissent mal son incapacité (ou sa non volonté) de les mettre en application. Mais bon, si Montebourg n’était qu’une girouette politichienne (comme bien d’autre), sur l’Europe, la mondialisation ou le cumul des mandats, ce ne serait pas bien grave. Son attitude consternante et hasardeuse face à Hyundai me parait plus grave. Et je ne reviens pas sur sa gestion calamiteuse du cas Peugeot…
Montebourg est un mauvais ministre. Il n’est pas le seul du gouvernement. Et la République, jusqu’à il n’y a pas très longtemps, en a eu d’autres de mauvais, des ministres. Mais nous sommes aujourd’hui, face à des problèmes et des gens qui souffrent. Qui attendent peut être autre chose que des grandes envolées d’un lyrisme consternant.

Je n’aime pas Montebourg, et pourtant je lui souhaite de réussir la mission qui lui a été confiée. Je n’ai aucune confiance en cet homme, mais pourtant je ne peux pas lui souhaiter d’échouer. La carrière politique de cet homme arriviste, je m’en moque. Mais il a, malheureusement, dans ses mains le sort de bien des gens qui souffrent aujourd’hui.

J’ai l’impression, aujourd’hui, de vivre dans un pays dont le sol s’effrite tous les jours un peu plus. L’élément de langage au pouvoir du jour est de dire « c’est la faute à ceux d’avant ». Ceux d’avant utilisaient les mêmes éléments de langage : je l’ai souvent déploré avant pour ne pas soupirer devant cette tellement prévisible et méprisable bêtise.
Je m’en moque de savoir qui est responsable de la situation. Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande ou un autre, ce n’est pas tellement ce qui m’intéresse. Et je crains que cela soit le cadet des soucis de celui qui souffre et qui a peur pour demain de savoir qui est « responsable » (s’il y en a un) de son effondrement personnel.

Je suis très pessimiste. Je n’ai aucune confiance en l’équipe en place. Le changement ça devait être maintenant. Mais à part les têtes et ceux qui profitent des ors de la république, du changement il y en a peu eu. Les pratiques politiques ne changent pas. On reçoit toujours des dictateurs à l’Elysées, les coussins de luxe remplacent les fours à pizza, et les taxes, impôts et commissions diverses et autres continuent à fleurir.
Tout cela ne serait pas bien grave si l’horizon se découvrait un peu, et si demain paraissait meilleurs qu’aujourd’hui. Pour les gens de Florange comme pour l’ensemble des français, c’est loin d’être le cas.

Pourtant, je n’ai pas le droit de souhaiter leur échec. Car pour nous, ça serait dramatique… Elle est peut être là, pour moi, la difficulté de la situation.
Et dans cet esprit là, elle m’était difficile et désagréable, davantage que jouissive, cette image de Montebourg à Florange. Très difficile. Car il faut qu’il réussisse.
Mais je n’y crois pas.

(pendant ce temps, à droite… soupir)

(mon ami Hashtable m’excusera d’avoir piqué son magnifique Montebourg. Hein que tu m’excuses ^__^ ?)

lundi 17 septembre 2012

Par Jupiter et ses roubignolles... (amen)

Information transmise par l'amie CC, sur la connerie de certains...

Une équipe de football à coté de Grenoble devait être sponsorisée par la marque italienne "Zeus". Qui devait donc être inscrite sur les maillots des joueurs (comme un sponsor, quoi...).
Et bien certains joueurs "de confession musulmane" (mettons tous les guillemets et les précautions d'usage qui vont bien) ont refusé de jouer et de porter le maillot. Parce que Zeus, c'est pas leur Dieu.

J'ai cherché un qualificatif pour ces gens là. A part "cons", je n'ai rien trouvé d'autres... Oui, sans doute n'est ce pas bien tolérant de ma part, mais là y en a un peu ras le bol...

J'avais envie d'écrire un billet pour réagir sur tout le mépris que j'avais pour ces 250 trous du cul jeunes croyants révoltés et à fleur de peau qui sont allés "manifester contre un film" devant l'ambassade des USA à Paris. J'en aurais profité pour féliciter les paroles juste et ferme de Manuel Valls (j'aurais rejoint en cela Frédéric Lefebvre dont j'ai apprécié les propos). J'aurais aussi dit ma surprise et mon exaspération de voir que la centaine de personnes interpelées ont toutes été relâchées (mais j'ai autant confiance en Valls que j'ai une immense méfiance pour Taubira).

Mais finalement les actes de ces bandes d'idiot qui foutent un bordel monstre et ridicule prétendument au nom de l'islam ne méritent même pas davantage de commentaires... La bêtise est là, claire, sans contestation. Et même Zeus et les Dieux de l'Olympe en sont "victimes", de cette bêtise... En plus de notre République.

"C'est dur d'être aimé par des cons" disait le philosophe... Il avait raison...

mardi 28 août 2012

Il faudrait que je m'y remette... Mais non

L'été se termine. J'ai repris aujourd'hui le boulot. Et les activités à la mairie. Avec des moments difficiles : il y a vraiment des soirs où ça pèse d'être un élu, et où on doit prendre, ou assumer, des décisions qui font mal au ventre. 
C'est comme ça. Et il en faut, des élus de village qui ne gagnent rien, sinon des regards pénibles, des trahisons de gens qu'on aime bien, et des maux de ventre qui rendent la nuit difficile. Il en faut, parce que sinon, malgré la démagogie à la con de certains (y compris à droite, ce qui a offert le Sénat à la gauche soit dit en passant), la vie en société serait juste un peu plus délicate. La boucherie chevaline du farwest ploucasse n'a jamais provoqué une grande victoire de l'humanité...

Il faudrait que je reprenne mon blog. J'ai tellement de choses à dire...

Chez moi déjà, à droite. J'ai déjà dit ici qu'à mon avis, la droite était aujourd'hui inaudible. Quoiqu'avec la médiocrité (je trouve) de la gouvernance actuelle, si d'autres voix que les assez pitoyables Morano ou Lefebvre s'ouvraient, il y aurait de la place pour de la critique...
A droite donc. Fillon affrontera Copé. J'ai toujours critiqué la stratégie de Copé, qui a contribué à ce que la gauche gagne tous les pouvoirs. Copé est, pour moi, une copie d'une ancienne cassette audio de Nicolas Sarkozy. Pas d'image, le son est moins fort, mais encore plus insupportable que l'original.
J'aime François Fillon. C'est ma famille de droite. Mais je crois, là encore, que son temps n'est pas maintenant. Il a été premier ministre : il veut reprendre un pouvoir et la lumière trop tôt. Et ça m'ennuie : il risque de se griller, et je crains que cela soit un gâchis pour son camp (mon camp), mais aussi pour la France.

Hollande est un exemple politique à suivre. Mouillé et souillé jusqu'au cou suite à la supercherie Royal(e) de 2007, il a fait silence. 5 ans après, il ressort et il est élu. Alors qu'il a été premier secrétaire pendant le tsunami Jospin de 2002, pendant le ridicule du référendum de 2005, et pendant la blague Carambar du Royal 2007. 
Le silence et le recul... Quand je gueule pour que la droite officielle et sérieuse apprenne la vertu du silence, et laisse le pouvoir actuel gueuler que "c'est la faute à la droite, patati patata", je n'ai pas l'impression de ne dire que des bêtises. Je suis juste l'exemple d'un Chirac ou d'un Hollande, qui ont montré que le peuple n'est pas forcément des agités du bocal qui ne savent pas faire profil bas quand ils se sont pris un coup de semonce démocratique dans les alibofis.
D'ailleurs, l'attitude actuelle de Sarkozy pourrait être louée dans quelques temps... On verra.

Donc voilà, il faudrait que je reparle. Mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas envie. Je pourrais parler du prix de l'essence et des promesses intenables, basées sur des hypothèses que tout le monde savait irréalistes, mais à quoi bon ? Le camp Sarkozy savait autant que le camp des vainqueurs que la campagne électorale a été le bal des promesses à la con. Il y avait Bayrou qui ne disait pas des conneries, mais quand on n'est pas clair, c'est difficile...
Mais je n'arrive pas...

Alors je vais faire ce que me reprochais le copain de gauche de la Drome. Je vais poster des photos. Parce que finalement, c'est encore ce que je préfère faire en ce moment... Mettre des images de paysages que j'aime, ou que j'ai aimé.

Dans ce billet, les vignes de Morgon dans le Beaujolais s'amuseront avec les vues des domaines du Puilly Fuissé depuis la Roche de Solutré, et du merveilleux village de Julienas, qui donne mon Beaujolais préféré.

Des photos de vins ? C'est ce soir mes deux ans de mariage, et l'anniversaire d'un an du baptême de bébé Faucon. Je vais boire un coup quand même...
Je m'y remettrai demain. Ou plus tard...

lundi 9 juillet 2012

S'imposer le silence...


Laissons la forme de coté. Le conseil de Manuel Valls à François Fillon, qui lui conseille « s'imposer un peu de silence, de réflexion », ne mérite pas grandes remarques de ma part. Nous sommes dans le jeu politique. Et une nouvelle fois dans la prétention de cette gauche nouvellement arrivée au pouvoir qui ne supporte aucun commentaire négatif, aucune critique, aucune remarque. Surtout pas quand elle provient d’une droite qu’elle juge illégitime et non crédible.
Pour n’importe quel pouvoir, une bonne opposition est une opposition qui se tait. Les choses sont heureusement un peu plus compliquées que cela…

A coté de ça, il y a le fond. Et sur le fond, en mettant de coté toute l’arrière pensée négative et hautaine du nouveau ministre de l’intérieur, je serai tenté de donner à François Fillon, et d’une certaine manière à la droite, le même conseil. Le silence. Le recul. Etre moins présent. Pour plusieurs raisons…

Une élection se gagne quand des électeurs votent pour vous. C’est con comme évidence, mais les derniers évènements ont montré que la droite avait oublié ce petit détail tout con… Si on excite les électeurs, si on les énerve, si on dégoute ou si on les écœure, ils votent pour d’autre. Ou ne votent pas. Quoiqu’en dise les soutiens inconditionnels de Sarkozy qui aujourd’hui refusent toute critique, la campagne UMP a été très mauvaise. Et l’électeur qui aurait été tenté de voter à droite a préféré soit s’abstenir, soit voter à gauche (pour « sortir les sortants ») ou à l’extrême droite.

En ce sens là, ceux qui sont hautement responsables des dernières branlées de l’UMP seraient bien inspirés de s’imposer une cure de silence. Au moins pour leur camp.
Je pense à Jean-François Copé, dont la stratégie de petit clone insupportable de Nicolas Sarkozy, a été un échec : sous sa coupe, l’UMP a tout perdu. Je pense évidement à des personnes comme Nadine Morano ou Rachida Dati. Je pense enfin à toutes personnes qui, à droite, voudrait commencer une opposition brutale et caricaturale, du style celle de la gauche lors du dernier mandat. Parce que c’est trop tôt. Et parce qu’on risque d’écœurer l’électeur rapidement, et que le but n’est pas que l’opposition paraisse plus détestable que le pouvoir en place.

Et je pense que l’électeur sera gré à la droite républicaine de s’obliger une phase de silence, de réflexion. Les élections l’ont montré : les français ne veulent plus d’eux. J’en suis malheureux car j’ai voté pour eux. Mais c’est comme ça. Et les français (quelque part moi le premier) veulent voir ce que ce nouveau gouvernement a dans le ventre.
Je pense que les français attendent, de la part de la droite, une attitude responsable. Une attitude digne. Je le mets en gras, digne, parce que je pense que c’est une caractéristique qui manque depuis longtemps à cette droite dont je fais partie. Aujourd’hui, les éclats de voix d’un Copé ou d’une Pécresse ne sont pas plus audibles qu’une leçon hautaine d’un Xavier Bertrand. Qu’ils gardent leurs forces pour plus tard.

Revenons-en à François Fillon. Je souhaite qu’il joue un rôle important au sein de la droite républicaine. Avec, autour de lui, des gens sérieux, style Baroin, Lemaire, des plus jeunes comme Wauquiez, Kosciusko-Morizet, Pécresse si elle se donne plus de corps. Evidemment avec Juppé et Raffarin.  Et des plus jeunes, qu’on ne connait pas encore, mais qu’il faudra mettre en avant.
En ajoutant qu’il faudra que cette nouvelle génération soit différente de tout ce qui était insupportable à droite. J’y reviens, mais des Dati, des Morano, des Lefebvre, des Copé, on n’en veut plus.

Le conseil de Valls est bon, quand on enlève tout cette arrogance méprisante d’une gauche qui a tout gagné et aime à le rappeler. S’obliger à du silence. Prendre du recul. De la hauteur.

Quelque part, suivre l’exemple d’un François Hollande qui s’est imposé en recours après être sorti sous les crachats en 2007, et s’être mis lui-même hors du jeu. A coté de ça, nous avons l’exemple d’une Ségolène Royal, qui montre tout ce qu’il ne faut pas faire si on veut couler pour de bon après une défaite. Elle ne s’est jamais arrêtée (les fêtes de la Fraternité et autres excuses au nom de la France…), ce fut derrière festival de branlées. A Reims, au primaire, et dernièrement à la Rochelle… J’ai l’impression que Copé suit le même chemin.

Le silence et le recul est parfois une bonne chose. Et la pause estivale est aussi là pour ça.
Je suppose François Fillon sérieux. J’espère que ce modeste conseil, de la part de quelqu’un qui lui veut du bien (à lui et à son camp de pensée politique), lui parviendra…

mardi 19 juin 2012

Législatives finies... (mes joies et peines du 2eme tour)

La semaine a déjà commencé sur les chapeaux de roue. Je n’ai pas pris quelques instants pour faire un bilan rapide de ce que j’ai pensé de ces élections de dimanches. Pas une analyse politique, oh non. Y a les éditorialistes et les blogueurs professionnels pour ça. Juste des sentiments, comme ça. Des coups de joie et des coups de bambous.

Avec une évidence. Je ne suis pas ravi (pléonasme) de voir l’assemblée basculer à gauche. Pour me rassurer, je me dis que c’est la fin du sarkozysme et d’une droite qui était incarnée par des Lefebvre, Guéant, Morano, dont les défaites me consolent. Mais c’est une piètre satisfaction. Je suis inquiet de la suite des évènements, car je ne fais aucune confiance à Parti Socialiste.

Quelques grandes joies.
La défaite de Ségolène Royal. Moment de joie immense. A ce propos, je reprends une phrase de Laurent Pinsolle : « elle a ajouté à la défaite l’inélégance en intervenant avant 20H et le ridicule d’un tri entre voix de gauche et de droite. ». Ridicule et inélégance, deux mots qui qualifient brillamment Ségolène Royal.
J’aurais écrit hier que j’espérais qu’on en entendrait plus parler, de Ségolène Royal. Malheureusement, elle plait encore aux médias qui n’ont cessé de la suivre hier sur les chaines informations. Et dans sa maladive manière de toujours se mettre en scène (l’affligeante photo devant l’autocollant « Olivier Falorni » sur sa porte par exemple), elle nous a montré qu’elle ne cessait pas s’arrêter là.
Le ridicule ne tue pas. S’il pouvait rendre un peu silencieux…

La défaite de Jack Lang est aussi un réel bonheur. Lui aussi n’a pas peur du ridicule, mais nous le savions déjà, cet homme n’a aucun scrupule. « J'ai été victime de la fatwa de Mme Le Pen. Je suis tout ce que le FN abhorre, j'incarne l'ouverture au monde, un esprit de liberté, je me suis battu pour la cause des homosexuels. J'ai également été victime d'une campagne de bassesse de la part de mon adversaire UMP ».
Non, il n’y a pas que le FN qui « abhorre » ce que représente Jack Lang. A savoir le mensonge, l’opportunisme, l’arrivisme, et l’irrespect total des électeurs et des mandats qui lui sont confiés (la palme de l’absentéisme à l’assemblée, c’est lui). Il n’y a qu’un seul responsable à la défaite de Jack Lang. Ce n’est ni l’UMP, ni le FN, c’est lui.

Les défaites de Guéant et Lefebvre, à un degré moindre Morano, ont assis ma conviction que les méthodes de l’UMP officielle sarkozyste étaient mauvaises. On ne peut pas passer son temps à insulter les gens et ceux qui ne pensent pas comme soit et s’étonner après qu’on perd toutes les élections les unes après les autres.J’ai évidemment une pensée pour certains blogueurs qui pensent qu’en insultant ceux qui ne pensent pas exactement comme soi, on peut gagner.
Mine de rien, les voix de Bayrou, du clan Chirac, de Villepin, elles valaient peut être mieux que des crachats…

Enfin, les victoires de François Baroin (que je suivrai avec immense plaisir s’il voulait faire quelque chose), François Fillon, Jean Lassalle, René Dosière, m’ont fait plaisir. Même s’il a été parachuté, je suis content de la victoire d’Henri Guaino.
Et Nicolas Dupont-Aignan. Heureux de le savoir réélu.


Localement, le député de droite chez moi a perdu. J’ai voté pour lui, tant pis. Je connais bien le député de gauche qui est élu, il est (était) conseiller général chez moi, et c’est quelqu’un que j’apprécie humainement. Il sera remplacé par sa suppléante au conseil général, je suis personnellement ravi pour elle.
Je suis triste de la défaite du député de Carpentras que je connaissais un peu. Malgré son positionnement très à droite, je suis content de la victoire du maire d’Orange, que je connais un peu pour avoir travaillé avec lui sur certains dossiers intercommunaux, et pour l’avoir humainement apprécié.  

Des déceptions.
La victoire d’Olivier Ferrand dans les Bouches du Rhône m’est difficile à avaler. La victoire d’un professionnel du parachutisme, et l’incarnation parfaite de l’opportunisme politique.

Le nombre important du député du Front de Gauche. L’entrée du FN ne m’amuse pas, mais voir autant de gens se réclamant « Front de Gauche » et ayant soutenu Mélenchon m’inquiète. C’est pas marrant.

L’abstention. Un scrutin où la moitié des gens s’en foutent devrait appeler à un peu de modestie. Enfin bon…

Quelque part la défaite de François Bayrou. J’ai beau avoir été en désaccord avec sa stratégie et ses positions depuis l’entre deux tours de 2007, je lui garde quand même une affection personnellement qui fait que oui, petite tristesse.

Michelle Alliot-Marie. Je pense qu’elle n’aurait jamais du se présenter. Elle a fait le combat de trop. Sa défaite est un signal important et qui fait du bien. Je n’oublie pas la ministre de la défense de Chirac qu’elle a été. Je n’oublie qu’elle était présidente du RPR à la seule période de ma vie où j’étais encarté dans un parti (bon, j’avais voté Fillon). Et malgré le fait que je lui ai régulièrement tapé dessus, notamment pour avoir renié ce qu’elle prétendait défendre au début de sa carrière, je lui aurais souhaité une autre sortie. Tant pis.

 


Quelques sentiments balancés ci et là. Ils n’ont aucune valeur de vérité, sinon la mienne, c’est déjà pas mal.
Le reste, c’est que hier matin, j’ai vu que le soleil s’était levé quand même, malgré un pays totalement socialiste. C’est bien… Le reste, c’est demain qu’on le verra. J’ai peur, je suis inquiet, mais bon… on verra bien.

jeudi 24 mai 2012

Changements de postes


A chaque alternance, les postes changent. Les gens changent. Et les positions de chacun changent. Ceux qui combattaient le pouvoir en place, usant parfois d’arguments censés et touchant justes, parfois de mauvaises foi et mensonges, se retrouvent à présent aux commandes. Et ceux qui avaient le pouvoir prennent leur place.
Ainsi, pareillement à leurs successeurs qui les avaient précédés dans leurs nouvelles fonctions, ils reprennent les promesses du nouvel élu. Sarkozy en avait 15 d’engagements, Hollande 60. Et chacun, avec son objectivité toute relative, tente de prouver ce qui l’arrange.

Lors du mandat précédent, nous avions Lefebvre d’abord, Copé ensuite, qui était des représentants merveilleux d’une pravda gouvernementale rarement atteinte. Ils se fatiguaient davantage à démonter l’opposition, forcément nullissime, qu’à défendre l’action gouvernementale. De l’autre, j’ai le souvenir d’une mauvaise foi assez caricaturale d’un Benoit Hamon par exemple, que je considérais comme être le parfait frère siamois de Frédéric Lefebvre. Tous deux applaudis dans leurs camps, et détestés par l’autre.
Dans la série des gros sabots et petitesse d’action, Nadine Morano restait une des meilleures. J’ai, pour ma part, souvent raillé les prises de positions à la limite de la bienséance d’une Ségolène Royal par exemple, ou d’une Martine Aubry à qui l’insulte ne faisait pas peur.

Dans le gouvernement passé, Claude Guéant représentait le mal pour l’opposition. J’ai dit tout le mal que je pensais de certaines attaques indignes et nauséabondes d’une certaine gauche. Par exemple une première page de Libération. A un degré moindre, Brice Hortefeux, Eric Bessoin ou Gérard Longuet ont pu être des cibles préférés de la gauche.
Aujourd’hui, dans le nouveau gouvernement, j’ai l’impression que Christine Taubira sera celle qui remplacera Claude Guéant dans le « cœur » de l’opposition. Elle a tout pour réussir à représenter tout ce que déteste une grande partie l’électorat qui n’a pas voté François Hollande. Qui est aussi nombreux que ceux qui n’ont pas voté Sarkozy en 2007, et pas moins respectable.

J’imagine également que les donneurs de leçons Montebourg et Peillon remplaceront efficacement Besson et Hortefeux. Je prédis beaucoup plus d’indifférence pour Cécile Duflot par contre, que je vois rentrer dans le rang bien gentiment.

A droite, Copé et Morano sont ceux qui cristalliseront les flèches de la majorité à mon avis. C’était Royal et Hamon il n’y a pas si longtemps. Hier certains hurlaient toutes les cinq minutes à la démission de tel ou tel ministre, tel ou tel secrétaire d'état, ou carrément le président. En attendant un "No Hollande Day" qui sera au moins aussi ridicule, les demandes de démission (pour l'instant sur des actes insignifiants mais qui politiquement signifient quelque chose) commence d'une nouvelle opposition, qui part sur des bases aussi "haut niveau" que la précédente...
Si le résultat au final est la victoire en 2017, on pourra dire qu'ils auront réussi. Mais c'est loin...

Un avis comme ça en passant, le mien. Ce serait bien que l’UMP se sépare très vite de Copé et Morano, qui ont contribué à exaspéré jusque dans leur propre camp, et à le faire perdre. Mais c’est un avis qui ne fait que représenter l’avis d’un électeur de droite : les militants de la nouvelle majorité prendront pour cible qui que ce soit qui représente une droite qui n’est tolérable que dès lors qu’elle se tait, ou qu’elle n’existe pas.

Changement de poste. Changement de majorité. Le changement c’est maintenant, comme disait le futur président. Voilà déjà quelques changements. Qui se retrouvent aujourd’hui, entre autre, dans la blogosphère.
Par contre, ce qui était violent au mandat précédent continue à celui-ci. Quelque chose me dit qu’ils risquent d’être longs aussi, ces 5 ans…

jeudi 17 mai 2012

Ca aurait pu être pire... (#Ayrault 1.0)


Le premiergouvernement Hollande… euh non Ayrault. Enfin bon Hollande, est sorti. Pendant que j’étais hier à l’apéro (à 19 heures aussi…). Ma première réaction, en terminant mon je ne sais plus quellieme verre de rosé, était : « ça aurait pu être pire ». Je me suis dit, hier soir, que ça pourrait faire un joli billet de blog. Allons y donc, pour un avis sur les quelques ministres qui m’ont fait réagir.

Je dis « quelques », parce que le changement c’est maintenant mais pas encore tout de suite. Les ministres seront moins payés, mais ils restent nombreux. Pour certains qui, sur le papier, ne servent à rien. Un ministre délégué à un ministre plus grand, à part une gamelle de plus à partager, ça n’apporte rien à la république. Le premier gouvernement Fillon, c’était 15 ministres et 5 secrétaires d’état… Vu que la période est toujours à l’inflation des gamelles, ça fait juste peur.

Certains blogueurs théoriquement du même camp que moi avaient bavé comme des dobermans affamés sur les élus locaux y a quelques temps (ça a permis à la droite de perdre les sénatoriales d’ailleurs : bravo les stratèges politiques de l’UMP). Y a un truc bien dans les conseils municipaux et enceintes territoriales. Le nombre d’adjoints et de vice-présidents est fixé par la loi. Ca évite des effectifs pléthoriques avec des nominations de conforts.

Le gouvernement Ayrault donc. Sans Martine Aubry. Ce qui était déjà une nouvelle qui permettait déjà de gigoter de bonheur. Mais sans l’ordre protocolaire non plus. Je donne juste mes sentiments.

* Manuel Valls ministre de l'Intérieur
Une excellente nouvelle. A vrai dire, je ne voyais que lui. J’espérais qu’il n’y aurait pas Rebsamen. Une bonne nouvelle.

* Pierre Moscovici ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn doit être heureux. Les marchés aussi. La gauche de la gauche un peu moins mais on s'en fout, moi en tous cas. Je suis rassuré de voir un homme raisonnable et sérieux à la tête d’un ministère important.

* Nicole Bricq, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
Il parait que c’est une proche de Chevenement. Personnellement, c’est pour moi un gage de sérieux et c’est rassurant, connaissant les valeurs défendues par le parti de Chevenement. Après il faudra voir. Je n’ai pas les mêmes jugements que les verts sur ce que je considère être réellement écologique et bon pour la planète. Je n’ai pas non plus les mêmes objectifs électoraux.

* Jérôme Cahuzac, ministre délégué de l'Économie, chargé du Budget
Un gars sérieux. Strausskanhien. J’avais peur que ce soit l’arriviste Placé qui hérite du budget. Rassuré donc.

* Laurent Fabius : ministre des Affaires étrangères
J’aime beaucoup Fabius. Je n’oublie pas que j’ai voté non comme lui un soir de Mai 2005. Je me dis qu’après Juppé, peu avaient l’envergure d’un bon ministre des affaires étrangères. Fabius oui. Je pense aussi à une amie de blog avignonnaise qui l’aimait beaucoup, et à une amie fille de sénateur du centre qui était très proche de Fabius.

* Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes
Un gars que je trouve très bien. Je l’aurais aimé à l’industrie ou à l’écologie.

* Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social
Un homme sérieux qui fera du bon boulot. Pas pire que ces prédécesseurs en tous cas.

* Jean-Yves Le Drian ministre de la Défense
Un autre type sérieux et républicain. Du rassurant.

* Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique
Sérieuse. Elle aura un énorme boulot, et personnellement je l’attendrai au tournant.

* Vincent Peillon ministre de l'Éducation nationale
Commençons le négatif par les gens qui représentent beaucoup de ce que je déteste en politique. Guigou et Lang ne sont pas ministres. Peillon oui. Tant pis pour la République. Pour l’école de cette même république, j’avoue certaines craintes…

* Aurélie Filippetti ministre de la Culture et de la Communication
Le parcours est extraordinaire, et pourrait faire rougir les modèles Guigou et Lang. Conseillère verte de Paris, avant de partir chez Royal. Puis parachutages dans l’Est, avant de revenir la meilleure amie d’Hollande. Ca arrive à la culture avec un ministère : bravo l’artiste.
Je souhaite bon courage à la ministre à la tête de la réforme de l’état, parce qu’il y aurait beaucoup de pratiques politiques détestables à réformer en politique, et au PS en particulier.

* Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du logement
Juste une catastrophe de la voir au gouvernement. Mais je me dis qu’en effet, c’est une excellent ministre de l’égalité. Mais pas du mérite. 2% et ministre, ça laisse rêveur…

* Christiane Taubira ministre de la Justice
Une pensée émue pour Lionel Jospin, qui voit une de ceux qui l’ont crucifié arriver à un poste très important. Personnellement, j’avoue un léger frisson dans le dos, parce que je n’ai pas une considération énorme pour cette dame que je vois plus comme arriviste que comme une réelle amie de la république.
Je suis triste de ne pas voir Baylet dans ce gouvernement. Mais c’est vrai que Taubira avait tourné sa veste en lâchant le parti radical avant les présidentielles.

* Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif
Rien à dire. Ni sur le nom du ministère (je pense à des choses cochonnes), si sur cet homme qui représente beaucoup de ce que je déteste en politique.

* Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Femmes et porte-parole du gouvernement
Digne successeuse de Rama Yade. Même grande gueule, même figure d’ange. Et même inutilité quand viendront les moments difficiles, pour une cause qui méritait mieux. Attendons tranquillement le prochain Kadhafi… Et peut être les législatives qui arrivent : les feux de paille partent vite en Juin.

* Delphine Batho, ministre déléguée auprès de la Justice
A part profiter d’un poste qui fera plaisir à sa marraine Ségolène Royal, elle sert à quoi ?

* Benoît Hamon, ministre délégué auprès des Finances, chargé du développement de l'économie sociale et solidaire
C’est donc lui qui dépensera l’argent gagné par ceux qui travaillent, dont moi. Je n’avais pas une grande affection pour lui avant. Mais bon, peut être à la manière de son sosie Frédéric Lefebvre, il deviendra une personne respectable et respectueuse au service de l’Etat.
Enfin, il parait qu'il a une législative à gagner lui aussi...

* Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du Redressement productif, chargée des PME, de l'Innovation et de l'économie numérique
HADOPI a de beaux jours devant lui… (mais le prénom est joli, on croirait du Harry Potter)

* Kader Arif, ministre délégué auprès de la Défense, chargé des Anciens combattants
Surpris que ce ministère existe encore. Je suis très respectueux des anciens combattant, dont mon papy qui me manque terriblement faisait parti. Mais ils feraient partis intégrante du ministère de la Défense, cela me paraitrait plus logique et plus respectueux.

Un billet écrit à chaud. Rassuré oui. Inquiet sur bien des points aussi. Mais je leur souhaite bon courage. Parce que de leur réussite dépendra aussi notre bien-être et l’avenir de notre nation. Et aussi parce que je pense (et espère) qu’une opposition peut être moins bête et détestable que certaines choses que nous avons vécu pendant 5 ans.

Soyons républicain jusqu’au bout. Et bon courage au gouvernement. Mais le citoyen que je suis reste « vigilant ». Je préfère ce mot, emprunté à certains copains de l’ancienne opposition, à d’autres qui m’ont toujours paru ridicules…