mercredi 8 février 2006

Constat : Pessimisme Eternel...

" la vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? "
Le cynisme de cette phrase n'enleve malheureusement pas le bien fondé de celle ci... Elle a été prononcée par la nouvelle présidente du MEDEF, Laurence Parisot. Et elle est malheureusement autant dure que juste. Nous pouvons être attaché à notre "modèle social" (ou soit disant modèle social), et pourtant, peut on encore longtemps continuer à fermer les yeux et à vouloir conserver des acquis utopiques et malheureusement qui n'existent plus ? Bonne question...

Je saute du coq à l'ane avec le débat du moment, le Contrat Premiere Embauche. Il ne me concerne pas, je n'ai plus 26 ans. Mais quand même, comment ne pas être concerné par le débat ? Par contre, ma position n'est pas tranchée.

Elle n'est pas tranchée parce que, en premier lieu, je comprends et je ne trouve pas choquante la phrase citée plus haut. Par conséquent, pourquoi pas finalement... ? C'est de ma part une marque de fatalisme désespéré, mais soit. je soupire, je tombe les bras, et pi voilà, "c'est-comme-ça".

Mais surtout, je comprends la nécessité de tenter quelque chose. Actuellement, le "modele français" ne produit que du chomage, de la precarite, des "petits boulots". Et ne produit plus la richesse suffisante permettant a la République de donner la sécurité et "une belle vie" à chacun de ses concitoyens. Le "libéral républicain" que je suis pense que pour protéger les gens, et faire ce que "ceux qui sont contres" appellent avec mépris "du social", il faut en avoir les moyens. Et en ce moment, nous n'avons pas ces moyens... Peut être faut il alors tenter quelque chose de "nouveau". Peut être...

Par contre, je me mets ensuite dans la peau du jeune sortant de l'école... Et je me remets dans la mienne de peau. Je me souviens combien je n'ai pas trés bien vécu ma période d'essais de 3 mois, à 23 ans. Devais je prendre un appartement ? Devais je voir "au delà" de la période d'essais ?

Et même maintenant. Je suis en CDI. Protégé en plus, parait il, par un mandat "CHSCT". Et je ne parviens pas à voir 'au delà' de quelques semaines. Je peux, à tout moment, me faire licencier. Si la charge de travail baisse. Ou si vraiment ceux qui veulent m'abattre, il y en a beaucoup, y parviennent. Je suis protégé, et pourtant je me sens en insécurité permanente, en "CDD renouvelable tous les mois". Je serais sous CPE ? Personnellement (je dis personnellement), je le vivrais trés mal. Aujourd'hui, j'ai du mal à faire des projets, j'épargne plus que de raison "au cas où", et sans doute je ne profite pas assez. Si j'étais en CPE ? Boudi...

De plus, un point me gène, seulement un point. C'est de pouvoir se faire licencier sans motif. Le paramètre humain ne peut être négligé. Les patrons ou supérieurs hierarchiques ne sont pas tous des enfoirés. Par contre, ceux sont tous des hommes. Et le paramètres relationnel, humain, n'est pas rationnel.

Le Directeur Général de ma société ne peut pas m'encadrer car, il y a 5 ans, j'ai refusé de signer mon contrat avec lui pour préférer travailler pour quelqu'un d'autre de ma société. Depuis, il m'en veut, et tous les efforts que je fais, tous les résultats que j'ai, n'y font rien. Je serais sous CPE, je ne serais plus dans cette société.

Alors, oui, c'est "mieux que rien". Je sais que je le vivrais difficilement, que je vivrais difficilement le fait d'avoir une visibilité nulle. Mais je vivrais encore plus difficilement d'être chomeur, innactif. Entre les deux, que faire, quelle position adopter ? Le "c'est mieux que rien" peut permettre, évidemment, de nombreux abus. Est ce une raison pour ne rien faire ?

Finalement, je me rends compte, en réflechissant sur ce CPE, que le libéral que je pense être aime bien la sécurité. J'aime être rassuré, en confiance. J'aime la stabilité. Et pourtant, Laurence Parisot a raison. Un cancer peut m'arriver sans que je m'y attende, et ce soir je pourrais me faire rentrer dedans par un camion 8 Tonnes en rentrant à la maison. Demain, je pourrais apprendre le déces d'un proche que j'adore, et ce weekend ? La vie est instable, pourquoi pas finalement ce qui m'occupe une grande partie de ma vie ?

Vue comme ça, les choses paraissent logique. Trés dure, mais logique... D'où, pour finir finalement un post pleins 'd'espoirs' et d'optimisme, une phrase d'un auteur britannique dont j'ai oublié le nom :

"Life is hard, and then you die"
Enfin, ce soir on regardera l'audition du Juge Burgault à la télé, on ira voir notre agence immobiliere qui nous escroque comme c'est pas permis, et puis on se fera une cure de Xanax - Whisky - Eau de vie... (soupir).

PS1 : Je me rend compte combien mes jeux de mots (cf titre à deux francs) sont médiocres... Je ne serais pas demain chroniqueur au Canard Enchainé moi...
PS2 : Je viens de me rendre compte de la photo que j'ai mis, tirée du site photo de l'AFP. "Gauche, unis toi", mouarf... Même la LCR avait été invitée... (A quand une réunion UMP - UDF - FN tant qu'on y est ? ). Quand je pense que ce matin, j'ai encore entendu un commentaire de la merveilleuse ex ministre des affaires sociales et du travail Elisabeth Guigou sur le CPE... Non, c'était la partie "humour" de ce post, cette photo...

jeudi 2 février 2006

Lettre à...

Message de Dijon. Je ne suis pas plus en Egypte que je ne suis Napoléon. Mais bon, écoutant le Napoleon de Serge Lama, j'avais envie de réécrire, ou plutot recopier, cette chanson.

Si je pense à quelque chose ou à quelqu'un en particulier ? Evidemment...

Lettre à Joséphine
Ecris-moi Joséphine
Apaise mon chagrin
Ton absence est un crime brûlant
Un poignard dans mes reins

Si tu as besoin d'argent
Fais-en part à mon frère
Il porte deux cents louis pour toi
Tu ne m'as pas parlé de tes affaires

Dieu, que c'est loin Paris

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Junot vient à Paris
Rapporter vingt drapeaux

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Reviens-moi avec lui

Est-ce bien vrai, Murat m'écrit
Que tu ne viendras pas
Que tu es enceinte d'un petit
D'un tout petit soldat

Je ne verrais donc pas
Ton joli petit ventre
Et tes pauvres yeux là
Mais saches que Joséphine

Est le centre, le cœur du combat

Et que je t'aime tant
Que je t'aime trop
La victoire volera comme un porte drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Jusqu'au fond de tes draps

Ecris-moi Joséphine
Ecris à ton ami
Ecris à ton amant
Que l'absence assassine

Ecris, écris
Ecris même tant pis
Si ta plume me brûle, me brise, me tue
Ecris-moi des mots fous, violents, ridicules

Ecris-moi des mots crus

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton image est plantée
En moi comme un drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton corps, c'est mon épée
Ma vie..., mon cœur..., ma peau...

mardi 31 janvier 2006

Il le dit tellement mieux que moi

Je m'en veux des soirs d'etre incapable de dire les mots que j'aurais aimé savoir dire ou savoir écrire. Finalement, citer ceux qui savent parler, c'est tellement mieux que de dire de longs discours, qui n'ont que pour seule finalité de mettre en évidence sa petitesse. Ecrire des fictions sur les Chevaliers du Zodiaque ou des discours 'de droite', pour ça il y a du monde. Pour dire à quelqu'un des choses peut être un peu plus personnelle, là y a plus personne. Les gens fuient. Clap clap clap le talent...

Allez Jean-Jacques, exprime ce que je ne suis pas capable, ni ce soir, ni de toute maniere jamais, d'exprimer. Et chacun y lira les mots qu'il y a lire.

Et demain, ou aprés demain, je parlerai de cette audition des avocats d'Outreau que je viens de voir ce soir. Je parlerai du Hammas, du CPE, de la belle société dans laquelle nous vivons, de la pluie, de la neige, de Gundam Seed ou Saint Seiya, un autre moment. Là, merci bien, je vais me coucher...

Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on entend presque pas

Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurai supposé
Moi qui ne tient pas même au vent

Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain

On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois

Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d'autres, pas à moi

Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement

Tu m'manques

dimanche 29 janvier 2006

Et la neige fond à présent

Je viens de fermer les volets de ma maison. Plus de neige qui tombe, juste de la pluie. une pluie qui emporte la blancheur de la neige, et qui enporte finalement l'innocence d'un weekend agréable. Demain, la semaine reprend. Et demain, je monterai peut être à Dijon. Je me ferai insulter par Bordeaux, et peut être Montellimar se passera mal. En tous cas, mon amie sera à Lyon. Elle y est déjà ce soir. Et je vais me retrouver un peu seul. Ca ne me fera pas de mal.

Pourtant ce soir, je suis comme tous les dimanches soirs. Avec une différence quand même, je me retrouve seul, comme un idiot... L'apéritif ? Bah, je bois un verre de blanc de Sérignan, devant un match de foot, en mangeant deux ou trois bretzells, et en appelant une amie. Mais je suis quand même seul ce soir. Serge Lama chante sa lettre à Joséphine dans mon Winamp, les andives aux jambons cuisent dans le four, et l'UDF range ses tréttaux. Et la neige, elle, continue de fondre.

Allez... Je vais clore ce message un peu idiot. Je ne vais pas me demander 1 heure ce qui est le plus triste entre la neige qui tombe et la neige qui fond. Je vais me mettre devant la télé. Je ne regarderai pas d'épisodes de Gundam Seed ce soir, mais peut le Monaco - Lyon me donnera quelques raisons de vibrer et d'espérer. Bizarrement, j'ai l'impression que cette semaine va etre affreuse. Mais heureuse, ce weekend, je n'y ai pas pensé. J'ai seulement pensé à être bien et heureux, chez moi, chez nous. Ensuite, adviendra ce qu'il adviendra.

samedi 28 janvier 2006

Jour de neige

Weekend sous la neige, avant une semaine prochaine qui me fait un peu peur, entre projets et échances professionnels qui s'annoncent mal, et une semaine tout seul. En tous cas, chouette weekend. De la neige de partout, des enfants (et des chiens) qui s'amusent comme des fous dans les rues. Pas une voiture, mais des cheminées qui fonctionnent. Toute la Provence qui tourne au ralenti... J'adore la neige, et là c'est génial.

Bien sur, hier au travail, quand cela a commencé à méchamment tomber, il me tardait de rentrer à la maison... Son doux chez soit quand dehors il fait vilain... Finalement, c'est un weekend au ralenti, comme le Sud Est, pour moi... Quelques photos des paysages provencaux sous la neige, des vignes qui dorment. Et quelques commentaires tout de même, sur deux, trois sujets, cette semaine, qui m'ont touché. Mais j'en reparlerai sans doute plus tard, plus longuement.

* Retour de Valencienne - OM : on refait le match 13 ans aprés.

Je vais être clair et pas du tout objectif : j'aime Bernard Tapie. Je ne vote pas pour son parti, mais j'aime le personnage, j'aime sa vision de la société et du football. Et je ne cherche ni à la défendre, ni à disserter sur lui. Mais quand même. De la défense de Bernard Tapie (qui passera finalement beaucoup de temps à se défendre), je ne retiens que cette phrase, prononcée en ouverture de l'emission "on refait le match" sur RTL :
"Je ne sais pas si certains gens ont cherché à me faire du mal, mais je vais les rassurer, ils ont réussi".

Cet homme, mine de rien, a fait 8 mois de prison pour un match de foot. Peut être on peut aretter là, non ? Car l'accusation de dopage, finalement d'empoisonner des gens, c'est ignoble quand même... Et puis pour ceux qui ont vu Marseille - Milan, si les Marseillais étaient dopés, il faudrait changé le produit : à part le quart d'heure du but de Boli, Milan les a bouffé pendant tout le match.

* La peine de mort : un article sur le Figaro - des condamnés français à perpetuité demande qu'on les condamne à mort.

Cet article dans les pages "sociétés" du Figaro m'ont mis en face d'un drole de sentiment. Je n'ai pas eu l'age de débattre sur l'abrogation de la peine de mort en France. Et le Faucon que j'étais 10 ans plutot, en MathSup, n'aurait tenu aucune nuance sur le débat. J'étais pour la peine de mort. Sentence absolue, carton rouge de la vie, aller simple vers les enfers pour ceux qui le "méritaient".

Aujourd'hui ? Aprés Outreau, je me demande qui a le droit sur cette terre de décider de la vie et de la mort d'un individu. Certes, si mes parents, si mon amie, si l'enfant que j'aurais plus tard, si les gens que j'aime, étaient torturés et assassinés par un enculés, je ne supporterai pas, même aprés un procés, de le savoir au chaud, dans une prison en train de suivre un match sur Canal + dans sa cellule. Et peut être crierai-je comme Sardou "je veux ta peau, je suis pour".

Mais pourtant... Pourtant je parle souvent du temps qui passe sur ce blog. Mais voilà un point où ma pensée a franchement évolué. Bien sur, le débat n'a plus lieu, la peine de mort est abrogée, et c'est peut être tant mieux. COmme ça, on a pas de débat à avoir, et... Et ça m'arrange.

* Ségolène Royal.

Et pourquoi pas Elisabeth Guigou ? Non, bien sur que je plaisante, je ne souhaiterai jamais ça à mes amis socialistes... N'étant pas une fashion victim et ne supportant pas l'air du temps qui encense et détruit les gens, j'attend paisiblement que le feu cesse, et qu'aprés l'idolatrie, l'opinion publique et médiatiqueige (ou l'inverse plutot) ne passe à l'hallali. Généralement, c'est comme ça que ça marche.

Allez, je vais prendre l'apéritif. Un bon vin chaud devant le foot, miam. Aprés, du Gundam Seed (un grand classique tout bon). Et puis au final, un "Bonne soirée à tous" bien sincére. la mienne de soirée sera bonne (si Marseille ne font pas le coup d'Ajaccio, ça sera une merveilleuse soirée).

PS : jour de neige, ce n'était pas une chanson à texte chantée par la douce Elsa Lizarazu ? il me semble...

mardi 24 janvier 2006

Etre un chien

J'adore les chiens... Deux simples photos de deux chiens heureux. Parfois, j'aimerais être un chien... (enfin, 14 ans de vie pour vivre "une vie de chien", c'est largement suffisant pour prendre pleins de bonheur et d'amour entre les dents... C'est chouette un chien).

Enfin, un chien a surtout une qualité que les hommes n'ont pas. C'est gentil, c'est plein d'amour, c'est fidèle... Et pour trouver une once de vice ou de trahison dans un chien, il faut se lever de bonne heure. Comme je suis un lève-tard... Enfin, quand chienvelu court vers moi en couinant, quand Vanille vient me lécher le visage jusqu'au narine, je me dis que merde... Heureusement qu'il y a des chiens.

dimanche 22 janvier 2006

Dis papa, c'est quoi l'humilité ?

Quand j'aurais un fils qui me posera cette question, je lui parlerais de ce match de l'Olympique de Marseille chez le dernier, Ajaccio. Je lui parlerai de cette semaine où, sur tous les sites consacrés à l'OM, dans la presse locale, entre supporters, une seule question : "l'OM gagnera t'il ses 6 prochains matchs contre les mal classés pour prendre la deuxieme place ?". Seule interrogation, et presque, en écoutant tout le monde, seule possibilité.

Seulement voilà. Aprés un match pénible contre Rennes, un autre minable contre Lens, le football a rappelé ce qu'était l'humilité. Garder les pieds sur terre, car le dernier, hier soir, a surclassé, a bouffé Marseille. Donc la série de 6 victoires est déjà morte dans l'oeuf. Et aujourd'hui, l'entraineur, les dirigeants, clament à qui veulent l'entendre que trop d'ambition n'est pas d'actualité... Encore une fois...

L'humilité. C'est simplement cette difficile nouvelle apprise hier soir, d'une amie malade. Malade d'un mal qui m'a pris un de mes plus proches amis l'automne dernier. L'humilité, c'est peut être ne pas oublier que le bonheur ne repose sur pas grand chose finalement. La vie aussi. Tout est précaire... Ne pas oublier cela, c'est peut être ça, ma définition de l'humilité. c'est ce que je répondrai en tous cas.

vendredi 20 janvier 2006

Commentaires "de fête" et de weekend

Aujourd'hui, c'est ma fête. Et ca a été ma fête aujourd'hui, bigres... Enfin, c'est le weekend, youpi.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus que mercredi soir, dans mon message qui n'avait que pour seul but de dire que je n'étais pas encore totalement totalement absent de mon blog originel. J'avoue que cette journée a été trés violente professionnellement parlant, mais bon... Le weekend qui se prépare risque d'être bon. Tentons de le prendre avec plaisir et surtout avec sérénité. Demain soir, je reçois des amis à la maison, ce soir normalement des copains passeront boire un coup pour débuter cette fin de semaine. Et demain encore, je vais déguster du ChateauNeuf du Pape dans un Caveau Roi de ce petit village en face de "chez moi".

Je pourrais revenir, dans ce message de fin de semaine, sur ma semaine "professionnelle". Elle s'est terminée par la violence dont on peut être victime en milieu professionnel. Je suis un peu dans les vaps encore, mais bon... Le weekend sera là pour faire en sorte que cela aille mieux... Enfin (soupir...). Non, j'ai plutot envie de revenir sur deux, trois petites choses qui m'ont "interpelées" dans cette semaine. La semaine dernière, c'était "l'affaire Magalie de la StarAcademy" qui attirait mon attention (Magalie qui attire les hommes comme un aimant, comme le titre l'hebdomadaire d'investigation "France Dimanche"). Cette semaine, c'est plutot les poitns suivants.

* Outreau et la justice : peut on être arbitre, attaquant et défenseur en même temps ? Le rôle du Juge d'Instruction.

Sur ce, juste une phrase entendu à midi par un député, ancien juge et membre de la commission d'enquête. "Il est impossible pour un homme d'avoir une conviction et de tout faire pour se déjuger la minute suivante... En gros, il est impossible pour un juge d'être à la fois accusateur et défenseur, d'instruire à charge ET à décharge". Et depuis hier, on entends "2002 s'est joué sur la sécurité, 2007 se jouera sur la Justice...". Si je voulais être taquin, je dirais que si on parle autant de justice aprés ses auditions d'Outreau (qui sont poignantes) que l'on parle d'Europe aprés le vote du référendum, certains risquent d'être déçu. Mais je dirais simplement qu'autant la violence (le terrorisme) est effrayante car tout le monde peut en être victime, autant "l'erreur" judiciaire l'est aussi. Parce que pareil qu'un attentat terroriste, elle peut vous frapper, vous détruire... Vous, nous, moi, n'importe qui... Non, ca fait peur. Et ça fait reflechir, c'est déjà ça.


* Arsenal Nucléaire Français : où comment terroriser les terroristes en 2006 par Jacques C.

Pas grand chose à dire... Je suis gaulliste, donc. Mais quand même... Jacques Chirac hier, il était trés offensif. Et ce matin, le général en chef des armées qui, sans prendre de gants diplomatiques, accuse l'Iran. Et pendant ce temps, l'ami Oussama qui se rappelle à notre bon souvenir. Et le vice président des EtatsUnis répondre un cinglant "on ne négocie pas avec les terroristes, on les extermine" !

Le pire, c'est que cela ne me dérange même pas, et cela me plait plutot. Charles Pasqua m'avait dit un jour ; "j'avais dit cette phrase célèbre (il faut terroriser les terroristes) car à l'époque, ma seule arme en tant que Ministre de l'Intérieur, c'était la parole...". Là, certes, on est une dizaine de cran au dessus. Mais bon... Oui, l'idée est là. Il faut terroriser les terroristes. En brandissant l'arme ultime ? Ben pourquoi pas... Mais bon, peut être que ces deux jours, il s'est joué une escalade verbale dont on ne mesure pas de suite les conséquences. Qui aurait parié sur 10000 voitures brulées aprés l'épisodes des racailles karschérisées ?

* Date du premier tour des élections présidentielles : le 15 ou le 22 Avril 2007.

A un jour près, c'aurait fait un drole d'anniversaire (c'est balop).

Voilà, c'est tout... Bonne soirée, bon weekend. Moi, je vais faire valider une grille d'EuroMillions, je vais prendre un bain, puis un petit Chardonnay bien frais. Et puis... Et puis merde, c'est le weekend ! (youpi)

mercredi 18 janvier 2006

Petit commentaire de milieu de semaine

Le pire est que je n'ai rien à dire... Il fait pas super beau, il fait encore nuit trop tot. En plus je recommence à beaucoup de travail. Et puis bon... Fatigué je suis un petit peu quand même.

Parmis les choses notables, l'ouverture de ma cave du Faucon que j'aimerais bien voir sous forme de site (ou de blog un peu plus évolué) un jour. Enfin, j'apprends un peu à voir comment marche le code HTML de Blogger, et à ce propos je remerçie toujours celle qui m'a aidé à faire évoluer ce blog (et qui m'a un peu beaucoup donné cette envie de l'ouvrir, ce blog).

Bon que dire de plus ? Rien... Donc suite la prochaine fois. Je vais bientot aller sous cette couette qui est si gentille avec moi...

mardi 10 janvier 2006

Amourettes politiques et staracademiques

Si j'avais osé, j'aurais titré "destins croisés", mais ça aurait quand même fait un peu trop...

A ma gauche, Magalie Bonneau, vainqueur de la Star Academy V. Je suis un bon gros beauf moi... J'aime le foot, j'aime le vin, je vote généralement à droite, et en plus je suis la Star Academie... Bon, je m'auto-flagellerai dans la bonne tradition de libérale un autre jour, là je veux simplement parler de Magalie, de la Star Academy. Magalie, au début, je l'ai vraiment beaucoup aimé. Non, elle n'a pas surplanté dans mon pauvre coeur d'artichaud la merveilleuse Lucie de l'an dernier, seule personne avec le Général de Gaulle qui m'a fait payé un SMS payant pour un vote surtaxé à la télé. Lucie, ses yeux... Brrr, rien que d'y repenser, je vais trembler de partout, revenons sur Magalie.

Magalie avait tout pour me plaire. Non, ce n'était pas une top model, mais bon, entre les nichons de bronze de la petite Maud et ce regard plein de mélancolie mais d'une joie réelle de la petite Magalie, mon coeur n'a même pas eu à flagollé et à réflechir. Et en plus, sur le premier prime, sa version du sur-chanté "je viens du Sud" a fini par me mettre d'accord. Magalie, malgré le fait qu'elle n'ait rien pour être le sex symbol de ce début de siecle, avait tout pour me faire chavirer. La suite n'a rien éteint de mon enthousiasme. Cette modestie, cette envie de progresser, artistiquement bien sur, mais surtout humainement... Et puis une analogie toute bête : si je ne savais pas chanter à 17 ans, je n'avais pas non plus le physique et la stature d'un Apollon qui allait faire frémir tout le lycée de Bagnols/Ceze. Non, bien la petite Magalie, bien bien...

Et puis premier écueil : un coup de téléphone d'1 minute, et un "je t'aime mon bébé" qui m'a montré ma dure réalité. Non, Magalie n'était pas un coeur à prendre à la différence de la petite Lucie. Ca tombe bien me dirait mon amie en tenant au dessus de ma tête un couteau servant à diviser une carcasse en deux : toi non plus tu n'es plus un coeur à prendre. Mais quand même, ca faisait chier... Bon, le Côte du Rhone Village d'Uchaux a des vertues curratives méconnues mais efficace, et finalement la fin de la saison s'est bien passée. Avec un regret : artistiquement, une finale Emilie - Pascal m'aurait enchanté, et je n'aurais pas fait pété la soirée annuelle de ma société pour un triste spectacle. Mais bon...

Et puis est venu l'objet de mon post ce soir... En plus d'avoir pleins de tares culturelles, je lis Public (quand mon amie l'achete, oui c'est sa faute). Et là, à la Une de Public, le titre qui tranche comme Excalibur. "Je quitte mon bébé !". Et je lis l'interview, qui range les entretiens de Mitterand et Elkabach au rang de bibliothèque rose... "J'ai muri et lui n'a pas changé". "je suis rentrée au chateau en étant une fille, je suis maintenant un petit bout de femme", "je souhaite faire un break". Jésus Marie Joseph... A ce moment de l'interview, je me dis "y a quelqu'un, c'est pas possible...". Je vais même jusqu'à songer à l'intrusion dans sa vie amoureuse du "petit Puceau Malicieux" qui n'a plus envie de le rester (pas malicieux je l'entends), c'est à dire Arno (avec un "o" comme zozo)... Il y a quelqu'un d'autres dans sa vie...

Même pas... Non, elle ne ressent plus rien. Elle l'a chialé au téléphone et se raccrochait à lui comme un gecko se raccroche à un mur baigné par le soleil en plein mois de Décembre, et ce durant les 4 mois de cures à Damary-le-Lys. Et une fois sorti, aprés une semaine de photo de partout, elle le quitte parce que 'elle a envie de faire un break', et ci et mi et ça... Et une baffe dans la gueule et ça remet les idées en place. Moi, sérieusement, ça m'énerve...

Et alors que j'aurais une facheuse tendance à me jeter sur du saucisson et sur une bouteille de rosé pour me calmer, le brin de soleil vient de BFM TV : Cecilia revient Place Beauveau... Et apparement pas pour faire les vitres...

J'avais en Mai, quelques jours avant le résultat du 29 Mai, fait un petit post sur ce début de rupture entre Cécilia et Nicolas. j'avais exprimé ici tout mon dégout et mon mépris en face de ces cancans nauséabonds. Et qu'on aime ou pas Nicolas Sarkozy, on ne peut pas souhaiter, même à son pire ennemi, même à la personne qu'on hait et qu'on vomi le plus au monde, de voir son coeur saigné. C'est attroce, et même si on a des ambitions suprèmes, c'est inhumain ce genre de souffrance. Je suis peut être ridicule dans mes écrits, mais je le pense trés sincérement.

Finalement, triste pour le petit Ludovic... Il aura été le con de la grande gagnante de la Star Academy... En face de lui, le président du premier parti politique de France retrouve apparement un semblant de bonheur et de quiétude intérieure. Destin croisé ? Je ne sais pas, mais... Mais pour les coups de pied au cul, je laisse à Pascal, JeanLuc et Emily, qui semble avoir plus qu'un grain dans le cervelle, le soin de le faire à la petite Magalie... Enfin, on a pas tous les jours 18 ans...

dimanche 8 janvier 2006

Mon hommage à François Mitterand

Le 8 Janvier 1996, j'étais à l'ECAM, c'était un lundi. J'écrivais, tous les soirs, sur mon cahier, mes impressions. J'ai écris 8 cahiers A4 de 200 pages durant mes deux ans de classes préparatoires. Retour sur le passé. J'ai 18 ans depuis peu à ce moment là où je découvre Lyon et la vie en dehors de chez papa-maman. Voilà ce que j'avais écrit ce 8 Janvier 1996, à 22h15.

"François Mitterand est mort,

Je revois M. Lavaure (NDFaucon : notre gardien du foyer, un auvergnat Giscardien) me l'annonçant en souriant. Et moi de ne rien dire. 14 ans de ma courte vie s'en vont avec cet homme. A la tête de mon pays durant toute ma jeunesse. Enfant, Mitterand était le "président". Le "père". Le "tonton"... Avant de voir en cet homme l'adversaire qu'il fallait affronter. Puis la maladie a eu raison de lui. Il s'en va, mon enfance aussi.

Quelle période difficile en ce moment, où je vois mes références partir. mes amis proches me quitter, mon enfance s'envoler. 18 ans. Le permis de conduire, et maintenant l'icone de la France de ma jeunesse partir. M. Pinaroli (NDFaucon : prof de math de sup) nous a parlé de ce changement que nous connaissons tous. Il nous a parlé, en souriant, comme nous parlerait un père. Il m'a impressionné. "l'heure du choix". Il parlait d'études, de femmes. Moi, je parle betement de politique. Et notre rempart contre qui il faut se battre qui s'en va. Mitterand n'est plus.

Dure journée où je vois mes espoirs d'avoir une bonne note en Technoligie INdustrielle s'envoler avec ce 9,5 (NDFaucon : avec le recul, cette faculté que j'avais de tout mélanger m'impressionne...). Mon DS de math de samedi s'est révélé être une catastrophe. J'aurais 2 ou 3, pas plus. Oh, que je suis triste... Mitterand, les maths, dure rentrée. Vivement le weekend devrais je dire. Je verrais S. et R. (NDFaucon : deux amis de Montfaucon). Et tous les autres. Je ne verrai pas, par contre, la mairie de Montfaucon portant le drapeau en berne Jeudi, et j'en suis triste de ne pas entendre les cloches de mon cher village sonner le départ d'un grand homme. de Gaulle - Mitterand, les deux grands français qui se sont affrontés en 65 pour la premiere élection. Que de chemin parcourue par la France depuis.

Et moi d'attendre les notes de math et les autres difficultés qui m'attendent... Blindé. Je ne sais pas, j'ai envie de démissionner des Carmes (NDFaucon : le pensionnat) pour me consacrer à Montfaucon. Et battre mon ancien meilleur ami. Il sait que face à moi, il perdra ! Il veut me cogner de coté ? Ma victoire sur F (un jeune de Montfaucon lors d'une réunion publique) l'a ne l'a pas convaincu ? Pas grave, il n'a qu'à attendre, et il va me le payer. Il en est conscient...

Et moi ? Je suis fatigué d'une première difficile journée. Le DS de math, la belle illusion (comme ces 14 ans de Mitterandisme). Je pensais l'avoir réussi, et non, rien. Des regrets et une grosse boule dans la gorge.



J'ai envie de souffrir ce soir je vois... 1 an et 8 jours que j'ai quitté A. (NDFaucon : mon premier amour... j'en parlais beaucoup déjà à cette époque) et j'écoute Oasis. A. dans mes bras chez sa cousine à Roquemaure, sur son canapé, sur cette chanson... C'est tellement vieux c'est si beaux souvenirs. L'amour parfais ? Ephémère en tous cas. Et maintenant, que fait elle ? Pourquoi ne composerais je pas le 90.33.**.** ? Je le sais pourquoi. Un appel au secours ? J'imagine un jour l'avoir au bout du fil et lui dire "A. ?". Puis d'ajouter derrière "C'est le Faucon...". Ce serait chouette, et c'est inespéré. En suis je capable ? Je ne crois pas.

Je suis épuisé ce soir. Je vais me coucher. Pour le président, je mets "la Marseillaise". Mitterand, de Gaulle, Pompidou, ils se bousculent au portillon de l'histoire ces grands hommes. Clémenceau, Foch, Napoléon, ces hommes qui ont fait mon pays. Pays que j'aime malgré tout. de Gaulle - Mitterand, je serai curieux d'entendre le verdict de l'histoire. Le créateur et le pérénisateur de la Veme République reposent au panthéon des grands hommes, sur la place des grands hommes. Vive la République, Vive la France...

Que Dieu protège la France"

Bon, pas grand chose à ajouter... C'était mes pensée il y a 10 ans, réécrit sans modifier rien du tout, sinon les prénoms qui étaient inscrits en toutes lettres. J'ai l'impression de me revoir dans cette chambre en bout de couloir...

Pour finir mon hommage à moi, le plus bel hommage à Mitterand a été écrit par Renaud, et c'est une de mes chansons préférées. Pour finir l'histoire... Baltique, c'était en plus un beau chien.

"Baltique, du nom du chien de Mitterrand, rappelle qu'il n'a pas pu entrer dans l'église le jour de l'enterrement de son maître..."

Ils ont peut-être eu peur que je pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je m'accroupisse
Devant l'autel immaculé
Peur que je ne lève la patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule ingrate
Qui nous parle d'humanité
Ils ont considéré peut-être
Que c'est un amour pas très catholique
Que celui d'un chien pour son maître
Alors, ils m'ont privé de cantiques
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Me voilà devant la chapelle
Sous cette pluie qui m'indiffère
Tenu en laisse par un fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne t'atteint pas
L'émotion c'est pour les humains
Et dire que ça se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l'amour dans le cœur d'un chien
C'est le plus grand amour qu'il soit
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Je pourrais vivre dans la rue
Etre bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dû
Dormir sur le pavé mouillé
En échange d'une caresse
De temps en temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

mercredi 4 janvier 2006

C'est reparti

Le boulot, le football, le froid et le vent aussi, bref c'est reparti. Bizzarement, ce soir, j'ai pas grand chose à dire. La journée s'est passée normalement, presque agréablement. Ce soir, mon amie m'a préparé des escargots, que je mangerai en ouvrant une bouteille de Riesling. Et ce soir y a Marseille-Lens à la télévision.

Juste un probleme : ce n'est pas en pétant la gueule à une bouteille de vin et à des escargots tous les soirs que je ferai frémir les filles sur la plage cet été par un corps de rève... Enfin, si finalement, ce soir mes soucis se résument à ça, ça veut dire que cela ne va pas si mal que ça.

Cyclotimique moi ? Comment ça ?

mardi 3 janvier 2006

Une vie merveilleuse

Je viens de changer mon fond d'écran ce soir. Cette fois ci, c'est MadLax. Voici le fond d'écran, récupéré je ne sais même plus sur quel site.

Et ce soir, j'ai bu une bonne bouteille de vin blanc liquoreux merveilleux : un Chateau des Noyers (un Bordeaux) à pleurer. Et j'ai même reçu un cadeau ce soir : un Mouton Cadet 2003, un Chateau Rotschild de que je ne pensais jamais avoir l'occasion de voir en vrai... Dans ma cave direct, et ouverture quand ma fille que je n'ai pas encore aura son premier petit copain (avant que je le frappe) !

Bref, il a presque raison le Xav : ca vaut pas le coup de se faire chier pour le boulot (mais j'ai un peu mal au ventre quand même...).

PS : on regarde en ce moment l'animé GunGrave... C'est surprenant, je n'aurais jamais pensé que cet animé était si bien... Vraiment, un trés trés trés trés bon !

Et comme toutes les fins de vacances...

Quelle est la différence entre le minot d'environ 10 ans, anxieux, qui, un soir du début de mois de Septembre, se prépare à aller se coucher tot avant sa première journée de collège, et moi ? Aucune. Tous deux ont un mal de ventre et sont angoissés. Une fois de plus, je vis, en ce mardi soir, un "dimanche soir" puissance 3, avec un mal de ventre qui m'a commencé ce matin, et qui n'en finis pas.

Lors de ma rentrée du 1er Septembre, j'avais appris que j'avais changé de bureau, que je changeais de "secteur", que toutes les affaires sur lesquelles je m'étais battu comme un chien m'étaient enlevés, au profit d'autres qui sont moins reluisantes et plus rébarbatives. Bref, j'avais été traité comme un moins que rien. Bienvenue dans ton entreprise. Demain, quelle sera la teneur ? A quelle sauce vais je être accueilli et mangé ?

Bien sur, j'aurais droit au "meilleurs voeux" pleins de sincérité et de générosité à chaque poignet de main. J'avais déjà écrit un texte là dessus il y a un an sur cette hypocrisie du nouvel an. Mais demain... Demain, j'aurais mon ancien chef qui m'a poignardé qui me souhaitera ses voeux... Quelle sera ma réaction ? Bah, je suis presque lache sur les bords, donc je ne dirais rien... Enfin, est de la lacheté de se retenir de mettre une main dans la gueule de quelqu'un qui nous a maltraité ? Garder un peu son calme, ce n'est pas une tare.

Enfin, quoiqu'il en soit... Ben faut bosser pour avoir des sous, manger, être heureux... Quitte à avoir mal au ventre le soir quand on rentre, quitte à ne pas savoir de quoi sera fait demain, quitte à dormir mal. Mais bon, je progresserais... Pas le choix de toutes façons.

samedi 31 décembre 2005

2005 s'achève... Bilan


Il parait qu'il est de bon ton de faire un bilan en fin de cycle, en fin d'année. Mon année 2005, finalement, elle aura été assez fidèlement retracé sur mon modeste blog... une année riche, avec des points importants, des moments difficiles, et des moments, mais on ne le sait qu'un certains moment aprés l'instant, fondateurs et décisifs.

Ce message aura assez peu de textes, beaucoup d'images. Des photos de coins dans lesquels je me suis déplacé. La premiere moitié de 2005 aura été l'année des voyages, du TGV. De Picardie en pays bordelais, de Romorantin à l'Aube, de Dieppe à Agen. J'aurais silloné le pays, j'aurais lu dans les trains, vu des animés sur mon PC. Accumuler souvenirs, paysages, mais aussi frustration et fatigue, ce qui s'est terminé au final par une rupture de circuit en Juillet, et un arrêt de 15 jours en OCtobre.

Ce bilan ne serait pas juste si je ne parlais pas de ma vie professionnelle. Je m'en suis souvent plaint sur ce blog, et la conclusion est simple : suis je fait pour ce travail ? Je ne pense pas, mais il faut vivre, et je cherche à coté. 2006 sera décisif de ce coté là.

Ensuite, à coté de ça, en relisant mon blog, je retrouve cette première moitié trés politique, le référendum. J'ai pris du plaisir à regarder et à suivre le débat. Ca fait trés pédant de dire ça, mais un beau débat, qui m'a plu. Ensuite, je n'ai toujours pas de commentaires sur le 55 - 45 en faveur du non. Sinon deux autres conclusions : comme aprés le 21 Avril, on a entendu une classe politique dire "on a compris". Pas évident qu'aprés la mascarade du Mans pour les Socialistes, et suite aux batailles violentes entre Sarko et Villepin, ce message de "ras le bol" du 29 mai ait été bien assimilé. Ensuite, on a parlé 5 mois d'Europe. Depuis ? Plus rien... En attendant la prochaine fois. (3eme point : il est où le "plan B" ?).

Ma vie personnelle a énormément changé aussi cette année. J'habite avec mon amie, en "couple", dans le Vaucluse. j'ai quitté mon village et mes parents, traversé le Rhone. Et le pire, c'est que je suis heureux. Mes ambitions politiques locales ? On verra ça un peu plus tard...

Enfin, les animés qui m'ont marqué, car l'animation japonaise restera à jamais mes passions. Deux se détachent. MaiHime, dont j'ai souvent parlé ici. Et MadLax, vu il y a deux mois. Ces deux animés ont une constante, un point commun : la musique de Yuki Kajiura, qui est une merveille. Dans mes liens, j'ai rajouté un site sur cette artiste qui est une merveille. Je ferais peut être un bilan des animés que j'ai vu cette année. Car il y en avait des biens quand même, des pas grandioses, mais des biens agréables.

Pour finir, une pensée pour les gens que j'aime et qui ont été présent cette année, toujours. Je pense à mon amie des Bons Enfants, je pense à ma dessinatrice préférée. Je pense à ceux retrouvés, qu'ils soient amies d'enfance ou amie revenue. Je pense enfin aux toujours là. Ceux de Roquemaure, du Gard, et de l'ECAM. Parfois avec des soucis maintenant heureusement apaisée, parfois avec des coups du sort, parce que l'amour n'est pas toujours chose facile. Et je pense enfin à mon amie à moi. Heureusement qu'elle est là.

Avec ce message, des photos. Et puis comme on dit en pareilles occasions, bonnes fêtes de fin d'année (chez nous, ca sera sympa).