mercredi 18 avril 2012

Prendre du recul (la fuite)

Cela fait plus d’un mois que je ne blogue pratiquement plus. En tous cas pas sur la politique. Nous sommes en pleine campagne électorale. Sur bien des blogs on parle politique. Sur le mien, force est ce constater que... bon non.

Il ne s’agit pas d’un choix délibéré de ma part. La campagne, sans me passionner éperdument, m’intéresse. Parce que j’aime la politique. Parce que je suis un citoyen. Un peu plus engagé que la moyenne sans doute, mais citoyen quand même, avec le même droit (et devoir) de vote. Et parce que l’élection présidentielle reste, avec la législative derrière, l’élection reine. Enfin parce que les enjeux sont suffisamment importants pour que cette campagne le soit, importante.
Mais je n’en parle pas. Parce que l'envie n'est pas là. Parce que je suis spectateur passif de cette campagne. Parmi les 10 candidats, aucun ne m’a donné cette envie d’engager mon blog à le soutenir. C’est mon droit. Comme c’est le droit d’autres de mes amis ou compagnons d’utiliser leur blog pour soutenir ou combattre un candidat.

Depuis la tuerie de Toulouse, je me suis mis à l’écart de la campagne électorale via le net, les blogs, Twitter. Au début, c’était par obligation. Une grippe carabinée, avec une fièvre de cheval, me décourageait d’aller faire un tour sur mon ordinateur ou mon ipad. Regarder la télé était la seule chose que je pouvais à peu près faire, et sur les chaines informations, la matière était là.
Ensuite, il y avait mon ressenti personnel par rapport au web. Ce que je lisais sur le web, en fin de cette semaine, me mettait très mal à l’aise. Pour ne pas dire plus. Sans doute ce que je lisais sur Twitter ou les blogs que je fréquente (ou fréquentais) n’étaient pas bien différent de ce que je supportais en début d’année. Mais juste un ressenti personnel, que j’avais exprimé dans un billet au début du mois de Mars. Peut être étais je arrivé à une saturation, au plus mauvais moment.
Je n'y arrivais plus, je ne supportais plus. Certains billets me paraissaient méchants. Certains tweet me paraissaient abjects. Et le pire, c'est que je prenais presque ça à cœur. A y penser la nuit. A songer à une réponse ou réaction de ma part. Après quelques jours à presque 40°C de fièvre, il fallait un peu calmer la machine...

Le fait était là. A un mois de l’élection présidentielle, après le surmenage grippal, j’ai eu le burn-out du web 2.0. Je ne me souviens pas la dernière fois que je suis allé sur Twitter, mais c'était y a un moment. Et aujourd'hui, je n’éprouve pas l’envie d’y aller. Ce n'était pas le cas y a quelques semaines...

Quant aux blogs, l’activité du mien est proportionnellement équivalente au temps que je passe sur la blogosphère. Le lien « tout marquer comme lu » de mon Google Reader connait le pointeur de ma souris par cœur. Je lis toujours, via ma blogroll, les blogs de ceux que j’aime bien, ou qui sont pour moi plus que des blogueurs. Sans forcément réagir.
Mais bon, la période est ce qu’elle est. Elle n’est pas propice, pour moi, à une activité sur le net qui fait que je prends du plaisir, c’est tout. Et ce n’est pas grave.

Pourquoi en écrire un billet ? Peut être parce que je reste un peu blogueur malgré tout, et que l’envie d’écrire ce que je peux ressentir reste quand même un peu présent, même s’il est bien moindre qu’avant.
Aussi parce que certains copains de web m’ont simplement demandé, par message privé, si j’allais bien, et si mon absence était due à quelque chose en particulier. Je les rassure. Je suis épuisé, c’est vrai (parce qu’une vie personnelle et professionnelle à coté qui est ce qu’elle est, avec quelques soucis qui font que je n'ai pas envie d'en rajouter d'autres), mais je vais bien. Bébé Faucon est un bonheur quotidien, nous préparons avec Falconette quelques jours de repos à Lisbonne.
Du repos... Après les deux dimanches où je tiendrais le bureau de vote de mon village, ça me fera du bien, le repos...

Il est vrai que physiquement et moralement, les choses font que je préfère, aujourd’hui, prendre du recul par rapport à un net qui, mine de rien, pompe de l’énergie quand le plaisir est moins là. Politiquement, je ne me sens pas, aujourd’hui, capable de polémiques. Pleins de choses pourraient me faire réagir, mais je n'arrive pas à les mettre sur Word. Et certains billets pourraient "mériter" (quelle prétention de ma part) un commentaire. Mais non...
Il y a quelques temps, je prenais du plaisir à la discussion, à la confrontation. Aujourd'hui, je n'y vois que polémiques, trolls, et j'ai envie de le fuir.

La fuite, c'est le mot que j'ai mis entre parenthèse dans mon titre. Recul, c'est beau comme mot, ça fait bien, ça fait "noble". Mais soyons honnête, j'ai envie de fuir une période où, je le pense, il est impossible de discuter "normalement", amicalement j'aurais envie de dire.

L'arrivée prochaine et probable des socialistes et de leurs alliés verts ou communistes au pouvoir ne m'enchante pas du tout. A quoi bon écrire sur le sujet, si c'est pour prendre une salve de trolls ou de commentaires acerbes de ce que j'avais appelé, il y a un certains temps, la "pravdasphère" de gauche. Je me souviens des commentaires m'incitant à "la mettre en sourdine"... Ne surtout pas critiquer ceux qui arriveront bientôt au pouvoir... Sous peine de subir le même sort qu'un rédacteur en chef du Figaro, ou de fonctionnaire trop "marquée à droite" ?
A coté de ça, je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas aimé son mandat, et je n'aime pas sa campagne. La "sarkosphère" est dense que la blogosphère de gauche ou antisarkozy. Elle n'en demeure pas moins désagréable lorsqu'elle veut défendre son poulain en mordant ceux qui ont l'outrecuidance de penser que le président candidat de l'UMP officielle est peut être un petit peu critiquable, et que son impopularité peut aussi être compréhensible à droite.

Fuite, sans aucun doute. Je n'ai pas envie de ces polémiques. Mes états d'ame n'ayant aucune espèce d'importance, tout ceci n'est pas bien grave...
J'essaierai peut être d'écrire un billet sur la présidentielle d'ici le premier tour. Mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas un drame. Je mettrai une photo du chaton qui vient nous visiter, et je parlerai du rosé 2011 de mon ami de Lirac... (il est divin)

lundi 16 avril 2012

Prendre de la hauteur

Un moment que je n'ai pas parlé de politique... Ce n'est pas un drame, je n'ai rien à dire.

Alors je parle d'un chat, qui squatte mon jardin. Qui est adorable. Il y a plusieurs chats qui trainent par chez nous, mais ce petit chaton est le seul qui veuille se faire caresser par mes douces mains allergiques à ces mignons minous.

Et tout à l'heure, surprise en levant les yeux au ciel, en direction de mon toit...

Il était bloqué le pauvre petit biquet. Et il tournait, miaulait. J'ignore comment il a réussi à grimper sur mon toit, et sans doute lui aussi... Mais le fait est là.

Alors j'ai pris une échelle. Et l'allergique au chat que je suis n'a écouté que mon coeur, qui ne peut pas ne pas battre quand il voit ces mignons petits minous.
Bon, j'ai pris mon appareil photo aussi : ça peut faire un billet de blog que je pensais...

Et finalement, en ce dimanche avant une élection présidentielle, j'en ponds un billet sans grand intérêt sur un chat qui se balade dans mon jardin...

Et pourtant je l'aime bien ce billet... Et je l'aime bien ce chat.

Parler politique, je laisse l'activité à mes copains qui croient en un camp ou un candidat. Ou qui veulent absolument la défaite d'un camp ou d'un candidat.
Ce n'est pas mon cas. Je pense savoir contre qui je voterai. Je ne sais pas qui aura mon suffrage. Et finalement ce n'est pas bien important, ça ne changera pas la face du monde, de mon pays, de mon village, savoir pour qui je voterai, ou pas.

Et quelque part, j'imagine que le petit chat s'en cognait complétement de cette question, à cet instant où il se demandait comment descendre...

dimanche 15 avril 2012

Se préparer à Hollande ? (un dimanche soir sous la pluie)

Alors Falconette a eu la bonne idée de nous faire boire de le champagne du mariage devant quelques tulipes, qui évoquent immanquablement la Hollande.
Petite touche de sourire, à l'issue d'un très beau weekend au milieu de châteaux de la Loire, où j'aurais assisté à un mariage placée sous la protection d'Athéna et de ses chevaliers...Et qui que soit le prochain président, mon bébé continuera à sourire. Je continuerai à boire des coups le soir avec les amis et les gens que j'aime. Et il faudra continuer à se battre pour essayer d'être heureux.

Sinon Marseille a gagné la Coupe, à l'issue d'un match de merde mais seule la victoire est belle. Merci Didier Deschamps, et merde aux Winners et à ces pseudos supporters qui font honte à mon club.
Et il tombe de la neige fondue en bord d'Auvergne. Ce soir, Saint-Etienne est sous la pluie. Un petit passage sur les chaines d'infos et sur quelques blogs (que je sache ce qu'il s'est passé à Vincennes et à la Concorde quand même), une saucisse pomme de terre accompagné d'un rouge de chez moi...

Le reste, on verra ça dans la semaine. Je me coucherai tôt ce soir...

samedi 14 avril 2012

Passage à Romorantin...

Petit passage dans une ville que je connais très peu, mais que j'aime beaucoup. Pour le mariage d'une amie importante pour moi. Une preuve que le net est un outil merveilleux, qui permet des rencontres merveilleuses...Je n'avais jamais remarqué que cette capitale de la Sologne avait des ressemblances très fortes avec l'Isle sur Sorgues, ou d'autres "Venise provençales" comme il est de coutume d'appeler ces villes noyées par des multiples canaux et rivières...
Un joli weekend. Le sénateur-maire était en forme, et autant ému qu'émouvant. La soirée va se continuer dans un château de la Loire. J'aurais des photos...

Si mon équipe de foot de cœur pouvait rapporter un titre en Provence, le weekend serait vraiment merveilleux...

mercredi 11 avril 2012

La France rurale oubliée...

Intéressante infographie du Parisien de ce dimanche. Qui montre l’intérêt que les candidats à la présidentielles portent à certains départements.

Comme le dit le titre, il y a les départements courtisés. Et les autres… Il y a ce que l’on appelle communément « la banlieue ». Avec tout ce que cela comporte comme sous-entendus, comme images d’Epinal. Il y a ce « marathon de la banlieue » de François Hollande ce weekend. La visite de Sarkozy en Drancy. Et les autres, pour qui la banlieue, c’est the place to be.

Et il y a les autres… Mon Vaucluse par exemple, où je suis né. Aucune visite. Avignon, le Lubéron, le Ventoux, ses vins, ses villages, ne méritent pas de visite ou d’attention. Mais c’est bien connu : les problèmes sont « dans les banlieues », sûrement pas en campagne ou dans les villages.
Cette France rurale qui n’intéresse pas. La Lozère par exemple, où c’est bien connu il n’y a aucun problème de délinquance, de chômage, de mal-être ou de malaise. La Creuse, où tout va bien. Et il est bien connu qu’en Ardennes, coté emploi tout va parfaitement bien.

« Les politiques ne s’occupent pas de la banlieue », qu’on entend dire et redire, en rap ou en vers, ici et là. Je me demande s’ils s’intéressent aussi à la France rurale, qui souffre autant que celles des « quartiers »…

Il y a les départements et les zones de France courtisées. Et y a les autres…

mardi 10 avril 2012

Le cirque Melenchon

Le Front de Gauche ont a décidé de faire une campagne à la sale, en collant n'importe où. Visiblement, ça marche dans les sondages. Ça pollue et ça détruit nos paysages, mais ça donne des voix visiblement.

Et aussi ça donne des photos qui m'amusent. Cette dernière, sous le pont pour aller dans mon village d'enfance, m'a bien amusé...
La politique est un drôle de cirque... Je ne sais pas quel genre de clown est Jean-Luc Melenchon. Il y en a des moins rigolos que d'autres, des clowns. Des candidats aussi.

Bah... Demain, Jean-Luc Melenchon sera remplacé par Marine Le Pen. Les militants du Front de Gauche et ceux du Front National se battant pour savoir lesquels parviendront à mieux polluer les campagnes et nos jolis paysages... Tout ça pour finir en troisième position : c'est bien dommage...

samedi 7 avril 2012

vendredi 6 avril 2012

Vendredi saint

Pizza aux fruits de merEt pizza au saumon.
Le rosé sera un de Roquemaure, un rosé de chez moi.

Vendredi saint. Pas de viande, mais on mangera bien quand même.

mercredi 4 avril 2012

L'anniversaire d'un ami (et quelques souvenirs)

Quelques souvenirs d'un weekend merveilleux dans le Nord. Petite ballade le long des canaux picards de Saint Quentin. Et la Grand Place d'Arras.
Et une soirée qui, de part la chaleur de l'accueil et la gentillesse des gens rencontrés, restera longtemps dans mon cœur. Quand des fois, je me demande à quoi ça sert de bloguer, quelques images d'une Comète d'Aout et d'une salle des fêtes de Tilloy les Hermaville me reviennent...

Joyeux anniversaire Homer.
Passe une belle journée (et embrasse ta gentille amie).


mardi 3 avril 2012

Trolls illégaux

Troller est interdit en Arizona. C'est comme ça. Tom's Guide explique qu'une loi sur le harcèlement en vigueur en Arizona vient d'être modifiée. Pour être étendue aux discussions sur Internet.

Concrètement, « il est illégal pour toute personne ayant l’intention de terrifier, intimider, menacer, harceler, ennuyer ou offenser une autre personne d’utiliser un appareil électronique ». Trolls interdits. Circulez y a plus rien à voir.

L'information m'a amusé. Les tribunaux auraient du boulot chez nous s'il fallait qu'ils s'occupent des nos bons petits trolls, surtout en cette période électorale...
Maintenant, un net sans trolls et sans emmerdeurs serait vite lassant... Et puis bon, on est toujours le troll de quelqu'un d'autre après tout... En Arizona comme ailleurs...

lundi 2 avril 2012

Parlons de la France (en portrait)...

Mon ami Nicolas m’invite à une chaine. Portrait chinois de mon pays. Jolie chaine lancée par Fattorius.
Force est de constater que la motivation de bloguer est bel et bien absente depuis un moment. Profitons de ces invitations qui redonnent un petit coup de boost. Et qui rappellent que le blog, c’est aussi des échanges sympas avec les copains.

Si la France était…
  • un animal : un chien. Ca a plein de défaut un chien, mais c’est fidèle. J’ai la faiblesse de penser que la France reste fidèle à certaines de ses valeurs…

  • un média : la radio. Je suis un amoureux de la radio…

  • un écrivain : je citerai les deux derniers français que j’ai lu. Jean-Christophe Grangé, et Henri Loevenbruck. Le passager et l’apothicaire restent deux romans juste fabuleux.

  • une date : le 12 Juillet 1998. Parce que même pour un match de football, voir tout un pays gratuitement heureux, ça n’a pas de prix et c’est sympa.

  • un sport : le rugby. Et puis ça m’amuse de voir des néo-amateurs de rugby, parce que ça le fait bien, donner des leçons sur un sport dont ils ne connaissent ni l’histoire, ni les règles. (le snobisme, c’est un coté français aussi).

  • un acteur : Je ne suis pas du tout cinéma… Allez, je vais dire Olivier Marchall. Parce que j’ai envie de voir « Les Lyonnais ». Et que je suis un fan du fils à Jo avec Moscato.

  • une boisson : le vin. Tout simplement.

  • un vin : Les vins de chez moi. Les Côtes du Rhône méridionales. Le Lirac de mon ami Brice, son Tavel aussi, le Chateauneuf du Pape de mon cousin… Et puis aussi les Laudun, Cairanne, Rasteau, Vacqueyras, jusqu’au pied du Ventoux…

  • une actrice : j’ai toujours trouvé que Kirsten Dunst était peut être la plus belle femme du monde… Mais elle n’est pas française. Bah, elle a joué Marie-Antoinette. Ca ira très bien.

  • un plat : un jambonneau préparé par mon beau père.

  • une couleur : le bleu.

  • un personnage historique : le Général de Gaulle.

  • un fleuve : mon Rhône. A quelques centaines de mètres de mon bureau et de chez moi.

  • une personnalité actuelle : Je penserai à Didier Deschamps. Et ce titre de documentaire : « c’est dur d’être aimé par des cons »…

  • une mer : La mer Méditerranée, qui touche un peu le Gard.

  • un moyen de locomotion : J’aime bien le vélo, typiquement français la petite reine…

  • une femme : la mienne.

  • un homme : je pense à plusieurs hommes. Mon père, des amis. Et mon petit bébé, qui en deviendra un, le plus tard possible… Qu’il reste longtemps un enfant encore.

Quelques amis pour répondre à cette chaine. Évidemment Homer, dont le souvenir d’il y a bientôt un an reste très fort. Je passe aussi le flambeau à Vallenain, à Pierre, à la gentille CC, à Mathieu, et à mon amie Alice.

vendredi 30 mars 2012

Winners, cassez vous ! #OM

Soir de quart de finale de la Ligue des Champions. Même si la situation sportive de l’OM n’est pas belle, cette soirée devrait être une fête. C’est sans compter sur des gens qui se disent « supporters » mais qui n’en sont pas. Et qui ont rendu l’ambiance délétère. « Deschamps et tes joueurs, cassez vous » qu’ils ont déployé comme banderoles à l’entrée des joueurs sur la pelouse. La musique de la Ligue des Champions et le moment, rare et beau, n’y ont rien fait. Ces « winners », qui en sont vraiment, étaient en grève.

Ces gens là ont écrit une « lettre ». Affligeante et consternante, comme leur attitude.

«Nous n'oublions pas les heures glorieuses qu'a connues l'Olympique de Marseille lorsque tu y étais joueur, et même capitaine, puis entraîneur La victoire en Ligue des champions puis la fin de 17 saisons de disette ne seront jamais effacées de la riche histoire de notre club. Ceci dit, cela n'est pas une excuse pour faire oublier la situation dramatique que connaît le club actuellement. » On résume. Merci quand ça va bien, on vient faire la fête. Mais là ça va mal, alors on crache dans la soupe. On applaudira la mentalité remarquable des Winners…

«En poussant dehors les joueurs charismatiques, tu as vidé l'équipe de son âme et de ses valeurs. Car c'est bien dans la gestion psychologique et humaine de l'effectif que se trouve ta faiblesse actuelle. C'est justement sur ce point que les supporters - ou groupes de supporters - peuvent avoir une réelle influence en transmettant leur envie aux joueurs. ». Mais pour qui se prennent t’ils, ces "supporters" ? Pour l’instant, leur influence est négative.

« Nous jouons notre rôle et voulons quelques réponses à certaines questions que tu n'as jamais osé affronter, notamment face aux Winners que tu sembles mépriser depuis l'époque où tu étais le capitaine de l'Olympique de Marseille.(...) ». Peut être peut on comprendre Didier Deschamps de mépriser des gens qui ne font preuve d’aucun respect.

« C'est l'avenir de notre OM qui nous pousse à adopter une telle position. En démocratie, chacun est libre de penser ce qu'il veut » En plus ils donnent des leçons de démocratie… Oui, on peut penser ce qu’on veut. Je pense que les Winners sont méprisables.

« A toi de trouver la solution et de transcender ces joueurs qui salissent un peu plus le maillot de l'OM semaine après semaine.». Aujourd’hui, ceux qui salissent l’OM, ceux sont ceux qui font « grêve » un soir de quart de finale de ligue des Champions. Ceux qui salissent l’OM, ceux sont ces pseudos supporters qui se disent « Winners ».

Ces gens là parlent aussi à la radio, ils s’expriment, tentent de se justifier. Des grands moments…

Franck Peyronel par exemple. J’ignorais qui il était. Maintenant, je sais que c’est le « porte parole des Winners ». Ses déclarations sont hallucinantes de bêtises
« Aujourd’hui, on est gentils. Tout le monde s’offusque de la banderole qu’on a fait. Il y a vingt ans, les joueurs restaient dans les vestiaires jusqu’à 5 heures du matin parce qu’ils avaient peut de sortir ». En résumé, ils assument le fait d’être des délinquants, et de contribuer à une ambiance délétère autour du football. Mais le pire, c’est qu’ils en sont fier quand « les joueurs aient peur de sortir des vestiaires ». Hallucinant de bêtise…

« Ce qu’a fait Didier Deschamps en tant que joueur, tant mieux pour le club. Il en a récolté suffisamment les fruits en termes de notoriété. ». Didier Deschamps a permis à l’OM de multiplier les titres depuis 3 ans. Pas les Winners. Qui eu, par contre, récoltent pas mal d’avantages grâce à l’OM.

« Notre banderole les a choqués. Mais on a perdu contre Quevilly et contre Dijon. On est la risée de la France entière. ». Oui, c’est vrai, on est la risée de la France entière. Mais pas à cause de défaite : le sport permet la défaite. Pas l’indignité. Marseille est la risée de la France entière à cause de quelques pseudos-supporters, comme les Winners, qui se mettent « en grève » un soir de quart de finale de Ligue des Champions. A cause de ces quelques supporters qui se servent de l’Olympique de Marseille.

Paris a fait le ménage dans ses tribunes. Que Marseille fasse de même. Marseille mérite mieux que ces pseudos supporters, indignes et méprisables.
Que les vrais supporters de l'OM s'indignent, et qu'ils retournent cet argument. Winners, cassez vous. C'est vous qui faite du mal à l'OM.

mardi 27 mars 2012

Tu manques

"Tu manques", c'est une des plus belles chansons de Jean-Jacques Goldman. La seule de l'album "Fredericks Goldman & Jones" qu'il chante seul.

Une chanson qui s'écoute le soir seul, quand la lumière baisse. Quand l'absence de quelqu'un se fait tellement forte que même le plus bon des whiskys n'apaise rien.
Quand la lumière baisse... Et pourtant ce weekend nous avons changé d'heure. Il y a deux ans aussi, sans doute...

Goldman dit ça de sa chanson : "Le texte ? Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence momentanée ou définitive de quelqu'un. Tout le monde souffre un jour de l'absence de quelqu'un."
Il ajoute : " Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence, que ce soit une absence momentanée ou définitive, de quelqu'un. Je crois que riche ou pauvre, blanc ou noir, femme ou homme, probablement martien ou vénusien, tout le monde à un moment souffre de l'absence de quelqu'un."

Dans sa définition, il y a un mot. "Souffre". Parce que quelque part, même si ce n'est pas exceptionnel, et même si tout le monde connait un jour cette souffrance de l'absence de quelqu'un, cela reste une souffrance.

Celle que j'ai de n'avoir pu présenter mon petit bébé faucon à cette personne est très forte...

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent...

dimanche 25 mars 2012

Un dimanche au soleil

Un chat roquemaurois qui profite lui aussi de ce soleil de printemps, ça n'a pas de prix...


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