lundi 17 septembre 2012

Par Jupiter et ses roubignolles... (amen)

Information transmise par l'amie CC, sur la connerie de certains...

Une équipe de football à coté de Grenoble devait être sponsorisée par la marque italienne "Zeus". Qui devait donc être inscrite sur les maillots des joueurs (comme un sponsor, quoi...).
Et bien certains joueurs "de confession musulmane" (mettons tous les guillemets et les précautions d'usage qui vont bien) ont refusé de jouer et de porter le maillot. Parce que Zeus, c'est pas leur Dieu.

J'ai cherché un qualificatif pour ces gens là. A part "cons", je n'ai rien trouvé d'autres... Oui, sans doute n'est ce pas bien tolérant de ma part, mais là y en a un peu ras le bol...

J'avais envie d'écrire un billet pour réagir sur tout le mépris que j'avais pour ces 250 trous du cul jeunes croyants révoltés et à fleur de peau qui sont allés "manifester contre un film" devant l'ambassade des USA à Paris. J'en aurais profité pour féliciter les paroles juste et ferme de Manuel Valls (j'aurais rejoint en cela Frédéric Lefebvre dont j'ai apprécié les propos). J'aurais aussi dit ma surprise et mon exaspération de voir que la centaine de personnes interpelées ont toutes été relâchées (mais j'ai autant confiance en Valls que j'ai une immense méfiance pour Taubira).

Mais finalement les actes de ces bandes d'idiot qui foutent un bordel monstre et ridicule prétendument au nom de l'islam ne méritent même pas davantage de commentaires... La bêtise est là, claire, sans contestation. Et même Zeus et les Dieux de l'Olympe en sont "victimes", de cette bêtise... En plus de notre République.

"C'est dur d'être aimé par des cons" disait le philosophe... Il avait raison...

Désir, l'avenir ?


Durant mon périple russe, le Parti Socialiste a désigné son futur patron. Harlem Désir. J’aurais beaucoup à dire sur ce choix, et sur le peu de considération que j’ai pour cet apparatchik politique. Mais mon copain libéral Hashtable a parfaitement écrit ce que je peux ressentir, dans un billet joliment intitulé « une belle brochette de loosers ». Je vais donc le citer…
« Et si l’on ne veut pas s’attarder aux polichinelles superfétatoires de ministères en carton, il suffit de regarder du côté du parti qu’on dit majoritaire dans le pays : la récente prise de pouvoir de Harlem Désir illustre parfaitement cette dégringolade du niveau général à des degrés qu’on n’avait probablement jamais atteint dans l’histoire du pays. Non seulement, sa nomination est, en droite ligne avec le caractère de l’ancienne patronne, parfaitement autoritaire, unilatérale et le fruit de tractations politiciennes dont l’opacité est caractéristique des groupuscules les plus maffieux, mais en plus, le nouvel arrivant ne peut même pas espérer s’approcher, même de loin, des vagues critères de respectabilité qu’une place importante dans un parti politique majeur devrait imposer.

Après avoir discrètement inséré différents repris de justice au gouvernement, les socialistes ont décidé de continuer à se moquer du monde et faire mentir le président Flamby (république irréprochable et patati et patata) en nommant à leur tête un condamné pour emplois fictifs. Je dis bien « à se moquer du monde » puisque cette nomination est un magnifique pied-de-nez à tout le pays : après tout, qui mieux qu’un expert de l’emploi fictif peut diriger une telle troupe de bras cassés dont l’intégralité des carrières s’est fait, précisément, sur le mensonge que la politique était un emploi, et que ces apparatchiks travaillaient pour de bon ? Qui mieux que Désir pour leur donner un Avenir ?
 »
Il est amusant de revenir à la tirade « Moi Président » de François Hollande, qui lui donne quelques obligations, mine de rien…
« Moi Président, je ne serai pas chef de la majorité » qu’il avait, notamment, clamé. C’est pourtant lui qui aurait nommé Harlem Désir à la tête de son ancien parti. Plutôt qu’un Cambadelis jugé « incontrôlable » (dixit le Canard Enchainé).
Bref, rien de bien différent d’un Nicolas Sarkozy nommant Devedjian, Bertrand ou Copé à la tête de son officine… Rien de choquant non plus, mais il ne fallait pas forcément promettre de faire différemment.

Sinon Harlem Désir à la tête du PS me donne vraiment l’envie d’une opposition de droite républicaine et du centre digne et efficace. C’est nécessaire. Aujourd’hui, ce n’est pas encore le cas… et c'est bien dommage...

dimanche 16 septembre 2012

samedi 15 septembre 2012

Cinéma russe

Bien rentré hier en France, tard dans la nuit. Heureux de retrouver ma maison, et ceux qui y vivent dedans...

Petites photos prises du cinéma derrière mon hôtel. Un cinéma de quartier... J'ai aimé la fusée...
Ils passent Madagascar 3 à Dimitrovgrad. Et un film que je n'ai pas reconnu...
Je pense que je ne ferai pas cinéma ce soir... Un peu de Saint Etienne - Sochaux en mangeant du choux au saumon, et vite au lit. Epuisé je suis...

J'exhumerai quelques unes des photos prises de ce coin de Russie. Qui est loin d'être le plus beau de ce pays, mais c'est dépaysant.
Dépaysant, c'est le mot. Mais putain, c'est loin...

mercredi 12 septembre 2012

Repas diplomatique

Enfin, on commence cool... (la vodka arrivera bien assez tôt...)

(oui c'est dans un chalet avec sauna à côté...)

Petit déjeuner russe

Dur de voir arriver le poisson frit et sa petite purée de bon matin...

Spécial, la cuisine russe de l'hôtel...
Sinon il fait froid. J'ai vu que l'équipe de France avait gagné. Et suis toujours autant heureux d'avoir cet indispensable wifi à portée d'iphone...

mardi 11 septembre 2012

Pensée...

En Russie ou pas, le 11 Septembre reste le 11 Septembre. Pour la plupart des gens, c'est une date qui est ancrée dans l'histoire de chacun d'entre nous, parce que tout le monde se souvient d'où il était quand les tours sont tombées.

Mon 11 Septembre à moi me ramène à Marseille. Quelques années plus tard.
Je remercie souvent l'inventeur d'Internet pour tout ce qu'il m'a permis d'obtenir. Avant de connaitre les blogs, j'ai rencontré des personnes extraordinaires. Cet ami de Paris qui m'a refait un coucou il y a peu de temps, par mail, me demandant de mes nouvelles. Et quelques temps après, cette amie de Marseille qui m'est tellement chère, et son ami (qui est devenu mien aussi) qui venait de plus haut, plus au Nord. Il n'est plus là.

Je suis trop épuisé ce soir pour faire long. J'avais simplement envie de penser à lui, à elle. 

L'image représente le mémorial des "grands hommes" de Dimitrovgrad. Dans un parc joliment appelé "parc de la gloire". J'y ais été hier. C'est spécial, mais quelque part ça fait quelque chose au ventre.
Les grands hommes... Pleins l'ont été pour nous. J'en ai perdu quelques uns. Il me manque. Même à 4500 km de chez moi, j'ai envie de penser à eux...

dimanche 9 septembre 2012

Indispensable Google Translator...

Pour ceux qui n'auraient pas suivi les derniers épisodes, je suis actuellement en Russie. Quelque part entre Kazan et Samara : les amis du football auront en tête ces villes qui ont connu quelques heures de gloire sur le carré vert...

Le dimanche en Russie, c'est spécial. Le Wifi gratuit de l’hôtel est une bénédiction. Si les communistes n'avaient pas détruit toutes les églises durant leur règne, j'aurais bien été me recueillir et remercier celui en qui je crois. Trêve de plaisanterie païenne, je suis extrêmement d'avoir Internet. Ca me permet de me sentir moins seul...

Je posterai dans la semaine quelques photos de la ville où je suis. Une ville que j'ai du mal à qualifier aujourd'hui. Je l'ai trouvé triste, mais sans doute que les dimanches, les gens restent chez eux...
En tous cas les images d'Epinal des villes de l'est très à l'est étaient aujourd'hui bien présentes. Les symboles de la grande Russie un peu de partout présents. Et des maisons très, comment dire... Nos normes basses consommations et patati patata étaient bien loins...

Et pourtant, on a le Wifi. C'est génial.
Cela me permet de lancer Google Translator quand je veux me faire comprendre à l'hotel. Tout à l'heure, c'était pour avoir une couette supplémentaire : je suis douillet quand je dors. J'aime être sous 10 kg de couvertures. Et pour avoir un oreiller supplémentaire.

Et ça me permettra de commander de belles choses à boire. J'avoue ne pas avoir encore bu de bière. Mais de la vodka oui, beaucoup. 
Il est 22 heures presque au moment où j'écris mon billet. Elle me permettra de bien dormir...

samedi 8 septembre 2012

Brochette se dit "shampur"

Et je suis bien arrivé en Russie de la Volga et des plaines. Des plaines, pour l'instant y a que ça...

C'est 22h ici. Et après 14 heures de voyage je suis épuisé... Simplement le temps d'un frugal repas à base de shampur (voir traduction en haut..), et d'un bouteille de vodka.
Ça sèche la vodka...

Demain la suite. Avec le wifi je devrais pouvoir montrer un peu de ville...

Mais heureux d'etre dans ce grand et beau pays... (parce que c'est un grand et beau pays...)

jeudi 6 septembre 2012

Bons baisers de Russie


Si tout va bien, je serai demain, à cette heure là, dans un train qui m’amènera d’Avignon à la gare de Roissy TGV. Sans doute trouverais un taxi qui voudra bien me transporter à un hôtel que j’ai réservé au Bourget (les hôtels dans l’aérogare de Roissy sont affreusement chers, et mon boulot veut bien me rembourser mon taxi mais pas une chambre à 250 euros).

Si tout va bien, samedi à 7 heures du matin, je m’envolerai pour Moscou. Une escale avant de reprendre un autre avion qui m’amènera à Samara, à un peu plus de 1000 km de la capitale russe. Rolland Courbis est venu entrainer le club local pendant 6 mois, à Samara… Puis quelqu’un viendra me chercher, pour m’amener dans ce qui sera mon lieu de villégiature (entre Kazan et Samara) pendant une semaine. Jusqu’au samedi suivant.
Pour l’instant mon premier déplacement professionnel d’envergure. Une semaine (dimanche inclus) dans un pays étranger où je risque d’être franchement dépaysé. Je serai avec deux personnes de mon travail que je ne connais que très peu. Et c’est tout. Pour faire des conférences, des visites, dans le cadre d’échanges internationaux.
Pour moi, c’est un honneur et une chance d’en être. C’est aussi un stress énorme.

Au moment où j’écris ce billet, j’ai une grosse boule dans le ventre. Le nier serait idiot. Je suis partagé entre une angoisse terrifiante et une excitation réelle. Partagé entre la tristesse de quitter Falconette et bébé Faucon pendant plus d’une semaine, et le bonheur d’aller dans un pays que j’ai toujours rêvé de visiter. Partagé entre la peur de l’inconnu et la joie de vivre une expérience qui sera vachement sympa et enrichissante.
Mais quoiqu’il en soit, la boule est là. Elle est forte, tenace. Elle fait que, franchement, je dors plutôt mal depuis ce weekend. Et qu’aujourd’hui, j’ai vraiment envie d’y être. Quand l’avion se sera posé à Samara (j’ai toujours la trouille en avion, provincial rural que je suis…), ça ira déjà mieux...

J’ignore ce que je ferai dimanche. Mon iPad est plein de jeu (dont un Final Fantasy). Le tas de livres est prêt. Et le PC du boulot que je récupère est joliment préparé. Il reste cette inconnu de la clef 3G qui ne marche pas (problème de VPN), et de savoir si je trouverai un peu de Wifi là où je vais. Sinon, je me contenterai des animés, des documentaires, et tout ce qu’il me faudra pour ne pas (trop) m’ennuyer. J’ai même récupéré un téléphone au boulot pour pouvoir dire à Falconette que c’est bon, je suis bien arrivé…
Après, la semaine se passera comme elle se passera. Tous mes copains de travail, dont quelques uns ont participé à ces échanges internationaux, m’ont exhorté à faire attention à la vodka. J’espère qu’il y aura de la bière… Mes présentations se feront en français, avec traduction simultanée. J’espère être à la hauteur…

Et puis bon, une semaine c’est sans doute long, mais c’est surtout très court. J’imagine déjà le soulagement lorsque l’avion atterrira sur le tarmac de Marseille, et lorsque je retrouverai Falconette et bébé sur le parking de Marignane. J’aurais des choses à lui raconter, des photos à lui montrer. Sans doute aurons nous un peu de vodka à boire le soir. C’est dans 10 jours.

Entre temps, il y aura donc ce voyage professionnel à 4500 km d’ici. Un programme que je ne connais pas. Je ne maitriserai rien : pris en charge du moment où j’arriverai à Samara, jusqu’au moment où je partirai.
J’espère que j’aurais l’occasion de poster quelques nouvelles sur mon blog. Cela voudra dire que je vais bien, et qu’en plus j’ai de la connexion internet. Cela me ravirait.

Sur le reste, il me reste deux détails qui ont une grosse importance quand même. Puisque le visa, je l'ai eu il y a moins d'une heure... C'est donc, premièrement, ce problème de clef 3G à tenter de résoudre...
Puis finir de préparer ma valise. Et mettre dans mon iPad un dictionnaire franco-russe, avec au moins les mots « évidents » pour aller dans un nouveau pays… Ne rien oublier.

J’espère que tout se passera bien. Et que je pourrais vous faire quelques signes de là bas… La périple commencera demain soir, par une soirée (que j’imagine mortifère) à l’hôtel au Bourget. Et puis après ça sera l’aventure…
Une belle aventure… En tous cas je l'espère...

mercredi 5 septembre 2012

Et ben... (la désillusion arrive vite)

La presse hebdomadaire a décidé de faire le buzz avec des Unes fracassantes. Le buzz s'est fait se trop se faire attendre...
Ma première réaction a été une certaine surprise quand même. Je ne pensais pas que cela arriverait aussi vite..

Après, je pourrais faire des analyses à deux balles. Dire que rien n'est anormal, que nous avons moins eu la victoire d'un que la défaite d'un autre, et me la jouer éditorialiste du pauvre. Il n'empêche, ces unes sont tout sauf insignifiantes.

Je ne sais pas si "la désillusion, c'est maintenant". En tous cas, j'étais convaincu que quel que soit le camp sortant victorieux des élections, nous en prendrions pleins les dents. Y compris avec l'autre camp, celui pour qui j'ai voté.
Nous aurons maintenant les "éléments de la langage" mode parti socialiste qui va se mettre en route. "C'est la faute du gouvernement précédent" entendrons nous sur tous les tons. Remarque, je dis ça, ça a commencé il y a déjà un moment (et bon, tous les exécutifs nouvellement élus sortent la ritournelle "c'est la faute de ceux d'avant", on ne peut pas leur reprocher...). Il n’empêche, cela ne rendra pas la situation de ceux qui en bavent plus satisfaisante de savoir que c'est la faute des autres s'ils souffrent...

Enfin, quoiqu'il en soit, la situation est moche. C'est juste dommage que ça soit les français qui trinquent...

Et même si la couverture de ces hebdomadaires m'amusent plutôt, je préfère la une de mon hebdomadaire football préféré (même s'il n'est plus vendu seul)...

lundi 3 septembre 2012

Il faisait chaud dans le Pilat...

Dans la série 'le Faucon trie ses photos de vacances', voici le Pilat. A deux pas de Saint Etienne. Le gouffre d'enfer que ça s'appelle, cette zone merveilleuse... 
Il parait que le massif du Pilat, c'est des centaines de kilomètres de rivière d'une eau douce extraordinaire, dans laquelle baigne pleins de poissons qui font le bonheur des pécheurs et des poissonneries... 

C'était le 17 Aout 2012. Un peu plus de 15 jours. C'était la canicule.
Aujourd'hui, 3 Septembre 2012, il fait froid.

Un vent fort et glacial qui impressionne même les bretons qui viennent dans nos contrés (boire nos vins et embrasser nos femmes).
Je pars en Russie dans moins de 4 jours : il parait que j'aurais plus chaud qu'ici dans mon Gard. C'est fou donc...

Le gouffre d'enfer donc. Une retenue d'eau, en plein massif du Pilat. Des paysages délicieux. On ne croirait pas qu'à moins de 5 kilomètres s'étend l'Agglomération de Saint Etienne. Agglomération pas des plus jolies de notre beaux pays, stigmates des dégâts causées par des gestions municipales communistes.
Pourtant, à 5 km de là, on respire le bon air. Mont Pilat, Massifs du Forez, Monts du lyonnais ou Velay entourent cette (pas très jolie) agglomération stéphanoises. Et c'est bien agréable...
Pendant que je poste des photos de ce monsieur bedonnant qui tente de prendre un peu de frais, je ne parle pas de politique... Bah, d'autres s'en chargent. 
Certains se demandent quand est ce que François Hollande se mettra au boulot. J'aurais tendance à dire que pendant qu'il ne fait rien, il ne fait pas de conneries... Même s'il doit s'assoir sur des promesses électorales qui, égoïstement et pécuniairement, ne m'auraient pas dérangé (gel du prix de l'essence, doublement du livret A, etc...). 
D'autres mettent en avant une présomption de conflit d'intérêt au plus haut sommet de l'Etat. Montebourg est mis en cause : forcément certains de ses soutiens zélés volent à son secours (il a du récupérer des groupies de Royal...). Comme je n'ai pas envie de surjouer l'outrance, et de faire les étonnés de voir que la gauche ben c'est à peu près pareil que la droite, je n'arrive pas à m'émouvoir de cette "non affaire"...

Je parlais des communistes un peu plus haut. Leurs (faux) frères du Front de Gauche, que je ne porte pas de mon cœur, et dont l'attitude ne rend vraiment pas service à la République (ils le prouvent chaque jour), sont à fond dans le dégommage de certains blogs socialistes. Évidemment, mon ami Nicolas est une cible évidente, et facile. C'est pauvre, mais de la part de certains au FdG, on ne peut pas attendre plus...
Évidemment, il va de soit que Nicolas a tout mon soutien (il en a pas besoin).

Je me demande quand est ce que le Parti Socialiste prendra la décision "d'éradiquer politiquement" (formule qu'affectionne Mélenchon) le Front de Gauche. Ca serait facile : ces derniers n'existent que parce que le Parti Socialiste leur permet d'avoir des élus locaux ou régionaux, en leur ouvrant leur liste. Ou cantonaux, en se désistant  pour eux... Le remerciement est facile : en échange, le FdG leur chie dans les bottes. Quand on a des amis comme ça...

Soit dit en passant, c'est aussi pour ça que je refuse que la droite républicaine fasse alliance avec le Front National, dont le Front de Gauche est une copie presque conforme. Je ne me place pas sur le terrain des valeurs et des idées en refusant une alliance avec le FN, mais sur le terrain politique. Le FN, comme le FdG, veut "l'éradication" (copyright Mélenchon) de leur "cousin républicain". J'ai le souvenir de Jacques Blanc, chez moi, qui a accepté les voix du FN pour garder son siège à la région... Le baiser du scorpion... Enfin, quand on roule une pelle à une queue, ça ne s'appelle plus baiser, mais autre chose, et avec un scorpion, ben ça fait mal...


Enfin, je parle du Front de Gauche, alors que le gouffre d'enfer est si paisible. C'est idiot...

Je conclurai ce billet en me demandant si les paysages de la Volga russe me donneront ces mêmes images... Enfin, si j'ai quelques temps, et si je trouve un peu de Wifi, je bloguerai quelques photos...
Et peut être que d'ici que je rentre en France, peut être François Hollande sera t'il devenu président. 

En tous cas, ce que je sais, c'est que l'OM sera toujours premier. Et ça c'est agréable...

dimanche 2 septembre 2012

Que la Force soit avec eux (wouf)

Je viens de pleurer de rire, en regardant sur l'excellent site Topito, ces photos de chiens grimés en stars de Star Wars. Il y en a pleins. Et y a même des chats (ça plaira à mon amie de Marseille).




J'adore. Et quand on adore, il faut faire partager...

vendredi 31 août 2012

Marseille : que reviennent nos vrais couleurs

Hier soir, Marseille jouait sa place en Coupe d'Europe contre une modeste équipe moldave. Le stade était quasiment vide. Et le jeu était médiocre.

Mais ce qui m'a le plus gonflé, c'est encore ce maillot noir et orange qui insulte les couleurs de mon club.
Il m'est inadmissible que l'Olympique de Marseille joue la Coupe d'Europe, vitrine du club au delà de nos frontières, avec des couleurs qui ne sont pas les siennes. Qui ne sont pas les notres.

Nos couleurs sont celles qui nous ont permis de devenir champion d’Europe. Nos couleurs sont celles portés avant par Papin, Deschamps, Waddle, Drogba, et tous ceux qui nous ont fait rêver.  
Surement pas ce noir et orange abject.

Et que l'on ne vienne pas me parler de cet "hommage aux winners", ces "supporters" qui ont fait honte à Marseille et qui ont fait énormément de mal au club.
D'ailleurs, c'est surprenant, ces "supporters" qui arborent des couleurs qui ne sont pas celles du club qu'ils prétendent supporter... 

Marseille en orange et noir en Coupe d'Europe, ça devient pénible, ça devient navrant. On continue à être ridicules, ou on change un peu... ?

mardi 28 août 2012

Il faudrait que je m'y remette... Mais non

L'été se termine. J'ai repris aujourd'hui le boulot. Et les activités à la mairie. Avec des moments difficiles : il y a vraiment des soirs où ça pèse d'être un élu, et où on doit prendre, ou assumer, des décisions qui font mal au ventre. 
C'est comme ça. Et il en faut, des élus de village qui ne gagnent rien, sinon des regards pénibles, des trahisons de gens qu'on aime bien, et des maux de ventre qui rendent la nuit difficile. Il en faut, parce que sinon, malgré la démagogie à la con de certains (y compris à droite, ce qui a offert le Sénat à la gauche soit dit en passant), la vie en société serait juste un peu plus délicate. La boucherie chevaline du farwest ploucasse n'a jamais provoqué une grande victoire de l'humanité...

Il faudrait que je reprenne mon blog. J'ai tellement de choses à dire...

Chez moi déjà, à droite. J'ai déjà dit ici qu'à mon avis, la droite était aujourd'hui inaudible. Quoiqu'avec la médiocrité (je trouve) de la gouvernance actuelle, si d'autres voix que les assez pitoyables Morano ou Lefebvre s'ouvraient, il y aurait de la place pour de la critique...
A droite donc. Fillon affrontera Copé. J'ai toujours critiqué la stratégie de Copé, qui a contribué à ce que la gauche gagne tous les pouvoirs. Copé est, pour moi, une copie d'une ancienne cassette audio de Nicolas Sarkozy. Pas d'image, le son est moins fort, mais encore plus insupportable que l'original.
J'aime François Fillon. C'est ma famille de droite. Mais je crois, là encore, que son temps n'est pas maintenant. Il a été premier ministre : il veut reprendre un pouvoir et la lumière trop tôt. Et ça m'ennuie : il risque de se griller, et je crains que cela soit un gâchis pour son camp (mon camp), mais aussi pour la France.

Hollande est un exemple politique à suivre. Mouillé et souillé jusqu'au cou suite à la supercherie Royal(e) de 2007, il a fait silence. 5 ans après, il ressort et il est élu. Alors qu'il a été premier secrétaire pendant le tsunami Jospin de 2002, pendant le ridicule du référendum de 2005, et pendant la blague Carambar du Royal 2007. 
Le silence et le recul... Quand je gueule pour que la droite officielle et sérieuse apprenne la vertu du silence, et laisse le pouvoir actuel gueuler que "c'est la faute à la droite, patati patata", je n'ai pas l'impression de ne dire que des bêtises. Je suis juste l'exemple d'un Chirac ou d'un Hollande, qui ont montré que le peuple n'est pas forcément des agités du bocal qui ne savent pas faire profil bas quand ils se sont pris un coup de semonce démocratique dans les alibofis.
D'ailleurs, l'attitude actuelle de Sarkozy pourrait être louée dans quelques temps... On verra.

Donc voilà, il faudrait que je reparle. Mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas envie. Je pourrais parler du prix de l'essence et des promesses intenables, basées sur des hypothèses que tout le monde savait irréalistes, mais à quoi bon ? Le camp Sarkozy savait autant que le camp des vainqueurs que la campagne électorale a été le bal des promesses à la con. Il y avait Bayrou qui ne disait pas des conneries, mais quand on n'est pas clair, c'est difficile...
Mais je n'arrive pas...

Alors je vais faire ce que me reprochais le copain de gauche de la Drome. Je vais poster des photos. Parce que finalement, c'est encore ce que je préfère faire en ce moment... Mettre des images de paysages que j'aime, ou que j'ai aimé.

Dans ce billet, les vignes de Morgon dans le Beaujolais s'amuseront avec les vues des domaines du Puilly Fuissé depuis la Roche de Solutré, et du merveilleux village de Julienas, qui donne mon Beaujolais préféré.

Des photos de vins ? C'est ce soir mes deux ans de mariage, et l'anniversaire d'un an du baptême de bébé Faucon. Je vais boire un coup quand même...
Je m'y remettrai demain. Ou plus tard...