samedi 12 janvier 2013

Serval... (et pas Wolverine ?)

J'adore le nom de l'opération militaire au Mali. Serval...

D'ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi Wolverine s'appelait Serval en France, et pas Wolverine (qui est un joli nom aussi). Jeune, j'aimais bien Marvel aussi. Et j'adorais les X-Men. 

Plus sérieusement, je suis également de ceux qui soutiennent cette opération militaire au Mali. Et dans l'exercice de communication, je suis obligé de constater que François Hollande a été bon. 
Cela change de cette histoire assez pitoyable de François Hollande devant les militaires d'Olivet.

Enfin bon, tout cela ne me dit pas pourquoi en France Wolverine s'appelle Serval. Et pourquoi, quelque part, l'opération militaire au Mali ne s'appelle pas Wolverine, tout simplement... ?

(petite pensée aussi pour un ancien copain de blog qui portait le doux nom de Serval... La blogosphère évolue, et y en a beaucoup que malheureusement je ne vois plus).

jeudi 10 janvier 2013

Réveillon à Lille, chez Maurice



La belle affaire de ce début d’année : le voyage de Noël d’Aurélie Filippetti à l’Ile Maurice. Affaire à la con, affaire en bois du début de l’année. Sur un ministre pour qui je n’ai pas tellement d’affection, et qui a déjà commencé l’année assez fort en sortant de belles saucisses sur l’histoire Virgin.
Mais ça me donne quand même envie d’écrire un billet, pour dire deux trois petits trucs.

Je m’en moque d’où Aurélie Filippetti passe ses vacances. Que je souhaite bonne. Hollande a beau dire qu’"il faut que les ministres restent à deux heures de Paris", l’absence du ministre de la Culture n’est pas un drame. Les subventions continueront à tomber durant son absence, et le cinéma français continuera à produire des comédies dramatiques aigres-douces que personne ne regardera mais qui seront récompensées de 4 Césars.
D'ailleurs, soit dit en passant, si connerie il y a, c'est celle d'Hollande d'avoir décrété une recommandation qu'il ne fait pas appliquer.  Surement pas de Filippetti d'aller se faire dorer le caramel au soleil.

Je me moque moins du fait que son cabinet mente. Il parait qu’en fait, « ils n’étaient pas au courant ». Je n’y crois pas une seconde. Mais après tout, ce n'est pas bien grave…

Il ne faudrait pas qu’après le pataquès d’Alliot-Marie chez BenAli, on en vienne à faire une affaire de n’importe quoi. Et là, en l’occurrence, c’est du n’importe quoi.

Ce qui me gène le plus finalement, c’est que, tant qu’à faire, j’aurais bien vu des photos d’Aurélie Filippetti en maillot de bain. Ben même pas (c’est quoi ce vilain paréo bleu ?). Heureusement qu’on a Rachida Dati pour nous offrir du joli bikini de fin d’année.
(après, quant à savoir si cette conclusion grivoise et bien masculine respecte la charte, c’est autre chose…).

mercredi 9 janvier 2013

lundi 7 janvier 2013

Le jour où Lionel Messi a tué le Ballon d'Or...

Lionel Messi Ballon d'Or 2012.  
Depuis la nouvelle formule du Ballon d'Or, c'est la quatrième fois qu'il est élu. Pourquoi pas, c'est le plus brillant sans aucun doute. Mais il y a un mais...

J'ai la nostalgie des Ballons d'Or d'antan. Quand France Football était vraiment France Football, et pas le supplément payant de l'Equipe. Quand le Ballon d'Or était vraiment un truc de spécialiste, que les amoureux de foot attendait à la fin de l'année civile, et pas au début de l'année suivant. Quand le Ballon d'Or était l'affaire du journaliste de la France, de l'Italie, de l'Albanie et de la Géorgie, et pas de Raymond Domenech et Patrice Evra quand ce dernier était son capitaine.

Bref, j'ai la nostalgie des Ballons d'Or qui sacraient vraiment une saison de football. Le ballon d'Or de Matthaus en 1990 me rappelle la Coupe du Monde en Italie. Celui de Stoichkov en 94' le parcours merveilleux de la Bulgarie aux Etats-Unis. Et Sammer 96' m'évoque l'Euro. Je ne parle pas de Zidane en 1998...
Ils n'étaient sans doute pas les plus brillants de l'époque, mais ils ont marqué leur année, ainsi que leur équipe ou leur club. J'ai encore dans mes souvenirs d'enfant le France Football sacrant Jean-Pierre Papin.

Aujourd'hui, le Ballon d'Or n'est rien d'autre que le trophée Fifa de l'époque. Une sorte de youtubisation de ce trophée. C'est dommage.

Cela n'enlève rien à Lionel Messi, qui restera sans doute à l'orée de sa carrière le plus grand footballeur de l'histoire. Mais c'est dommage. Cette année, Castillas, Xavi ou Iniesta le méritaient tellement. En 2010 aussi d'ailleurs. 
Mais il y a un Lionel Messi. Et bon...

Un peu triste ce soir.

Les impôts n'augmenteront pas pendant 5 ans ? (chiche)



Le ministre Cahuzac l’a affirmé ce weekend : «pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible, envisagée ou envisageable» d'ici à la fin du quinquennat ». Doit-on le croire ?

En premier lieu, approuvons le ministre du budget quand il dit : « les agents économiques, qu'il s'agisse des individus ou des entreprises, ont besoin de lisibilité. Il faut pouvoir savoir ce qu'il en sera dans un an, dans deux ans, dans trois ans ». L’instabilité juridique et fiscale de notre pays est une plaie. La principale.

Doit-on croire Cahuzac quand il promet que les impôts n’augmenteront pas durant le quinquennat ? Je ne vois pas pourquoi je douterais de son annonce.
Par contre, je suis convaincu que le matraquage fiscal continuera gaiment. Parce qu’il reste nos amies les taxes bien sur ! N’a-t-on pas eu, au mandat précédent, Nicolas Sarkozy qui avait aussi promis qu’il n’augmenterait pas les impôts : il a tenu promesses, il n’avait rien dit sur les taxes qu’il a multipliées comme des petits pains. Comme la majorité actuelle aussi, qui a joliment commencé à augmenter les taxes, et qui ne prévoit pas s’arrêter là…

Nous verrons bien combien de taxes seront créées ou augmentées durant ce mandat. Le record de Sarkozy sera-t-il battu ?

dimanche 6 janvier 2013

Paysages d'un dimanche de Janvier

Cela fait deux ans que les dimanches de Janvier sont printaniers dans ma Provence. Il fait un temps merveilleux... 

J'ai acheté un nouvel appareil photo à Noël. Bon, comme je suis un cynique garçon de droite (pléonasme), je l'avais mis comme cadeau à Falconette. C'était pour mieux en profiter, mon enfant... 

Je me régale avec. Je prends des photos de bébé. Pleins. Mes copains et copines qui sont sur Facebook en ont marre et me traitent de gateux. Et sinon, je vais un peu marcher et essayer de prendre quelques photos de chez moi... 
Sur ce billet, mes deux villages, prises d'une même colline. Chez moi, on l'appelle "la Faille", parce que c'est une faille géologique. Ca sépare Montfaucon et Roquemaure, mes deux villages. J'ai l'impression que c'est une partie de moi...


Sinon, je profite de ce billet pour apporter un soutien amical à un ami. Le weekend n'a pas été évident pour lui. 
Je ne juge pas ses actes, mais c'est juste mon ami, et une personne que j'aime beaucoup. Si j'avais été plus proche, je l'aurais invité à partager le repas et l'apéritif du dimanche soir à la maison. Tout simplement. Et amicalement.

vendredi 4 janvier 2013

Billet à chier...


La gastro, c'est quoi ? C'est une maladie qui fait chier...
Plus prosaïquement, comme l'indique la page Wikipédia : "Une gastro-entérite est une infection inflammatoire du système digestif pouvant entraîner de la nausée, des vomissements, des crampes abdominales, des flatulences et de la diarrhée, ainsi que de la déshydratation, de la fièvre et des céphalées (maux de tête)".
Je n'étais pas mauvais sur le résumé : c'est une maladie qui fait chier. On y est...

En ce qui me concerne, je touche du bois mais je n'ai jamais de gastro. Des grippes souvent, mais gastro jamais. 
L'an passé par contre, mon bébé Faucon qui n'avait pas 6 mois révolus nous a eu une gastro très violente... Je passe le fait du caca en spray qu'il nous fait bien liquide quand on le tient dans ses bras : les couches culottes, c'est pas étanche... Par contre, ce virus, il l'a passé à toute la famille. Les deux grands-pères ont failli être hospitalisés. Pendant ce temps, j'étais au lit avec 40°C de fièvre (mais c'était une grippe "normale").

Un blog sérieux donnerait des conseils pour s'en prémunir. Du genre de bien se laver les mains ou d'éviter de lécher les fesses d'un inconnu. J'ai plutôt l'impression que ces maladies, c'est un peu au petit bonheur la chance...
Mais ce que je sais, c'est que ce soir j'ai mon toubib qui vient bouffer à la maison. Et j'ai un bébé en creche collective. Quelque chose me dit que la semaine prochaine, il risque d'y avoir du virus dans l'air.

On verra bien... En tous cas la gastro est là, c'est l'actualité à chier de la soirée... (il y a aussi Brigitte Bardot dans les actualités de merde, mais d'autres en parlent...).


jeudi 3 janvier 2013

Histoires automobiles... (qui brulent et se vendent mal)



L’information de ce début d’année est taquine… Sur mon iPhone, deux informations se carambolaient hier matin…


Comme quoi il n’y a pas que les ventes de voitures qui sont partis en fumée en 2012… Il y a les voitures aussi… De là à voir une incidence positive d’une information sur l’autre…

Passé ce moment de cynisme à la crétin, je n’ai pas été surpris de la baisse des ventes des voitures neuves. Bien sur le pouvoir d’achat des français : les taxes et impôts augmentent de partout, pas les salaires qui restent bloqués.
Et puis il y a un fait bête : les ventes des voitures neuves ont eu lieu à un fort rythme ces dernières années grâces aux aides gouvernementales diverses et variées. On peut les contester. Pour ma part, je ne suis pas sur que les transfusions à base d’argent public soient pérennes… Mais le fait est là. C’était efficace ;

Tiens ? Mon exemple. J’ai acheté début 2010 une 308 neuve, dont je suis ravi. Aujourd’hui, je n’ai pas envie d’acheter une voiture neuve : je l’ai fait il y a 3 ans et elle marche encore très bien… Et puis bon, je vais être cynique encore une fois : je vais attendre le nouvel effet d’aubaine qui sera provoqué par une aide gouvernementale… On verra bien une « Montebourgette » pour aider à la vente de voiture neuve…

Et puis ces 1 193 véhicules incendiés… Je suis resté sans voix devant la conférence de presse très officielle en grande pompe de Manuel Valls pour annoncer ces chiffres consternants. J’ai trouvé, au début, ridicule cet exercice de communication. On ne va pas faire comme le gouvernent précédent : on va annoncer les chiffres. Et avec des flonflons s’il vous plait. La belle affaire…
La forme consternante, mais le fond… 1193 voitures incendiées par des trous du cul, ça me parait effarants. Et encore plus effarant que l’on trouve ça presque normal : à la nouvelle année, des petits délinquants brulent des voitures. Ah…

Ceux sont ces chiffres qui m’ont le plus intéressé : « 339 interpellations contre 290, et 244 gardes à vue contre 181 en 2011 ». Ok… On va dire 244 gardes à vue, donc en gros un zozo pour 5 voitures brulées. Ils sont efficaces (s’ils pouvaient travailler aussi bien à l’école, on en ferait des prix Nobel…).
Maintenant, j’attends la suite. Transparence ? OK. Combien de ces personnes là seront relâchés dans les jours qui viennent (peut être est ce déjà fait) ? Combien de ces personnes seront vraiment sanctionnées, punies et mises hors d’état de nuire ? Combien de ces personnes la société devra à nouveau supporter la présence insupportable dans les quartiers ?
C’est beau de jouer le ronflant. Mais soyons transparents jusqu’au bout : avons-nous une justice qui permet à la société d’être protégée de ces petits cons qui, entre autre, brulent des voitures pour le jour de l’an ? Et qui ont un palmarès long comme le bras de ces actes de délinquance qui ruinent le « vivre ensemble », pour reprendre un terme à la mode.

Sinon 2013 a commencé. Il fait beau aujourd’hui. Bonne année à tous les gens que j’aime bien et à ceux qui ne me détestent pas qui passent par là. Et à bientôt.

lundi 31 décembre 2012

2012, le début d'une fin ? (sombre bilan d'un an de blog)



Les chiffres révèlent bien ce qu’a été mon année de blog de 2012. Une année de ras-le-bol global. J’ai détesté l’ambiance sur les blogs. Ambiance électorale détestable et délétère. Pire qu’en 2007 et l’affrontement entre Royal et Sarkozy, deux personnalités identiques en bien des points. 

Et que dire de l’ambiance post-électorale, et de ces 6 mois de présidence Hollande ? Elle est loin, cette "république apaisée" qui était promise... Impression qu’une certaine partie de la gauche (blog, militant, élus aussi...) se venge et se défoule de 10 ans loin du pouvoir. On ne peut rien dire de mal sur ce gouvernement, sous peine de voir sous Twitter ou dans les blogs se déchainer une meute.
Et d’un autre côté, on ne peut rien en dire de positif non plus : c’est d’autres meutes, aussi enragées et fanatisées, qui déferlent… C’est du grand n’importe quoi, ça m’est insupportable : ce n’est pas ça la politique pour moi.
En résumé, on ne peut plus rien dire. Pénible...

Les chiffres sont là. 50% de visites de moins. Forcément, 330 billets en 2012, contre 450 en 2011, et 600 en 2010. L’envie n’est plus là. Le plaisir non plus.
Je l’ai souvent dit ici, le plaisir est le carburant qui fait tourner ce blog. Plaisir de donner, d’échanger. Je ne suis pas un militant : je n’avais pas le badge « FH2012 » sur mon blog, ni aucun autre badge d’ailleurs. Je n’ai rien à vendre. Ni idée, ni parti. Que ça soit un camp ou l’autre qui soit au pouvoir, au fond, je m’en moque. Le salarié moyen que je suis sait que l’effort national pèsera sur ses épaules, et que je travaillerai pour payer des impôts. Donc si je n’ai pas de plaisir à bloguer, je vais faire autre chose : c’est en immense partie ce que j’ai fait ces derniers temps.

Comment trouver du plaisir à bloguer quand pleuvent les insultes ? Je garde en mémoire les tacles par derrière que je me suis pris par certains blogueurs de gauche, qui m’ont consacré des billets avec un seul reproche : celui d’être de droite, et donc de ne pas être de gauche. Un délit de sale gueule. Délit de ne pas penser comme eux, ne pas faire partie de la grande famille de ceux qui insultaient Sarkozy à l’époque (ça m’amuse quand j’entends pleureur sur le « Hollande bashing »…), et se réunissait sous la belle bannière du bien : celle de la gauche. 

Enfin, « la », non car elle est plurielle cette gauche. Parmi ceux qui m’ont aussi consacré des billets d’insulte, il y a cette « gauche de la gauche », ces extrémistes que je considère être du même tonneau que ceux du Front National. Même davantage dangereux, car ils se croient « le bien », avec l’aide d’une bien-pensance générale qui me fait peur… Leur racisme idéologique passe plutôt bien pour certaines personnes : moi il me débecte. Pour reprendre un vocabulaire qui leur sied bien : il me fait vomir… Et davantage encore quand j’en suis une victime, pour la seule raison que je suis « de droite ». Donc pour ces fanatiques rouges bruns, l’incarnation de ce mal qu’il faut « éradiquer »… Heureusement qu’ils ne sont pas au pouvoir, ils seraient capables de mettre en place une police politique et de ressortir les guillotines, ces "humanistes" là…
Donc des billets et des réflexions cons, d’un sectarisme consternant, je m’en suis pris. Ces grands tolérants de gauche ont en parti réussi : j’ai ressenti clairement du dégout à bloguer.

Et je ne parle de ceux de la « vraie droite ». Ou qui se considère vraie. Celle qui a amené Sarkozy dans le mur. Celle qui a élu Copé, et a provoqué la blague tragique de l’élection interne de l’UMP, où les urnes n’étaient pas les seules bourrées visiblement. Comment dois-je considérer ses gens qui viennent m’emmerder et me donner des leçons, alors qu’ils ont réussi à contribuer à donner tous les pouvoirs à la gauche, en faisant perdre toutes les élections les unes après les autres ? Franchement, je ne sais pas…

Bloguer quand on risque de se faire emmerder ou insulter par des collègues blogueurs, ou par des gens qu’on ne connait pas, pour le seul tort qu’on ne « pense pas la bonne chose », ça me gonfle. J’ai une vie réelle suffisamment fournie en cons en tous genres et en emmerdement, pour ne pas en rajouter dans le monde virtuel des blogs.
Mais je constate qu’aujourd’hui, la discussion et le débat sont difficiles. Voire impossible. Tant pis.

Et je rajoute une plaie que j’ai souvent dénoncée ici. Cette impossibilité de débattre sous peine de se prendre le carton rouge de la part de ces intégristes de la pensée.
On n’est pas favorable au « mariage pour tous » ? On est homophobe. On est contre le droit de vote des étrangers ? On est raciste, xénophobe lepéniste. On est contre la taxe de 75% sur les hauts-revenus ? On est « ultra-libéral », ce qui évidemment est une insulte. On déteste cette haine du riche qui déferle ci et là ? On est inqualifiable…
De la même manière qu’on était forcément « machiste » (donc décrédibilisé d’office) quand on critiquait Royal, il y aujourd’hui une interdiction de prendre position sur tel ou tel sujet, sans se prendre l’étiquette balancée en pleine gueule.

Je suis sans doute un idéaliste. Un crétin. Mais je suis convaincu qu’on peut faire de la politique et qu’on peut débattre sans s’insulter, sans se caricaturer. J’ai toujours été persuadé qu’une élection se gagne en convaincant que nos idées sont les meilleures, et que notre candidat est le meilleurs. Pas que l’autre en fasse est le plus mauvais. Pas en abaissant l’autre. Et surtout pas en caricaturant ou en insultant les gens ou les soutiens de l'autre camp par blogs ou Twitter interposés.
Aujourd’hui, en France, on n’élit plus personne : on élimine. On est dans le négatif. Cela se voit dans la société, ou jalousie, mépris et petitesse sont au firmament. Les blogs et Twitter sont malheureusement le prolongement de ce que je juge être la médiocrité ambiante. C’est triste. Pour moi, c’est même déprimant.
Et en ramenant ma logique (que l’on peut contester), 2012 n’a pas vu l’élection d’un camp, d’un président. Il a vu la défaite et l’élimination de l’autre. Un choix contre, pas un choix pour. Les gens ne dansaient pas de la victoire d’Hollande, mais de la défaite de Sarkozy. Négatif, toujours…

J’avais daté mon ras-le-bol réel au moment de l’affaire Merah. J’étais malade pendant le siège du forcené. Grosse fièvre durant ces trois jours. Je n’ai rien écrit. Par contre, quand je venais sur le web, je lisais des choses hallucinantes. J’avais été profondément choqué par certains écrits. Abjects. Ou quand l’anti-sarkozisme peut vraiment pousser à l’inqualifiable… A ce moment-là, j’ai vraiment eu peur de ce que pourrait devenir la France.
Mais en fait non. Le ras le bol, je l’ai eu depuis bien plus longtemps en fait…

Et puis est venue le coup de grâce. L’histoire Wikio – Ebuzzing. La blogosphère de gauche, qui trustait les premières places, a gueulé. Ebuzzing a répondu, de manière pas forcément maline. Fin de l’histoire, des classements, tout ça. Je n’ai pas trop suivi le pourquoi du comment, j’ai l’impression que tout le monde a déconné. Mais au final, c’est le joujou qui est cassé.
Alors un truc bête. Avant, pour savoir qui me citait (ou m’insultait), j’allais voir le « Wikiobacklink ». Aujourd’hui, je n’ai plus rien. Le dernier lien que j’ai eu, cité par l’outil, est un billet qui reprend mon article sur cette histoire de Père Noel qui a été expulsé d’une école, parce que certains d’une autre « communauté » confessionnelle n’en voulait pas. Evidemment pas pour me faire des louanges. Mais sinon rien.

Cette histoire a renforcé mon sentiment : aujourd’hui, j’ai l’impression de bloguer tout seul. Est-ce que ça vaut le coup de continuer ? Aujourd’hui, je ne sais pas.

J’avais créé ce blog, au départ, pour avoir l’illusion d’un contact avec une nymphe qui courrait à travers les bois. C’était en 2004.  A un moment, je n’ai plus su si ce que j’écrivais a pu être lu du côté du Pays de Gex, Macon, le Creusot ou Orléans. J’aurais aimé que certains billets le soient…
Maintenant, je suppose que du côté d’Orléans ça fait belle lurette que ma maison n’intéresse plus.

Aujourd’hui, j’ai d’autres occupations. D’autres envies et aspirations personnelles. Je garderai toujours dans le cœur l’esprit de la Comète, celle d’Aout 2009. Mais je sais très bien que les choses ont changé, tant pis.
Pour autant, les collègues sont là. J’ai rencontré des gens sympas grâce aux blogs. Certains sont devenus des amis. Ca doit rester le plus important.

Le bilan de 2012 est négatif. Très négatif. 2013 c’est demain. On verra ce que ça donne. Mais avec ou sans ma maison, avec ou sans mon blog, la Terre continuera de tourner. Et c’est le plus important…

dimanche 30 décembre 2012

2012 en 12 billets...

Comme tous les ans, je fais l’exercice de mettre en avant les 12 billets de 2012 qui ont eu le plus de lecteurs. Mais vu l’année médiocre qui fut la mienne sur les blogs, force est de constater que ces derniers ne sont pas du tout représentatifs de ce que fut 2012. Je retrouve même des billets qui furent anecdotiques pour moi, et dont je ne me souvenais plus du tout…

J’ai pris mes statistiques sur Google Analytics. J’aurais aimé utilisé l’outil de statistique Blogger, mais impossible d’avoir une vision sur l’année (ce qui est bien dommage, j’aurais tendance à le supposer plus fiable, mais bon…)

La photo à coté est une image de Dimitrovgrad, au centre de la Russie. Parce que c'était pour moi un drôle de voyage, mais un beau voyage, et une belle expérience personnelle. Qui m'aura, en tous cas, bien marqué mon année.

1 – Trolls illégaux (Avril 2012)
J’avais complétement oublié ce billet…Histoire de trolls interdits en Arizona, et puis je ne me souviens plus trop. Sinon que c’était vraiment lors de la période où le blog me dégoutait presque, où j’avais quasiment tout arrêté.
C’est ce billet qui, d’après Google Analytics, a été le plus lu. C’est presque démoralisant…

Il faut quand même rappeler que les militants qui ont voté Jean-François Copé au scrutin interne de l’UMP ont également voté pour que leur mouvement soit représenté dans les médias par Nadine Morano et Rachida Dati, entre autre… Soit par deux personnes qui ont largement contribué aux branlées électorales de la droite républicaine en 2012… Cela n’empêche pas Rachida Dati de truster les médias, et contribuer à salir la politique et son camp à chacune de ses prises de paroles.
Par exemple ce jour d’Août où elle expliquait qu’elle « s’était trompé de bouton » au parlement européen, au moment de voter pour (ou contre) le traité ACTA.

Cette femme est une imposture politique, qui ne tient sa légitimité que du fait de sa proximité à l’époque avec le Roi Sarkozy. Elle est candidate pour Paris. J’espère que l’UMP va vite arrêter cette blague…

Il est évident que le gouvernement Ayrault n’est pas celui que j’ai choisi. Je n’irai pas jusqu’à dire, comme certains intolérants gauchistes au républicanisme sélectif lors du dernier mandat, qu’il « n’est pas mon gouvernement ».
Pour autant, j’avais au départ un apriori favorable sur Ayrault. Parce qu’on aurait pu avoir Martine Aubry (ce qui aurait été une catastrophe), et parce que j’imagine cet homme intègre et républicain. J’ai donc pris positivement cette charte de déontologie, sans être dupe évidemment du côté « gadget » de la chose.

Ces premiers mois de gouvernement socialiste ne m’ont pour l’instant pas prouvé que ces gens étaient foncièrement plus intègres et plus dignes que les précédents. Mais je n’en suis pas totalement surpris quand même…

Finale de Coupe de France : Lyon a écrasé les redoutables footballeurs de Quevily 1-0. Comme l’humilité et la dignité n’est vraiment pas la marque de fabrique des dirigeants, joueurs et supporters de l’Olympique Lyonnais, les effusions de joie sont faites d’insultes et de dérapages. Les joueurs, sur la terrasse de l’Hôtel de Ville du Lyon, chantent qu’à St Etienne, c’est tous des batards. Et ça fait rire.

Jean-Michel Aulas prouve une nouvelle fois qu’il est un tout petit président. Un tout petit homme tout court. Donnant à ces ploucs de St Etienne une définition de ce qu’est un « batard » dans le dictionnaire. Et la commission de discipline absout les lyonnais, en ne donnant aucune sanction.

Cette histoire est abjecte. Jean-Michel Aulas est le premier président de l’histoire du football français qui se permet de cracher et d’insulter non seulement un club, mais aussi ses supporters. Et les grandes instances du football français lui disent amen.

S’il doit y avoir le choix entre Paris ou Lyon champion de France, je choisis 100 fois les parisiens du Qatar.

5 – Manuel Valls, quelqu’un de bien (Mai 2012)
L’histoire d’un homme qui va devenir ministre de l’intérieur, mais n’oublie pas ses amis. Un homme que je pense bien, tout simplement.
L’histoire aussi d’un autre homme (Strauss-Kahn) dont le lynchage a fini de m’écœurer.  J’ai vu la manière dont Julien Dray a été traité (pour avoir invité son ami DSK à son anniversaire, simplement…). Heureusement que la peine de mort a été abolie en France : il y en aurait eu beaucoup qui se serait portés candidats pour appuyer sur la seringue…

Je ne me souvenais plus de ce billet. 18 commentaires pourtant. Et en le relisant, je me rappelle avoir mis du temps à l’écrire…
J’avais le choix à l’élection présidentielle. Plusieurs candidats de centre et de droite. Plusieurs possibilités. Plusieurs visions de la société. Et pourtant, un sentiment d’absence, de me sentir seul, très seul. J’ai ensuite voté Nicolas Sarkozy, sans conviction aucune. Drôle de campagne, vraiment…


Dans ce billet, je détaille ma théorie comme quoi Mélenchon et le Front de Gauche ont besoin d’un Front National fort pour exister. Parce que ces deux mouvements sont les mêmes : ils se détestent et s’attirent, ils se repoussent mais ont besoin l’un de l’autre pour exister.

D’ailleurs, Mélenchon l’a dit clairement : son adversaire, c’était soit disant Marine Le Pen. Le résultat aux présidentielles était éloquent : jamais le FN n’a fait aussi fort… Et Mélenchon de remettre ça en allant faire le show à Hénin-Beaumont.
Il aurait voulu la voir députée, il ne s’y serait pas pris autrement… Mais même ça il a réussi à le louper…


8 – Je t’emmerde (Février 2012)
Les verts le montrent toujours : ils sont la grande classe. Cécile Duflot est la nouvelle Nadine Morano du gouvernement, en pire. Et donc Eva Joly, grande candidate qui voulait supprimer le 14 juillet, l’a également prouvé.
Grande classe les verts… Et tristesse républicaine de les savoir au gouvernement.


Le moment où Jean-Michel Aulas insultait le peuple stéphanois. Un président qui s’abaisse à insulter les supporters, ça ne s’est jamais vu nulle part.
Enfin, c’est un petit président. Un petit homme, les faits le prouvent. Pas la peine d’en rajouter…


Pendant que des femmes se font battre et violer (parfois à mort) dans le monde entier, nos féminismes bobos à la française se lancent dans des combats capitaux. Dernièrement, c’était pour promouvoir la « mère Noel » par rapport au père Noel. Avant c’était pour féminiser le dictionnaire (dire « elle fait belle » au lieu de « il fait beau »).
Et donc cette fois-là, c’était pour faire supprimer « mademoiselle » des formulaires administratifs.

Elles sont consternantes, pitoyables, et franchement indécentes. Mais bon…


Jean-Luc Mélenchon aura fait une campagne électorale ordurière. Les électeurs lui auront bien rendu, en lui offrant un score en deca de ses espérances. Et les électeurs d’Hénin-Beaumont ont eu le bon sens de le renvoyer on ne sait trop où.
Cette fois ci, Mélenchon se rependait une fois de plus en insultes. La politique en sortait une nouvelle fois grandie… Elle le sera davantage quand le Parti Socialiste aura le courage de cesser toute alliance électorale avec ces gens-là, par exemple aux prochaines élections municipales et régionales (en les virant de toutes listes « d’union de la gauche »)…


Arnaud Montebourg en marinière… C’est drôle, mais « ridicule », « indécent » et « Montebourg » sont des mots qui vont très bien ensemble je trouve…


Voilà, c’est fini pour les billets de 2012. Finalement, il y aura eu dans cette liste quelques sujets qui me tiennent à cœur. On verra si 2013 sera d’un meilleurs cru. On verra…

Oui, je suis gâteux...

Les cadeaux de Noël que j'ai acheté à bébé... Qui adore son nouveau Doudou Toutou et Doudou Canard...
J'aime les cadeaux mignons.

Oui, je suis gâteux. Et ça me fait bien plaisir de l’être...

vendredi 28 décembre 2012

Saint Étienne, un lendemain de Noël...

Étant donné qu'Orange vient de me couper l'adsl (en pleine partie de FIFA 13...) pour me mettre à jour mon décodeur TV, autant écrire sur son blog. Les iPhones servent à ça...

Quelques photos prises le lendemain de Noël dans la douce ville de St. Étienne.
Quand on passe dans la vallée du Gier, on ne pensera jamais assez de mal de ces municipalités communistes qui ont fait énormément de mal à ses villes et a ses habitants durant les trop nombreuses années où ces gens ont été au pouvoir.

Pourtant, il y a là encore le charme des souvenirs... 1er restaurant avec Falconette, la remontée en Ligue 1 en 2004, et puis au final une ville qui a âme, a défaut d'avoir une réelle beauté.

Et Saint Étienne un lendemain de Noël, c'est joli...