samedi 15 février 2020

Je soutiens l’homme Benjamin Grivaux

Benjamin Grivaux est l’incarnation de ce que je déteste en politique. L’arrogance. Un certains arrivisme. Une manière verticale de faire de la politique avec cette satisfaction permanente de soi même, regardant toujours les gens d’en haut.
Il est l’incarnation du Macronisme. Cette manière de faire de la politique à la mode bulldozer. Arrogance, toujours. Opportunisme. 

L’histoire n’oubliera pas que ce « nouveau monde politique » qui promettait de transformer la France (rien que ça) l’a fracturé comme jamais. Elle a enfanté des nouveaux élus, par exemple ce triste député Son-Forget. Des Benalla. Et des opportunistes donneurs de leçons morale type Lemaire ou Schiappa.

Pour autant, j’ai ce soir une énorme sympathie pour l’homme Benjamin Grivaux. Je trouve inhumain et détestable ce qui lui est arrivé. 
J’ai été au courant de l’affaire hier soir. Pas eu le temps de toucher au téléphone. Et j’ai assisté le soir à cette histoire, désolante, désastreuse. 

« Le projet vivra mieux sans moi ». Je n’ai rien à dire sur le projet. Qui est un gloubiboulga mode « En Marche ». Mais cette phrase : « vivra mieux sans moi »... putain c’est dur, c’est violent. 

J’ai passé la pire semaine professionnelle de ma vie. Mercredi j’ai craqué. Humainement. J’ai eu cette tentation aussi de dire que les choses se passeront mieux « sans moi ». 
Parce que j’ai vécu un début d’année faite de diffamation et d’attaques personnelles sur des sujets qui m’ont fait mal. Rien de comparable avec Benjamin Grivaux, mais j’ai mal vécu une série d’attaque dont je pensais qu’elle coulerait sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Mais je me suis effondré. 

Je suis conscient de l’adage « tu es visible tu es visé ». j’ai été élu 13 ans, professionnellement je grimpe. Politiquement je suis (un petit peu) connu. Syndicalement je ne suis pas personne.
Et pourtant je me suis effondré. Je voulais disparaître parce que je me sentais être un poids pour des gens qui me font confiance. Je suis toujours un problème, mais je tenterai de redevenir une solution... (mais c’est un autre problème).

Mais penser que la terre tournera mieux sans nous... 


La diffamation et la délation sont des choses que je combat. Viscéralement. Benjamin Grivezux est attaquable sur ses idées et sa politique, pas sur ses merdes. 

Je soutiens l’homme Benjamin Grivaux. Je te tutoies : bon courage à toi !

mardi 11 février 2020

Un soir dans mon village à Roquemaure

En m’arrêtant à la pharmacie, je suis quelques instants devant cette jolie qu’offre la nature. Il fait jour plus tard, et des fois on tombe sur des moments mignons. Lunaires. 



Je me disais que pour la première fois depuis 2001, presque 20 ans, mon nom n’apparaîtra pas sur une liste municipale. Sans regret. Je fais parti de l’ancien monde. Même si j’ai envie d’aider des républicains de droite à reconstruire une droite crédible. 
Et que je ferai. En bâtissant des ponts sur le Rhône. 

Pour autant sur ce scrutin local, je soutiendrai sans aucun état d’âme la liste conduite par la conseillère départementale et vice président du conseil général du Gard Nathalie Nury. Aucun état d’âme. Et avec tout mon cœur. 
Certains me diront qu’elle est étiquetée à gauche ? Oui mais c’est la meilleure des trois candidats. Et sa liste, composées de personnes loyales, compétente et fidèles, me plaît. Il y a des copains de droite, des gens avec qui j’ai été heureux d’être élu. Y a aussi des personnes de gauche mais de grandes qualités, et des gens ont sans doute une sensibilité politique mais ne l’ont jamais exprimé. 
Et Nathalie Nury est une personne fidèle. Une amie. Et une belle personne. Solide, compétente. Et avec des belles valeurs républicaines. 

Après un coup sur le maire sortant qui se veut de droite. Une droite qui augmente les impôts de 30% dans un mandat, fait exploser la dépense publique pour du clientélisme ou du flattage de son ego dans des projets délirants. Mais qui rejette ses turpitudes, ses manques et ses échecs sur les autres (le gouvernement, l’agglomération, l’état, les extraterrestres, Poutine...), non ça ne peut pas marcher. 
Être maire c’est être responsable. Quand on est irresponsable et qu’on mène avec des personnes irresponsables une politique irresponsable, ben non. On a voté Fillon tous les deux, mais au final non. 

C’est parce que je suis profondément de droite républicaine que je soutiendrai une liste soutenue par une personne qui se réclame d’une gauche profondément républicaine. Et je regarderai mon ancien maire, mon ami, mort en 2010 dans les yeux. Il aurait fait le même choix. Il était gaulliste, comme moi. 
Contre la médiocrité et l’opportunisme, quand on a le choix de personne belle et loyale, y a pas à hésiter. 

Sinon la pharmacie trouve que je suis un bon client. 

dimanche 9 février 2020

Toujours dans le tunnel

Une jolie photo sur laquelle je pourrais disserter longuement. Le tunnel piéton de Croix Rousse a Lyon, qui permet de traverser à pied la colline. Il est long. Je ne sais plus combien de kilomètre. Le faire en courant c’était sympa.

En triant (encore) les photos de la fin de l’année dernière je suis tombé sur cette photo de ce tunnel assez fascinant. Je trouve l’image belle. Et très cyniquement symbolique de ce tunnel dans lequel je continue de m’enfoncer. 

Lundi l’enterrement d’une tante chère, la dernière sœur de ma grand mère. Mardi une douleur dans le cœur avec (encore une) gifle professionnelle. Qui celle là coûtera cher. Le télétravail de mercredi m’a juste servi pour essayer de reprendre les esprits, loin d’un endroit toxique qui fait le bonheur de ma pharmacienne... 

J’avais entendu la métaphore du vase. Et la nécessité vitale que le travail ne remplisse pas un vase déjà rempli. Le mien déborde, et c’est pas fini. 
Après, je tiendrai le temps que je tiendrai. Et si je dois m’effondrer et bien soit. Je suis fataliste. Je n’ai aucune possibilité d’action... je subis. Quand je pourrais plus et bien on verra.

Après j’ai une chance, c’est cette bulle. Jeudi soir après un aller retour Avignon Paris Avignon dans la journée, les bébés me sont tombés dans les bras a 22 heures. J’ai une épouse adorable. Et même si je les fuis, j’ai encore quelques personnes qui ne me détestent pas trop...

La sortie du tunnel je ne sais pas quand elle arrivera. Mais quand on arrive côté Rhône c’est joli, côté Saône aussi remarquez...



Il est beau ce tunnel, le mien l’est moins. 

dimanche 2 février 2020

Réflexions politiques et républicaines sur le Mont Saint Clair à Sete

J’étais parti pour écrire un billet politique. Sans grand intérêt. J’aurais demandé qui écoute encore Ségolène Royal (dont les outrances et l’absence de dignité la rendent encore plus ridicules que ridicule). 
J’aurais aussi écrit des regrets sur les primaires de la droite. En assumant mon vote mais en me disant que l’anti Sarkozysme aussi présent chez les militants de droite ont peut être été une erreur. Le PS a fait la même en descendant Hollande. J’aurais du voter Sarkozy, pour pleins de raisons qui feront l’objet de billet sur ma vision pour reconstruire une droite républicaine. 
Et comme je suis brillant si j’ai l’énergie j’écrirai mes remèdes pour sauver la gauche républicaine. En virant par contre les islamophiles, les ami.e.s de l’inclusif, et les ecolo rétrogrades. Bref, en rappelant Jaurès Rocard Jospin Chevenement (et finalement Hollande aussi)

Et puis je suis allé dans mon jardin. J’ai regardé France Angleterre. Et j’ai regardé mes photos 

Je suis revenu sur le 1er janvier 2020. Un matin sur l’étang de Thau, sur le Mont Saint Clair a Sete. Je suis amoureux de Sete.



2019 a été horrible et 2020 a commencé durement. Pourtant je suis content qu’il ne reste plus que 11 mois. Mais j’ai fini l’année avec un ami proche autour de tielles de Sète, du champagne de mon mariage. Et un chardonnay du Jura à tomber par terre.
Et à côté de la mer Méditerranée.    



Le Mont Saint Clair est un endroit magique. D’un côté une croix et une petite chapelle. De l’autre un parc avec vue sur le Lido. Sur cette petite langue entre la mer et l’étang de Thau. 


J’écrirai politique un autre jour. Faudra vite car je pense que cette imposture opportuniste qu’aura été LAREM et le macronisme mourra bien vite. 

D’ailleurs la France Insoumise est ce même type d’imposture. Avec un extrémisme décomplexé qui accepte en son sein une islamophilie électoralement intéressante. Mais qui a lâché la république : on ne peut pas être pour des zadiste violent (qui ont fait lâcher le grand Macron à Notre dame des Landes et ailleurs) et se réclamer républicain.

D’ailleurs le chef de LAREM indique qu’il se désistera pour lutter contre le rassemblement national. Très bien. Mais ce front républicain sera crédible s’il est aussi contre Mélenchon et ses amis. Pire que la bande à Le Pen.
Pour l’instant LAREM n’est pas crédible. Et le front républicain est une blague. 



Sinon Londres vit bien des drames en ce moment...




lundi 27 janvier 2020

Macron ira il jusqu’au bout ?

J’avais une théorie de sortie de ma cave. Que Emmanuel Macron était un président élu par accident. 
Le candidat de droite détruit par une affaire sortie à deux mois du scrutin. Un président socialiste légitime assassiné par son propre camp. Qui a investi un Benoit Hamon qui a été ridicule. 
Macron était le moins mauvais. Il a aggloméré autour de lui une jolie bande d’opportunistes. Qui ont pensé que le pouvoir était une toute puissance. 

Depuis nous avons vu un effondrement sans précédent de notre société. Et des réponses à côté de la plaque. D’un boboisme de parvenues réussis qui font peur. 

Le symbole était, au début de l’été, la déclaration hallucinante de cette hallucinante porte parole de ce gouvernement. Lorsque Sylbeth N’Diaye montrait que depuis sa voiture de fonction avec chauffeur, la galère des automobilistes elle s’en branlait. 

Mais qu’avons nous eu ? Crise des gilets jaunes et d’une France rurale qui s’est sentie humiliée, ignorée ? Une circulaire qui dit que les résultats des communes de moins de 9000 habitants ne sera pas prise politiquement en compte... les pouilleux qui ne votent pas En Marche, on s’en branle... et augmentons leur le gazole et les cigarettes. 

Le conseil d’état a mis la couche finale en dénonçant cette méthode « qui vient d’en haut », d’un roi soleil et sa cour totalement hors sols.

Macron ira jusqu’au bout, le Général de Gaulle a conçu une belle constitution. Le président n’a pas besoin des tripatouillages d’un procès Fillon avant les municipales ou de circulaire Castaner. 

Par contre demain...

vendredi 24 janvier 2020

Merci de finir dure semaine

Une photo souvenir de Lyon. Un pub dans le Vieux Lyon où j’allais quand j’avais 20 ans.

Ce soir je bois la même bière, une Grimbergen de Noël.

Falconette a un joli coude. 

La semaine fut horrible. Comme les premières. Hier fut une journée magnifique par contre. Une journée de cours avec des élèves passionnants, passionnés, touchants. Aller dans l’enseignement, je crois que ça me plairait...

A part ça, rien. J’aurais envie des choses méchantes sur la CFDT, sur ce macronisme qui reste la pire imposture de la 5ème république. Et qui nous ouvrira les portes vers un chaos inimaginable. 
Il faudra que j’écrive sur 2017, et ces primaires qui ont confisqué l’élection. Et donné un résultat que j’ai du mal à reconnaître. Et que je ne trouve pas légitime. 

Mais je suis trop fatigué ce soir, j’écrirai un autre jour. Je finis ma bière. 


dimanche 19 janvier 2020

Lyon de nuit, une autre carte postale

Je reste sur une nuit lyonnaise. Le dernier billet de la semaine dernière était vers la presque île.

Là je pars de la Place de Terreaux.


Puis je traverse cette Saône belle pour voir la cathédrale Saint Jean et marcher dans le Vieux Lyon a la recherche d’une table. Avant on a trouvé un joli pub qui servait de la Grimbergen de Noël.





Puis on retraverse la Saône. 


Et on arrive place de la République. 


Lyon de nuit est belle. Simplement belle. 

La ville de mes 20 ans. J’en ai plus du double...


vendredi 17 janvier 2020

Ciel de flammes et arc en ciel dans le Gard

Ce soir vers 17h30 le ciel chez moi était fantastique. Une lumière formidable. 



Rien à rajouter, juste profiter. 



jeudi 16 janvier 2020

Lyon de nuit (carte postale de nuit) #Lyon

Carte postale de Lyon un soir d’hiver. Une nuit d’hiver. Dans mes endroits préférés. Dont cette passerelle du palais de justice, où j’ai tant de souvenirs. Ou encore la Place Bellecour et le début de la Rue de la République. 

Billet de rien. De nuit. D’hiver.











dimanche 12 janvier 2020

Valdano et Burruchaga... mon fils handballeur

J’adore la couleur du maillot du club de hand de Roquemaure. Et j’adore voir mon fils et son copain avant son match.

Hier les matchs ont été durs. C’est en prenant des branlées qu’on grandit. 

Le petit est judoka, le grand handballeur. Dans le gymnase où malheureusement j’étais trop gros quand j’étais petit. 
Je vous aime tellement...


samedi 11 janvier 2020

Blague pivot

Le dicton populaire dit « c’est quand on voit les couilles qu’on peut confirmer que c’est un mâle ». C’est à la fin du match qu’on connaît le résultat. Mais parfois des films sont tellement grossiers que l’on peut deviner la fin facilement.

Il était évident que l’âge pivot était la pièce principale d’une intrigue qui n’en n’était pas une. Qui faisait jouer à une CFDT totalement En Marche depuis le début un rôle de faux méchant. Et comme par hasard, aujourd’hui on retire « l’âge pivot », et la CFDT est contente. 
La CGT restera le méchant de ce film cousu de fil blanc. La CFDT montre qu’elle est décidément facilement achetable par tous les pouvoirs (Fillon en rigole encore en 2003...). Le film est lamentable.

Je suis très proche du syndicat CGC, qui tente de défendre une catégorie professionnelle qui en prend plein la gueule. A chaque fois. Sur les retraites, l’encadrement d’une manière générale restera cocu de l’histoire, sans train à bloquer ni véritable pouvoir de nuisance. Sinon celui de travailler et de payer.

Enfin ce film a la fin prévisible... j’ai préféré Avenger Endgame (même si je me doutais de la fin d’un des personnages, mais c’était une superbe fin)

mercredi 8 janvier 2020

Lyon : carte postale de Croix Rousse

Une simple photo prise un soir d’hiver depuis Croix Rousse. Si j’avais eu un bel appareil photo, j’aurais eu une vue des Alpes fabuleuses. Le Mont Blanc était beau

Et de l’autre côté, une vue sur le Lyon de Part Dieu.


J’adore les couleurs de ce soir d’hiver. J’adore Croix Rousse. Un endroit rempli d’histoire, Jean Moulin. Un village aussi.
Je suis un enfant de Fourviere, la colline d’en face où au bord de cette Saône belle j’ai fait mes premiers pas d’oiseau de 20 ans.

J’aime Lyon. 
Pas le FC Lyon, le club de foot qui joue à Decines est lamentable. 

Mais Lyon, que la ville est belle...


dimanche 5 janvier 2020

Remettre la machine en route

2019 aura été un cauchemar quasi-continu. Lorsque j'ai pris cette photo d'un lever de soleil à Frontignan le 31/12/2019 à 8h20, Bébé Faucon était en train de vomir tout ce qu'il avait dans le ventre. Depuis 5 heures du matin. Le symbole était dur, une année qui a été horrible. Une reconstruction que j'ai essayé, qui a tenu le temps d'un automne où j'étais un roc.

Et la fin de l'année où tout partait en vrac. 


Puis début 2020. A Falconette d'avoir la gastro. Puis recevoir une lettre comme un coup de couteau. Se voir reprocher des actions qui datent de 4 mois, qui nous paraissaient rien mais qui ont blessé des gens que l'on aime.
Et s'écrouler alors que l'année n'a pas commencé depuis trois jours. Voir bébé 2 vomir à son tour. Et avoir envie de s'enterrer sous le sable de cette jolie plage héraultaise.



Pourtant, faut remettre la machine en route. Car 2020 est encore très (très) long. Demain, je vais découvrir un nouveau bureau, un nouvel endroit. Pas par choix, mais parce que comme je disais sur le dernier billet, la "transformation" est à la mode...
Je lisais une interview du responsable CGC de France - Télécom / Orange... Et je crains que ce monde "En Marche" ne soit le monde de la violence, de la malveillance, de la loi du plus fort.

Remettre la machine en route. Demain, je serai peut être KO. Mais je sais contre quoi je dois lutter. Et je lutterai.

Quelques images avant de reprendre le boulot demain. Marseille et Nîmes se sont qualifiés dans une douloureuse douleur. J'espère que ces premiers de 2020 ne seront pas l'image de cette année, mais il ne tient qu'à moi de faire en sorte que. Redevenir acteur.

Remettre la machine en route. Simplement.


vendredi 3 janvier 2020

Encore 364 jours en 2020...

Le titre évoque bien mon état d'esprit. J'en suis désolé. Pourtant je devrais commencer par deux choses. Présenter mes sincères vœux de bonheur à ceux qui passent par là. De manière volontaire ou par hasard (content de la visite sur mon dernier billet).
Et par rapport à mon dernier billet, dire que je suis content de voir que nous ne sommes pas des montagnes, et qu'on peut reparler à des gens que l'on apprécie et avec qui nous avons été de bons amis. Cela ne veut pas dire que tout reviendra comme avant, mais ça fait du bien, ça m'a fait du bien.

Pour autant, les photos de mers et d'étangs n'atténueront pas l'amertume de ce début d'année. Nous avons fini 2019 dans un drôle de chaos. L'appartement de Frontignan, face à la mer, était génial.
Mais Bébé Faucon malade (et bien malade) le dernier jour de l'année. Falconette le deuxième jour de l'année. Et Bébé 2 au début du troisième jour.



Entre temps, mon PC alterne écran bleu et pas bleu. Ma Fitbit Charge 3 est en rade. Elle devrait être remplacée mais c'est pénible. L'iPad de Bébé 2 accuse aussi son age.

Le pire est un carton, un courrier, qui m'a profondément fait mal. Je n'emploierai pas le mot de trahison, car l'attitude des gens vis à vis de soit a toujours une source : soit même. J'ai une vision conne des choses, mais si quelqu'un me fait du mal ou me veut du mal, c'est qu'à un moment j'ai eu une mauvaise attitude.
Sauf que là j'ai pris un coup que je n'ai vu venir de nulle part. Je suis groggy depuis deux jours. Je ne sais plus où j'habite. 

Je ne parle de la reprise du boulot lundi matin. Dans son délire de "transformation", Macron a accompagné des mentalités délirantes dans nos entreprises. La mienne perd toute humanité. Le café, qui a toujours été gratuit, sera payant à partir de lundi. Et la "transformation" doit continuer. 
Pour moi, elle passera pas la découverte d'un nouveau bureau à un endroit totalement différent de là où je travaille depuis un moment...



France Télécom est devenu Orange dans la douleur. J'ai l'impression que dans son délire de "transformation" vers un "nouveau monde", Macron a infanté des monstres. 
Maxime Tandonnet a publié un très beau texte "à quoi sert il d'avoir raison". Je m'y suis reconnu lorsqu'il parle ainsi : 
"Nous savions, nous autres, dès le début, que le martèlement autour de notions prétentieuses comme le « nouveau monde » ou la « transformation de la France » couvrait un vertigineux néant. La fuite quotidienne dans la posture, le mépris des gens et la mystification permanente, érigés en dogmes de gouvernement, ne pouvait évidemment conduire qu’à la catastrophe. Sans doute, la déconnexion de la classe dirigeante avec la Nation n’a jamais, depuis 1945, atteint un tel niveau."

Bonne année à tous quand même. Essayez d'avoir un peu le bruit des vagues dans la tête. Moi, je vais essayer de reprendre une respiration "normale". Et d'éviter de trop subir 2020. 



Là, pour l'instant, je subis. Vraiment. 

mardi 31 décembre 2019

Adieu 2019 (et non, pas merci)


2019 va s’achever dans quelques instants. D’habitude, les années précédentes, je faisais un billet rétrospectif des billets écrits dans l’année les plus lus. Cette année, je n’en ai aucune envie.

Depuis que j’ai ouvert ce blog en 2004, c’est l’année où j’ai écrit le moins de billet. J’avais ouvert ce blog comme un à une amie à qui parfois je repense avec tendresse. Mais je pense que mes pensées sont comme mes mots : ils n’atteignent plus Eurydice (Elaurys) depuis bien longtemps. C’est dommage.

J’avais écrit 583 billets en 2010. Cette année, je suis quand même surpris d’en avoir écrit 143. Ca reste moins qu’en 2005 où je n’étais lu par personne, ou presque.

2019 restera une année noire pour moi. Je la termine au bord de la mer. Epuisé. Des amis proches sont venus passer le réveillon avec nous, c’est bien.
Finir l’année à Frontignan, à côté de cette merveilleuse ville qu’est Sète, c’est chouette. Mais finir cette année, c’est bien tout court.



Professionnellement et personnellement, 2020 me parait effrayante. Je ne sais pas si je survivrai (propre et figuré) à une année aussi horrible que 2019. Mais partant du principe que ce qui ne tue nous rend plus fort, je ne suis pas loin d’être invincible. En tous cas, je me suis musclé, physiquement et moralement.
Ma meilleure amie m’avait dit qu’il fallait que je passe cette année au « Falconhill 2.0 ». Sauf qu’en début d’année, il y a eu un crash système pendant la mise à jour… Il a fallu un moment pour revenir à une version stable. Je pense être proche du 2.0, mais « convalescence » m’a dit le médecin du travail et une dame à qui je parle beaucoup. « Convalescence », le mot est beau.

J’écris en ce début de matinée ce billet qui est programmé pour être mis en ligne ce soir. Je vais aller marcher le long de la plage. En évitant de trop me pencher sur le passé. En de trop regarder loin devant. Vivre l’instant présent. Quand on court, il ne faut ni passer son temps à regarder derrière (sinon on se prend un arbre), ni regarder trop loin devant (sinon le trou est terrible pour la cheville).
Je suis content que 2019 s’achève. Pour 2020, on verra.

Merci à ce qui ont été présents. J’ai reçu des mots très touchants. Des commentaires et mails privés très gentils. Je leur transmets mes vœux les plus sincères.
A eux et aux autres. A tout le monde, ceux qui m’aiment et ceux qui ne m’aiment pas. Mais à ceux qui m’aiment, je les appuie un peu plus.