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dimanche 6 février 2011

Un dimanche après-midi de Février...

Un temps magnifique aujourd'hui, dans le Gard des bords du Rhône. Un temps pour aller courir dans les vignes, et profiter de ce soleil sans vent.
Un temps pour laisser les politicailleries à deux francs à d'autres moments... A m'en donné, il faut savoir aller prendre l'air, ça fait du bien.

Un merveilleux dimanche après-midi de février, où il n'y a rien à rajouter...

samedi 25 décembre 2010

Un Noël au pied du Pilat et du Forez...

Ce matin, après une nuit difficile (un peu de grippe, un peu trop de vin, et surtout une fatigue réelle), l'ouverture des volets a donné cette information claire. Noël au pied du Pilat est froid et neigeux... Saint Chamond aura passé la nuit sous une fine neige tombante, et la matinée sera du même acabit...
Saint Chamond est une ville spéciale. Au premier abord, on peut raisonnablement la trouver assez vilaine... Et puis au fur et à mesure qu'on y passe du temps, qu'on s'y crée des souvenirs, qu'on déambule dans ces ruelles parfois surprenantes, parfois chaleureuses, on commence à l'apprécier...

J'ai pris cette photo depuis le quartier de Saint Edmond. C'est, parait il, là qu'est l'origine de Saint Chamond. Une petite église dans un petit quartier, qui donne des frissons pas uniquement dus à la neige qui tombe dans le cou. Et, en face, le Mont Pilat...
Ce matin, les rues de Saint Chamond étaient bien vides... Il n'y avait pas cette ambiance de Noël que je retrouve le matin à Roquemaure, à Montfaucon, ou dans mes rues de ces petits villages de Provence... Non, ce matin, les rues étaient vides.

Ajoutons la neige à cela, cela donnait à Saint Chamond un coté très Europe de l'Est... C'est Noël, donc il est inutile de polémiquer, mais force est de constater que le fait d'avoir été longtemps administrées par des mairies communistes n'a pas rendu les alentours de Saint Etienne très avenant... L'urbanisation de ces villes, de Rive de Gier jusqu'à Firminy, évoque plus l'Union Soviétique que les portes d'Auvergne et d'Ardèche... C'est dommage...
Pour autant, ces villes ont un certains charmes. Ici, la place où se trouve l'Eglise Notre Dame, en perpétuel travaux. Il y a deux ans, alors que j'étais en vacances du coté d'Annecy, un référendum local a sauvé cette église. En effet, certains souhaitaient la détruire, car la maintenir en état coutait trop cher... Au moment où des pitoyables mesquineries veulent détruire notre histoire et nos traditions sous couvert de "laïcité" ou "séparation de l'église et de l'Etat", il y a des résultats de référendums qui font plaisir.

La Place centrale de Saint Chamond continuera à être surveillée par cette église Notre Dame, certes à la symétrie imparfaite, mais qu'importe...
Noël va se fêter dans quelques instants. Les cadeaux sont en place. Le reste, on verra plus tard...

Juste penser à aller ouvrir le Chateauneuf du Papes et le Lirac de mon ami Brice (sa cuvée David est une merveille, son blanc aussi), et essayer de passer une belle journée. C'est Noël, bordel !

vendredi 24 décembre 2010

Nîmes va féter Noël...

D'habitude, j'aime bien aller à Avignon, les veilles de Noël. Cette année, nous aurons choisi ce Nîmes que j'aime tellement...Pas de marché de Noël que l'on peut voir fleurir dans trop d'endroits maintenant, non... Juste quelques placettes décorées de plus beaux habits de Noël. C'était à l'image d'un Nîmes hivernal j'ai trouvé, tout en retenue, et chaleureux... C'est vrai que le Nîmes estival, s'il demeure chaleureux, la retenue est beaucoup moindre...
Difficile d'échapper à quelques attractions qui amusent les enfants. Sur le parvis des arènes, un grand huit bien enfantins, où on pouvait entendre les cris des enfants au moment où les rennes amorçaient une descente bien tranquille...
Et puis cette grande roue... Nous ne l'avons pas pris. Pourtant, je me dis que ça doit être beau les arènes vues d'en haut, beau et rare à voir. J'aime voir les villes d'en haut, de dessus les toits... Bah, après les fêtes, si elle est encore là...
J'aime Nîmes. C'est la ville d'enfance du maire de mon village d'enfance. C'était la ville où l'ancien maire de mon village d'aujourd'hui, celui qui est parti trop vite cette année et qui, comme mon papy, va vraiment me manquer ce soir et demain, m'amenait pour me faire mes premiers pas en politique...
Il m'accompagnait, avec son Espace bleu et sa belle moustache, à la permanence du RPR de Nîmes. Plus pour me faire plaisir qu'autre chose, car il m'aura finalement appris très jeune l'hypocrisie incroyable qu'il y a dans ces appareils politiques, composés d'apparatchiks et de gens qui ne mangent que grâce à la politique... Et nous sommes loin du militant qui se bat avec générosité, par conviction...

La dernière fois que nous sommes allés à Nîmes ensemble, il était Maire de mon village. C'était un jour d'élections sénatoriales. J'étais un "Grand électeur"... Chouette journée de septembre. Le Carrée d'Art offrait une affligeante exposition d'art contemporain...
Je me souviens du "crick sur frigidaire", et du prix auquel la Mairie de Nîmes avait payé ce foutage de gueule qui, parait il, était de l'art... Je revois ce "matelas orange" ou ce "morceau de moteur sur table en bois". De l'art parait il... Du culot j'aurais tendance à dire, et une absence totale de scrupule de la part de ceux qui ont vendu ces "trucs" pour des sommes à 4 chiffres... Et une véritable contrepublicité pour l'art subventionné...

Enfin, je suis un con. Je dois avoir du mal à être subjugué par cet "art contemporain" et par un frigo sur lequel on rajoute un outil, et une pancarte marqué 4700 €...
La balade d'un Nîmes qui se prépare à Noël se termine forcément en remontant le Boulevard Victor Hugo. La Maison Carrée s'était parée d'une patinoire. Les enfants s'amusaient et semblaient heureux. De loin le plus important...
Je reviendrai l'année prochaine à Nîmes. Voir jouer le Nîmes Olympique : le match de mardi soir aura été un des meilleurs que j'aurais vu sur cette pelouse. Je garde en tête deux jeunes joueurs d'un niveau très très haut. Moukandjo, déjà décisif plusieurs fois cette saison. Mais surtout un jeune, Bénézet. Ce type là, c'est du Valbuena en, je trouve, bien plus fort. Un dribbleur (en France il n'y en a pas...) qui sent le jeu. 19 ans. Si les petits cochons ne le mangent pas, on le verra très très haut celui là...
Et puis y aura les filles du HBCN, en handball. J'espère que Blandine Dancette, que j'aime beaucoup et qui s'est fait à la cheville la même connerie que moi y a un an, reviendra vite. Idem pour ses copines de club Herbrecht, Ayglon et Simulé...

Et puis y aura un rideau tiré sur 2010. Et avant, un Noël où, c'est con, mais un papy et un ami moustachu me manqueront terriblement ce soir et demain...
Il n'empêche. Nîmes est vraiment une belle ville...

samedi 18 décembre 2010

Ciel de fin de journée... Fin d'une année difficile

Je suis allé courir hier soir. Oh, c'était difficile, il faisait froid (moins que maintenant). Il faisait froid et mes jambes étaient aussi fatiguées que ce corps qu'elles supportent. Pourtant, les images étaient belles...
Je suis en vacances depuis hier. Fin d'une année professionnelle qui n'aura rien eu de particulière. La fin de l'année civile, ce n'est pas encore pour tout de suite. Mais quand minuit sonnera à l'église de mon village, dans quelques jours, je ne serai pas malheureux...

Si nous devions faire des classements, je crois que c'est sans mal et sans difficulté que je classerai 2010 comme une des pires années de ma vie. Pourtant, il y a eu un mariage au milieu, réussi, agréable. Mais y a ce mais... Y a ces manques, ces gens qu'on aimait qui ont eu la triste idée de partir trop vite... Certains m'ont dit au revoir, d'autres se sont fait faucher par ce tacle venu de derrière, qui donne un carton rouge sans appel possible à celui qui le reçoit...

Et comme l'année ne doit pas se finir sans que la casserole soit complétement raclée, il y a cette nouvelle triste qui rajoute la cerise à la liqueur sur ce bien écœurant gâteau, et ce petit chien que j'aime tellement, parfois star sur certaines pages de ce blog, et qui va probablement ne pas passer l'année...
Buvons la pinte jusqu'à la dernière goutte... Et non monsieur le barman, pas la peine de me resservir, je vais sortir je crois...
L'année se terminera bientôt. Et c'est tant mieux... En ce qui me concerne, je bloguerai sans doute encore d'ici la fin de l'année... C'est comme le verre de vin du soir, on dit qu'on n'en prendra pas demain mais on n'aime trop ça... Donc d'ici la fin de l'année, j'aurais bien l'occasion de soupirer sur la médiocrité de notre classe politique, sur l'indignité de notre pouvoir actuel (je crois qu'il serait bon, pour tout le monde, que Brice Hortefeux démissionne cette fois...), et sur cette opposition (de gauche) que j'ai tendance à considérer encore pire que ce pouvoir actuel, défini précédemment...

Cela fera l'objet d'autres billets... Là j'ai juste envie de partir courir, et de ne penser à rien... Parce qu'elle est longue cette année... Vivement que le soleil se couche pour de bon...
Enfin, j'espère que le lever de soleil sera source d'un espoir véritable...

mercredi 8 décembre 2010

Un ciel de soir de décembre sur mes vignes...

Il parait que c'est un beau bordel sur Paris en ce moment... J'aurais du y être... Je n'y suis pas. Je suis dans mes vignes du bord du Rhône, celles qui produisent ce Lirac, Tavel ou Chateauneuf du Papes que j'aime tant. Ce soir, elles dorment...Un billet qui ne sert à rien. Juste deux ciels d'un soir de fin d'automne.

jeudi 11 novembre 2010

Montbrison

Je ne connaissais la ville de Montbrison que par ce qu'elle m'évoquait. De noms et de souvenirs. Un coin où "tous les chaudrons sont verts"...


Cette crainte de mettre les pieds dans cette ville s'est vite muée en curiosité... Et la promenade faite dans ces petites ruelles a donné lieu à un agréable moment...


Un calvaire sans doute chargé de souvenirs pour quelques anciennes connaissances. Des quais ravissants, donnant des cotés d'un petit Annecy qui ne demande qu'à grandir...


Et surtout une atmosphère chaleureuse dans ces petits quartiers. Une délicieuse petite ville au pied des Monts du Forez...


Une charmante découverte : j'y retournerai, sans crainte, mais avec beaucoup de plaisirs...

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dimanche 31 octobre 2010

Couleurs d'automne et de Toussaint

Aujourd'hui, je n'ai pas envie de parler de politique... Dehors il pleut, et il fait froid. La cheminé tourne. La salade est prête je crois, et si je n'avais pas eu la mauvaise idée de monter sur la balance ce matin, je boirais bien un verre de vin avec...

Non, aujourd'hui, j'ai juste envie de non pas parler de l'automne et de ces jolies couleurs. Mais envie de me balader dans les quelques photos prises ces quelques derniers jours, prendre ces vignes et ces peupliers qui se drapent de pourpres et d'orangés...

Ici par exemple, c'était mercredi soir... Des vignes du joli petit village de Codolet... Au fond, on le reconnait, mon Mont Ventoux...
Là, on voit toujours le même Mont au fond... Et je suis sur les hauteurs de mon village...
Quelques vignes de Chateauneuf du Pape. Prises hier, on remarque les nuages qui s'amoncellent...
...et qui aujourd'hui explosent, et pleurent sur ces rouges cerisiers...
C'est l'automne. Demain c'est la Toussaint. On parlera politique un autre jour...

vendredi 8 octobre 2010

Début d'automne en pays gardois...

Quelques images d'un Gard des bords du Rhône. Début d'automne. Il fait beau, un vendredi après midi à partir un peu promener à vélo, tranquillement... Tranquillement...

jeudi 23 septembre 2010

Au fait ? C'est l'automne...

J'ai toujours aimé l'automne. Est ce coté mélancolique qui me fait aimer cette saison aux teintes crépusculaires ? Est ce que parce que je suis un enfant d'Octobre ?Aujourd'hui, il a fait chaud. Temps estival. Pourtant, il me tarde de mettre la cheminé en route, et de marcher sur ces rouges sentiers de feuilles mortes... J'aime l'automne. Et on y est...

mardi 31 août 2010

Une folle envie de Béziers...

Le jeu de mot me désole... Croire que l'attente de mon repas, dans cette délicieuse citée de Carcassonne me donne des idées de titre jegounien...

Et pour le moment, un simple billet de photo d'une ville qui respire la fête et le Midi...

Béziers est une belle, forcément qui donne envie...

samedi 14 août 2010

La Lozère du Tarn et des Causses

Quelques photos carte postales, sur cette fin de semaine dans cette Lozère des villages. Ici Quézac, dans lequel la nuit passée a été calme et délicieuse...



Ou encore Sainte Enimie, une petite beauté en milieu des gorges du Tarn



Enfin Meyrueis, au bas du Causse Mejean... Une sorte de petite Venuse cévenole...



Finir par ces majestueuses gorges du Tarn, qui s'ecoule entre ses deux Causses géants...



Et en Lozère, j'y ai même trouvé un Pont d'Avignon...


Merveilleuse Lozère...

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lundi 2 août 2010

Albi, joyau mondial...

L'été dernier, Albi était la première étape de mes vacances. Les festivités du 15 Août terminées dans mon village, nous prîmes la Modus pour un périple en France qui nous fera passer par Bordeaux, la Rochelle, Chinon, et au final par la Comète.
C'était un magnifique été...
Nous apprenons que la cité épiscopale d'Albi a été admise dans le patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco. C'est, pour moi, une nouvelle réjouissante...

Ce "plus gros tas de briques du monde" dixit les albigeois regroupe a cathédrale Sainte-Cécile, cette immense église fortifiée en briques ocre apparentes construire entre XIIeme et XVeme siècle (Bouygues était plus lent à l'époque), le Palais de la Berbie, qui abrite le Musée Toulouse-Lautrec, l'église Saint-Salvi et son cloître, le Pont vieux et plusieurs édifices classés.
Et c'est chouette et mérité : Albi est une ville superbe. Que je connais peu, mais que j'ai vraiment apprécié.

Il y a des actualités qui donnent envie d'un billet. Estival. Quand d'autres, comment dire...

Non, ne mélangeons pas les billets. J'aurais pu parler du discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, des positions abracadabrantesques de certains à l'UMP, et des réactions d'une gauche morale et donneuse de leçon fidèle à elle même... Mais non, ne polluons pas ce billet de politicailleries qui ne m'inspire pas grand respect...
C'est pourquoi, quand l'actualité est bruyante d'un bourdonnement fatiguant, il est préférable de s'en aller sur des paysages sympathiques... Albi en fait parti. Le pays Cathare proche, que je visiterai au début du mois de Septembre, en sera également.

La France est un magnifique pays, avec des paysages divins, des villages adorables, des monts reposants... Profitons en.
Et vive Albi...

mercredi 21 juillet 2010

Gros coup de barre...

Je ne sais pas si c'est la chaleur, ou l'accumulation d'évènement qui touchent profondément et personnellement... Mais ce matin, c'est très dur. Très dur de se lever. Très dur d'allumer son ordinateur. Très dur de boire son thé du matin en ne pensant à rien...
Aujourd'hui, j'ai un gros coup de barre...
Je me demande souvent quand est ce que je vais payer physiquement une année pour l'instant très difficile. Une cheville brisée par de la glace, une opération délicate pour le grand-père, suivie de la disparition d'un ami très proche. Depuis, le printemps est arrivé, et on pourrait que les choses vont mieux...
Mais non. Le grand-père va toujours très mal, et me montre tous les jours que nous ne sommes décidément qu'éphémère, en attente perpétuelle de cette mauvaise nouvelle qui touche tellement de gens tous les jours, la disparition de quelqu'un qu'on aime...

Savoir notre mortalité devrait, je l'ai toujours pensé, nous éviter la petitesse et la médiocrité dans nos relations. Mais non... J'ai tous les jours, en ce moment, l'impression de toucher le fond de ce point de vue là. Tristesse de voir que les évènements passés ne changent pas les personnes. Tristesse, profondément conne je l'assume, de voir que notre mortalité connue et irrémédiable ne rend pas nos relations avec les autres plus saines, plus pures... D'une certaine manière plus simple...

Je ne parle pas uniquement de cette fille qui hante, encore, certains moments où je suis plus triste ou mélancolique ou faible, ou les trois à la fois. Cette personne qui me ramène dans mon enfer à moi, vers l'endroit où Orphée allait chercher une bien aimée au nom qui m'évoque toujours beaucoup de choses...
Sauf que je n'ai pas de lyre avec moi (je ne saurai pas en jouer), je n'ai pas d'Eurydice à essayer d'aller retrouver en enfer... Et mes soupirs vont bien au delà de cet épisode, aujourd'hui vieux de plus de 8 ans...

Pourtant, le soupir reste le même. Pourquoi certaines de nos relations sont aussi difficiles, voire malsaines, alors que normalement... Normalement.
Les quelques images de Prevelli, en Crète, sont là pour me rappeler quelques instants de repos, il y a deux mois maintenant. On était bien. J'avais la tête occupé par bien des débats internes à ma pauvre cervelle, mais j'espérais au retour de cet ile, je trouverai un été positif. M'amenant des chantiers personnels excitants et motivants.
Je constate que des ruines, je n'en ai pas laissé uniquement à Lato ou à Cnossos...

Je constate aussi, et surtout, mon incapacité à changer des choses. Mais que puis je faire ? Je ne sais pas faire revenir ceux qui ont disparu, et je crois que je ne suis pas le seul à avoir ce manque de talent là... J'aimerais guérir les gens que j'aime, faire rajeunir ceux qui sont importants pour moi et qui ont cet age avancé qui irrite certains (ben oui, il parait que les vieux votent à droite...). J'aimerais que les gens que j'apprécie arrivent à se supporter et à passer outre des rancœurs personnelles tellement insignifiantes au regard d'évènement tellement plus dramatiques...

Et puis tant que j'y suis, j'aimerais bien aussi éradiquer la faim dans le monde. Faire que la France soit un pays où il fait bon vivre, sans cet insupportable climat de violence, sans délinquants ni crétins qui tirent sur des gendarmes ou tabassent des passants, sans déficit abyssaux et écarts de richesse qui font mal au ventre. J'aimerais que vivre dans un monde où le bonheur serait loi, où les soldats seraient troubadours. Où l'anarchie serait comme une fleur qui pousserait dans les rues de... Euh, je m'emballe là.
Mais oui, j'aimerais être meilleurs que je ne le suis vraiment.

En tous cas moins con, mais là y a du boulot...

Pendant que je soupire sur moi, je ne parle pas du reste. Je ne parle pas de Woerth, mais de toutes manières une certaine gauche a décidé qu'il était forcément coupable. Si par hasard la justice le dédouane et le juge coupable de rien, cette même gauche criera à la partialité de la justice. De toutes manières, la "présomption de l'innocence", le "respect de la personne", etc, etc, ce n'est pas valable pour les personnes "du camp d'en face".
Cela m'afflige, cela m'insupporte, cela contribue à me dégouter profondément de ce monde politique et militant. Je dis ça aujourd'hui, je disais ça hier pour Dray quand une certaine droite se déchainait contre cet homme qui représentait certains points (pas forcément mes préférés) des années Mitterrand.

J'avais posé chez mon copain Meclalex la question suivante : que diront les militants de gauche qui charcutent Eric Woerth à longueur de blog, quand une personne de leur camp sera également mise en cause ? Seront ils silencieux, comme ils l'ont été certains de responsable ont été condamné par la justice ces derniers temps (il y en a, qui ont même été réélu quelques mois plus tard) ? Appellerons t'il au respect de la personne et de la présomption de l'innocence, ce qu'ils ne font pas vis à vis d'autres personnes de droite, donc fatalement coupable ?
En tous cas, cette cabale menée contre un homme dont j'ai envie de combattre la politique (probablement je ferai grève le 7 Septembre, je ne sais pas mais sans doute...) ne me donne nullement envie d'apporter, en 2012, mes suffrages à cette gauche. Que je trouve au moins aussi sectaire que la droite actuelle au pouvoir, et autant peu objective.

Je n'aime pas cette histoire Woerth. Mais je n'aime rien de cette histoire Woerth. Parce qu'elle montre une droite UMP malade de ces ramifications avec l'argent et le pouvoir financier, ce qui validerait presque les thèses d'une politique qui massacre la classe moyenne pour épargner au maximum ses "amis". Je ne reparle pas de la défense de Bertrand ou de Lefebvre, qui devraient être virés par les militants s'ils espèrent sauver quelque chose pour 2012...
Mais aussi parce qu'elle montre une gauche qui ne me plait pas. Sectaire, injuste, sélective dans ces indignations. Qui donne des leçons aux autres, en refusant de se les appliquer.

Aujourd'hui, je parle encore de politique, alors que cela me dégoute et m'écœure au plus haut point. J'avais dit que j'étais plutôt satisfait de ne pas être considéré comme un "blog politique", aujourd'hui j'en suis ravi...
Pourtant, je vois un peu les limites de mes propres limites... Je dis que je ne veux pas être un blog politique, je ressens en moi le besoin de rester très loin de cette politique qui aujourd'hui me donne mal au ventre... Et pourtant, je parle politique.
Elle me rend malade en ce moment (nationalement, localement), et pourtant j'en parle... Comme cet alcool qui vous a fait vomir toute la nuit, et que vous ne pouvez vous empêcher de boire le matin suivant... C'est une drogue, malsaine pour moi aujourd'hui...

Pourtant, tout est politique... La réforme des retraites. On peut la politiser, les gentils gens de gauche forcément moral tout plein, contre ces méchants laids de droite qui veulent fracasser le bon peuple qui travaille...
Pour ma part, j'en reste à ce constat basique. 85% de la réforme des retraite sera financée par la classe moyenne qui travaille. Et cela me suffirait presque pour suivre les préconisations de mon syndicat, en vue du 7 Septembre...

Et d'une manière générale, il y a ce sentiment bizarre. En France, et dans le monde entier, on se rend compte que c'est la classe moyenne qui supporte les "réformes" entreprises pour lutter contre la crise de 2008. Y compris dans cette Espagne du forcément brillant Zapatero qui a tellement été pris en exemple par Zapatera et tous nos socialistes français.
La classe moyenne paye à cause de la crise. Cela voudrait il dire que pour le monde, c'est la classe moyenne qui est responsable de la crise ?
Ce billet est allé n'importe où... Pourtant, cela m'a presque fait du bien de l'écrire... Des fois, l'écriture, c'est mieux que des antidépresseurs...

Je ne sais pas comment va se finir cet été. Pour être franc, je suis extrêmement pessimiste. J'espérais que le 14 Juillet de cette année marquait la fin d'un cycle douloureux pour moi. Comme j'espérais que le printemps de cette année marque le début de la belle période : il a commencé par ce décès qui continue à me faire du mal.
Alors je suis assez peu optimiste...

Enfin, on va essayer quand même de profiter du soleil, du rosé le soir. Et du reste... Tant qu'il y a de la vie, il faut en profiter.
Après, on peut déjà beaucoup moins...

jeudi 8 juillet 2010

Elle est loin, la Côte Basque...

Je vais mettre les pieds dans le plat direct. Aujourd'hui, j'ai le moral aussi haut que le niveau de respectabilité du gouvernement actuel... Pour pleins de raisons, qui prises les unes séparément des autres, sont ridicules, risibles, insignifiantes, profondément connes. Mais qui mises bout à bout mettent les jambes par terre...

Quand je suis comme ça, je n'ai pas envie de parler politique. Pas envie de rire. Pas envie de courir non plus, ou du moins je n'arrive pas. Les jambes qui flageolent n'amènent pas bien loin.

Alors j'ai envie de partir. Pas forcément loin. Le Pays Basque serait un bel endroit... Et je me souviens d'un petit montage que j'avais fait l'an passé...

La musique est tiré d'un dessin animé qui m'est très cher, Saiyuki. Et les paysages, c'est cette Côte Basque magnifique, un des plus beaux coins de France. Hendaye, Saint Jean de Luz, Bidart, Guetary, Biarritz...

le paysage à ma fenêtre montre un Mont Ventoux majestueux aujourd'hui, qui se prépare à supporter royalement la fournaise provençale du jour. Dans ma tête, il y a beaucoup de choses... Trop.
Fermons les yeux, et partons cinq minutes en voyage...

samedi 3 juillet 2010

Partir à Spinalonga... (En Naviguant - les Cités d'Or)

Lorsque je suis descendu de Paris, la semaine dernière, j'ai réalisé ce petit montage vidéo... Des photos d'une balade en bateau en Crète, en partant vers l'ile de Spinalonga.
Pendant la traversée, j'avais en tête la musique tirées des "Mystérieuses Cités d'Or", intitulée sur l'album français "en Naviguant". Cela donne ça...
Je confesse une certaine émotion, ce matin, en regardant cette vidéo... Normalement, j'imagine un weekend "festif" (mais c'est une surprise, chut). Pourtant, beaucoup de pensées dans ma tête me rendent un peu mélancolique. Cette musique, et ces images de grande bleue, n'y sont sans doute pas étrangères.

Les musiques des Mystérieuses Cités d'Or ont sur moi un effet similaire à cette des Chevaliers du Zodiaque. Sans doute car j'ai acheté le CD Album des Cités d'Or lors d'un cartoonist de Toulon, en même temps que la bande originale "Hadès". Il y a pleins de souvenirs qui sont restés à Toulon, que ce soit sur la presqu'ile de Saint Mandrier en face, ou dans le Palais Neptune à coté du magnifique Mayol.
Toulon, la mer, ces musiques qui me rappellent que j'étais enfant il y a peu, et qu'aujourd'hui je vieillis... Ou je grandis. Ou je deviens vraiment adulte. Ou les trois...

Nous étions partis en Crête, avec Falconette, pour essayer de s'échapper un peu d'un début d'année difficile. Un grand père malade, très malade aujourd'hui. Un ami qui est parti sans dire au revoir, mais il ne savait pas qu'il partirait (mais le sait on vraiment quand on part ?). Les écueils qui ont frappé mon physique en deviennent anecdotiques, mais ils m'ont quand même bien fatigués... Nous étions partis en Crête pour essayer de s'échapper. Mais arrive t'on vraiment à échapper à ce qui fait notre vie ?

Normalement, je devrais passer une journée agréable (enfin...) C'est le plus important. Essayons d'en profiter. Nous verrons la suite plus tard.

mardi 8 juin 2010

Genêts du soir, espoir ?

Petit jogging de fin de journée. Les journées sont longues. Difficiles, mais longues. Alors le soir, j'essaie d'aller courir. Et je tombe sur ses odeurs de genêts, qui précèdent ces jolis paysages...
La colline de Saint Jean m'invite néanmoins à vite rentrer... Le ciel reste menaçant. Comme un rappel pour me dire que l'été n'est pas encore arrivé...
Et que les journées difficiles sont sans doute encore loin d'être terminées...
Dure année...
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mercredi 2 juin 2010

Le Mont du Faucon...

Une soirée à Paris, et on pense à son chez soi, le coin où on est né, où tout a commencé...
Photo prise depuis mon iPhone par Falconette. Ma vraie Maison du Faucon, ou Mont du Faucon...
Ce soir, j'ai pris une photo de Fresnes vue de haut, depuis mon hôtel... Mais je préfère cette photo du village du Gard, qui reste le mien...

Par contre, la Comète reste magique, et en tous cas drôlement sympa. C'est chouette.
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dimanche 23 mai 2010

Le minotaure et le roi Minos vous embrassent (carte postale de Knossos)

Ben oui, j'ai retrouvé du Wifi, j'en profite encore. Quelques photos de la visite des ruines du temple de Knossos, là où y avait Aldébaran (euh le Minotaure) qui était dans le labyrinthe. Pétard, j'ai pleins de choses à vous raconter à propos de ça, le guide qu'on a choppé était interressant, et le Routard aussi.
Mais bon, je rebois une bière avec Falconette qui me presse qu'on rentre manger de la moussaka avec du vin crétois, alors je balance les photos. Je commenterai plus tard.


Quand même deux commentaires rapides. D'abord, le truc rouge tout en haut, c'est pas un reste de ruine qui n'a pas encore été détruit. C'est juste que nos bons amis crétois ont refait le site pour le rendre visitable et accessible aux crétins comme moi. Et c'est assez réussi.

Dessous, on observe au milieu des cornes. Non pas que Minos était le roi des cocus, mais le taureau était vraiment l'emblème de la puissance chez les minoens (habitants de la Crête à l'époque de qu'il y avait le chateau, Minos et tout ça). Et on retrouve apparement beaucoup ces doubles cornes (ainsi que la double hache, autre symbole), dans ce château.
Et surtout ce que j'aime, c'est ces paysages magnifiques... Minos avait une belle vue depuis sa terrasse, ça devait être sympa les apéros chez les Minos...
Vive les blogs même en vacances !
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